- SOMMAIRE
ESPAGNE, FIL-INFO-ESPAGNE
©, 2002, ARCHIVES, 2002
-
- 2
janvier 2002 : L'Espagne a reçu hier la
présidence de l'Union européenne, tenue par la
Belgique, pour une durée de six mois.
28 janvier 2002 : Jean-Marie
Aznar a été réélu pour la 5ème année
consécutive à la tête du Parti Populaire.
20 février 2002 : Une
réunion informelle sur la violence contre les
femmes, sous l'égide de l'Union européenne,
s'est ouverte lundi à Saint-Jean-de-Compostelle.
1 Européenne sur 5 est victime au cours de sa
vie de violences domestiques ; les Européennes
entre 15 et 44 ans ont plus de risques de mourir
des suites de violences domestiques que des
suites d'un cancer ou d'un accident de
circulation. En France, en 1999, 400 femmes sont
mortes des suites des violences de leur conjoint.
L'Espagne a proposé diverses mesures comme un
programme de réhabilitation pour les maris
violents ou des formations pour les juges,
médecins ou professeurs, mais toutes ces paroles
demeurent encore, et malheureusement, qu'à
l'état d'ébauche.
22 février 2002 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Human Right
Watch, a dénoncé dans un rapport publié hier
les conditions de détention de milliers de
clandestins dans les îles Canaries, les
qualifiant d'"épouvantables". Les
autorités irlandaises ont décidé d'imposer de
fortes amendes (environ 3000 euros) aux
compagnies aériennes et aux ferries qui
ramèneraient en Irlande des clandestins.
1er mars 2002 : UNION EUROPEENNE : A minuit
hier, les 12 autres pays européens (Allemagne,
Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, Grèce,
Italie, Luxembourg, Portugal) ont abandonné leur
monnaie pour adopter l'Euro comme monnaie
officielle.** Une bombe a explosé hier
au Pays Basque espagnol et a blessé 6 personnes
dont un élu socialiste dans la banlieue de
Bilbao.
7 mars 2002 : Le Real de
Madrid a fêté hier ses 100 ans.
16 mars 2002 : Ouverture
hier matin à Barcelone du sommet du 15 visant à
adopter des réformes économiques pour la
libéralisation du marché du gaz et de
l'électricité. Des milliers de personnes
manifestent depuis jeudi pour réclamer une
"Europe sociale". Une centaines de
personnes (en majorité allemandes et
françaises) munies de barres de fer et de battes
de baseball ont été interdites d'entrée en
Espagne. L'Espagne a par ailleurs suspendu
jusqu'au 18 mars l'application des accords de
Schengen et rétabli les contrôles aux
frontières.
18 mars 2002 : 300 000
manifestants anti-mondialisation se sont
déchaînés hier soir après une marche sans
heurts pour réclamer une Europe sociale. La
police a tiré des balles en caoutchouc sur
certains manifestants qui se sont attaqués à
plusieurs banques. Il y a eu une quarantaine
d'arrestations.
19 mars 2002 : GIBRALTAR : 25000 des
30 000 habitants du rocher ont manifesté pour
protester contre le projet d'accord de partage de
souveraineté entre l'Espagne et la
Grande-Bretagne.
22 mars 2002 : Au Pays
Basque espagnol, un conseiller municipal
socialiste de 69 ans a été assassiné à Orio.
L'attentat a été attribué à l'ETA.
23 mars 2002 : Des
milliers de personnes sont descendues dans les
rues de tout le pays pour manifester contre la
violence de l'ETA.
26 mars 2002 : La police a
effectué un vaste coup de filet parmi les
militants de l'ETA. 10 d'entre eux ont été
arrêtés et une centaine de kilos d'explosifs
ont été saisis.
29 mars 2002 : 3 des 6
Cubains qui étaient arrivés à l'aéroport de
Madrid le 21 mars sur un vol d'Aéroflot qui
effectue la liaison Moscou-Madrid-La Havane
poursuivent leur mouvement de grève de la faim
en vue d'obtenir l'asile politique. Leur dossier
a été refusé par les autorités et ils
devraient quitter l'Espagne le 30 mars prochain.
Les 3 autres ont demandé un nouvel examen de
leur cas. L'Espagne a
reçu hier la présidence de l'Union européenne,
tenue par la Belgique, pour une durée de six
mois.
1 avril 2002 : 1 express
régional est entré en collision hier soir avec
un TGV sur la ligne Tarragone-Barcelone faisant 9
morts et plus de 145 blessés. Les causes de cet
accident n'ont pas encore pu être établies.
2 avril 2002 : Selon un sondage diffusé
dimanche sur une radio, 52 % des Espagnols sont
favorables à l'interdiction du parti
indépendantiste basque Bathasuna redoutant
toutefois des conséquences néfastes à cette
interdiction. CANARIES : De fortes
pluies ont touché dimanche les Canaries et plus
particulièrement Santa Cruz de Ténériffe . Il
est tombé 224 litres par m2 en moins de 4 heures
provoquant d'importantes inondations. Le nord de
l'île est sans eau, sans électricité et sans
téléphone. De nombreuses routes sont coupées.
