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Mardi 1er janvier 2008 : L'opération de libération de 3 otages détenus par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), Clara Rojas, directrice de campagne de l'ancienne candidate des Verts à l'élection présidentielle de 2002, Ingrid Betancourt, enlevée avec elle en février 2002, d'Emmanuel, son fils de 3 ans conçu et né en captivité, et de l'ancien parlementaire Consuelo Gonzalez de Perdomo, sous l'égide du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), qui devait avoir lieu samedi 29 décembre 2007 et reportée au dimanche 30, puis au lundi 31 décembre 2007, a été reportée. Le président du Vénézuela, Hugo Chavez, a annoncé la poursuite de ses efforts "avec de nouvelles options", afin d'obtenir cette libération. Les FARC ont invoqué des "problèmes de sécurité" accusant le gouvernement colombien de mener des opérations militaires dans la région.

Jeudi 10 janvier 2008 : Carlos Marin Guarin, alias "Pablito", haut commandant de l'Armée de libération nationale (ELN), deuxième groupe rebelle du pays avec plus de 3 000 hommes, a été arrêté lundi 7 janvier 2008 à Bogota la capitale après plusieurs mois de traque, selon un communiqué militaire, publié mercredi 9 janvier 2008.

Vendredi 11 janvier 2008 : Clara Rojas, directrice de campagne de la candidate des Verts à l'élection présidentielle de 2002, Ingrid Bétancourt, enlevées le 23 février 2002 par les FARC, et Consuelo Gonzalez, parlementaire colombienne enlevée le 10 septembre 2001, ont été libérées jeudi 10 janvier 2008 par leurs ravisseurs et ont gagné à bord d'un hélicoptère du CICR Comité international de la Croix-Rouge le Vénézuela, où elles ont été reçues par le président Hugo Chavez, médiateur dans cette affaire, et leur famille. Une première tentative de libération avait échouée en décembre 2007. Peu après cette libération, le président Alvaro Uribe s'est exprimé devant ses compatriotes déclarant reconnaître "l'efficacité" du président du Vénézuela, Hugo Chavez, "qui a obtenu la libération unilatérale et inconditionnelle de nos compatriotes".

Jeudi 17 janvier 2008 : Les affrontements qui opposent depuis le 6 janvier 2008 les combattants des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) aux guérilleros de l'ELN, Armée de libération nationale, pour le contrôle d'une vaste région pétrolière dans le département d'Arauca, frontalier avec le Venezuela, ont fait 11 morts et plus de 2 000 déplacés, selon le CICR.

Lundi 21 janvier 2008 : L'Armée de libération nationale (ELN, guévariste) a annoncé la libération dimanche 20 janvier 2008 de 9 otages qu'elle détenait. 2 femmes et 7 hommes ont été ainsi remis au CICR Comité international de la Croix-Rouge dans une zone rurale de la municipalité de Samaniego, dans le sud du pays.

Samedi 26 janvier 2008 : La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, arrivée jeudi 24 janvier 2008 à Medellin, a débuté des négociations de 2 jours visant à rétablir un accord de libre échange (ALE) avec la Colombie. Un important dispositif de sécurité a été déployé autour de Condoleezza Rice.

Mardi 29 janvier 2008 : Le président Alvaro Uribe a ordonné samedi 26 janvier 2008 l'encerclement des camps des combattants des FARC où sont retenus en otage plusieurs centaines de personnes afin "d'établir un périmètre de sécurité". Alvaro Uribe a ajouté que lorsqu'ils seront encerclés, il fera appel à la communauté internationale pour établir une procédure humanitaire afin de libérer tous les otages". L'opposition a aussitôt critiqué cette décision qui, selon elle, risque de mettre en danger la vie des otages.

Jeudi 31 janvier 2008 : La Colombie a ratifié le Traité sur l’interdiction totale des essais nucléaires (TICE). A ce jour, 178 pays ont signé le traité et 144 l’ont ratifié.

Lundi 4 février 2008 : La direction des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a annoncé dimanche 3 février 2008 qu'elle était "prête à libérer unilatéralement trois anciens parlementaires capturés en 2001", Luis Eliado Perez, Gloria Polanco et Orlando Beltran, anciens membres du Congrès colombien, "en raison de leur état de santé".

Mardi 5 février 2008 : Près de 2 millions de personnes, selon la police, ont manifesté lundi 4 février 2008 pour dire "non aux prises d'otages", "non aux FARC". Plusieurs rassemblements se sont tenus dans 160 villes à travers le monde.

Mercredi 20 février 2008 : Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) va inaugurer mercredi 20 février 2008 un bureau situé à Arauca, dans l'est du pays, région touchée par "une augmentation considérable des déplacements forcés en raison d'un conflit armé interne". Selon le UNHCR, il y a actuellement entre 2,3 et 3 millions de déplacés internes dans le pays.

Jeudi 28 février 2008 : Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont libéré mercredi 27 février 2008 4 anciens parlementaires colombiens, en otage de la guérilla depuis près de 6 ans. Ils ont été acheminés par des hélicoptères vénézuéliens portant l'emblème du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vers la capitale du Vénézuela, Caracas où ils devraient être reçus par le président Hugo Chavez. Les FARC ont exigé un retrait militaire dans les localités de Pradera et Florida dans le sud-ouest de la Colombie, un corridor d'approvisionnement stratégique dans les Andes, pour poursuivre les libérations d'otages, ce que le gouvernement colombien refuse.

