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- Mardi
1er janvier 2008 : L'opération de libération
de 3 otages détenus par les FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie), Clara Rojas,
directrice de campagne de l'ancienne candidate
des Verts à l'élection présidentielle de 2002,
Ingrid Betancourt, enlevée avec elle en février
2002, d'Emmanuel, son fils de 3 ans conçu et né
en captivité, et de l'ancien parlementaire
Consuelo Gonzalez de Perdomo, sous l'égide du
CICR (Comité international de la
Croix-Rouge), qui devait avoir lieu
samedi 29 décembre 2007 et reportée au dimanche
30, puis au lundi 31 décembre 2007, a été
reportée. Le président du Vénézuela, Hugo
Chavez, a annoncé la poursuite de ses efforts
"avec de nouvelles options", afin
d'obtenir cette libération. Les FARC ont
invoqué des "problèmes de sécurité"
accusant le gouvernement colombien de mener des
opérations militaires dans la région.
Jeudi 10 janvier 2008 : Carlos
Marin Guarin, alias "Pablito", haut
commandant de l'Armée de libération nationale
(ELN), deuxième groupe rebelle du pays avec plus
de 3 000 hommes, a été arrêté lundi 7 janvier
2008 à Bogota la capitale après plusieurs mois
de traque, selon un communiqué militaire,
publié mercredi 9 janvier 2008.
Vendredi 11 janvier 2008 : Clara
Rojas, directrice de campagne de la candidate des
Verts à l'élection présidentielle de 2002,
Ingrid Bétancourt, enlevées le 23 février 2002
par les FARC, et Consuelo Gonzalez, parlementaire
colombienne enlevée le 10 septembre 2001, ont
été libérées jeudi 10 janvier 2008 par leurs
ravisseurs et ont gagné à bord d'un
hélicoptère du CICR Comité international de la
Croix-Rouge le Vénézuela, où elles ont été
reçues par le président Hugo Chavez, médiateur
dans cette affaire, et leur famille. Une
première tentative de libération avait
échouée en décembre 2007. Peu après cette
libération, le président Alvaro Uribe s'est
exprimé devant ses compatriotes déclarant
reconnaître "l'efficacité" du
président du Vénézuela, Hugo Chavez, "qui
a obtenu la libération unilatérale et
inconditionnelle de nos compatriotes".
Jeudi 17 janvier 2008 : Les
affrontements qui opposent depuis le 6 janvier
2008 les combattants des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) aux
guérilleros de l'ELN, Armée de libération
nationale, pour le contrôle d'une vaste région
pétrolière dans le département d'Arauca,
frontalier avec le Venezuela, ont fait 11 morts
et plus de 2 000 déplacés, selon le CICR.
Lundi 21 janvier 2008 : L'Armée de
libération nationale (ELN, guévariste) a
annoncé la libération dimanche 20 janvier 2008
de 9 otages qu'elle détenait. 2 femmes et 7
hommes ont été ainsi remis au CICR Comité
international de la Croix-Rouge dans une
zone rurale de la municipalité de Samaniego,
dans le sud du pays.
Samedi 26 janvier 2008 : La
secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice,
arrivée jeudi 24 janvier 2008 à Medellin, a
débuté des négociations de 2 jours visant à
rétablir un accord de libre échange (ALE) avec
la Colombie. Un important dispositif de
sécurité a été déployé autour de
Condoleezza Rice.
Mardi 29 janvier 2008 : Le
président Alvaro Uribe a ordonné
samedi 26 janvier 2008 l'encerclement des camps
des combattants des FARC où sont retenus en
otage plusieurs centaines de personnes afin
"d'établir un périmètre de
sécurité". Alvaro Uribe a ajouté que
lorsqu'ils seront encerclés, il fera appel à la
communauté internationale pour établir une
procédure humanitaire afin de libérer tous les
otages". L'opposition a aussitôt critiqué
cette décision qui, selon elle, risque de mettre
en danger la vie des otages.
Jeudi 31 janvier 2008 : La Colombie
a ratifié le Traité sur linterdiction
totale des essais nucléaires (TICE). A ce
jour, 178 pays ont signé le traité et 144
lont ratifié.
Lundi 4 février 2008 : La
direction des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) a annoncé dimanche 3 février
2008 qu'elle était "prête à libérer
unilatéralement trois anciens parlementaires
capturés en 2001", Luis Eliado Perez,
Gloria Polanco et Orlando Beltran, anciens
membres du Congrès colombien, "en raison de
leur état de santé".
Mardi 5 février 2008 : Près de 2
millions de personnes, selon la police, ont
manifesté lundi 4 février 2008 pour dire
"non aux prises d'otages", "non
aux FARC". Plusieurs rassemblements se sont
tenus dans 160 villes à travers le monde.
Mercredi 20 février 2008 : Le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) va
inaugurer mercredi 20 février 2008 un bureau
situé à Arauca, dans l'est du pays, région
touchée par "une augmentation considérable
des déplacements forcés en raison d'un conflit
armé interne". Selon le UNHCR, il y a
actuellement entre 2,3 et 3 millions de
déplacés internes dans le pays.
Jeudi 28 février 2008 : Les Forces
armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont
libéré mercredi 27 février 2008 4 anciens
parlementaires colombiens, en otage de la
guérilla depuis près de 6 ans. Ils ont été
acheminés par des hélicoptères vénézuéliens
portant l'emblème du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) vers
la capitale du
Vénézuela, Caracas où ils devraient être
reçus par le président Hugo Chavez. Les FARC
ont exigé un retrait militaire dans les
localités de Pradera et Florida dans le
sud-ouest de la Colombie, un corridor
d'approvisionnement stratégique dans les Andes,
pour poursuivre les libérations d'otages, ce que
le gouvernement colombien refuse.