6 personnes ont trouvé la mort, 100 autres ont
été blessées.
9 avril 2002 : Ouverture
à Madrid d'une 2ème assemblée de l'ONU sur le
vieillissement. 160 pays y participent dans le
but d'adopter un programme international sur le
vieillissement. Selon un rapport de l'ONU, d'ici
2050, le nombre de personnes de plus de 60 ans
seront plus élevés que les moins de 15 ans.
Selon l'OIT, le vieillissement des populations
aura un impact non négligeable sur les pays en
voie de développement où le nombre des
personnes âgées sera multiplié par 4.
10 avril 2002 : Lors de la
2ème conférence mondiale de l'ONU sur le
vieillissement qui se tient à Madrid, le
directeur général de l'OIT a annoncé que 81 %
de la population mondiale ne disposait pas de
couverture sociale de base. 90 % des travailleurs
n'ont aucun régime de retraite capable de leur
assurer une pension. Il a estimé que "la
création de millions de nouveaux postes de
travail est la clé du financement de la
protection sociale" tout en se disant
"favorable au prolongement de la vie active
pour ceux qui le désirent".
11 avril 2002 : A Madrid,
le secrétaire général de l'ONU, les USA, la
Russie et l'Union européenne ont demandé un
retrait immédiat des territoires palestiniens et
demandé à Yasser Arafat de tout faire pour
arrêter les attentats-suicide. Ils ont par
ailleurs exhorté Israël à respecter le droit
international visant à protéger les populations
civiles.
13 avril 2002 : Le
secrétaire d'état yougoslave à la santé,
Miodrag Kovac s'est pendu dans sa chambre
d'hôtel à Madrid hier matin. Il participait à
la 2ème conférence de l'ONU sur le
vieillissement. Selon l'ambassade de Yougoslavie,
ce suicide n'a aucun lien avec la tentative de
suicide du ministre de l'intérieur serbe.
20 avril 2002 : Le conseil
des ministres a adopté un projet de loi visant
à interdire le parti basque Batasuna, branche
politique de l'ETA.
22 avril 2002 : Un attentat
à la voiture piégée a été perpétré samedi
à Gexto près de Bilbao après un appel de
l'ETA. Il n'y a eu aucune victime. ** A Madrid,
20 000 personnes ont manifesté dimanche leur
soutien au peuple palestinien.
23 avril 2002 : La 5ème
conférence euroméditerranéenne s'est ouverte
hier à Valence. La Syrie et le Liban n'y
participent pas en signe de protestation contre
l'occupation des territoires palestiniens par
Israël. Un accord d'association entre l'Union
européenne et l'Algérie qui permettra la
libéralisation des échanges commerciaux entre
les 2 pays et le renforcement de la coopération
dans la lutte contre la criminalité et le
terrorisme, a été signé.
24 avril 2002 : A l'issue
d'une déclaration finale de la 5è conférence
euroméditerranéenne, l'Union européenne a
annoncé l'envoi d'une délégation européenne
menée par le chef de la diplomatie européenne,
Javier Solana, et l'émissaire européen pour le
Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos qui
devraient rencontrer le président Arafat. Ils
tenteront également d'obtenir la levée du
siège du président Arafat à Ramallah et du
siège de l'Eglise de la Nativité à Bethléem.
2 mai 2002 : Une voiture
piégée a explosé hier devant le stade Santiago
Barnabeu de Madrid à quelques heures du coup
d'envoi du match choc Real Madrid contre FC
Barcelone faisant au moins une vingtaine de
blessés. L'ETA avait averti de cet attentat par
un coup de téléphone le journal
indépendantiste basque Gara qui avait alerté la
police qui a réussi à faire évacuer les lieux.
9 mai 2002 : Le Prix
Prince des Asturies des Lettres a été remis à
Oviedo, et pour la 3ème année à un écrivain
non espagnol, au célèbre dramaturge américain,
Arthur Miller, âgé de 87 ans. L'Allemand,
Guenter Grass avait obtenu ce prix en 1999 et la
Britannique Doring Lessing en 2001.
18 mai 2002 : Fin du
sommet de Madrid entre l'Union européenne, les
pays d'Amérique Latine et les Caraïbes qui,
lors de leur déclaration finale, ont adopté un
plan commun de renforcement de leur coopération
économique mais aussi en matière de terrorisme
et de lutte contre le trafic de drogue.Le
président brésilien Enrique Cardoso a toutefois
regretté que les produits des pays d'Amérique
latine soient frappés de "barrières
douanières insurmontables". Le Chili a
signé un accord d'association économique avec
l'Union Européenne. A l'heure actuelle, seul le
Mexique avait bénéficié d'un tel accord.
24 mai 2002 : Une voiture
piégée a explosé sur le campus de
l'université de Pamplune, dans le nord du pays,
faisant 2 blessés légers.
1er juin 2002 : Les
évêques du Pays Basque ont exprimé leur
opposition à la décision du gouvernement d'une
nouvelle loi sur les partis visant à nterdire le
parti Bathasuna, branche politique de l'ETA,
estimant que cette mesure risque de relancer la
campagne d'attentats au Pays Basque.
