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- Samedi 6 janvier 2007 :
L'ancien ministre du Développement
Fernando Araujo, enlevé le 5 décembre
2000 alors qu'il se trouvait dans la
ville côtière de Cartagena, a réussi
à s'échapper dimanche 31 décembre 2006
d'un camp de la guérilla lors
d'affrontements entre l'armée et des
éléments des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC) et a
regagné le hameau de San Augustin, à
environ 600 kilomètres au nord de
Bogota.
Lundi 8 janvier 2007 : Selon
l'ONG, "Fondation Pays
Libre", de 1996 à
2006, 3 177 personnes ont été enlevées
en Colombie et restent en captivité,
détenus soit par les guérillas
d'extrême gauche des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) et
de l'Armée de libération nationale
(ELN), soit par des délinquants de droit
commun, soit par des groupes
paramilitaires d'extrême droite.
Lundi 15 janvier 2007 : Dans
un entretien à l'hebdomadaire "El Espectador",
le ministre de la Défense, Juan Manuel
Santos, a indiqué que le gouvernement
était prêt à libérer par la force
Ingrid Bétancourt, ancienne candidate
des Verts à l'élection présidentielle,
enlevée en février 2002 par les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie),
malgré l'opposition de sa famille.
Mardi 20 février 2007 : A
la suite de l'interpellation de son
frère, le sénateur, Alvaro Araujo,
accusé "de séquestres à des fins
d'extorsion" de fonds et de liens
avec les groupes paramilitaires
d'extrême-droite, la ministre des
Affaires étrangères, Maria Consuelo
Araujo, a présenté sa démission, lundi
19 février 2007. Son père et un autre
de ses frères font actuellement l'objet
d'une enquête par la Cour suprême.
L'ancien ministre du Développement,
Fernando Araujo, enlevé le 5 décembre
2000 alors qu'il se trouvait dans la
ville côtière de Cartagena, et qui a
réussi à s'échapper le dimanche 31
décembre 2006 d'un camp de la guérilla
lors d'affrontements entre l'armée et
des éléments des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC), a
été nommé au poste de ministre des
Affaires étrangères. Maria Consuelo
Araujo et l'ancien prisonnier des FARC,
Fernando Araujo, bien que portant le
même nom, n'ont aucun lien de parenté.
Vendredi 23 février 2007 : 5
ans, aujourd'hui 23 février 2007, que la
candidate des Verts à l'élection
présidentielle, Ingrid Bétancourt, a
été enlevée avec sa directrice de
campagne Clara Rojas par les Forces
armées révolutionnaires de Colombie
(FARC). ** 5 soldats
colombiens ont été tués et 2 autres
blessés mercredi 21 février 2007 près
de Buga à moins de 200 kilomètres de la
capitale Bogota, en traversant un champ
de mines dans une zone sous contrôle des
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC). Les mines antipersonnel
déposées par les belligérants font 3
victimes par jour.
Lundi 12 mars 2007 : Le
président américain George W. Bush a
fait une escale de 7 heures à Bogota la capitale
placée sous haute sécurité avec le
déploiement de 28 000 membres des forces
de sécurité, dans la crainte
d'attentats de la part des Forces armées
révolutionnaires de Colombie(FARC,
marxiste). Selon le président
américain, le président colombien Alvaro Uribe
"a fait un travail fabuleux à la
tête du pays". Les services
américains estiment que 80 % de la
cocaïne mise sur le marché mondial et
90 % de celle qui est importée aux
Etats-Unis proviennent de Colombie. La
Colombie est le quatrième bénéficiaire
de laide extérieure américaine.
La coopération entretenue avec
larmée et la police colombiennes
depuis plus de 40 ans sest accrue
depuis juillet 1999, date à laquelle le
président Bill Clinton a
promulgué la loi consacrant 1,3 milliard
de dollars à la lutte contre la drogue
dans la région andine, dont 860 millions
de dollars pour la Colombie dans le cadre
du Plan Colombie.