Lundi 3 mars 2008 : Le
ministère des Affaires étrangères a indiqué
dimanche 2 mars 2008 dans un communiqué que
"la Colombie n'a pas violé la souveraineté
(équatorienne) mais a agi en accord avec le
principe de légitime défense" affirmant :
"Les terroristes, dont Raul Reyes, ont pris
l'habitude de commettre des assassinats en
Colombie et de se réfugier dans des pays
voisins". Le ministre colombien de la
Défense Juan Manuel Santos a admis samedi 1er
mars 2008 que son armée s'était introduite sur
plus de 1 800 mètres à l'intérieur du
territoire équatorien.
Mercredi 5 mars 2008 : L'état-major
des FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie) a annoncé dans un
communiqué que Raul Reyes tentait d'organiser
une réunion avec le président français Nicolas Sarkozy, au moment
où il a été tué. ** Le
président Alvaro Uribe a quant à lui affirmé
détenir des documents prouvant l'existence de
liens entre les FARC et les présidents Rafael
Correa et Hugo Chavez. Ces derniers ont démenti
affirmant qu'ils étaient là que pour négocier
la libération des otages des FARC.
Jeudi 6 mars 2008 : Les Forces
armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont
libéré mercredi 5 mars 2008 4 touristes
colombiens enlevés en janvier 2008.
Samedi 8 mars 2008 : Ivan Rios,
de son vrai nom, Manuel Munoz Ortiz, haut
dirigeant des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie), a été
tué vendredi 7 mars 2008 par les forces armées
colombiennes dans une zone rurale de la
municipalité de Samana, dans le département de
Caldas. C'est le deuxième haut responsable des
FARC tué en moins d'une semaine.
Mercredi 19 mars 2008 : L'ancien
sénateur colombien, Luis Eladio Perez, libéré
le 27 février 2008 avec 3 autres parlementaires
après 6 ans de détention, par les Forces
armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sous
les bons auspices du président du Vénézuela,
Hugo Chavez, a été reçu mardi 18 mars 2008 à
l'Elysée par le président de la République,
Nicolas Sarkozy. Luis Eladio Perez a présenté
au président français un plan visant à la
libération de l'ancienne candidate des Verts, la
Franco-colombienne, Ingrid Bétancourt, en otage
depuis février 2002.
Lundi 24 mars 2008 : Pour la
première fois, un responsable du ministère
colombien de la Défense, qui a requis
l'anonymat, a reconnu que les forces armées
colombiennes avaient bénéficié de
renseignements que "les Etats-Unis nous ont
fournis" lors du raid militaire effectué
samedi 1er mars 2008 sur le territoire de
l'Equateur au cours duquel le numéro 2 Forces
armées révolutionnaires de Colombie (FARC),
Raul Reyes, avait été tué.
Mercredi 2 avril 2008 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé mardi 1er
avril 2008 la suspension des opérations
militaires dans le sud-est de la Colombie et
l'envoi d'une mission humanitaire,
"accompagnée par le Comité international
de la Croix-Rouge (CICR)" pour retrouver
l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Vendredi 4 avril 2008 : Le plus
haut dirigeant des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo
Granda, libéré le lundi 4 juin 2007 par le
gouvernement colombien en signe de "geste de
bonne volonté" envers les FARC, a affirmé
jeudi 3 avril 2008 qu'il n'aurait pas de
libérations d'otages sans un échange avec des
guérilleros emprisonnés. L'agence ANNCOL,
proche des Forces armées révolutionnaires de
Colombie , a qualifié "d'ingénu" le
président français Nicolas Sarkozy, en
commentant sa décision d'envoyer une mission
humanitaire sans avoir obtenu d'accord préalable
avec la guérilla. ** Le
président Alvaro Uribe a eu des entretiens jeudi
3 avril 2008 à Bogota avec les ambassadeurs de
France, dEspagne et de Suisse pour faire
"avancer" la logistique de la mission
humanitaire française visant a secourir
lotage Ingrid Betancourt.
Mercredi 9 avril 2008 : La mission
humanitaire lancée par la France, l'Espagne et
la Suisse, partie mercredi 2 avril 2008 de France
vers Bogota la capitale, pour secourir l'ancienne
candidate des Verts, Ingrid Betancourt, otage des
FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie) depuis février
2002, et d'autres otages, "va quitter
prochainement Bogota, après la décision du
secrétariat de l'Etat-major central des FARC de
rejeter la mission médicale" selon un
communiqué du ministère français des Affaires
étrangères.
Samedi 12 avril 2008 : Le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) et le
gouvernement colombien ont signé mardi 8 avril
2008 un accord "qui pourrait protéger ou
restituer les droits à la propriété de
centaines de milliers de personnes déplacées,
dont le chiffre atteindrait actuellement 2,4
millions dans le pays". 2,4 millions de
personnes déplacées enregistrées au niveau
national ont perdu environ 6 millions d'hectares
de terres - soit 6 % de l'ensemble du territoire
national - après avoir fui le conflit armé et
la violence. 78 % d'entre elles proviennent des
zones rurales et dépendent donc de la terre pour
leur subsistance.
Mercredi 23 avril 2008 : L'ancien
président du Sénat, Mario Uribe, cousin du
président colombien Alvaro Uribe et très
lié avec lui, accusé de liens présumés avec
les groupes paramilitaires et dont l'arrestation
a été ordonnée mardi 22 avril 2008 par le
bureau du procureur, s'est réfugié à
l'ambassade du Costa Rica où il a demandé
l'asile politique. Il est accusé de complot
criminel en vue de "promouvoir des groupes
armés illégaux". Selon plusieurs témoins,
le sénateur Mario Uribe a rencontré à
plusieurs reprises des chefs d'Autodéfenses
Unies de Colombie (AUC) pour qu'ils l'aident à
s'approprier des terres dans le nord et le
nord-ouest du pays. 62 hommes politiques
colombiens, dont 32 membres ou anciens membres du
Congrès, ont déjà été emprisonnés pour
avoir eu des liens avec ces milices accusées
d'avoir tué des milliers de paysans et de
s'être emparées de leurs terres.