Lundi 3 mars 2008 : Le ministère des Affaires étrangères a indiqué dimanche 2 mars 2008 dans un communiqué que "la Colombie n'a pas violé la souveraineté (équatorienne) mais a agi en accord avec le principe de légitime défense" affirmant : "Les terroristes, dont Raul Reyes, ont pris l'habitude de commettre des assassinats en Colombie et de se réfugier dans des pays voisins". Le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos a admis samedi 1er mars 2008 que son armée s'était introduite sur plus de 1 800 mètres à l'intérieur du territoire équatorien.

Mercredi 5 mars 2008 : L'état-major des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) a annoncé dans un communiqué que Raul Reyes tentait d'organiser une réunion avec le président français Nicolas Sarkozy, au moment où il a été tué. ** Le président Alvaro Uribe a quant à lui affirmé détenir des documents prouvant l'existence de liens entre les FARC et les présidents Rafael Correa et Hugo Chavez. Ces derniers ont démenti affirmant qu'ils étaient là que pour négocier la libération des otages des FARC.

Jeudi 6 mars 2008 : Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont libéré mercredi 5 mars 2008 4 touristes colombiens enlevés en janvier 2008.

Samedi 8 mars 2008 : Ivan Rios, de son vrai nom, Manuel Munoz Ortiz, haut dirigeant des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), a été tué vendredi 7 mars 2008 par les forces armées colombiennes dans une zone rurale de la municipalité de Samana, dans le département de Caldas. C'est le deuxième haut responsable des FARC tué en moins d'une semaine.

Mercredi 19 mars 2008 : L'ancien sénateur colombien, Luis Eladio Perez, libéré le 27 février 2008 avec 3 autres parlementaires après 6 ans de détention, par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sous les bons auspices du président du Vénézuela, Hugo Chavez, a été reçu mardi 18 mars 2008 à l'Elysée par le président de la République, Nicolas Sarkozy. Luis Eladio Perez a présenté au président français un plan visant à la libération de l'ancienne candidate des Verts, la Franco-colombienne, Ingrid Bétancourt, en otage depuis février 2002.

Lundi 24 mars 2008 : Pour la première fois, un responsable du ministère colombien de la Défense, qui a requis l'anonymat, a reconnu que les forces armées colombiennes avaient bénéficié de renseignements que "les Etats-Unis nous ont fournis" lors du raid militaire effectué samedi 1er mars 2008 sur le territoire de l'Equateur au cours duquel le numéro 2 Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Raul Reyes, avait été tué.

Mercredi 2 avril 2008 : Le président Alvaro Uribe a annoncé mardi 1er avril 2008 la suspension des opérations militaires dans le sud-est de la Colombie et l'envoi d'une mission humanitaire, "accompagnée par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)" pour retrouver l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.

Vendredi 4 avril 2008 : Le plus haut dirigeant des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Granda, libéré le lundi 4 juin 2007 par le gouvernement colombien en signe de "geste de bonne volonté" envers les FARC, a affirmé jeudi 3 avril 2008 qu'il n'aurait pas de libérations d'otages sans un échange avec des guérilleros emprisonnés. L'agence ANNCOL, proche des Forces armées révolutionnaires de Colombie , a qualifié "d'ingénu" le président français Nicolas Sarkozy, en commentant sa décision d'envoyer une mission humanitaire sans avoir obtenu d'accord préalable avec la guérilla. ** Le président Alvaro Uribe a eu des entretiens jeudi 3 avril 2008 à Bogota avec les ambassadeurs de France, d’Espagne et de Suisse pour faire "avancer" la logistique de la mission humanitaire française visant a secourir l’otage Ingrid Betancourt.

Mercredi 9 avril 2008 : La mission humanitaire lancée par la France, l'Espagne et la Suisse, partie mercredi 2 avril 2008 de France vers Bogota la capitale, pour secourir l'ancienne candidate des Verts, Ingrid Betancourt, otage des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) depuis février 2002, et d'autres otages, "va quitter prochainement Bogota, après la décision du secrétariat de l'Etat-major central des FARC de rejeter la mission médicale" selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.

Samedi 12 avril 2008 : Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et le gouvernement colombien ont signé mardi 8 avril 2008 un accord "qui pourrait protéger ou restituer les droits à la propriété de centaines de milliers de personnes déplacées, dont le chiffre atteindrait actuellement 2,4 millions dans le pays". 2,4 millions de personnes déplacées enregistrées au niveau national ont perdu environ 6 millions d'hectares de terres - soit 6 % de l'ensemble du territoire national - après avoir fui le conflit armé et la violence. 78 % d'entre elles proviennent des zones rurales et dépendent donc de la terre pour leur subsistance.

Mercredi 23 avril 2008 : L'ancien président du Sénat, Mario Uribe, cousin du président colombien Alvaro Uribe et très lié avec lui, accusé de liens présumés avec les groupes paramilitaires et dont l'arrestation a été ordonnée mardi 22 avril 2008 par le bureau du procureur, s'est réfugié à l'ambassade du Costa Rica où il a demandé l'asile politique. Il est accusé de complot criminel en vue de "promouvoir des groupes armés illégaux". Selon plusieurs témoins, le sénateur Mario Uribe a rencontré à plusieurs reprises des chefs d'Autodéfenses Unies de Colombie (AUC) pour qu'ils l'aident à s'approprier des terres dans le nord et le nord-ouest du pays. 62 hommes politiques colombiens, dont 32 membres ou anciens membres du Congrès, ont déjà été emprisonnés pour avoir eu des liens avec ces milices accusées d'avoir tué des milliers de paysans et de s'être emparées de leurs terres.