Elle sest encore renforcée depuis
larrivée au pouvoir du Président
Alvaro Uribe, dont la politique reçoit
le soutien des Etats-Unis, avec notamment
lextension à la lutte contre le
terrorisme du champ de lappui
initialement consacré à la lutte contre
la drogue. Laide versée en 2004 a
été de 575 millions de dollars, et le
montant pour 2005 sélève à 598
millions de dollars. Au total, depuis
2000, 3,9 milliards de dollars auront
été versés en 6 ans à la Colombie,
qui apparaît comme le principal allié
de Washington dans la région
Mercredi 14 mars 2007 : Un
mandat d'arrêt international a été
lancé lundi 12 mars 2007, à la demande
des autorités colombiennes, par Interpol
contre l'ancien ministre de l'Agriculture
de l'Etat de Cesar dans le nord de la
Colombie, Alvaro Araujo Noguera,
soupçonné de l'enlèvement d'un homme
politique local en 2002 et de collusion
avec les groupes paramilitaires
d'extrême-droite, "escadrons de la
mort" responsables de massacres
durant les 40 ans de guerre civile
colombienne. Alvaro Araujo Noguera avait
été inculpé par le justice colombienne
le 2 mars 2006. Libéré après 80 jours
de détention, après le versement d'une
caution dont le montant n'a pas été
divulgué, l'ancien ministre avait fui
vers le Vénézuela, où il possède un
ranch.
Lundi 19 mars 2007 : Le
frère du gouverneur de la région
colombienne de Caqueta, Roberto Claros,
qui avait été enlevé en janvier 2006
par la guérilla des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC,
marxiste), a été libéré samedi 17
mars 2007.
Mercredi 28 mars 2007 : Le
gouvernement a formellement démenti,
lundi 26 mars 2007 une information
publiée par le quotidien américain
"Los Angeles Times"
dans son édition du dimanche 25 mars
2007 selon laquelle le chef d'état-major
de l'armée colombienne, le général
Mario Montoya, a collaboré avec des
miliciens d'extrême-droite accusés
d'atteintes aux droits de l'homme et de
trafic de drogue pour éliminer des
guérilleros marxistes de la région de
Médellin. La CIA
(Central Intelligence Agency, service de
renseignements américains) n'a pas
contesté l'authenticité de ce document
mais les responsables de l'agence ont
refusé de confirmer sa teneur, selon le
"Los Angeles Times". Le
général Montoya est un proche du
président Alvaro Uribe, dont le
gouvernement est impliqué dans un
scandale déclenché par une enquête de
la Cour suprême sur les liens étroits
entre le pouvoir et les milices
paramilitaires d'extrême droite.
Mercredi 11 avril 2007 : Un
attentat à la voiture piégée a été
perpétré lundi 9 avril 2007 près du
commissariat de police à Cali, capital
du département de Valle del Cauca, dans
le sud-est de la Colombie, faisant 1 mort
et 38 blessés. Le directeur de la police
chargé de la sécurité des citoyens, le
général Hipolito Herrera, a annoncé
une récompense de 1 000 millions de
pesos (500 000 dollars) pour des
informations pouvant conduire à
l'arrestation de l'auteur de l'attentat.
Lundi 16 avril 2007 : Une
bombe a explosé dimanche 15 avril 2007
au passage d'un convoi militaire dans le
sud du pays, tuant 2 policiers et en
blessant 5 autres. La police a attribué
l'attaque à la guérilla marxiste des
FARC (Forces armées révolutionnaires de
Colombie).
Vendredi 20 avril 2007 : Plus
de 8 000 personnes ont dû être
évacuées mercredi 18 avril 2007 après
l'une éruption du volcan Nevado del
Huila, dans le sud de la Colombie,
provoquant une avalanche de neige qui
s'est transformée en coulée de boue et
de pierres, qui a tout emporté sur son
passage.
Jeudi 3 mai 2007 : PRESSE : La
17e Journée mondiale de la liberté de
la presse qui sera célébrée jeudi 3
mai 2007 à Medellin, sera consacrée
cette année à la sécurité des
journalistes et à l'impunité. Cette
journée mondiale de la liberté de la
presse coïncide avec le dixième
anniversaire de la création du Prix
mondial de la liberté de la presse UNESCO - Guillermo Cano.