4 juin 2002 : Un immeuble
s'est effondré dans la banlieue de Barcelone
faisant un mort et 7 blessés. Selon des
témoins, une explosion a été entendue peu
avant l'effondrement du bâtiment.
5 juin 2002 : Le
parlement a adopté mardi, à une forte majorité
(304 voix pour et 16 contre) un projet de loi
fort contesté par l'opposition et qui vise à
interdire le bras politique de l'ETA, le parti
indépendantiste basque Batasuna.
8 juin 2002 : Les 15
étaient réunis hier à Madrid avec les 10 pays
d'Asie, qui font partie de l'ASEM (Asia-Europe
Meeting, partenariat euro-asiatique), créée en
1996 à Bangkok pour développer la coopération
entre l'Europe et l'Asie, où la situation au
Cachemire et au Proche-Orient était à l'ordre
du jour. Dans une déclaration commune, les 25
membres de l'ASEM ont demandé un retrait
permanent de l'armée israélienne des
territoires autonomes palestiniens et une action
conjointe pour mettre un terme au terrorisme.
Tous les pays ont par ailleurs décidé de lutter
ensemble contre l'immigration clandestine
"dégradante pour la dignité humaine"
selon le ministre des affaires étrangères
espagnol, Josef Piqué.
15 juin 2002 : Les
députés ont célébré hier le 25ème
anniversaire des premières élections libres du
15 juin 1977 après 40 ans de dictature du
Général Franco.
20 juin 2002 : Après une grève
générale qui a touché hier le Pays Basque et
la Navarre, c'est l'Espagne toute entière, qui,
à l'appel des principaux syndicaux, et à la
veille de l'ouverture du sommet des 15 à
Séville, est paralysée. Ils protestent contre
la réforme en cours de l'allocation chômage qui
prévoit que l'Etat impose un travail aux
demandeurs d'emploi dans un rayon de 30 km autour
de son domicile. Si le demandeur refuse par 3
fois l'offre de travail, il risque d'être radié
des listes et ne plus être indemnisé. Les
syndicats estiment qu'il s'agit d'une atteinte
grave aux droits des travailleurs.
21 juin 2002 : Ouverture
à Séville du sommet des 15 qui sera largement
consacré à la mise en place d'une politique
ferme en matière de lutte contre l'immigration
clandestine. ** La grève générale qui paralyse
le pays depuis hier a été suivie à plus de 84
%. A Madrid environ 90 grévistes ont été
arrêtés par les forces de l'ordre. Le service
minimum imposé par Jean-Marie Aznar et son
gouvernement n'a pas été appliqué par les
grévistes qui voient en cette mesure une
atteinte au droit de grève.)qui sera largement
consacré à la mise en place d'une politique
ferme en matière de lutte contre l'immigration
clandestine. ** La grève
générale qui paralyse le pays depuis hier a
été suivie à plus de 84 %. A Madrid environ 90
grévistes ont été arrêtés par les forces de
l'ordre. Le service minimum imposé par
Jean-Marie Aznar et son gouvernement n'a pas
été appliqué par les grévistes qui voient en
cette mesure une atteinte au droit de grève.
22 juin 2002 : Quelques
heures avant
l'ouverture vendredi après-midi à Séville du
sommet des 15, qui mettra fin à la présidence
espagnole, l'ETA a revendiqué 3 attentats à la
voiture piégée commis l'un dans le centre-ville
de Marbella, sur la Costa Del Sol, où il n'y a
eu aucune victime à déplorer, l'autre dans le
parking d'un centre commercial à Saragosse a
blessé un vigile et le troisième, le plus
grave, dans la station balnéaire de Fuengirola,
près de Malaga, où 6 personnes ont été
blessés, dont un Britannique qui a été
gravement atteint.
26 juin 2002 : Le Sénat
a accepté une loi visant à réformer les partis
politiques et interdire le bras politique de
l'ETA, Herri Batasuna.
27 juin 2002 : A Madrid,
2 militants de l'ETA ont été condamnés par une
cour spéciale à 100 ans et 9 mois de prison
chacun pour l'assassinat, en février 2000, de
Fernando Buesa, président du groupe socialiste
au parlement autonome basque, et de son garde du
corps.
5 juillet 2002 : Le juge
Garzon a condamné hier le bras politique de
l'ETA, Herri Batasuna, à payer le montant des
dégâts suite aux violences commises au Pays
Basque Espagnol en 2001 et 2002. Le juge a
estimé que Batasuna "était responsable
civilement et solidairement" dans ces
violences. Le parti devra payer dans les 24
heures après sa signification la somme de 24
millions d'euros. En cas de non paiement, les
biens du parti seront saisis.
6 juillet 2002 : Le juge
Garzon a condamné hier le bras politique de
l'ETA, Herri Batasuna, à payer le montant des
dégâts suite aux violences commises au Pays
Basque Espagnol en 2001 et 2002. Le juge a
estimé que Batasuna "était responsable
civilement et solidairement" dans ces
violences. Le parti devra payer dans les 24
heures après sa signification la somme de 24
millions d'euros. En cas de non paiement, les
biens du parti seront saisis. La Haute Cour a
ordonné vendredi le blocage des comptes
bancaires de Batasuna après que l'ETA ait
revendiqué les attentats perpétrés les 21 et
22 juin dernier à Fuengirola, Marbella, Mijas et
Saragosse alors que se tenait à Séville le
sommet des 15.