Jeudi 24 avril 2008 : Le président Alvaro Uribe a annoncé mercredi 23 avril 2008 à Bogota qu'une enquête avait été ouverte contre lui à la suite d'une dénonciation d'un prévenu l'accusant d'être impliqué dans un massacre de paysans en 1997 à El Aro. Des paramilitaires, secondés par des militaires, ont torturé puis assassiné 15 paysans qu'ils accusaient d'aider les guérilleros marxistes des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

Mardi 29 avril 2008 : Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, est arrivé lundi 28 avril 2008 à Bogota, la capitale, première étape d'une tournée en Amérique du Sud qui le mènera également en Equateur et au Vénézuela. Bernard Kouchner a été reçu par son homologue Fernando Araujo et par le président Alvaro Uribe. Le ministre français tente de relancer la libération de l'otage franco-colombienne, candidate des Verts aux élections de 2002, Ingrid Bétancourt, enlevée par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) en février 2002. Le président colombien ne veut plus de la médiation du président du Vénézuela Hugo Chavezet a autorisé les seules médiations de l'Eglise et des députés européens, ce que les FARC refusent.

Samedi 3 mai 2008 : Miguel Angel Mejia Munera, 48 ans, l'un des principaux chefs du cartel de la drogue, surnommé "El loco" (Le fou) a été arrêté vendredi 2 mai 2008 à un barrage routier près de la municipalité de Honda. Le ministre de l'Intérieur, Juan Manuel Santos, a annoncé qu'il allait être extradé vers les Etats-Unis. Miguel Angel Mejia Munera figure sur la liste des 12 narcotrafiquants les plus recherchés par Washington qui offrait 5 millions de dollars de récompense pour sa capture.

Lundi 5 mai 2008 : Des combats ont opposé vendredi 2 mai 2008 des soldats à des membres des FARC dans le nord-est du pays, dans la région rurale de Tibu, près de la frontière avec le Vénézuela, faisant 5 morts parmi les soldats colombiens.

Mercredi 14 mai 2008 : Le président Alvaro Uribe a ordonné l'extradition mardi 13 mai 2008 de 14 des plus importants chefs paramilitaires de Colombie vers les Etats-Unis où ils devraient être inculpés pour "complot pour importer de la cocaïne, complot pour produire et distribuer de la cocaïne, possession, production et distribution de cocaïne, fourniture d'aide à une organisation considérée comme terroriste et blanchiment d'argent". La décision d'extrader ces dirigeants paramilitaires risque de mettre à mal le processus de démobilisation des groupes armés d'extrême droite. L'opposition colombienne a accusé Alvaro Uribe d'extrader ces responsables paramilitaires pour entraver les enquêtes en cours de la justice sur leurs liens avec les partis politiques, notamment les députés de la majorité présidentielle.

Vendredi 16 mai 2008 : Le secrétaire général d'Interpol (International Criminal Police Organization, dont le siège est à Lyon), Ronald Noble, a indiqué jeudi 15 mai 2008 au cours que la fouille des ordinateurs appartenant à Raul Reyes, numéro deux des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) abattu samedi 1er mars 2008 en territoire équatorien lors d'une opération militaire menée par l'armée colombienne, a permis de confirmer l'authenticité des documents informatiques trouvés et qui prouvent des liens entre les dirigeants du Venezuela et de l'Equateur et les FARC. Ronald Noble a salué le travail de ses experts "qui "ne connaissaient pas l'espagnol" et ont dû contrôler quelque 37 812 documents écrits, soit "l'équivalent de 395 millions de pages du Web" ou de "1 000 ans pour un lecteur qui parcourt 100 pages par jour".

Mardi 20 mai 2008 : Selon une source officielle citée par le site de la BBC (British Broadcasting Television), chaîne de radio télévision publique, la chef rebelle des FARC, Nelly Avila, alias "Karina", une Afro-Colombienne d'une quarantaine d'années, au service des FARC depuis 24 ans, soupçonnée d'être impliquée dans l'assassinat du père du président Alvaro Uribe en 1983, s'est livrée dimanche 18 mai 2008 à la police secrète de la municipalité d'Argelia, dans le nord-est du pays. Le président Alvaro Uribe avait adressé, il y a une quinzaine de jours, à la chef rebelle un message public l'appelant à renoncer à la guérilla, en échange de garanties pour sa sécurité. Le gouvernement avait offert une récompense d'1,5 million de dollars pour sa capture.