Ce prix a été attribué pour l''année
2007 à titre posthume à la journaliste
russe Anna Politkovskaya,
par le directeur général de
l'Organisation des Nations Unies pour
l'éducation, la science et la culture
(UNESCO), Koïchiro Matsuura. Le Prix
mondial de la liberté de la presse
UNESCO/Guillermo Cano, doté de 25 000
dollars, décerné chaque année à
l'occasion de la Journée mondiale de la
liberté de la presse, le 3 mai,
récompense une personne, une
organisation ou une institution qui a
contribué d'une manière notable à la
défense et/ou à la promotion de la
liberté de la presse où que ce soit
dans le monde, surtout si, pour cela,
elle a pris des risques. Le Prix porte le
nom du journaliste colombien Guillermo
Cano Isaza, assassiné le 17 décembre
1986 devant l'entrée de son journal
"El Espectador" pour avoir
dénoncé les activités des barons de la
drogue de son pays. La Journée mondiale
de la liberté de la presse sera
célébrée, pour l'année 2007, en
Colombie à Medellin, ville de Guillermo
Cano. Anna Politkovskaïa, 48 ans, qui
travaillait pour le bi-hebdomadaire
"Novaïa Gazeta",
avait été abattue samedi 7 octobre 2006
à Moscou. Elle avait dénoncé à
plusieurs reprises les violations des
droits de lhomme dont se rendaient
coupables les forces russes en
Tchétchénie et indiqué quelle
préparait un article sur la torture
pratiquée par les russes en
Tchétchénie avec à lappui des
photos très compromettantes et qui
devait paraître dans l'édition du lundi
9 octobre 2006. La Fédération
internationale des droits de lhomme
(FIDH)
avait condamné avec fermeté le meurtre
et demandé une enquête indépendante et
impartiale aux autorités russes.
L'ancien président Mikhaïl Gorbatchev,
qui est l'un des actionnaires de
"Novaïa Gazeta", avait
dénoncé "un coup porté à toute
la presse indépendante et
démocratique". Selon le Comité
pour la protection des journalistes (CPJ, Committee to
Protect Journalists),
basé à New York, Anna Politkovskaïa
est la 42 journaliste tuée en Russie
depuis l'effondrement de l'URSS et la 12e
depuis l'arrivée de Vladimir Poutine au
pouvoir en 2000.
Vendredi 11 mai 2007 : 10
soldats colombiens en patrouille dans le
sud-ouest du pays ont été tués par
l'explosion d'une bombe attribuée à la
guérilla des FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie, principal
mouvement de guérilla du pays).
Vendredi 18 mai 2007 : John
Frank Pinchao Blanco, un sous-officier de
la police, détenu depuis 8 ans par les
Forces armées révolutionnaires de
Colombie(FARC, guérilla marxiste), a
réussi à échapper à ses ravisseurs.
Il a été retrouvé dans la jungle
amazonienne près de la frontière
brésilienne. Il a assuré qu'Ingrid
Bétancourt, candidate des Verts à
l'élection présidentielle, enlevée
le 23 février 2002 avec sa directrice de
campagne Clara Rojas, et 3 otages
américains retenus avec elle, sont
vivants, affirmant les avoir vu pour la
dernière fois le 28 avril 2007.
Samedi 19 mai 2007 : Le
président Alvaro Uribe a ordonné
vendredi 18 mai 2007 à Bogota aux
responsables de l'armée de
"libérer par les moyens
militaires" l'otage
franco-colombienne, ancienne candidate
des Verts à l'élection présidentielle
de 2002, Ingrid Bétancourt, enlevée le
23 février 2002 avec sa directrice de
campagne Clara Rojas, et les 3
Américains détenus par les Forces
armées révolutionnaires de
Colombie(FARC, guérilla marxiste). A
Paris, en France, le ministère
français des Affaires étrangères
s'est déclaré "opposé à une
action militaire qui risque de mettre en
péril la vie des otages".
Vendredi 25 mai 2007 : Dans
un communiqué publié jeudi 24 mai 2007
par l'agence de presse Anncol
(New Colombia News Agency, proche de la
guérilla), le numéro 2 des Forces
armées révolutionnaires de Colombie
(FARC, guérilla marxiste) a appelé le
nouveau président français Nicolas Sarkozy à
intervenir auprès du gouvernement
colombien pour parvenir à la création
d'une zone démilitarisée afin de
parvenir à un échange de prisonniers,
dont Ingrid Bétancourt, candidate des
Verts à l'élection présidentielle, enlevée
le 23 février 2002 avec sa directrice de
campagne Clara Rojas.