8 juillet 2002 : La 14ème
conférence mondiale sur le sida s'est ouverte
dimanche soir à Barcelone. Elle durera jusqu'au
12 juillet. Un appel à la distribution de
médicaments génériques à faible prix pour les
pays africains les plus pauvres pour les aider à
lutter contre la maladie a été lancé. 500
personnes ont manifesté avant le début de la
conférence pour demander l'accès aux soins et
aux médicaments pour les pays les plus pauvres.
10 juillet 2002 : Le chef du
gouvernement José Maria Aznar a procédé à un
vaste remaniement ministériel consécutif à la
première grande grève qui a touché le pays le
20 juin dernier à la suite d'un projet de loi
très controversé sur la modification de
l'allocation de chômage. Mme Ana de Palacio a
été nommé ministre des Affaires Etrangères ;
Miguel Ancèbès, ministre de la justice, devient
ministre de l'Intérieur ; Josep Piqué, ministre
des Sciences et de la Technologie ; le ministre
du Travail, à l'origine de la loi sur
l'allocation de chômage, Juan Carlos Aparicio,
est remplacé par Eduardo Zaplano. ** Au sommet
mondial de lutte contre le sida de Barcelone, des
militants de lutte contre le sida ont hué le
secretaire américain à la santé, Tommy
Thomson, et le ministre français de la santé,
Jean-François Mattéi, leur reprochant de ne
rien faire de plus que ce qu'ils avaient déjà
promis à maintes reprises.
11 juillet 2002 : Conférence
de Barcelone sur le sida : selon une étude du
Centre américain de contrôle des maladies, la
communauté homosexuelle américaine est jusqu'à
10 fois plus atteinte par le VIH et les MST que
les hommes et femmes hétérosexuelles. Une autre
enquête effectuée en Chine révèle que 17 % de
la population n'a jamais entendu parler du sida.
13 juillet 2002 : La 14è
conférence mondiale sur la lutte contre le sida
a fermé ses portes. Le discours de clôture a
été prononcé par l'ex-président sud africain,
Nelson Mandela, qui a déclaré : "Le sida
est en guerre contre l'humanité. C'est une
guerre qui demande la totale mobilisation de
l'entière population". Il a demandé à ce
que des médicaments génériques à faible prix
soient distribués dans les pays africains pour
venir en aide aux millions de personnes touchées
par le VIH. Le Fonds Mondial des Nations-Unis,
qui devait recevoir 10 milliards de dollars par
an, n'en a reçu que 2.
15 juillet 2002 : D'après le
quotidien "El Mundo, la première banque
espagnole Santander Central Hispano aurait versé
près de 1,8 millions de dollars pour la campagne
du président vénézuelien Chavez. Selon la
législation vénézuélienne, les partis
politiques ne doivent pas recevoir de fonds en
provenance de pays étrangers.
17 juillet 2002 : Les
ministres des affaires étrangères espagnol et
marocain, Ana de Palacio et Mohamed Benaissa, ont
eu une conversation téléphonique mardi au cours
de laquelle ils ont décidé "de résoudre
la crise de l'ilôt Leila (pour les Marocains),
Perejil (pour les Espagnols) par voie
diplomatique." ** 3 membres
de l'organisation islamique Al-Qaïda, d'origine
syrienne, dont un des financiers de
l'organisation, ont été arrêtés à Madrid.
Des cassettes vidéo présentant tous les angles
des deux tours jumelles à New York ainsi que
d'autres monuments importants du pays, tels le
pont de Brooklyn, l'aéroport Kennedy ou le parc
Disneyland en Floride ont été saisies.
18 juillet 2002 : Les forces espagnoles sont
intervenues militairement mercredi matin sur
l'ilôt Leila (pour les Marocains), Perejil (pour
les Espagnols) afin d'y déloger les 6 militaires
marocains qui y avaient pris place depuis une
semaine. Ces 6 hommes avaient été installés
là par les autorités marocaines dans le but de
lutter contre le terrorisme, l'immigration
clandestine et le trafic de drogue. La ministre
des affaires étrangères, Ana de Palacio, a
estimé "cette intervention nécessaire et
mettra fin dès que possible à l'opération
militaire sur cet ilôt." Elle a demandé à
son homologue marocain un dialogue "sur un
plan d'égalité dans le respect mutuel et
d'établir des relations bilatérales dans un
cadre duquelle elles n'auraient jamais dû
sortir". La Commission européenne a
proposé sa médiation.
19 juillet 2002 : Madrid a
déclaré vouloir se retirer de l'ilôt Leila
(pour les Marocains), Perejil (pour les
Espagnols) à condition que le Maroc s'engage à
ne pas venir y réinstaller des soldats. Les
autorités marocaines, elles, veulent un retrait
sans condition des forces espagnoles de l'ilôt
avant tout début de négociations. La ministre
des affaires étrangères, Ana de Palacio (notre
photo), a declaré que "Madrid était prête
à retirer ses 75 légionnaires de l'île à
condition que l'on revienne à la situation
d'avant le 11 juillet" (date où les soldats
marocains se sont installés sur Leila).