Jeudi 22 mai 2008 : L'Union européenne a exprimé, lundi 19 mai 2008 dans un communiqué, sa sérieuse préoccupation pour les meurtres et les menaces de mort dont ont été victimes des dirigeants d'organisations sociales et des défenseurs des droits de l'homme en Colombie au cours des dernières semaines. Le communiqué indique que depuis le 18 février 2008, 5 dirigeants et membres d'associations impliqués dans des programmes de l'Union ont payé de leur vie leur engagement en faveur de leur communauté ; par ailleurs, des organisations soutenues par l'Union ont reçu des menaces par courriers électroniques, dans lesquels des ONG, des dirigeants communautaires et des ecclésiastiques impliqués dans ces projets sont désignés "objectifs militaires" de groupes armés illégaux. L'Union européenne souligne les efforts légitimes menés par ces dirigeants communautaires pour la construction de la paix en Colombie, ainsi que pour la défense et la promotion des droits de l'homme dans ce pays. L'Union européenne a déjà fait part de sa préoccupation aux Autorités colombiennes, qui se sont engagées à poursuivre leur lutte contre ces formes de violence. ** La Colombie a annoncé la réduction de ses exportations de viande vers le Vénézuela de 98 %. Elles passeront de 250 000 à 5 000 tonnes par an, et ce "pour des raisons politiques". Le président du Vénézuela, Hugo Chavez, avait annoncé la suspension de ses relations diplomatiques et commerciales avec la Colombie, après la publication, le 15 mars 2008, par Interpol (International Criminal Police Organization, dont le siège est à Lyon en France) d'un rapport affirmant que la fouille des ordinateurs appartenant à Raul Reyes, numéro deux des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) abattu samedi 1er mars 2008 en territoire équatorien lors d'une opération militaire menée par l'armée colombienne, a permis de confirmer l'authenticité des documents informatiques trouvés et qui prouvent des liens entre les dirigeants du Venezuela et de l'Equateur et les FARC.

Lundi 26 mai 2008 : Le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos, a indiqué samedi 24 mai 2008 lors d'une interview à l'hebdomadaire "Semana", que le chef de la guérilla colombienne des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), Manuel Marulanda, (80 ans) alias "Tirofijo" ("en plein dans le mille"), de son vrai nom Pedro Antonio Marin, est mort le 26 mars 2008 des suites d'une maladie. Les FARC ont confirmé dimanche 25 mai 2008 la mort de leur chef Manuel Marulanda après une crise cardiaque. Alfonso Cano, âgé de 59 ans, de son vrai nom Guillermo Leon Saenz Vargas, a été nommé nouveau chef suprême des guérilleros. ** Un séisme d'une magnitude de 5,5 sur l'échelle de Richter a secoué le centre de la Colombie, samedi 24 mai 2008, faisant au moins 3 morts et 8 blessés. A Bogota, la capitale, où la secousse a été ressentie, des milliers de personnes pris de panique sont descendues dans les rues.

Mardi 27 mai 2008 : Le président Alvaro Uribe a déclaré samedi 24 mai 2008 dans un discours prononcé dans l'ouest du pays, s'est dit prêt à offrir aux rebelles des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) qui déserteraient et libéreraient des otages une "liberté conditionnelle" et un passage à l'étranger "vers un pays comme la France". Ils pourraient également bénéficier d'un fonds pouvant aller jusqu'à 100 millions de dollars.

Vendredi 30 mai 2008 : Une enquête préliminaire a été ouverte mercredi 28 mai 2008 sur le président Alvaro Uribe par une commission parlementaire. Le président colombien est soupçonné d'avoir acheté la voix d'une députée, Yidis Medina, en faveur d'un texte l'autorisant à briguer un second mandat en 2006.

Mardi 3 juin 2008 : Le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), José Miguel Insulza, et le président colombien Alvaro Uribe ont inauguré dimanche 1er juin 2008 à Medellin dans le nord-ouest de la Colombie, pour une durée de 3 jours, la 38e assemble générale annuelle de l'OEA, en présence des responsables et des représentants en provenance des 34 pays membres de l'organisation, une cinquantaine d'autres pays et des organisations internationales. Les débats devraient notamment porter sur le renforcement des relations diplomatiques, l'amélioration des compétences des jeunes, la résolution de la crise globale des denrées alimentaires, la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogues.

Mercredi 4 juin 2008 : Un glissement de terrain provoqué par des pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours sur la pays, a provoqué la mort de 26 personnes lundi 3 juin 2008 à Medellin. 120 000 personnes sont sans abri à la suite de ces intempéries.

Lundi 9 juin 2008 : La Colombie et l'Equateur sont parvenus à un accord, vendredi 6 juin 2008, sous l'égide de l'ancien président américain, Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix 2002 , visant à reprendre leurs relations diplomatiques, rompues le 3 mars 2008 à la suite d'un raid de l'armée colombienne en Equateur, le 1er mars 2008, au cours duquel le numéro 2 de la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Raul Reyes, avait trouvé la mort.

Mardi 17 juin 2008 : Selon le quotidien "El Tiempo", dans son édition du vendredi 13 juin 2008, la culture de feuilles de coca a augmenté de 25 % en 2007 en Colombie, avec 20 000 hectares de plantations supplémentaires par rapport à 2006. Les plantations de coca sont concentrées dans le sud-ouest du pays, principalement dans le département de Narino, frontalier avec l'Equateur, et dans les zones où opèrent la guérilla.

Samedi 28 juin 2008 : Le président Alvaro Uribe, dont le mandat s'achève en 2010, a demandé vendredi 27 juin 2008 au Congrès de convoquer une nouvelle élection présidentielle alors que la Cour suprême tente de faire annuler la réforme constitutionnelle qui avait permis à Alvaro Uribe de se présenter pour un second mandat en 2006, la Constitution ne permettant pas 2 mandats successifs. Les juges ont estimé que "l'approbation de cette réforme constitutionnelle a été l'expression d'une claire et manifeste déviation de pouvoir".