Samedi 26 mai 2007 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé
vendredi 25 mai 2007 à Bogota que son
gouvernement libérera avant le 7 juin
2007 un groupe de guérilleros des Forces
armées révolutionnaires de Colombie
(FARC, guerilla marxiste).
Vendredi 1er juin 2007 : José
Obdulio Gaviria, conseiller personnel du
président Alvaro Uribe, a indiqué jeudi
31 mai 2007 que le gouvernement prépare
la libération prochaine "de 350 à
400 guérilleros" des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC)
précisant que ces "libérations
interviendraient avant le 7 juin"
2007. Les combattants des FARC doivent au
préalable s'engager à ne pas rejoindre
les rangs des FARC mais à intégrer le
programme officiel de démobilisation,
placé sous la tutelle de l'Eglise
catholique. Le conseiller présidentiel a
également confirmé qu'avant de
"retrouver la liberté
définitive", les guérilleros
seraient transférés dans un premier
temps vers des lieux "de
concentration temporaire",
répondant à toutes les conditions de
sécurité, puis vers "un site plus
agréable, quasi-ouvert". José
Obdulio Gaviria a précisé
"qu'aucune raison occulte ne se
cachait derrière la proposition du
président Uribe de libération
unilatérale".
Samedi 2 juin 2007 : Le
gouvernement a entamé vendredi 1er juin
2007 le processus de libération de
rebelles des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC). 50
d'entre eux ont été transférés vers
le "centre de détention
temporaire" de Chiquinquira à une
centaine de kilomètres au nord de Bogota
la capitale. Rodrigo Granda, considéré
comme le "ministre des affaires
étrangères" de la guérilla,
serait libéré pour apporter en France
au président Nicolas Sarkozy
des "preuves de vie" d'Ingrid
Betancourt enlevée le 23 février 2002.
300 guerilleros supplémentaires seront
ainsi libérés d'ici le 7 juin 2007.
Lundi 4 juin 2007 : Le
gouvernement a poursuivi samedi 2 juin
2007 le processus de libération de
rebelles de la guérilla marxiste des
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC). Un groupe de 20
prisonniers a été transféré vers le
centre de détention temporaire de
Chiquinquira à 140 kilomètres au nord
de Bogota, la capitale.
Mardi 5 juin 2007 : Les
autorités ont libéré lundi 4 juin 2007
le plus haut dirigeant des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC),
Rodrigo Granda, qui devrait apporter en
France au président Nicolas Sarkozy des
"preuves de vie" d'Ingrid
Betancourt enlevée le 23 février 2002.
Mercredi 6 juin 2007 : Gabriel
Burgos, vice-ministre de l'Education, a
été blessé au visage, lundi 4 juin
2007, lors de l'explosion d'un colis
piégé. directeur de la police de Bogota
a promis une récompense de 50 000
dollars pour toute information conduisant
à l'arrestation des responsables.
Samedi 16 juin 2007 : L'Office
des Nations Unies contre la drogue et le
crime (UNODC) a
publié jeudi 14 juin, dans la capitale
Bogota un rapport intitulé "la
culture de coca dans la région des
Andes" (en anglais : "Coca
Cultivation in the Andean Region" )
(format pdf) qui révèle que "la
culture de coca en Colombie, au Pérou et
en Bolivie a baissé de 2 % en 2006 mais
les trois pays andins ont besoin d'une
aide au développement plus soutenue pour
continuer à progresser". Le rapport
indique que les zones de culture de la
coca dans la région, la principale
productrice de drogues au monde, sont
passées de 159 600 hectares en 2005 à
156 900 l'année suivante. Cela
représente une baisse de 9 % en
Colombie, le plus important pourvoyeur de
cocaïne, tempérée par des
augmentations en Bolivie et au Pérou,
respectivement de 8 et 7 %. La production
globale de cocaïne n'a quant à elle
pratiquement pas évolué, à 984 tonnes.
La demande reste au même niveau, entre
une baisse aux Etats-Unis et une hausse
en Europe. Antonio Maria Costa, Directeur
de l'UNODC, a encouragé les pays de la
région à échanger des renseignements
sur le trafic de drogue et à mener des
opérations conjointes. Le rapport
souligne que l'Afrique de l'Ouest est de
plus en plus utilisée comme plaque
tournante du trafic de cocaïne.