20 juillet 2002 : MAROC : Dans une
interview à la presse espagnole, le ministre des
affaires étrangères Mohamed Benaissa a assuré
que les soldats marocains ne reviendraient pas
sur l'île de Leila si les Espagnols en
partaient. La diplomatie espagnole a par ailleurs
déclaré qu'elle attendait une confirmation
diplomatique écrite des propos de Mohamed
Benaissa avant de bouger.
22 juillet 2002 : Un accord a
été trouvé samedi entre Rabat et Madrid au
sujet de l'ilôt de Leila (pour les Marocains) et
Perejil (pour les Espagnols) qui prévoit un
retour à la situation avant le 11 juillet (date
où les soldats marocains s'étaient installés
sur cette île inhabitée).
23 juillet 2002 : Rabat et
Madrid ont confirmé leur accord qui met fin à
leur dispute au sujet de l'ilôt de Leila (pour
les Marocains) ou Perejil (pour les Espagnols) et
qui stipule que les troupes marocaines ne
reprendront pas place sur Leila après le départ
des Espagnols.
27 juillet 2002 : Après Paris, le président
égyptien Hosni Moubarak est arrivé vendredi à
Madrid où il a été reçu par le chef du
gouvernement José Maria Aznar. Le président
Moubarak a condamné implicitement le
bombardement israélien sur Gaza qui a coûté la
vie à 14 Palestiniens (dont 9 enfants) le
qualifiant "d'incompréhensible tuerie"
alors même que des tractations pour une trève
étaient en cours avec le Hamas. Il a dénoncé
le plan de bannissement des familles des auteurs
d'attentats suicide estimant qu'aucun pays ne
pourrait l'accepter.
2 août 2002 : Les corps
de 13 clandestins ont été retrouvés sur les
côtes andalouses qui selon la Garde Civile
espagnole se seraient noyés à la suite du
naufrage de leur bateau.
Lundi 5 août 2002 : Une voiture
piégée garée devant un commissariat de la
station balnéaire de Santa Pola, près
d'Alicante, explose faisant 2 morts (dont une
fillette de 10 ans) et de nombreux blessés. ** 2 chefs de
l'ETA qui avait commis un attentat en 1987 contre
un bus militaire qui avait fait 2 morts et 44
blessés ont été condamnés à 783 ans de
prison chacun. Peine toutefois symbolique car la
durée maximale d'emprisonnement en Espagne est
de 30 ans.
Mardi 6 août 2002 : Après l'attentat à la
voiture piégée dimanche soir dans la station
balnéaire de Santa Pola, qui a causé la mort de
deux personnes, dont une filllette de 6 ans, et
en a blessé une quarantaine d'autres, le chef du
gouvernement, José Maria Aznar a interrompu
lundi ses vacances pour se rendre aux
funérailles des victimes. Il a qualifié
"d'ordures" les dirigeants de Batasuna,
aile politique de l'ETA. Des milliers de
personnes ont manifesté dans tout le pays pour
protester contre les violences de l'ETA. Le
porte-parole de Batasuna a rendu responsable
José Maria Aznar de ces attentats lors d'une
conférence de presse à Pamplune déclarant :
"Ces morts auraient dû être évitées
(...) si nous tous nous parvenions à
rationaliser un conflit qui dure depuis deux
siècles".
Vendredi 9 août 2002 : La police a
expulsé jeudi 270 immigrants nord-africains qui
occupaient depuis deux mois l'université de
Séville pour réclamer du travail et des permis
de séjours. Ces ouvriers qui étaient venus en
Espagne pour récolter les fraises dans la
province de Hueva, avaient été remplacés au
dernier moment par des travailleurs en provenance
des pays de l'Est, ces derniers ayant obtenu un
permis de travail contrairement aux
Nord-Africains.
Samedi 10 août 2002 : Une bombe a
explosé dans un établissement de restauration
rapide à Torrevieja dans le sud-est du pays. Il
n'y a eu aucun blessé. Un coup de fil anonyme
avait averti de l'attentat une heure à l'avance.
L'ETA a revendiqué cette action.
Lundi 12 août 2002 : Au Pays
Basque, environ mille militants du groupe Herri
Batasuna, qui est menacé d'être interdit par le
gouvernement espagnol suite à la recrudescence
des attentats de l'ETA, ont manifesté à San
Sébastian, pour protester contre cette mesure.
Jeudi 15 août 2002 : Lors d'une
conférence de presse mercredi à San Sébastian,
le Parti Nationaliste Basque a annoncé qu'il
voterait contre le projet d'interdiction de son
bras politique Batasuna qui devra être discuté
le 26 août prochain estimant que "cette
mesure ne fera qu'aggraver la situation."
