- SOMMAIRE
Géorgie, fil, info,
georgie, info, georgie, fil, info, france,
georgie, archives, infos, 2008, actualites,
monde, 2008
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
ARCHIVES 2008 FIL INFO GEORGIE
Vendredi 4 janvier 2008 : Le Parti
national-démocrate (PND) de Géorgie exige du
ministère de la Justice qu'il n'enregistre pas
le nouveau Mouvement national-démocrate du
candidat à la présidence d'Arkadi (Badri)
Patarkatsichvili, affirmant que "toute
appellation mentionnant les nationaux-démocrates
représente la propriété du parti"
national démocrate.
Samedi 5 janvier 2008 : Lors de son
dernier discours de campagne électorale vendredi
4 janvier 2008 à Tbilissi devant près de 20 000
partisans, le président sortant Mikhaïl
Saakachvili a appelé les électeurs à
voter pour la "démocratie".
L'opposition soutient que le scrutin est
"déjà falsifié". L'élection
présidentielle se tient samedi 5 janvier 2008 et
le président Saakachvili est donné grand
favori.
Lundi 7 janvier 2008 : Le
président sortant, Mikhaïl Saakachvili, a
remporté l'élection présidentielle anticipée
du samedi 5 janvier 2008 avec 52,8 % des voix,
selon les résultats officiels, face à son
principal adversaire, Levan Gatchetchiladzé. Le
taux de participation a atteint 56,7 %,
dépassant le seuil minimum de 50 % qui permet de
déclarer vainqueur dès le premier tour tout
candidat ayant obtenu plus de 50 % des voix. Les
observateurs de l'Organisation pour la sécurité
et la coopération en Europe (OSCE) ont
estimé que l'élection avait offert une réelle
"concurrence" entre les candidats,
malgré des "lacunes".
Mercredi 9 janvier 2008 : Alors que
la Commission électorale n'a toujours pas
annoncé les résultats de l'élection
présidentielle qui s'est tenue samedi 5 janvier
2008, l'opposition a menacé d'organiser de
grandes manifestations si un second tour n'est
pas annoncé d'ici dimanche 13 janvier 2008.
Selon des résultats officiels partiels, publiés
lundi 7 janvier 2008, le président sortant,
Mikhaïl Saakachvili, a remporté l'élection
présidentielle anticipée du samedi 5 janvier
2008 avec 52,8 % des voix, selon les résultats
officiels, face à son principal adversaire,
Levan Gatchetchiladzé. **
Le président de la commission
électorale centrale de Géorgie, Levan
Tarkhnichvili, avait annoncé lundi 7 janvier
2008 que plus de 450 requêtes ont été
déposées auprès des administrations
électorales en annulation des résultats du
scrutin dans 40 bureaux de vote. Les
observateurs, auteurs de ces plaintes, ont
constaté des irrégularités très graves, dont
l'existence de bulletins excédentaires.
Jeudi 10 janvier 2008 : La
commission électorale a annoncé mercredi 9
janvier 2008 que le président sortant Mikhaïl
Saakachvili a été réélu dès le premier tour
avec 52,21 % des voix, selon les "résultats
officiels préliminaires qui pourraient changer
à la suite de l'examen de plaintes par la
commission électorale ou devant les
tribunaux". Son principal adversaire, Levan
Gatchetchiladzé, accuse le camp présidentiel de
fraudes massives. Plusieurs centaines de ses
partisans ont manifesté mercredi 9 janvier 2008
devant le de la télévision publique, réclamant
de pouvoir s'exprimer en direct tout en
dénonçant les résultats de l'élection
présidentielle.
Vendredi 11 janvier 2008 : L'homme
d'affaires Badri Patarkatsichvili, qui a
recueilli près de 7% des voix lors de
l'élection présidentielle du 5 janvier 2008, a
été officiellement inculpé de "complot
visant le renversement du pouvoir d'Etat",
de "préparation d'attentat contre un
fonctionnaire politique" et de
"préparation d'attentat terroriste",
selon un communiqué du Parquet général publié
jeudi 10 janvier 2008 qui ajoute que "son
compte dans une banque géorgienne a été gelé
dans l'intérêt de l'enquête". Lors de la
campagne présidentielle, Badri Patarkatsichvili
bénéficiait de l'immunité et ne pouvait être
arrêté ni interpellé jusqu'à l'élection. Le
Parquet précise détenir des enregistrements
audio et vidéo prouvant que Badri
Patarkatsichvili a tenté de soudoyer le ministre
de l'Intérieur pour 100 millions de dollars. Ce
qu'il reconnaît affirmant toutefois qu'il
s'agissait en fait d'éviter que les forces de
l'ordre ne tirent sur la foule lors de la
manifestation de l'opposition qui devait avoir
lieu en cas de victoire du président sortant,
Mikhaïl Saakachvili. La police anti émeutes
avait violemment réprimée le 7 novembre 2007
une manifestation de l'opposition à coups de gaz
lacrymogène, de canons à eau et de balles en
caoutchouc, faisant au moins 600 blessés.