Lundi 18 juin 2007 : Selon
Rodrigo Granda, considéré comme le
"ministre des affaires
étrangères" de la guérilla Forces
armées révolutionnaires de Colombie
(FARC), libéré le 4 juin 2007 à la
demande du président français, Nicolas
Sarkozy, alors qu'il purgeait une peine
de 21 ans de prison, la
Franco-colombienne, Ingrid Bétancourt,
candidate des Verts aux élections de
2002, enlevée le 23 février 2002,
"n'est pas morte. Elle est en bonne
santé physiquement et
intellectuellement". Il a ajouté
qu'il "n'a pas été possible
d'envoyer des preuves de vie à cause des
opérations terrestres et
aériennes". Roberto Granda a
annoncé qu'il allait se rendre à Cuba
à La Havane, afin d'aider à la
libération des otages retenus par les
FARC.
Samedi 23 juin 2007 : Le
président Alvaro Uribe a refusé une
nouvelle fois vendredi 22 juin 2007 la
création d'une zone démilitarisée,
réclamée par le mouvement de guerilla
des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC),
pour négocier un échange de
guérilleros prisonniers et de 56 otages,
parmi lesquels la Franco-Colombienne,
Ingrid Bétancourt, candidate des Verts
aux élections de 2002, enlevée le 23
février 2002.
Lundi 25 juin 2007 : Le
couvre-feu a été imposé dans la nuit
de samedi 23 à dimanche 24 juin 2007
dans le principal port de Buenaventura,
à la suite à 7 explosions survenues
pendant le week-end, visant un poste de
police et des quartiers commerciaux,
faisant 23 blessés. Les autorités ont
attribué ces attentats aux rebelles des
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC),
les accusant de chercher à venger la
mort de leur commandant régional tué au
début du mois.
Vendredi 29 juin 2007 : Les
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC, guérilla marxiste) ont
annoncé jeudi 28 juin 2007 que 11 des 12
députés provinciaux colombiens pris en
otages par les guérilleros en avril 2002
ont été tués le 18 juin 2007 "par
des tirs croisés" après une
attaque par l'armée contre leur camp de
détention pour libérer les otages.
Larmée colombienne a démenti le
même jour à Bogota avoir procédé à
une telle opération militaire. Le ministère
français des Affaires étrangères a
réagi à ce communiqué en déclarant
que "l'usage de la force pour
libérer les otages en Colombie doit
être absolument proscrit" ajoutant
que "la détention arbitraire et
prolongée d'otages est une atteinte
intolérable aux droits de l'Homme les
plus élémentaires".
Vendredi 6 juillet 2007 : Une
vidéo d'une heure et demi de 7 soldats
otages de la guérilla des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC)
a été adressée mardi 4 juillet 2007 à
Radio France
Internationale (RFI) et
Al Jazeera en
Colombie, dans laquelle un des soldats
affirme qu'Ingrid Bétancourt est
toujours en vie. Les soldats demandent au
président Alvaro Uribe d'accepter un
échange de prisonniers.
** Plus d'un million
de personnes ont défilé jeudi 5 juillet
2007 dans les principales villes du pays
pour réclamer la libération sans
condition de plus de 3 000 personnes
détenues par les guérillas, les groupes
paramilitaires et les délinquants. Cette
manifestation a été organisée à
l'appel du gouvernement, qui prône une
politique "de fermeté contre les
assassins et les délinquants des
FARC", et de l'Eglise catholique qui
a demandé à ce que "cette
manifestation ne soit pas détournée à
des fins partisanes et soient une
condamnation de la violence d'où qu'elle
vienne". Les FARC, première
guérilla de Colombie avec 17 000 hommes,
réclament la libération par le
gouvernement de 500 des leurs en échange
de 45 otages, dont la Franco-colombienne
Ingrid Betancourt et 3 Américains.
Mardi 10 juillet 2007 : Les
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) ont demandé lundi 9
juillet 2007 aux émissaires des
gouvernements "de France (Noël
Saez), de Suisse (Jean-Pierre Gontard) et
Barbara Hintermann (pour le CICR), à
accompagner le Comité international de
la Croix-Rouge (...) pour restituer le
plus rapidement possible les dépouilles
mortelles des 11 députés du Valle
(ouest) à leurs proches". Ces 11
députés auraient été tués le 18 juin
2007 lors d'une tentative de libération
des otages par l'armée colombienne.