Vendredi 16 août 2002 : GIBRALTAR : Pour lutter
contre l'immigration clandestine, les autorités
espagnoles ont mis en place un système de
surveillance du détroit de Gibraltar qui
sépare l'Espagne du continent africain. Ce
système, surnommé SIVE (Système Electronique
de Surveillance Extérieure), est composé de
cellules électroniques de détection, fixes et
mobiles, combinées avec des radars et des
caméras, diurnes et nocturnes, d'une portée de
20 kilomètres. Un centre de télécommandement
s'occupera de la gestion du système et sera
chargé d'alerter la garde civile. 144 millions
d'euros ont été nécessaires pour mettre en
place ce système de surveillance. Le SIVE doit
permettre également de surveiller la frontière
maritime afin de lutter contre la contrebande, le
crime organisé et le trafic de drogue. Depuis le
début de l'année, 12 155 immigrants clandestins
ont été rapatriés dans leur pays.
Mardi 20 août 2002 : Le
parlement sera convoqué en session
extraordinaire le 26 août prochain pour
débattre de l'interdiction du parti
indépendantiste basque Batasuna, branche
politique de l'ETA.
28 août 2002 : Le juge
Garzon a fait évacuer mardi les sièges sociaux
du parti basque Batasuna dans 5 villes de Navarre
et à Vittoria où la police a utilisé des
balles en plastique pour évacuer les partisans
de Batasuna. Les leaders du parti basque ont
appelé ses militants à occuper tous les
bâtiments lui appartenant afin de rendre plus
difficile l'action de la garde civile qui
procède aux évacuations. ** Un réseau
international de trafic a été démantelé hier
grâce à la coopération entre l'Espagne,
l'Italie et la Grande-Bretagne et après un an
d'enquêtes. 26 personnes ont été arrêtés en
Espagne, en Italie et en Grande-Bretagne et 4
tonnes de drogue ont été saisies. Parmi les
personnes arrêtées, on trouvait 5 directeurs
d'agences bancaires et un avocat qui traitait les
opérations de blanchiment. Le réseau menait ses
opérations à partir de Séville où 200 tonnes
de drogue partaient de ce point vers toute
l'Europe. Ce réseau est soupçonné d'avoir
blanchi près de 12 millions d'euros.
27 août 2002 : Le bras
politique de l'ETA, Herri Batasuna, a été
interdit pour une durée de 3 ans. Batasuna a
appelé ses élus à occuper ses locaux et ses
sympathisants à se rassembler devant ses
bâtiments "afin qu'ils ne tombent pas aux
mains des fascistes". En effet cette
procédure d'interdiction prévoit, outre la mise
sous séquestre des comptes du parti, la
confiscation de tous ses biens et suspend toutes
les activités publiques, privées et
institutionnelles du mouvement sous quelque nom
que ce soit. Les sites Internet sont également
interdits. Le parti a 3 jours pour faire appel de
cette décision. Fondé en 1959, l'ETA a
perpétré près de 4200 actions terroristes qui
ont fait 836 morts et 2367 blessés.
30 août 2002 : La police a
fermé depuis lundi 21 sièges et locaux du parti
basque indépendantiste Batasuna interdit depuis
cette date par les autorités judiciaires qui
chercheraient également un moyen de fermer les
sièges du parti à l'étranger, et notamment en
France, et son site internet.
3 septembre 2002 : Les
partisans du parti nationaliste basque Batasuna,
interdit par Madrid, et dont les locaux ont été
fermés par la justice, ont lancé de violentes
attaques à l'explosif contre des bâtiments
administratifs, et 4 banques, au Pays Basque
espagnol, de San Sébastian à Bilbao.
4 septembre 2002 : Pour la première fois dans
l'histoire du pays, le Tribunal Suprême a été
saisi mardi d'une demande d'interdiction d'un
parti politique, le parti nationaliste basque,
Batasuna.
12 septembre 2002 : Au Pays
Basque une bombe de 25 kg de dynamite placée
dans une camionnette stationnée dans la rue
principale de la ville de Zierbena à l'ouest de
Bilbao a été désamorcée hier par la police.
Un membre de l'ETA avait téléphoné à un
journal local pour prévenir de l'attentat.
25 septembre 2002 : Un garde
civil est mort mardi des suites de ses blessures
et 4 autres ont été blessés, dont 1
grièvement dans un attentat à la voiture
piégée attribué à l'ETA dans la province de
Navarre (nord du pays) près de Pampelune.
26 septembre 2002 : De
nombreuses manifestations silencieuses ont eu
lieu dans tout le pays en mémoire du garde civil
de 32 ans, père de 2 jumeaux de 6 ans, tué
mardi près de Pampelune lors d'un attentat
attribué à l'ETA.
8 octobre 2002 : Le
président algérien Bouteflika est en visite
officielle de 3 jours à Madrid pour tenter de
renforcer les relations entre les deux pays. Il
doit être reçu par le roi Juan Carlos et le
premier ministre José Maria Aznar. La lutte
contre l'immigration clandestine sera le point
d'orgue de leurs discussions.
21 octobre 2002 : 100 000
personnes ont manifesté dimanche au Pays Basque
espagnol pour protester contre les violences de
l'ETA à l'appel du mouvement basque espagnol du
philosophe espagnol Fernando Savater.