Jeudi 24 avril 2008 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé mercredi 23
avril 2008 à Bogota qu'une enquête avait été
ouverte contre lui à la suite d'une
dénonciation d'un prévenu l'accusant d'être
impliqué dans un massacre de paysans en 1997 à
El Aro. Des paramilitaires, secondés par des
militaires, ont torturé puis assassiné 15
paysans qu'ils accusaient d'aider les
guérilleros marxistes des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC).
Mardi 29 avril 2008 : Le ministre
français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, est
arrivé lundi 28 avril 2008 à Bogota, la
capitale, première étape d'une tournée en
Amérique du Sud qui le mènera également en
Equateur et au Vénézuela. Bernard Kouchner a
été reçu par son homologue Fernando Araujo et
par le président Alvaro Uribe. Le ministre
français tente de relancer la libération de
l'otage franco-colombienne, candidate des Verts
aux élections de 2002, Ingrid Bétancourt,
enlevée par les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) en
février 2002. Le président colombien ne veut
plus de la médiation du président du
Vénézuela Hugo Chavezet a autorisé les seules
médiations de l'Eglise et des députés
européens, ce que les FARC refusent.
Samedi 3 mai 2008 : Miguel
Angel Mejia Munera, 48 ans, l'un des principaux
chefs du cartel de la drogue, surnommé "El
loco" (Le fou) a été arrêté vendredi 2
mai 2008 à un barrage routier près de la
municipalité de Honda. Le ministre de
l'Intérieur, Juan Manuel Santos, a annoncé
qu'il allait être extradé vers les Etats-Unis.
Miguel Angel Mejia Munera figure sur la liste des
12 narcotrafiquants les plus recherchés par
Washington qui offrait 5 millions de dollars de
récompense pour sa capture.
Lundi 5 mai 2008 : Des combats
ont opposé vendredi 2 mai 2008 des soldats à
des membres des FARC dans le nord-est du pays,
dans la région rurale de Tibu, près de la
frontière avec le Vénézuela, faisant 5 morts
parmi les soldats colombiens.
Mercredi 14 mai 2008 : Le
président Alvaro Uribe a ordonné l'extradition
mardi 13 mai 2008 de 14 des plus importants chefs
paramilitaires de Colombie vers les Etats-Unis
où ils devraient être inculpés pour
"complot pour importer de la cocaïne,
complot pour produire et distribuer de la
cocaïne, possession, production et distribution
de cocaïne, fourniture d'aide à une
organisation considérée comme terroriste et
blanchiment d'argent". La décision
d'extrader ces dirigeants paramilitaires risque
de mettre à mal le processus de démobilisation
des groupes armés d'extrême droite.
L'opposition colombienne a accusé Alvaro Uribe
d'extrader ces responsables paramilitaires pour
entraver les enquêtes en cours de la justice sur
leurs liens avec les partis politiques, notamment
les députés de la majorité présidentielle.
Vendredi 16 mai 2008 : Le
secrétaire général d'Interpol
(International Criminal Police Organization, dont
le siège est à Lyon), Ronald Noble, a
indiqué jeudi 15 mai 2008 au cours que la
fouille des ordinateurs appartenant à Raul
Reyes, numéro deux des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) abattu
samedi 1er mars 2008 en territoire équatorien
lors d'une opération militaire menée par
l'armée colombienne, a permis de confirmer
l'authenticité des documents informatiques
trouvés et qui prouvent des liens entre les
dirigeants du Venezuela et de l'Equateur et les
FARC. Ronald Noble a salué le travail de ses
experts "qui "ne connaissaient pas
l'espagnol" et ont dû contrôler quelque 37
812 documents écrits, soit "l'équivalent
de 395 millions de pages du Web" ou de
"1 000 ans pour un lecteur qui parcourt 100
pages par jour".
Mardi 20 mai 2008 : Selon une
source officielle citée par le site de la BBC (British
Broadcasting Television), chaîne de radio
télévision publique, la chef rebelle des FARC,
Nelly Avila, alias "Karina", une
Afro-Colombienne d'une quarantaine d'années, au
service des FARC depuis 24 ans, soupçonnée
d'être impliquée dans l'assassinat du père du
président Alvaro Uribe en 1983, s'est livrée
dimanche 18 mai 2008 à la police secrète de la
municipalité d'Argelia, dans le nord-est du
pays. Le président Alvaro Uribe avait adressé,
il y a une quinzaine de jours, à la chef rebelle
un message public l'appelant à renoncer à la
guérilla, en échange de garanties pour sa
sécurité. Le gouvernement avait offert une
récompense d'1,5 million de dollars pour sa
capture.
Jeudi 22 mai 2008 : L'Union
européenne a exprimé, lundi 19 mai
2008 dans un communiqué, sa sérieuse
préoccupation pour les meurtres et les menaces
de mort dont ont été victimes des dirigeants
d'organisations sociales et des défenseurs des
droits de l'homme en Colombie au cours des
dernières semaines. Le communiqué indique que
depuis le 18 février 2008, 5 dirigeants et
membres d'associations impliqués dans des
programmes de l'Union ont payé de leur vie leur
engagement en faveur de leur communauté ; par
ailleurs, des organisations soutenues par l'Union
ont reçu des menaces par courriers
électroniques, dans lesquels des ONG, des
dirigeants communautaires et des ecclésiastiques
impliqués dans ces projets sont désignés
"objectifs militaires" de groupes
armés illégaux. L'Union européenne souligne
les efforts légitimes menés par ces dirigeants
communautaires pour la construction de la paix en
Colombie, ainsi que pour la défense et la
promotion des droits de l'homme dans ce pays.