Celle-ci a démenti une telle opération.
Mercredi 11 juillet 2007 : L'Office
des Nations Unies contre la drogue et le
crime (ONUDC) a annoncé
qu'à l'occasion de la Journée
internationale pour la destruction des
armes légères, célébrée le 9 juillet
2007, une cérémonie de destruction de
quelque 14 000 armes à feu illégales a
eu lieu lundi 9 juillet 2007, dans le but
de souligner le danger de la
prolifération des armes illégales.
L'ONUDC souligne que la "Colombie a
le taux d'homicide le plus élevé au
monde. En 2005, plus de 70 % des 17 000
homicides commis dans le pays l'ont été
à l'aide d'armes à feu". La
Journée internationale pour la
destruction des armes légères a été
instaurée par l'ONU en 2001. Rebecca
Peters, directrice du Réseau
daction international sur les armes
légères (IANSA,
International Action Network on Small
Arms), a déclaré :
"Les vraies armes de destruction
massive, ce sont les armes classiques. Il
est temps que les gouvernements
déploient autant defforts pour
contrôler le commerce des armes que pour
tenter de mettre fin à la prolifération
darmes de destruction
massive."
Vendredi 13 juillet 2007 : L'ancien
président Alfonso Lopez Michelson, au
pouvoir de 1974 à 1978, est mort
mercredi 11 juillet 2007 d'une maladie
cardiaque à l'âge de 94 ans.
Mercredi 18 juillet 2007 : Le
premier ministre canadien Stephen Harper
est arrivé lundi 16 juillet 2007 à
Bogota, la capitale, première étape de
sa tournée en Amérique latine. Il a
annoncé l'ouverture de négociations sur
un accord de libre-échange avec la
Colombie et le Pérou et l'augmentation
de l'aide au développement de la
Colombie, notamment en matière de
déminage. Après la Colombie, Stephen
Harper se rendra mardi 17 juillet 2007 au
Chili, à la Barbade et en Haïti.
Jeudi 9 août 2007 : Le
Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a
annoncé mercredi 8 août 2007 qu'un
ancien militaire de l'armée, Alexander
Cardona, 33 ans, et Jesus Alberto Sol
Rivera, 41 ans, sergent dans l'armée
colombienne, enlevés par les Forces
armées révolutionnaires de
Colombie(FARC) le 25 mars 2007, sont
morts en captivité. Les circonstances de
leur mort n'ont pas été révélées.
Mardi 28 août 2007 : Une
attaque, attribuée par la police aux
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), a été perpétrée
contre une ferme située dans l'Etat de
Putumayo dans le sud du pays. 4 personnes
ont été tuées dont 4 enfants.
Samedi 1er septembre 2007 : Le
président du Vénézuela, Hugo Chavez
Frias, est arrivé vendredi 31 août 2007
à Bogota la capitale, où il a eu un
entretien avec le président Alvaro
Uribe, portant sur un échange de
prisonniers entre le gouvernement et les
Forces armées révolutionnaires de
Colombie(FARC) qui conditionnent cet
échange à la création d'une zone
démilitarisée, ce que refuse le
président colombien.
Lundi 3 septembre 2007 : Arrivé
à Bogota vendredi 31 août 2007 en tant
que médiateur dans l'affaire d'un
échange humanitaire d'otages détenus
par les Forces armées révolutionnaires
de Colombie (FARC) contre des combattants
des FARC emprisonnés, le président du
Vénézuela, Hugo Chavez Frias, a
indiqué dimanche 2 septembre 2007 avoir
envoyé un message au chef de la
guerilla, Manuel Marulanda.
Jeudi 6 septembre 2007 : Javier
Dario Arroyave, journaliste indépendant
travaillant pour la radio Ondas de Valle,
une filiale du groupe privé Caracol,
ainsi que comme correspondant du journal
national "El Tiempo",
a été assassiné à coups de couteaux
mercredi 5 septembre 2007 à son domicile
à Cartago dans le sud ouest du pays.