30 octobre 2002 : Pour la
première fois depuis la Révolution Islamique de
1979, un président iranien est en visite
officielle en Espagne. Le président modéré
Khatami est arrivé lundi à Madrid pour une
visite d'état de 3 jours. La situation au
Proche-Orient, mais aussi en Irak et les
relations bilatérales sont à l'ordre du jour.
Le président Khatami s'est de nouveau opposé à
une intervention militaire américaine en Irak.
7 novembre 2002 : 2 sacs
poubelles ont explosé mardi dans la région de
Galice faisant 2 morts et 2 blessés. Pour la
police il s'agit d'un réglement de compte dans
une affaire de blanchiment d'argent.
8 novembre 2002 : Un
incendie s'est déclaré jeudi dans la salle des
ordinateurs de la compagnie aérienne Ibéria
provoquant des retards importants dans tous les
aéroports espagnols. Les causes de cet incendie
n'ont pas pu être encore déterminées. GIBRALTAR :
Un référendum a été organisé
jeudi sur ce territoire par les autorités
locales qui refusent tout partage de
souveraineté et souhaitent rester dans le giron
britannique. Il porte sur le partage de la
souveraineté entre le Royaume-Uni et l'Espagne
qui ont d'ores et déjà annoncé qu'ils
rejettent le résultat du scrutin. (Plus de détails sur Gibraltar, des photos de Gibraltar)
9 novembre 2002 : GIBRALTAR : La
population de Gibraltar a voté à l'unanimité
lors du référendum de jeudi contre le partage
de la souveraineté de Gibraltar entre le
Royaume-Uni et l'Espagne. Les deux pays ont
d'ores et déjà fait savoir qu'ils
considéraient ce référendum "sans aucune
valeur".
14 novembre 2002 : Human
Rights Watch a accusé le gouvernement espagnol
d'inaction face aux témoignages en nette
augmentation de la part de clandestins arrivant
par le détroit de Gibraltar sur le territoire
espagnol faisant état de mauvais traitements qui
leur sont infligés par les forces de police. **
Un pétrolier en provenance de Lettonie et allant
vers Gibraltar, battant pavillon des Bahamas,
transportant près de 77000 tonnes de fuel et
ayant 27 marins à bord, est en difficulté dans
une mer démontée sur la côte de Galice. Des
traces d'hydrocarbures ont été repérées
autour du pétrolier.
15 novembre 2002 : Le
pétrolier en provenance de Lettonie et allant
vers Gibraltar, battant pavillon des Bahamas,
transportant près de 77000 tonnes de fuel et
ayant 27 marins à bord, en difficulté au large
des côtes de Galice mercredi, a été remorqué
vers le large. Il aurait perdu entre 3000 et 4000
tonnes de fuel. Des risques de marée noire sont
à craindre. Des barrières flottantes et du
matériel de pompage ont été acheminées vers
le lieu de la catastrophe. Selon Greenpeace, ce
pétrolier n'aura jamais dû prendre la mer
compte tenu de son ancienneté (plus de 20 ans)
et de sa vétusté. Il ne dispose pas d'une
double coque comme la législation actuelle
l'oblige.
19 novembre 2002 : Le
pétrolier endommagé menace de se disloquer
laissant échapper ses tonnes de fuel. Le
Portugal a refusé de l'accueillir dans ses eaux
territoriales. La marée noire touche désormais
les côtes de Galice, lieu de pêche
exceptionnel. 42 km de plages sont touchés. Le
chef du gouvernement, José-Maria Aznar a
annoncé la création d'une commission spéciale
chargée d'indemniser les pêcheurs. ** Un
adolescent de 17 ans en otage lundi 25 enfants de
8 à 10 ans et leur institutrice dans une école
primaire du sud de Barcelone. Il réclamait une
rançon pour libérer les otages. La police a
réussi à maîtriser le jeune homme après 4
heures de négociations.
20 novembre 2002 : Le
pétrolier libérien endommagé s'est brisé en
deux mardi à 250 km au large des côtes de
Galice touchant par une pollution de près de 60
000 tonnes de pétrole coulant à plus de 3500
mètres de profondeur. Greenpeace a dénoncé
mardi les "lourdes conséquences de ce
naufrage qui va détruire les fonds marins, les
coraux, les poissons et espèces marines".
250 oiseaux mazoutés ont déjà été trouvés
selon la Société espagnole d'ornythologie.
21 novembre 2002 : 295
kilomètres de côtes sont souillées par le fuel
qui s'échappe du pétrolier libérien qui s'est
brisé en deux mardi au large de la Galice. Une
catastrophe écologique sans précédent pour
cette région riche en poissons et crustacés.
Les dommages sont évalués à 42 milions
d'euros. 240 tonnes ont été ramassés par les
services de nettoyage espagnol.
22 novembre 2002 : Alors que
la pollution des côtes de Galice se poursuit,
les autorités espagnoles sont sur le qui-vive
après l'annonce d'un avis de tempête pour les
48 heures à venir qui pourrait propager les
nappes de pétrole vers des zones encore
intactes.