L'Union européenne a déjà fait part de sa
préoccupation aux Autorités colombiennes, qui
se sont engagées à poursuivre leur lutte contre
ces formes de violence. ** La
Colombie a annoncé la réduction de ses
exportations de viande vers le Vénézuela de 98
%. Elles passeront de 250 000 à 5 000 tonnes par
an, et ce "pour des raisons
politiques". Le président du Vénézuela,
Hugo Chavez, avait annoncé la suspension de ses
relations diplomatiques et commerciales avec la
Colombie, après la publication, le 15 mars 2008,
par Interpol
(International Criminal Police Organization, dont
le siège est à Lyon en France) d'un rapport
affirmant que la fouille des ordinateurs
appartenant à Raul Reyes, numéro deux des FARC
(Forces armées révolutionnaires de Colombie)
abattu samedi 1er mars 2008 en territoire
équatorien lors d'une opération militaire
menée par l'armée colombienne, a permis de
confirmer l'authenticité des documents
informatiques trouvés et qui prouvent des liens
entre les dirigeants du Venezuela et de
l'Equateur et les FARC.
Lundi 26 mai 2008 : Le ministre
de la Défense, Juan Manuel Santos, a indiqué
samedi 24 mai 2008 lors d'une interview à
l'hebdomadaire "Semana", que
le chef de la guérilla colombienne des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie), Manuel Marulanda, (80 ans)
alias "Tirofijo" ("en plein dans
le mille"), de son vrai nom Pedro Antonio
Marin, est mort le 26 mars 2008 des suites d'une
maladie. Les FARC
ont confirmé dimanche 25 mai 2008 la mort de
leur chef Manuel Marulanda après une crise
cardiaque. Alfonso Cano, âgé de 59 ans, de son
vrai nom Guillermo Leon Saenz Vargas, a été
nommé nouveau chef suprême des guérilleros. **
Un séisme d'une magnitude de 5,5
sur l'échelle de Richter a secoué le centre de
la Colombie, samedi 24 mai 2008, faisant au moins
3 morts et 8 blessés. A Bogota, la capitale, où
la secousse a été ressentie, des milliers de
personnes pris de panique sont descendues dans
les rues.
Mardi 27 mai 2008 : Le
président Alvaro Uribe a déclaré samedi 24 mai
2008 dans un discours prononcé dans l'ouest du
pays, s'est dit prêt à offrir aux rebelles des
FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie) qui déserteraient
et libéreraient des otages une "liberté
conditionnelle" et un passage à l'étranger
"vers un pays comme la France". Ils
pourraient également bénéficier d'un fonds
pouvant aller jusqu'à 100 millions de dollars.
Vendredi 30 mai 2008 : Une
enquête préliminaire a été ouverte mercredi
28 mai 2008 sur le président Alvaro Uribe par
une commission parlementaire. Le président
colombien est soupçonné d'avoir acheté la voix
d'une députée, Yidis Medina, en faveur d'un
texte l'autorisant à briguer un second mandat en
2006.
Mardi 3 juin 2008 : Le
secrétaire général de l'Organisation
des Etats américains (OEA), José
Miguel Insulza, et le président colombien Alvaro Uribe ont
inauguré dimanche 1er juin 2008 à Medellin dans
le nord-ouest de la Colombie, pour une durée de
3 jours, la 38e assemble générale annuelle de
l'OEA, en présence des responsables et des
représentants en provenance des 34 pays membres
de l'organisation, une cinquantaine d'autres pays
et des organisations internationales. Les débats
devraient notamment porter sur le renforcement
des relations diplomatiques, l'amélioration des
compétences des jeunes, la résolution de la
crise globale des denrées alimentaires, la lutte
contre le terrorisme et le trafic de drogues.
Mercredi 4 juin 2008 : Un
glissement de terrain provoqué par des pluies
torrentielles qui se sont abattues ces derniers
jours sur la pays, a provoqué la mort de 26
personnes lundi 3 juin 2008 à Medellin. 120 000
personnes sont sans abri à la suite de ces
intempéries.
Lundi 9 juin 2008 : La Colombie
et l'Equateur sont parvenus à un accord,
vendredi 6 juin 2008, sous l'égide de l'ancien
président américain, Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002 ,
visant à reprendre leurs relations
diplomatiques, rompues le 3 mars 2008 à la suite
d'un raid de l'armée colombienne en Equateur, le
1er mars 2008, au cours duquel le numéro 2 de la
guérilla marxiste des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC), Raul Reyes,
avait trouvé la mort.
Mardi 17 juin 2008 : Selon le
quotidien "El Tiempo",
dans son édition du vendredi 13 juin 2008, la
culture de feuilles de coca a augmenté de 25 %
en 2007 en Colombie, avec 20 000 hectares de
plantations supplémentaires par rapport à 2006.
Les plantations de coca sont concentrées dans le
sud-ouest du pays, principalement dans le
département de Narino, frontalier avec
l'Equateur, et dans les zones où opèrent la
guérilla.
Samedi 28 juin 2008 : Le
président Alvaro Uribe, dont le mandat s'achève
en 2010, a demandé vendredi 27 juin 2008 au
Congrès de convoquer une nouvelle élection
présidentielle alors que la Cour suprême tente
de faire annuler la réforme constitutionnelle
qui avait permis à Alvaro Uribe de se présenter
pour un second mandat en 2006, la Constitution ne
permettant pas 2 mandats successifs. Les juges
ont estimé que "l'approbation de cette
réforme constitutionnelle a été l'expression
d'une claire et manifeste déviation de
pouvoir".