Jeudi 3 juillet 2008 : L'ancienne candidate du Parti "Vert-Oxygène" (Partido Verde-Oxígeno) aux élections présidentielles de 2002, otage des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) depuis février 2002, Ingrid Bétancourt, a été libérée mercredi 2 juillet 2008 vers 21 heures (heure de Paris) avec 3 otages américaines et 11 militaires colombiens. Le ministre colombien de l'Intérieur, Juan Manuel Santos, a précisé dans un discours télévisé, que "les otages ont été libérés lors d'une opération de l'armée au cours de laquelle il a été possible d'infiltrer le premier cercle des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)". Il a affirmé que "des agents infiltrés parmi les geôliers guerilleros ont réussi grâce à un faux message de leur nouveau chef, Alfonso Cano, de regrouper les otages". Il a également indiqué qu'un "hélicoptère qui en réalité appartenait à l'armée nationale, et avait à son bord des membres des services secrets, a libéré les otages dans le lieu de regroupement".

Samedi 5 juillet 2008 : Selon la Radio Suisse Romande (RSR), Ingrid Betancourt, otage des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) depuis le 23 février 2002, libérée avec 14 autres otages le 3 juillet 2008, aurait été libérée contre le versement d'une rançon de 20 millions de dollars par les Etats-Unis. L'ambassadeur américain à Bogota, William Brownfield, a affirmé vendredi 4 juillet 2008 que "le gouvernement des Etats-Unis n'a versé ni un dollar, ni un peso, ni un euro".

Lundi 7 juillet 2008 : Le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos a accusé, dans un entretien publié dimanche 6 juillet 2008 par le quotidien "El Tiempo", Jean-Pierre Gontard, émissaire désigné par la Suisse pour négocier la libération des otages des FARC, (Forces armées révolutionnaires de Colombie) d'être le "porteur" de 500 000 dollars saisis à la guérilla au Costa Rica. Toujours selon le ministre, le nom de l'émissaire suisse apparaît dans plusieurs courriers du numéro deux des FARC, Raul Reyes, trouvés sur son ordinateurs saisi durant l'attaque des forces armées colombiennes samedi 1er mars 2008, sur le territoire de l'Equateur et qui avait permis de découvrir le lieu où était l'argent. ** Dans une interview publiée dimanche 6 juillet 2008 par le quotidien brésilien "Folha de Sao Paulo", le général colombien à la retraite Alvaro Valencia, 80 ans, a déclaré que "le renseignement (militaire colombien) est convaincu que les personnes infiltrées ne seront pas identifiées parce qu'elles occupent des positions importantes" au sein de la guérilla des FARC, ajoutant que la libération d'Ingrid Betancourt et de 14 autres otages est "un coup sévère qui fragilise encore un peu plus les FARC, mais nous ne savons pas quelle sera la réaction d'Alfonso Cano", le nouveau chef de la guérilla.

Mardi 8 juillet 2008 : Un Boeing 747 de la compagnie de fret nord-américaine Kalitta Air, qui avait décollé de Bogota à destination de Miami, avec à son bord 8 membres d'équipage et un chargement de fleurs, la capitale, s'est écrasé lundi 7 juillet 2008 peu après son décollage sur une habitation dans un village près de Bogota tuant 2 occupants et en blessant grièvement un troisième.

Mercredi 9 juillet 2008 : Le nouveau chef de la guérilla colombienne des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), Alfonso Cano, a fait diffuser un document interne au sein des FARC, dans lequel il déclare que leur "proposition d'une rencontre avec le gouvernement pour préciser les termes d'un accord reste valable, de même que la décision de maintenir la communication" avec le gouvernement colombien, ajoutant vouloir "persister dans nos efforts pour arriver à la paix démocratique par la voie civilisée du dialogue". Selon le Haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, ce document est parvenu le 28 juin 2008 à deux médiateurs européens, le Français Noël Saez et le Suisse Jean-Pierre Gontard, par un commandant de la guérilla agissant comme émissaire du nouveau chef des FARC au cours d'une rencontre dans la région d'Alto Patia dans le sud-ouest du pays.

Samedi 12 juillet 2008 : Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont publié un communiqué vendredi 11 juillet 2008, le premier depuis la libération d'Ingrid Betancourt et de 14 autres otages, qui affirme que cette libération " a été la conséquence directe de la conduite méprisable de 'Cesar' et d''Enrique', qui ont trahi leur engagement révolutionnaire et la confiance qui leur a été accordée". Gerardo Aguilar, alias "Cesar", et Alexander Farfan, alias "Enrique" ou "Gafas", étaient les 2 principaux responsables des FARC chargés de surveiller les otages. Ils ont été faits prisonniers lors d'une opération militaire héliportée colombienne et doivent être prochainement extradés aux Etats-Unis.

Mercredi 16 juillet 2008 : Les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) ont refusé de négocier un accord de paix avec le gouvernement du président Alvaro Uribe et demandé à rencontrer le président du Nicaragua Daniel Ortega. Selon le message des FARC, adressé au président Ortega avant la libération d'Ingrid Betancourt, "seul un nouveau gouvernement, véritablement démocratique, issu d'un grand accord national pourrait à nouveau emprunter la voie vers une solution politique au conflit social et armé que connaît la Colombie". Le communiqué précise qu'un échange humanitaire des otages dits "politiques" contre la libération de 500 des combattants des FARC emprisonnés est "le passage obligé pour générer un climat propice à des discussions de paix". Les FARC ont également justifié leur lutte armée "qui s'appuie sur le droit universel et se justifie pleinement comme réponse légitime à la violence d'Etat".