Lundi 14 janvier 2008 : Après
l'annonce officielle des résultats de
l'élection présidentielle du 5 janvier 2008 qui
donne la victoire au président sortant, Mikhaïl
Saakachvili avec près de 54 % des
voix, plus de 50 000 personnes ont manifesté
dimanche 13 janvier 2008 à l'appel de
l'opposition pour contester cette victoire et
dénoncer des fraudes lors du scrutin.
Mercredi 16 janvier 2008 : L'opposition
a promis de déposer un recours devant un
tribunal pour faire invalider les résultats de
la présidentielle et organiser un nouveau
rassemblement de protestation mardi 15 janvier
2008. Le président sortant Mikhaïl Saakachvili,
réélu avec 53 % des voix, doit prêter serment
dimanche 20 janvier 2008.
Vendredi 18 janvier 2008 : L'opposition
a réclamé jeudi 17 janvier 2008 un nouveau
comptage des voix rejetant une nouvelle fois les
résultats officiels de l'élection
présidentielle du 5 janvier 2008 qui ont donné
la victoire au président sortant Mikhaïl
Saakachvili. La mairie de Tbilissi, la capitale,
a interdit à l'opposition de manifester du 19 au
21 janvier 2008 en raison des préparatifs
engagés pour la cérémonie d'investiture de
Mikhaïl Saakachvili prévue le 20 janvier.
Lundi 21 janvier 2008 : Le
président Mikhaïl Saakachvili a prêté serment
dimanche 20 janvier 2008 pour un second mandat de
5 ans. Plusieurs dizaines de milliers de
personnes ont manifesté à Tbilissi pour
dénoncer "une mascarade" et contester
le résultat de l'élection présidentielle du 5
janvier 2008 entachée de fraudes dans le
décompte des voix.
Mercredi 23 janvier 2008 : Conformément
à la Constitution, le premier ministre Lado
Gourguenidzé a donné sa démission, lundi 21
janvier 2008 ainsi que celle de son gouvernement
après linvestiture dimanche 20 janvier
2008 du président Mikhaïl Saakachvili réélu
lors dun scrutin anticipé le 5 janvier
2008. Ce dernier a maintenant 7 jours pour
présenter son gouvernement qui devra être
approuvé par le parlement avant la fin du mois
de février 2008.
Mercredi 6 février 2008 : A l'appel
de l'opposition, plusieurs rassemblements ont
été organisés à Tbilissi la capitale pour
recueillir au moins 1 million de signatures
(nombre d'habitants recensés en 2002) attestant
que le président Mikhaïl Saakachvili ne pouvait
pas remporter l'élection présidentielle du 5
janvier 2008 au premier tour, son rival, Levan
Gatchetchiladze, ayant reçu un soutien massif
dans la capitale.
Vendredi 15 février 2008 : Les leaders
du Parti conservateur de Géorgie (opposition)
ont affirmé, jeudi 14 février 2008, qu'ils ne
croient pas à la première conclusion des
experts britanniques selon laquelle l'homme
d'affaires et opposant Arkadi (Badri)
Patarkatsichvili, 52 ans, serait décédé de
"mort naturelle" demandant une enquête
par des experts indépendants. Lire l'édition de Fil-info-France
du 13 février 2008 (Royaume-Uni)
Samedi 16 février 2008 : A l'appel
de l'opposition, près de 20 000 personnes ont
manifesté vendredi 15 février 2008 dans le
centre de la capitale Tbilissi pour demander des
élections législatives libres, la liberté de
la presse, une justice indépendante et la remise
en liberté de tous les détenus politiques.
Lundi 18 février 2008 : Alors que
le Kosovo déclarait son indépendance dimanche
17 février 2008, l'Abkhazie et l'Ossétie du
Sud, 2 régions séparatistes et pro-russes de
Géorgie, ont annoncé qu'elles allaient demander
à la Russie et à l'ONU de reconnaître leur
indépendance.
Vendredi 29 février 2008 : Une
télévision piégée, posée près d'un bureau
de vote de la ville de Kokhat dans la région
séparatiste d'Ossétie du Sud, a explosé jeudi
28 février 2008 faisant 2 morts et 15 blessés.
Selon le ministère de l'Intérieur de l'Ossétie
du Sud, "la nature de l'explosion, ainsi que
l'utilisation d'un dispositif contrôlé par
radio orientaient" les soupçons "vers
les services spéciaux géorgiens". Le
gouvernement de Géorgie a aussitôt démenti
cette information.