27 novembre 2002 : Le 15ème
sommet franco-espagnol s'est ouvert mardi à
Malaga en Andalousie. Le président Chirac et le
premier ministre Jean-Pierre Raffarin ont été
reçus par le chef du gouvernement José-Maria
Aznar. Les discussions ont porté sur la
catastrophe du pétrolier Prestige qui a souillé
les plages de Galice et menace désormais les
plages de l'Atlantique. La France et l'Espagne
ont vivement souhaité qu'une législation forte
soit introduite au niveau européen afin que les
"bateaux-poubelles" n'aient plus la
permission de naviguer.
2 décembre 2002 : 200 000
personnes ont manifesté dimanche à
Saint-Jacques-de-Compostelle contre le
gouvernement qui selon elles "n'a pas réagi
assez rapidement" face à l'accident du
pétrolier Prestige qui a provoqué une
castastrophe sans précédent sur les côtes de
Galice qui vont être touchées par une seconde
marée noire de plus de 9000 tonnes de pétrole
qui s'écoulent toujours du pétrolier suite aux
mauvaises conditions météorologiques.
5 décembre 2002 : Le
secrétaire d'Etat aux affaires étrangères a
déclaré mercredi que l'Espagne s'opposerait à
un embargo sur les armes imposé à Israël par
l'Union européenne estimant que "cet
embargo serait contre-productif et jamais
approuvé par le Conseil de Sécurité de
l'ONU". Il a ajouté que l'Union européenne
ne fournit que des armes légères à Israël au
contraire des Etats-Unis qui livre l'armement
lourd" qualifiant "d'inefficace"
un éventuel embargo européen.
7 décembre 2002 : 24ème
anniversaire vendredi de la constitution
espagnole. Dans un discours, le chef du
gouvernement José Maria Aznar a renouvelé le
maintien de l'état décentralisé et des
régions autonomes.
9 décembre 2002 :
José-Maria Aznar, le chef du gouvernement, a
décidé de réquisitionner les forces armées en
Galice afin de procéder aux nettoyages des
plages touchées une nouvelle fois par la marée
noire. 600 soldats devraient commencer leur
tâche dès aujourd'hui. D'importantes nappes de
pétrole qui s'échappent toujours du pétrolier
Prestige ont touché ce week end les côtes de
Galice et du golfe de Gascogne. Pour l'instant
les côtes portugaises et françaises sont
épargnées. Pour faire face à de nombreuses
critiques de laxisme du gouvernement dans la
gestion de cette crise, José-Maria Aznar a
décidé d'indemniser plusieurs secteurs
découlant de la pêche (comme les fabricants de
filets ou les personnels des halles à poissons).
10 décembre 2002 : Les côtes
de Galice vont être touchées dans les 72 heures
par une nouvelle marée noire. Le pétrolier
Prestige risque d'expulser de ses cuves ses 50
000 tonnes de pétrole brut. Le chef du
gouvernement José Maria Aznar a annoncé la
création d'une commission scientifique chargée
"d'analyser les rapports d'observation sur
l'épave du pétrolier". 7000 militaires ont
été dépêchés sur les côtes pour aider les
volontaires à nettoyer les plages polluées.
12 décembre 2002 : De forts
vents d'ouest font avancer les nappes de pétrole
sur les côtes de Galice. Un désastre
écologique sans précédent est à craindre. Les
cuves du pétrolier Prestige fuient toujours et
évacuent chaque jour 125 tonnes de pétrole qui
mettent 24 heures pour remonter à la surface. Le
chef du gouvernement, José-Maria Aznar, a
reconnu que le gouvernement avait "commis
des erreurs dans la gestion de la
catastrophe". Le coût de ce désastre est
évalué par les autorités espagnoles à 20
milliards d'euros alors que l'Union européenne
table sur un plafond d'1 milliard d'euros.
19 décembre 2002 : La Galice
a été une nouvelle fois touchée mercredi par
une troisième marée noire provenant des cales
du pétrolier Prestige qui a coulé à 3500 m et
laisse écouler ses 77 000 tonnes de pétrole
brut malgré tous les efforts fournis pour tenter
de maîtriser la pollution. Deux assocations de
patrons de pêcheurs ont entamé une grève de la
faim. Ils demandent la mobilisation de plus de
moyens et d'hommes pour lutter contre la marée
noire. Dès le début de la catastrophe du
Prestige de nombreuses voix se sont élevées
pour dénoncer le laxisme du gouvernement
espagnol.
28 décembre 2002 : Le chef du
gouvernement, José Maria Aznar, a annoncé jeudi
un durcissement de la législation
pénitentiaire afin que "les
personnes condamnées pour terrorisme ou tout
autre délit grave purgent d'une manière
effective leur peine". Cette mesure
intervient après la remise en liberté
surveillée d'un membre de l'ETA condamné à 298
ans de prison qui n'a purgé que 13 ans de sa
peine, soit moins de la moitié de peine maximale
de 30 ans que tout condamné, condamné à de
lourdes peines, doit purger, selon le code pénal
espagnol. Le projet de loi sera présenté en
janvier au conseil des ministres.
Retour Espagne
Retour sommaire
-
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|