Jeudi 17 juillet 2008 : Le président Alvaro Uribe a reconnu mercredi 16 juillet 2008, que le commando qui avait procédé à la libération d'Ingrid Betancourt et de 14 autres otages, le 2 juillet 2008, avait utilisé les emblèmes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Il a affirmé avoir présenté ses excuses au CICR qui n'a pas encore précisé s'il prendrait des mesures contre cette grave infraction. L'usage de l'emblème de la Croix-Rouge durant une opération militaire est interdit par les Conventions de Genève.

Mardi 22 juillet 2008 : 4 millions de personnes ont manifesté dimanche 20 juillet 2008 à l'occasion de la Fête nationale pour réclamer la libération de tous les otages détenus par les FARC, Forces armées révolutionnaires de Colombie. 30 000 policiers avaient été mobilisés à cette occasion.

Jeudi 31 juillet 2008 : Le quotidien espagnol "El Pais" a révélé dans son édition du mardi 29 juin 2008 que la police judiciaire colombienne accuse la Suisse d'abriter un membre très influent des FARC, Forces armées révolutionnaires de Colombie, responsable du financement de l'organisation en Europe, Omar Arturo Zabala Padilla, qui serait professeur de philosophie à Lausanne sous un faux nom. L'homme de 39 ans détiendrait au moins 7 passeports. Les autorités suisses n'ont fait aucune déclaration à la suite de la parution de l'article d'El Pais.

Samedi 2 août 2008 : Lors d'un sommet international de lutte contre le trafic de drogue, qui s'est ouvert à Carthagène dans le nord-ouest du pays, les autorités colombiennes ont annoncé que la Colombie produit aujourd'hui 54 % de la cocaïne mondiale, contre une part de marché de 90 % il y a 6 ans. ** La Cour suprême a condamné le sénateur, Luis Vives, membre de la coalition formée par le président Alvaro Uribe, à 7 ans de prison après avoir été reconnu coupable de liens avec des groupes paramilitaires d'extrême-droite.

Jeudi 7 août 2008 : Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont le siège est à Genève en Suisse, a exprimé mercredi 6 août 2008 "sa grave préoccupation face à ce qui semble avoir été un usage abusif délibéré de l’emblème de la Croix Rouge au cours de l’opération de libération de 15 otages qui a eu lieu le 2 juillet" 2008, dont l'ancienne candidate des Verts, la Franco-colombienne, Ingrid Betancourt. Une vidéo diffusée cette semaine par la télévision colombienne, RCN, montre qu'un soldat du groupe impliqué dans cette libération arborait l'emblème de la Croix rouge sur son dossard avant même le début de l'opération, ce qui semble indiquer un usage abusif intentionnel. Dominik Stillhart, directeur adjoint des opérations au CICR, a souligné que "si l’authenticité de ces images est établie, il serait clairement démontré que l’emblème de la Croix rouge a été utilisé de manière abusive, ce que nous déplorons". Le CICR a tenu à rappeler que "l’utilisation des emblèmes de la Croix rouge, du Croissant rouge et du Cristal rouge est régie par les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels. Ces emblèmes ne peuvent pas être utilisés par des organismes ou des personnes qui n’y sont pas habilités par le droit international humanitaire". Le CICR a précisé être en contact avec les autorités colombiennes pour leur demander "des explications supplémentaires sur ce qui est réellement passé" le 2 juillet 2008. Le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos a assuré que l'emblème du CICR sera scrupuleusement respecté en Colombie. ** Le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos, a annoncé mercredi 6 août 2008 qu'un hélicoptère de l'armée a été la cible d'un attentat à l'explosif dans le centre du pays au cours duquel 3 soldats colombiens ont été tués. Il a attribué cette action aux FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie).

Samedi 9 août 2008 : Un dirigeant syndical régional, Luis Mayusa, 46 ans, ancien membre du parti de gauche Union patriotique (UP) et du Parti communiste de Colombie, a été abattu vendredi 8 août 2008 dans sa maison à Saravena, dans le département d'Arauca, dans l'est de la Colombie. Selon la Centrale unitaire des travailleurs (CUT, Central Unitaria de Trabajadores de Colombia), 30 syndicalistes ont été tués en 2008 en Colombie, et 2 600 depuis la création de la CUT en 1986. 97 % de ces meurtres sont restés impunis.

Vendredi 22 août 2008 : Les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) ont réitéré leur proposition d'échanger 29 otages dits "politiques" contre des combattants de leur mouvement détenus dans les prisons colombiennes.

Mardi 2 septembre 2008 : Une bombe a explosé lundi 1er septembre 2008 devant le palais de Justice de Cali, troisième ville du pays, faisant 4 morts et 12 blessés.

Mercredi 1er octobre 2008 : Après la découverte de 23 corps, principalement de jeunes gens, dans la province de Santander, le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) en Colombie a appelé lundi 29 septembre 2008 le gouvernement à enquêter de manière approfondie sur des allégations d'exécutions extrajudiciaires.

Jeudi 9 octobre 2008 : Selon le directeur de la police, le général Oscar Naranjo, qui s'exprimait mercredi 8 octobre 2008 à Saint Pétersbourg en Russie lors de la 77e Assemblée générale d'Interpol (International Criminal Police Organization - ICPO, Police criminelle internationale), se basant sur des informations découvertes sur l'ordinateur du numéro 2 des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), créées en 1964, Paul Reyes, tué lors d'un raid colombien en Equateur le samedi 1er mars 2008, selon lesquelles les FARC disposeraient de cellules de soutien dans au moins 26 pays.