Lundi 10 septembre 2007 : Le
Comité international de la Croix Rouge (CICR) a
annoncé avoir récupéré les
dépouilles de 11 députés locaux tués
en juin 2007 lors d'une attaque de
l'armée selon les guerilleros marxistes
des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC),
exécutés par les FARC selon le
gouvernement colombien. Le CICR a
précisé qu'il "ne peut
actuellement confirmer qu'il s'agit des
corps des députés mais la probabilité
est forte" ajoutant que "les
corps devaient être ramenés à Cali
pour être autopsiés".
Mardi 11 septembre 2007 : Luis
Carlos Restrepo, le négociateur mandaté
par les autorités colombiennes, a exclu,
lundi 10 septembre 2007 toute rencontre
entre le président du Vénézuela Hugo
Chavez Frias, qui s'est porté médiateur
dans le cadre d'un échange de
prisonniers, et le chef de la guerilla
des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), Manuel Marulanda, sur le
sol colombien, précisant que "ce
qui est à l'étude est une entrevue
entre un délégué FARC et le président
Chavez sur le territoire
vénézuélien".
** Diego Montoya,
baron de la drogue qui a contribué à
créer le cartel de Cali, a été
capturé lundi 10 septembre 2007 dans
l'ouest du pays, selon le Département
administratif de sécurité (DAS)
colombien. Les Etats-Unis ont offert 5
millions de dollars pour toute
information conduisant à son
arrestation. Il figurait sur la liste des
"10 personnes les
plus recherchées" du FBI.
Jeudi 13 septembre 2007 : Les
funérailles des 11 députés locaux
tués en juin 2007 lors d'une attaque de
l'armée selon les guerilleros marxistes
des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), exécutés par les FARC
selon le gouvernement colombien, dont les
dépouilles ont été récupérées par
le Comité international de la Croix
Rouge (CICR),
le 9 septembre 2007, se sont déroulées
mercredi 12 septembre 2007 à Cali.
Samedi 29 septembre 2007 : Selon
des statistiques gouvernementales, près
de 70 candidats et responsables
politiques ont été assassinés en
Colombie à l'approche des élections
locales du 28 octobre 2007.
Vendredi 26 octobre 2007 : Le
journaliste indépendant Carlos Alberto
Jaramillo, 50 ans, a été abattu le 21
octobre 2007 par des hommes armés non
identifiés alors qu'il couvrait une
course cycliste dans la province de Valle
de Cauca dans le sud ouest du pays.
Journaliste essentiellement sportif, il
avait, auparavant, travaillé pendant 10
ans en Israël. Son assistant, Julio
Cesar Garcia, grièvement blessé, a
succombé à ses blessures à son
arrivée à l'hôpital.
Lundi 29 octobre 2007 : 27
millions d'électeurs se sont rendus aux
urnes dimanche 28 octobre 2007 pour
élire leurs gouverneurs et maires, au
terme d'une campagne marquée par la
corruption et l'assassinat de 29
candidats. Plusieurs dizaines de
candidats se sont désistés au dernier
moment après avoir été menacés. 168
000 soldats et policiers ont été
déployés pour assurer la sécurité
lors du scrutin. Selon la vice-ministre
de l'Intérieur et de la Justice, Maria
Isabel Nieto, les autorités ont reçu,
avant le vote, 2 000 dénonciations pour
irrégularités. Le président Alvaro
Uribe avait
promis, samedi 27 octobre 2007, une
récompense de 10 millions de pesos (5
000 dollars) à toute personne
dénonçant les opérations d'achat de
vote des électeurs.
Samedi 1er décembre 2007 : Le
gouvernement a rendu publics vendredi 30
novembre 2007 des documents dont des
vidéos et des lettres saisies lors de
larrestation de quelques membres
des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie),
qui attestent que 3 otages américains et
la Franco-colombienne, candidate des
Verts aux élections de 2003, Ingrid
Betancourt, enlevée en février 2003,
sont toujours en vie.
Mercredi 5 décembre 2007 : Le
Haut commissaire pour la paix, Luis
Carlos Restrepo, a annoncé qu'il
ajournait le voyage qu'il devait
effectuer mercredi 5 décembre 2007 à
Paris en France "pour des raisons
d'agenda". Il devait demander au
président français Nicolas Sarkozy de
participer à une éventuelle rencontre
en Colombie avec les Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC) dans
l'affaire de l'échange de 500
combattants des FARC contre 45 otages
dont 3 Américains et Ingrid Bétancourt.