Jeudi 3 juillet 2008 : L'ancienne
candidate du Parti "Vert-Oxygène"
(Partido Verde-Oxígeno) aux élections
présidentielles de 2002, otage des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) depuis
février 2002, Ingrid Bétancourt, a été
libérée mercredi 2 juillet 2008 vers 21 heures
(heure de Paris) avec 3 otages américaines et 11
militaires colombiens. Le ministre colombien de
l'Intérieur, Juan Manuel Santos, a précisé
dans un discours télévisé, que "les
otages ont été libérés lors d'une opération
de l'armée au cours de laquelle il a été
possible d'infiltrer le premier cercle des Forces
Armées Révolutionnaires de Colombie
(FARC)". Il a affirmé que "des agents
infiltrés parmi les geôliers guerilleros ont
réussi grâce à un faux message de leur nouveau
chef, Alfonso Cano, de regrouper les
otages". Il a également indiqué qu'un
"hélicoptère qui en réalité appartenait
à l'armée nationale, et avait à son bord des
membres des services secrets, a libéré les
otages dans le lieu de regroupement".
Samedi 5 juillet 2008 : Selon la Radio
Suisse Romande (RSR), Ingrid Betancourt, otage des
FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie) depuis le 23
février 2002, libérée avec 14 autres otages le
3 juillet 2008, aurait été libérée contre le
versement d'une rançon de 20 millions de dollars
par les Etats-Unis. L'ambassadeur américain à
Bogota, William Brownfield, a affirmé vendredi 4
juillet 2008 que "le gouvernement des
Etats-Unis n'a versé ni un dollar, ni un peso,
ni un euro".
Lundi 7 juillet 2008 : Le ministre
de la Défense, Juan Manuel Santos a accusé,
dans un entretien publié dimanche 6 juillet 2008
par le quotidien "El Tiempo",
Jean-Pierre Gontard, émissaire désigné par la
Suisse pour négocier la libération des otages
des FARC, (Forces armées révolutionnaires de
Colombie) d'être le "porteur" de 500
000 dollars saisis à la guérilla au Costa Rica.
Toujours selon le ministre, le nom de
l'émissaire suisse apparaît dans plusieurs
courriers du numéro deux des FARC, Raul Reyes,
trouvés sur son ordinateurs saisi durant
l'attaque des forces armées colombiennes samedi
1er mars 2008, sur le territoire de l'Equateur et
qui avait permis de découvrir le lieu où était
l'argent. ** Dans une
interview publiée dimanche 6 juillet 2008 par le
quotidien brésilien "Folha de Sao Paulo", le
général colombien à la retraite Alvaro
Valencia, 80 ans, a déclaré que "le
renseignement (militaire colombien) est convaincu
que les personnes infiltrées ne seront pas
identifiées parce qu'elles occupent des
positions importantes" au sein de la
guérilla des FARC, ajoutant que la libération
d'Ingrid Betancourt et de 14
autres otages est "un coup sévère qui
fragilise encore un peu plus les FARC, mais nous
ne savons pas quelle sera la réaction d'Alfonso
Cano", le nouveau chef de la guérilla.
Mardi 8 juillet 2008 : Un Boeing
747 de la compagnie de fret nord-américaine
Kalitta Air, qui avait décollé de Bogota à
destination de Miami, avec à son bord 8 membres
d'équipage et un chargement de fleurs, la
capitale, s'est écrasé lundi 7 juillet 2008 peu
après son décollage sur une habitation dans un
village près de Bogota tuant 2 occupants et en
blessant grièvement un troisième.
Mercredi 9 juillet 2008 : Le nouveau
chef de la guérilla colombienne des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie), Alfonso
Cano, a fait diffuser un document interne au sein
des FARC, dans lequel il déclare que leur
"proposition d'une rencontre avec le
gouvernement pour préciser les termes d'un
accord reste valable, de même que la décision
de maintenir la communication" avec le
gouvernement colombien, ajoutant vouloir
"persister dans nos efforts pour arriver à
la paix démocratique par la voie civilisée du
dialogue". Selon le Haut commissaire
colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, ce
document est parvenu le 28 juin 2008 à deux
médiateurs européens, le Français Noël Saez
et le Suisse Jean-Pierre Gontard, par un
commandant de la guérilla agissant comme
émissaire du nouveau chef des FARC au cours
d'une rencontre dans la région d'Alto Patia dans
le sud-ouest du pays.
Samedi 12 juillet 2008 : Les Forces
armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont
publié un communiqué vendredi 11 juillet 2008,
le premier depuis la libération d'Ingrid
Betancourt et de 14 autres otages, qui affirme
que cette libération " a été la
conséquence directe de la conduite méprisable
de 'Cesar' et d''Enrique', qui ont trahi leur
engagement révolutionnaire et la confiance qui
leur a été accordée". Gerardo
Aguilar, alias "Cesar", et Alexander
Farfan, alias "Enrique" ou
"Gafas", étaient les 2 principaux
responsables des FARC chargés de surveiller les
otages. Ils ont été faits prisonniers lors
d'une opération militaire héliportée
colombienne et doivent être prochainement
extradés aux Etats-Unis.
Mercredi 16 juillet 2008 : Les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) ont
refusé de négocier un accord de paix avec le
gouvernement du président Alvaro Uribe et
demandé à rencontrer le président du Nicaragua
Daniel Ortega. Selon le message des FARC,
adressé au président Ortega avant la
libération d'Ingrid Betancourt, "seul un
nouveau gouvernement, véritablement
démocratique, issu d'un grand accord national
pourrait à nouveau emprunter la voie vers une
solution politique au conflit social et armé que
connaît la Colombie". Le communiqué
précise qu'un échange humanitaire des otages
dits "politiques" contre la libération
de 500 des combattants des FARC emprisonnés est
"le passage obligé pour générer un climat
propice à des discussions de paix". Les
FARC ont également justifié leur lutte armée
"qui s'appuie sur le droit universel et se
justifie pleinement comme réponse légitime à
la violence d'Etat".
Jeudi 17 juillet 2008 : Le
président Alvaro Uribe a reconnu mercredi 16
juillet 2008, que le commando qui avait procédé
à la libération d'Ingrid
Betancourt et de 14 autres otages, le 2 juillet
2008, avait utilisé les emblèmes du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR). Il a
affirmé avoir présenté ses excuses au CICR qui
n'a pas encore précisé s'il prendrait des
mesures contre cette grave infraction. L'usage de
l'emblème de la Croix-Rouge durant une
opération militaire est interdit par les
Conventions de Genève.