Vendredi 10 octobre 2008 : A la suite de la grève des fonctionnaire de la Justice, débuté le 3 septembre 2008, pour demander une hausse de salaire, le président Alvaro Uribe a décrété jeudi 9 octobre 2008 l'état d'exception et éviter la remise en liberté des détenus, faute de pouvoir prolonger leur détention devant un juge. Plus de 2 000 détenus ont été libérés depuis le début de cette grève.

Samedi 18 octobre 2008 : L'organisation de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW), a publié jeudi 16 octobre 2008 un rapport de 140 pages intitulé "Briser l'étau ? Obstacles à la justice pour les mafias paramilitaires en Colombie" (en anglais : "Breaking the Grip? Obstacles to Justice for Paramilitary Mafias in Colombia") qui accuse le président colombien Alvaro Uribe de "freiner les efforts de la justice pour enquêter sur les crimes commis par les paramilitaires et leurs liens avec la classe politique". Au cours des 2 dernières années, la Cour suprême de Colombie a fait d'énormes progrès dans ses enquêtes d'investigation contre des membres du Congrès colombien accusés de collaborer avec les paramilitaires. Plus de 60 membres, pour la plupart issus de la coalition d'Alvaro Uribe, ont fait l'objet d'enquête. Ils ont commencé à divulguer les détails de certaines atrocités commises et cités le nom de leurs complices tant politiques que militaires. Le rapport de HRW dénonce également l'attitude du gouvernement qui s'oppose d'une part à une réforme du Congrès destinée à éliminer l'influence sur les élus des paramilitaires, mais soutient d'autre part des réformes constitutionnelles qui élimineraient la compétence de la Cour suprême pour ces dossiers.

Vendredi 24 octobre 2008 : A l'appel de Centrale unitaire des Travailleurs (CUT, Central Unitaria de Trabajadores de Colombia), premier syndicat colombien, qui compte 500 000 affiliés, une journée nationale de grève dans le secteur public a été lancée jeudi 23 octobre 2008 pour dénoncer "la criminalisation des mouvements sociaux", par le gouvernement d'Alvaro Uribe et demander la fin de l'Etat d'urgence imposé le 10 octobre 2008. La CUT a également dénoncé les assassinats de syndicalistes (41 depuis le début de l'année 2008) et réitéré son opposition à un traité de libre échange avec les Etats-Unis.

Lundi 27 octobre 2008 : L'ancien parlementaire, Oscar Lizcano, 63 ans, enlevé par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) le 4 août 2000, s'est enfui de son lieu de détention dimanche 26 octobre 2008 en compagnie de son gardien, "Izaza", qui a fait défection. La France a accepté de lui accorder l'asile, selon le président colombien Alvaro Uribe.

Mardi 28 octobre 2008 : Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué lundi 27 octobre 2008 dans un communiqué que des membres de la tribu Baro, menacée d'extinction, qui vivaient dans le département de l'Amazonas, dans le sud de la Colombie, ont fui vers la capitale régionale, Leticia, à la suite d'une incursion d'un groupe armé non identifié. L'OCHA a précisé que "les déplacés ont du mal à se faire enregistrer auprès des autorités, car ils n'ont pas de pièces d'identité". Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), les Baro sont en grave danger parce qu'ils n'ont pas l'expérience de la vie urbaine. Et d'ajouter que, dans le département de Putumayo, dans le Sud-Est du pays, ce sont presque 60 familles autochtones qui ont dû fuir après avoir subi des menaces de l'armée.

Vendredi 31 octobre 2008 : Le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos, a annoncé mercredi 29 octobre 2008 que "3 généraux, 11 colonels, un capitaine, un lieutenant, 4 majors et 7 sous-officiers ont tous été démis de leurs fonctions dans le cadre de l'enquête ouverte sur la disparition d'une vingtaine de jeunes dans des quartiers pauvres du sud de Bogota", la capitale, aux termes d'une enquête lancée le 3 octobre 2008 après la découverte des corps de 23 jeunes dans des fosses communes dans la province de Santander. L'armée colombienne avait indiqué que "ces jeunes étaient morts au combat" dans les rangs de la guérilla dans le département Norte de Santander, dans le nord-ouest du pays. Selon certains témoignages, l'armée colombienne fait exécuter des civils "pour gonfler les chiffres de guérilleros tués et obtenir ainsi des récompenses". L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, a dénoncé mardi 28 octobre 2008 ces pratiques dans un nouveau rapport publié à Madrid en Espagne et intitulé "Leave us in peace ! Targeting civilians in Colombia's internal armed conflict" ("Laissez-nous en paix ! Les civils ciblés dans le conflit armé interne en Colombie"), et indiqué qu'en 2007, 330 exécutions extrajudiciaires par les forces de l'ordre ont été comptabilisées, contre 220 en moyenne en 2004 et 2006 et environ 100 en 2002.

