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info du mercredi 2 mars 2016 N°
4415/25811
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INFO REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE - La situation est
désastreuse et la moitié de la population est
confrontée à la faim, selon la FAO et le PAM : Selon
un nouveau rapport conjoint de l'Organisation des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et du PAM Programme
Alimentaire Mondial, publié mardi 1er mars 2016,
et intitulé "Mission d'évaluation des
récoltes et de la sécurité alimentaire",
la situation est désastreuse en République
centrafricaine et la moitié de la population est
confrontée à la faim. La FAO, Organisation des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture et le PAM Programme
Alimentaire Mondial, qui ont effectué, à la
demande du Gouvernement de la République
centrafricaine, une mission conjointe pour
évaluer la situation alimentaire générale,
expliquent que la récolte de 2015 a connu une
augmentation de 10 % par rapport à 2014 grâce
à une augmentation de la production de manioc.
Les céréales ont enregistré une baisse de 4 %.
L'insécurité persistante a continué à
perturber les activités agricoles, et la
récolte 2015, en dépit de l'augmentation par
rapport à 2014, reste inférieure de 54 %
comparativement à la production moyenne d'avant
la crise. La production des céréales, déjà
réduite les 2 saisons précédentes, a plongé
à un niveau inférieure de 70 % comparativement
à la moyenne d'avant la crise. L'insécurité
généralisée et persistante en 2015 a continué
d'exercer un impact négatif sur l'activité
d'élevage. Selon les enquêtes sur le terrain,
la perte moyenne de bovins est estimée à 46 %
et celle des petit ruminants à 57 % par rapport
au nombre d'animaux avant la crise. Les captures
en poissons, qui en 2014 étaient en baisse de 40
%, n'ont pas augmenté en 2015 à cause de
l'insécurité persistante sur les cours d'eau et
le manque de matériels de pêche et de
renouvellement des alevins. La déforestation à
grande échelle observée actuellement et les
mauvaises pratiques de cueillette utilisées par
les populations ont grandement contribué à la
réduction progressive des réserves de Produits
forestiers non ligneux (PFNL). Les productions de
coton et de café, principales cultures de rente,
ont été affectées par la destruction des
infrastructures de production et de
transformation. Elles sont estimées en 2015/16
à 10 500 et 8 507 tonnes, respectivement, pour
le coton et le café soit une baisse de 42 % le
coton, et de 28 % le café par rapport à la
moyenne d'avant la crise. Comparée avec la
production de 2014/15, la production du coton en
2015/16 a connu une augmentation de 11 % ; celle
de café accuse une baisse de 6 %. La forte et
continue perturbation du fonctionnement des
marchés et des activités commerciales s'est
traduite par la raréfaction des produits y
compris les denrées de base, provoquant des
augmentations et volatilité de prix à Bangui,
où le taux d'inflation est passé de 3,5 % en
janvier 2014 à 18,2 % en janvier 2015, pour
décroître les mois suivants jusqu'à 3,1 % en
octobre 2015. A Bangui, la capitale, les prix de
la plupart des vivriers et produits d'origine
animale, déjà élevés, ont augmenté en
octobre suite au dysfonctionnement des circuits
de commercialisation causé par les violences
intercommunautaires de septembre 2015. Les prix
de l'arachide, de la farine de blé, de la viande
de boeuf et du poisson fumé, en octobre,
étaient entre 22 et 87 % plus élevés que leurs
niveaux d'avant la crise. Les prix du maïs, qui
ont fléchi de 25 % en octobre 2015, étaient
proches de leurs niveaux d'avant la crise, et le
prix du manioc, stables ces dernier mois, en
octobre 2015 étaient 16 % inférieurs à leurs
niveaux avant la crise. Cette situation a conduit
à une dégradation de la situation alimentaire :
pour 67 % des groupes enquêtés, la situation
alimentaire s'est dégradée par rapport à 2014.
Recommandations de la FAO et du PAM : Pour
restaurer la capacité productive des ménages
vulnérables, la FAO et les autres partenaires
techniques et financiers devront continuer à
apporter en 2016 une assistance en semences et
petits outillages agricoles au profit de ces
ménages vulnérables en vue de réduire
l'incidence de l'insécurité alimentaire. Il est
fondamental de reconstituer le secteur des
productions animales : la transhumance
(intérieure et transfrontalière), le petit
élevage villageois (porcs, petits ruminants, et
les animaux à cycle court comme la volaille, le
cobaye, le canard) et, à moyen terme,
développer l'embouche bovine en particulier à
Bangui. En septembre 2015, 50,5 % de la
population centrafricaine vivaient en situation
d'insécurité alimentaire sévère ou modérée,
contre 29 % en septembre 2014. Plus d'infos : Le rapport conjoint 1er mars 2016 de
la FAP et du PAM ; Blogger, webmaster,
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