Mardi 22 juillet 2008 : 4 millions
de personnes ont manifesté dimanche 20 juillet
2008 à l'occasion de la Fête nationale pour
réclamer la libération de tous les otages
détenus par les FARC, Forces armées
révolutionnaires de Colombie. 30 000 policiers
avaient été mobilisés à cette occasion.
Jeudi 31 juillet 2008 : Le
quotidien espagnol "El Pais" a
révélé dans son édition du mardi 29 juin 2008
que la police judiciaire colombienne accuse la
Suisse d'abriter un membre très influent des
FARC, Forces armées révolutionnaires de
Colombie, responsable du financement de
l'organisation en Europe, Omar Arturo Zabala
Padilla, qui serait professeur de philosophie à
Lausanne sous un faux nom. L'homme de 39 ans
détiendrait au moins 7 passeports. Les
autorités suisses n'ont fait aucune déclaration
à la suite de la parution de l'article d'El
Pais.
Samedi 2 août 2008 : Lors d'un
sommet international de lutte contre le trafic de
drogue, qui s'est ouvert à Carthagène dans le
nord-ouest du pays, les autorités colombiennes
ont annoncé que la Colombie produit aujourd'hui
54 % de la cocaïne mondiale, contre une part de
marché de 90 % il y a 6 ans. **
La Cour suprême a condamné le
sénateur, Luis Vives, membre de la coalition
formée par le président Alvaro Uribe, à 7 ans
de prison après avoir été reconnu coupable de
liens avec des groupes paramilitaires
d'extrême-droite.
Jeudi 7 août 2008 : Le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR),
dont le siège est à Genève en Suisse,
a exprimé mercredi 6 août 2008 "sa grave
préoccupation face à ce qui semble avoir été
un usage abusif délibéré de lemblème de
la Croix Rouge au cours de lopération de
libération de 15 otages qui a eu lieu le 2
juillet" 2008, dont l'ancienne candidate des
Verts, la Franco-colombienne, Ingrid Betancourt. Une
vidéo diffusée cette semaine par la
télévision colombienne, RCN, montre
qu'un soldat du groupe impliqué dans cette
libération arborait l'emblème de la Croix rouge
sur son dossard avant même le début de
l'opération, ce qui semble indiquer un usage
abusif intentionnel. Dominik Stillhart, directeur
adjoint des opérations au CICR, a souligné que
"si lauthenticité de ces images est
établie, il serait clairement démontré que
lemblème de la Croix rouge a été
utilisé de manière abusive, ce que nous
déplorons". Le CICR a tenu à rappeler que
"lutilisation des emblèmes de la
Croix rouge, du Croissant rouge et du Cristal
rouge est régie par les Conventions de Genève
et leurs Protocoles additionnels. Ces emblèmes
ne peuvent pas être utilisés par des organismes
ou des personnes qui ny sont pas habilités
par le droit international humanitaire". Le
CICR a précisé être en contact avec les
autorités colombiennes pour leur demander
"des explications supplémentaires sur ce
qui est réellement passé" le 2 juillet
2008. Le ministre colombien de la Défense Juan
Manuel Santos a assuré que l'emblème du CICR
sera scrupuleusement respecté en Colombie. **
Le ministre de la Défense, Juan
Manuel Santos, a annoncé mercredi 6 août 2008
qu'un hélicoptère de l'armée a été la cible
d'un attentat à l'explosif dans le centre du
pays au cours duquel 3 soldats colombiens ont
été tués. Il a attribué cette action aux FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie).
Samedi 9 août 2008 : Un
dirigeant syndical régional, Luis Mayusa, 46
ans, ancien membre du parti de gauche Union
patriotique (UP) et du Parti communiste de
Colombie, a été abattu vendredi 8 août 2008
dans sa maison à Saravena, dans le département
d'Arauca, dans l'est de la Colombie. Selon la Centrale
unitaire des travailleurs (CUT, Central Unitaria
de Trabajadores de Colombia), 30
syndicalistes ont été tués en 2008 en
Colombie, et 2 600 depuis la création de la CUT
en 1986. 97 % de ces meurtres sont restés
impunis.
Vendredi 22 août 2008 : Les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) ont
réitéré leur proposition d'échanger 29 otages
dits "politiques" contre des
combattants de leur mouvement détenus dans les
prisons colombiennes.
Mardi 2 septembre 2008 : Une bombe a
explosé lundi 1er septembre 2008 devant le
palais de Justice de Cali, troisième ville du
pays, faisant 4 morts et 12 blessés.
Mercredi 1er octobre 2008 : Après la
découverte de 23 corps, principalement de jeunes
gens, dans la province de Santander, le Bureau du
Haut Commissariat des Nations Unies
aux droits de l'homme (HCDH) en
Colombie a appelé lundi 29 septembre 2008 le
gouvernement à enquêter de manière approfondie
sur des allégations d'exécutions
extrajudiciaires.
Jeudi 9 octobre 2008 : Selon le
directeur de la police, le général Oscar
Naranjo, qui s'exprimait mercredi 8 octobre 2008
à Saint Pétersbourg en Russie lors de la 77e
Assemblée générale d'Interpol
(International Criminal Police Organization -
ICPO, Police criminelle internationale), se basant
sur des informations découvertes sur
l'ordinateur du numéro 2 des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie), créées
en 1964, Paul Reyes, tué lors d'un raid
colombien en Equateur le samedi 1er mars 2008,
selon lesquelles les FARC disposeraient de
cellules de soutien dans au moins 26 pays.
Vendredi 10 octobre 2008 : A la suite
de la grève des fonctionnaire de la Justice,
débuté le 3 septembre 2008, pour demander une
hausse de salaire, le président Alvaro Uribe a
décrété jeudi 9 octobre 2008 l'état
d'exception et éviter la remise en liberté des
détenus, faute de pouvoir prolonger leur
détention devant un juge. Plus de 2 000 détenus
ont été libérés depuis le début de cette
grève.