Vendredi 7 décembre 2007 : Le
président français Nicolas Sarkozy a
adressé mercredi 5 décembre 2007 2
messages dans lequel il demande aux
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), de libérer Ingrid
Bétancourt, députée et sénateure
colombienne, prise en otage depuis le 23
février 2002 avec sa directrice de
campagne, Maria Rosas. L'un, télévisé
était adressé à Manuel Marulanda le
chef des FARC, et l'autre, radiodiffusé,
aux otages leur adressant "un
message de solidarité de la France"
qui "ne vous oubliera pas".
Samedi 8 décembre 2007 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé
vendredi 7 décembre 2007 la création
d'une "zone de rencontre" la
guérilla marxiste des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC), de
150 kilomètres carrés, qui doit
permettre "de négocier l'échange
de 45 otages des rebelles contre 500 de
leurs guérilleros en présence
dobservateurs internationaux".
Mercredi 19 décembre 2007 :
Selon l'agence de presse
cubaine, Prensa Latina,
les FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie) aurait
donné l'ordre de libérer un groupe
d'otages, parmi lesquels figure Maria
Rojas, la directrice de campagne de la
candidate des Verts aux élections de
2002, Ingrid Bétancourt, enlevées en
février 2002, en "un geste de
reconnaissance envers les familles des
otages" et les médiateurs, le
président du Vénézuela, Hugo Chavez la
sénatrice colombienne d'opposition
Piedad Cordoba. Les FARC ont qualifié
d'"inacceptable la zone de
rencontre" proposée par le
président colombien Alvaro Uribe pour
engager des négociations sur un échange
d'otages. Les Forces armées
révolutionnaires de Colombie insistent
sur la nécessité de démilitariser les
municipalités de Florida et Pradera
(ouest) pendant une période de 45 jours,
préalable à tout accord humanitaire.
Jeudi 20 décembre 2007 : Les
FARC (Forces armées révolutionnaires de
Colombie) ont annoncé, mercredi 19
décembre 2007, la libération prochaine
de Maria Rojas, directrice de campagne
d'Ingrid Bétancourt, enlevée en sa
compagnie en février 2002, son fils
Emmanuel, conçu et né lors de sa
détention, et une ancienne parlement
colombienne, Consuelo Gonzalez, en
"geste de réparation" à
l'égard des familles des otages et dans
le but d'obtenir l'ouverture de
négociations avec le gouvernement
colombien.
Jeudi 27 décembre 2007 : Le
président Alvaro Uribe a "autorisé
la mission humanitaire" de
libération des 3 "dans les termes
proposés" par le président
vénézuelien Hugo Chavez visant à
mettre sur pied une délégation
internationale pour récupérer les 3
otages. Hugo Chavez a accusé les
Etats-Unis d'avoir fait échouer les
négociations visant à un échange de 45
otages contre 500 combattants des FARC
(Forces armées révolutionnaires de
Colombie) incarcérés en Colombie,
déclarant : "Les négociations
"se passaient bien, nous étions
très optimistes, il s'agissait d'un
accord humanitaire intégral, (...), un
plan de libération de tous les otages,
pas seulement trois, mais tous, y compris
les gringos (NDLR. Américains)". Il
a ajouté : "Uribe avait dit oui
(...) mais d'intenses pressions du
gouvernement des Etats-Unis ont fait
avorter l'opération".
Lundi 31 décembre 2007 : L'opération
de libération de 3 otages des FARC
(Forces armées révolutionnaires de
Colombie), sous l'égide du CICR (Comité
international de la Croix-Rouge),
qui devait avoir lieu vendredi, a été
reportée à samedi 29 puis à dimanche
30 décembre 2007. Le président du
Vénézuela, Hugo Chavez, a dit craindre
"la possibilité d'un échec de
cette mission". Il a déclaré que
la seconde phase de la mission "se
déroulera dimanche ou lundi", et a
prévenu la guérilla marxiste de
possibles "opérations de
harcèlement", faisant allusion à
l'"appareil technologique" des
Etats-Unis au-dessus de la forêt
colombienne.
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