Lundi 17 novembre 2008 : Le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos, a annoncé dimanche 16 novembre 2008 que 4 officiers, dont un colonel, 6 sous-officiers et 3 soldats ont été destitués pour leur implication présumée dans la mort de 11 jeunes gens retrouvés morts entre décembre 2007 et janvier 2008 dans la municipalité de Sahagun, du département de Cordoba, dans le nord du pays, victimes d'exécutions extrajudiciaires. Le 29 octobre 2008, Juan Manuel Santos avait déjà destitués 27 militaires dans le cadre de l'enquête ouverte sur la disparition d'une vingtaine de jeunes dans des quartiers pauvres du sud de Bogota", la capitale, aux termes d'une enquête lancée le 3 octobre 2008 après la découverte des corps de 23 jeunes dans des fosses communes dans la province de Santander. L'armée colombienne avait indiqué que "ces jeunes étaient morts au combat" dans les rangs de la guérilla dans le département Norte de Santander, dans le nord-ouest du pays. Selon certains témoignages, l'armée colombienne fait exécuter des civils "pour gonfler les chiffres de guérilleros tués et obtenir ainsi des récompenses". L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, a dénoncé mardi 28 octobre 2008 ces pratiques dans un nouveau rapport publié à Madrid en Espagne et intitulé "Leave us in peace ! Targeting civilians in Colombia's internal armed conflict" ("Laissez-nous en paix ! Les civils ciblés dans le conflit armé interne en Colombie"), et indiqué qu'en 2007, 330 exécutions extrajudiciaires par les forces de l'ordre ont été comptabilisées, contre 220 en moyenne en 2004 et 2006 et environ 100 en 2002.

Jeudi 20 novembre 2008 : Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé mercredi 19 novembre 2008 à Bogota la capitale où il doit rencontrer le président Alvaro Uribe et son homologue Jaime Bermudez pour des entretiens portant essentiellement sur la prochaine visite du président russe Dmitri Medvedev. Sergueï Lavrov a, au cours d'une conférence de presse, réfuté les allégations publiées dans la presse colombienne, selon lesquelles la visite de Dmitri Medvedev "serait dirigée contre les Etats-Unis". Le ministre russe a répliqué que "de tels jugements ne sont qu'un héritage de l'époque de la "guerre froide", quand tout ce qui était bon pour Washington était mauvais pour Moscou, et vice versa".

Lundi 24 novembre 2008 : Un volcan situé dans la province de Huila dans le sud-ouest de la Colombie, qui est entré en éruption dans la nuit de jeudi 20 à vendredi 21 novembre 2008, a provoqué la mort de 10 personnes suite aux coulées de boue qui ont suivi l'éruption. Les 12 000 villageois qui habitent au pied du volcan ont été évacués. (Reproduction interdite)

Lundi 1er decembre 2008 : Ingrid Betancourt, ancienne otage des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) depuis le 23 février 2002, libérée le 2 juillet 2008 avec 3 otages américaines et 11 militaires colombiens, lors d'une opération de l'armée colombienne, a débuté samedi 29 novembre 2008 par la Colombie une tournée en Amérique latine destinée à promouvoir sa future fondation consacrée aux droits de l'Homme et pour remercier les dirigeants qui ont collaboré à sa libération. Elle a été reçue samedi 29 novembre 2008 par le président Alvaro Uribe à qui elle a remis une lettre du président français Nicolas Sarkozy, qui confirme son engagement dans le dossier portant sur la libération de tous les otages des FARC et sa volonté d'accorder l'asile à William Bueno Largo, alias "Isaza", gardien de l'ancien parlementaire, Oscar Lizcano, 63 ans, enlevé par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) le 4 août 2000, avec lequel il s'était échappé le dimanche 26 octobre 2008. Ingrid Bétancourt se rendra lundi 1er décembre 2008 en Equateur, où elle sera reçue par le président, Rafael Correa Delgado, puis au Pérou, au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie et au Vénézuela. (Reproduction interdite)

Mercredi 10 décembre 2008 : Wilson Bueno Largo, alias "Isaza" qui avait déserté les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), alors qu'il était gardien de l'ancien parlementaire, Oscar Lizcano, 63 ans, enlevé par les FARC le 4 août 2000, avec lequel il s'était échappé le dimanche 26 octobre 2008, a quitté mercredi 9 décembre 2008 l'aéroport de Bogota en Colombie pour la France, en compagnie de sa compagne, Lilia Isabel, et l'ancienne otage des FARC, Ingrid Betancourt, libérée le 2 juillet 2008 après 6 ans de détention "pour récompenser son geste" (NDLR. De déserter les FARC), selon le ministre de la Défense colombien, Juan Manuel Santos. Un visa de long séjour pour la France lui a été accordé. Il a reçu également reçu mardi 8 décembre 2008 la somme de 434 000 dollars, tirés d'un fonds colombien créé "pour récompenser des guérilleros qui permettraient la libération d'un otage". La seule condition posée à cette "récompense" est que "le combattant des FARC renonce à la lutte armée et ne soit pas poursuivi par la justice". Le Haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, qui a participé aux démarches pour son départ, a déclaré à des journalistes à l'aéroport qu'il avait également reçu une "aide humanitaire" de 3 000 euros pour son installation en France et que les autorités colombiennes lui verseraient provisoirement une allocation mensuelle de 1 600 euros. (Reproduction interdite)

Lundi 22 décembre 2008 : Les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) ont annoncé dimanche 21 décembre 2008 la libération unilatérale de 6 otages, 4 membres des forces de sécurité colombiennes et 2 responsables politiques. (Reproduction interdite)

Mercredi 31 décembre 2008 : Le responsable du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Colombie a rencontré lundi 29 décembre 2008 le ministre de la défense, Juan Manuel Santos, et la sénatrice de l'opposition, Piedad Cordoba, désignée par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) comme principale intermédiaire pour la libération des otages, "pour des entretiens confidentiels" destinés à mettre en place "les conditions de la libération unilatérale de 6 otages, 4 membres des forces de sécurité colombiennes et 2 responsables politiques, promise par les FARC le 21 décembre 2008. (Reproduction interdite)



 


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