Samedi 18 octobre 2008 : L'organisation
de défense des droits de l'Homme, Human
Rights Watch (HRW), a publié
jeudi 16 octobre 2008 un rapport de 140 pages
intitulé "Briser l'étau ? Obstacles à la
justice pour les mafias paramilitaires en
Colombie" (en anglais : "Breaking the Grip? Obstacles
to Justice for Paramilitary Mafias in
Colombia") qui accuse le président
colombien Alvaro Uribe de
"freiner les efforts de la justice pour
enquêter sur les crimes commis par les
paramilitaires et leurs liens avec la classe
politique". Au cours des 2 dernières
années, la Cour suprême de Colombie a fait
d'énormes progrès dans ses enquêtes
d'investigation contre des membres du Congrès
colombien accusés de collaborer avec les
paramilitaires. Plus de 60 membres, pour la
plupart issus de la coalition d'Alvaro Uribe, ont
fait l'objet d'enquête. Ils ont commencé à
divulguer les détails de certaines atrocités
commises et cités le nom de leurs complices tant
politiques que militaires. Le rapport de HRW
dénonce également l'attitude du gouvernement
qui s'oppose d'une part à une réforme du
Congrès destinée à éliminer l'influence sur
les élus des paramilitaires, mais soutient
d'autre part des réformes constitutionnelles qui
élimineraient la compétence de la Cour suprême
pour ces dossiers.
Vendredi 24 octobre 2008 : A l'appel
de Centrale unitaire des Travailleurs (CUT,
Central Unitaria de Trabajadores de Colombia), premier
syndicat colombien, qui compte 500 000 affiliés,
une journée nationale de grève dans le secteur
public a été lancée jeudi 23 octobre 2008 pour
dénoncer "la criminalisation des mouvements
sociaux", par le gouvernement d'Alvaro Uribe
et demander la fin de l'Etat d'urgence imposé le
10 octobre 2008. La CUT a également dénoncé
les assassinats de syndicalistes (41 depuis le
début de l'année 2008) et réitéré son
opposition à un traité de libre échange avec
les Etats-Unis.
Lundi 27 octobre 2008 : L'ancien
parlementaire, Oscar Lizcano, 63 ans, enlevé par
les FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie) le 4 août 2000,
s'est enfui de son lieu de détention dimanche 26
octobre 2008 en compagnie de son gardien,
"Izaza", qui a fait défection. La
France a accepté de lui accorder l'asile, selon
le président colombien Alvaro Uribe.
Mardi 28 octobre 2008 : Le Bureau
de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a
indiqué lundi 27 octobre 2008 dans un
communiqué que des membres de la tribu Baro,
menacée d'extinction, qui vivaient dans le
département de l'Amazonas, dans le sud de la
Colombie, ont fui vers la capitale régionale,
Leticia, à la suite d'une incursion d'un groupe
armé non identifié. L'OCHA a précisé que
"les déplacés ont du mal à se faire
enregistrer auprès des autorités, car ils n'ont
pas de pièces d'identité". Selon le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR), les Baro
sont en grave danger parce qu'ils n'ont pas
l'expérience de la vie urbaine. Et d'ajouter
que, dans le département de Putumayo, dans le
Sud-Est du pays, ce sont presque 60 familles
autochtones qui ont dû fuir après avoir subi
des menaces de l'armée.
Vendredi 31 octobre 2008 : Le ministre
de la Défense, Juan Manuel Santos, a annoncé
mercredi 29 octobre 2008 que "3 généraux,
11 colonels, un capitaine, un lieutenant, 4
majors et 7 sous-officiers ont tous été démis
de leurs fonctions dans le cadre de l'enquête
ouverte sur la disparition d'une vingtaine de
jeunes dans des quartiers pauvres du sud de
Bogota", la capitale, aux termes d'une
enquête lancée le 3 octobre 2008 après la
découverte des corps de 23 jeunes dans des
fosses communes dans la province de Santander.
L'armée colombienne avait indiqué que "ces
jeunes étaient morts au combat" dans les
rangs de la guérilla dans le département Norte
de Santander, dans le nord-ouest du pays. Selon
certains témoignages, l'armée colombienne fait
exécuter des civils "pour gonfler les
chiffres de guérilleros tués et obtenir ainsi
des récompenses". L'organisation de
défense des droits de l'homme, Amnesty
International, a dénoncé mardi 28
octobre 2008 ces pratiques dans un nouveau
rapport publié à Madrid en Espagne et intitulé
"Leave us in peace ! Targeting
civilians in Colombia's internal armed conflict"
("Laissez-nous en paix ! Les civils ciblés
dans le conflit armé interne en Colombie"),
et indiqué qu'en 2007, 330 exécutions
extrajudiciaires par les forces de l'ordre ont
été comptabilisées, contre 220 en moyenne en
2004 et 2006 et environ 100 en 2002.
Lundi 17 novembre 2008 : Le ministre
de la Défense, Juan Manuel Santos, a annoncé
dimanche 16 novembre 2008 que 4 officiers, dont
un colonel, 6 sous-officiers et 3 soldats ont
été destitués pour leur implication présumée
dans la mort de 11 jeunes gens retrouvés morts
entre décembre 2007 et janvier 2008 dans la
municipalité de Sahagun, du département de
Cordoba, dans le nord du pays, victimes
d'exécutions extrajudiciaires. Le 29 octobre
2008, Juan Manuel Santos avait déjà destitués
27 militaires dans le cadre de l'enquête ouverte
sur la disparition d'une vingtaine de jeunes dans
des quartiers pauvres du sud de Bogota", la
capitale, aux termes d'une enquête lancée le 3
octobre 2008 après la découverte des corps de
23 jeunes dans des fosses communes dans la
province de Santander. L'armée colombienne avait
indiqué que "ces jeunes étaient morts au
combat" dans les rangs de la guérilla dans
le département Norte de Santander, dans le
nord-ouest du pays. Selon certains témoignages,
l'armée colombienne fait exécuter des civils
"pour gonfler les chiffres de guérilleros
tués et obtenir ainsi des récompenses".
L'organisation de défense des droits de l'homme,
Amnesty International, a
dénoncé mardi 28 octobre 2008 ces pratiques
dans un nouveau rapport publié à Madrid en
Espagne et intitulé "Leave us in peace ! Targeting
civilians in Colombia's internal armed conflict"
("Laissez-nous en paix ! Les civils ciblés
dans le conflit armé interne en Colombie"),
et indiqué qu'en 2007, 330 exécutions
extrajudiciaires par les forces de l'ordre ont
été comptabilisées, contre 220 en moyenne en
2004 et 2006 et environ 100 en 2002.
Jeudi 20 novembre 2008 : Le ministre
russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
est arrivé mercredi 19 novembre 2008 à Bogota
la capitale où il doit rencontrer le président Alvaro Uribe et son
homologue Jaime Bermudez pour des entretiens
portant essentiellement sur la prochaine visite
du président russe Dmitri Medvedev. Sergueï
Lavrov a, au cours d'une conférence de presse,
réfuté les allégations publiées dans la
presse colombienne, selon lesquelles la visite de
Dmitri Medvedev "serait dirigée contre les
Etats-Unis". Le ministre russe a répliqué
que "de tels jugements ne sont qu'un
héritage de l'époque de la "guerre
froide", quand tout ce qui était bon pour
Washington était mauvais pour Moscou, et vice
versa".
Lundi 24 novembre 2008 : Un volcan
situé dans la province de Huila dans le
sud-ouest de la Colombie, qui est entré en
éruption dans la nuit de jeudi 20 à vendredi 21
novembre 2008, a provoqué la mort de 10
personnes suite aux coulées de boue qui ont
suivi l'éruption. Les 12 000 villageois qui
habitent au pied du volcan ont été évacués. (Reproduction
interdite)
Lundi 1er decembre 2008 : Ingrid Betancourt, ancienne
otage des FARC (Forces armées révolutionnaires
de Colombie) depuis le 23 février 2002,
libérée le 2 juillet 2008 avec 3 otages
américaines et 11 militaires colombiens, lors
d'une opération de l'armée colombienne, a
débuté samedi 29 novembre 2008 par la Colombie
une tournée en Amérique latine destinée à
promouvoir sa future fondation consacrée aux
droits de l'Homme et pour remercier les
dirigeants qui ont collaboré à sa libération.
Elle a été reçue samedi 29 novembre 2008 par
le président Alvaro Uribe à qui
elle a remis une lettre du président français Nicolas Sarkozy, qui
confirme son engagement dans le dossier portant
sur la libération de tous les otages des FARC et
sa volonté d'accorder l'asile à William Bueno
Largo, alias "Isaza", gardien de
l'ancien parlementaire, Oscar Lizcano, 63 ans,
enlevé par les FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie) le 4 août 2000,
avec lequel il s'était échappé le dimanche 26
octobre 2008. Ingrid Bétancourt se rendra lundi
1er décembre 2008 en Equateur, où elle sera
reçue par le président, Rafael Correa Delgado, puis au
Pérou, au Chili, en Argentine, au Brésil, en
Bolivie et au Vénézuela. (Reproduction
interdite)
Mercredi 10 décembre 2008 : Wilson
Bueno Largo, alias "Isaza" qui avait
déserté les FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie), alors qu'il
était gardien de l'ancien parlementaire, Oscar
Lizcano, 63 ans, enlevé par les FARC le 4 août
2000, avec lequel il s'était échappé le
dimanche 26 octobre 2008, a quitté mercredi 9
décembre 2008 l'aéroport de Bogota en Colombie
pour la France, en compagnie de sa compagne,
Lilia Isabel, et l'ancienne otage des FARC, Ingrid Betancourt, libérée
le 2 juillet 2008 après 6 ans de détention
"pour récompenser son geste" (NDLR. De
déserter les FARC), selon le ministre de la
Défense colombien, Juan Manuel Santos. Un visa
de long séjour pour la France lui a été
accordé. Il a reçu également reçu mardi 8
décembre 2008 la somme de 434 000 dollars,
tirés d'un fonds colombien créé "pour
récompenser des guérilleros qui permettraient
la libération d'un otage". La seule
condition posée à cette "récompense"
est que "le combattant des FARC renonce à
la lutte armée et ne soit pas poursuivi par la
justice". Le Haut commissaire colombien pour
la paix, Luis Carlos Restrepo, qui a participé
aux démarches pour son départ, a déclaré à
des journalistes à l'aéroport qu'il avait
également reçu une "aide humanitaire"
de 3 000 euros pour son installation en France et
que les autorités colombiennes lui verseraient
provisoirement une allocation mensuelle de 1 600
euros. (Reproduction
interdite)
Lundi 22 décembre 2008 : Les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) ont
annoncé dimanche 21 décembre 2008 la
libération unilatérale de 6 otages, 4 membres
des forces de sécurité colombiennes et 2
responsables politiques. (Reproduction
interdite)
Mercredi 31 décembre 2008 : Le
responsable du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) en
Colombie a rencontré lundi 29 décembre 2008 le
ministre de la défense, Juan Manuel Santos, et
la sénatrice de l'opposition, Piedad Cordoba,
désignée par les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) comme
principale intermédiaire pour la libération des
otages, "pour des entretiens
confidentiels" destinés à mettre en place
"les conditions de la libération
unilatérale de 6 otages, 4 membres des forces de
sécurité colombiennes et 2 responsables
politiques, promise par les FARC le 21 décembre
2008. (Reproduction
interdite)
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