Jeudi 6 mars 2008 : La
république autoproclamée d'Ossétie du Sud a
appelé mardi la communauté internationale à
reconnaître son indépendance vis-à-vis de la
Géorgie affirmant que son "existence
indépendante pendant 17 ans confirme sa
viabilité" et qu'il ne "reste plus
qu'à légitimer sa souveraineté conformément
à la Charte de l'ONU". Dans son
communiqué, les autorités ossètes indiquent
que la république autoproclamée "a tous
les attributs d'un Etat souverain dont
l'organisation et les activités répondent aux
critères d'un Etat démocratique de droit
reposant sur les principes de la démocratie
représentative et du partage de pouvoir", a
"des institutions démocratiques, une
société civile, des médias indépendants et un
système juridique efficace".
Lundi 10 mars 2008 : Près de 3
000 personnes ont manifesté dimanche 9 mars 2008
à Tbilissi la capitale, à l'appel de
l'opposition, pour réclamer une nouvelle
élection présidentielle, accusant le président
réélu, Mikhaïl Saakachvili, d'avoir falsifié
les résultats.
Samedi 15 mars 2008 : Le
parlement a adopté vendredi 14 mars 2008 à
l'unanimité une déclaration sur la levée
unilatérale par la Russie des sanctions
économiques contre l'Abkhazie, qualifiant cette
démarche de Moscou d'atteinte à l'intégrité
territoriale de la Géorgie. La Russie a annoncé
jeudi 6 mars 2008 l'annulation des sanctions
commerciales, économiques, financières et
concernant les transports, décrétées en 1996
par les pays de la CEI
(Communauté des Etats Indépendants) à
l'encontre de l'Abkhazie, ajoutant toutefois que
cette mesure n'entraînera pas la reconnaissance
juridique de cette république autoproclamée.
L'ancienne république autonome d'Abkhazie a
proclamé son indépendance envers la Géorgie
après la chute de l'URSS en 1991. Des
affrontements meurtriers ont opposé les Abkhazes
aux forces militaires géorgiennes à partir de
1992 et n'ont cessé qu'après l'intervention
d'une force internationale de maintien de la
paix.
Mercredi 19 mars 2008 : Les
autorités de la république autoproclamée
d'Abkhazie affirment avoir abattu mardi 18 mars
2008 près de Gali un "avion de
reconnaissance sans pilote" (drone) près de
Gali.
Mardi 15 avril 2008 : Le
ministère de la Défense a annoncé lundi 14
avril 2008 qu'il avait "décidé de retirer
son contingent de 150 soldats de la paix
déployés au Kosovo d'ici la fin de la
semaine" en poste depuis octobre 1999.
Vendredi 18 avril 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
mardi 15 avril 2008 la résolution 1808 (2008)
qui proroge jusqu'au 15 octobre 2008, pour une
période additionnelle de 6 mois, le mandat de la
Mission des Nations Unies en Géorgie (MONUG).
Mardi 22 avril 2008 : La Géorgie
a accusé la Russie, lundi 21 avril 2008, d'avoir
abattu un drone géorgien qui survolait la
région séparatiste d'Abkhazie. Le président
Mikhaïl Saakachvili a dénoncé une
"agression contre la souveraineté
territoriale de la Géorgie". La Russie a
démenti aussitôt cette information. ** Selon le
porte-parole des forces russes de maintien de la
paix stationnées en Abkhazie, Alexandre
Diordiev, les autorités géorgiennes ont
suspendu depuis 5 jours leur livraison
d'électricité au camp russe, en raison du
"non paiement de la facture
d'électricité". Il a ajouté : "En
vertu de l'article 7 du protocole adopté le 15
mai 1992 par le Conseil des chefs d'Etat de la CEI, le
gouvernement du pays accueillant une force de
maintien de la paix doit garantir les livraisons
d'eau et d'électricité gratuites ou, en cas
d'impossibilité, à des tarifs avantageux".
Jeudi 24 avril 2008 : Lancien
ministre géorgien de la Défense, Irakli
Okrouachvili, qui a rejoint l'opposition en
créant son parti "Pour une Géorgie
unie", très critique à l'égard du
président, Mikhaïl Saakachvili, et condamné le
28 mars 2008 par contumace à 11 ans de prison,
pour corruption, a obtenu lasile politique
en France, après une demande déposée en
janvier 2008 auprès de lOffice français
de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Irakli
Okrouachvili avait quitté la Géorgie fin
octobre 2007 et un mandat d'arrêt avait été
lancé à son encontre après qu'il ne se soit
pas présenté devant le Parquet.
Lundi 28 avril 2008 : Après la
déclaration du porte-parole du ministère russe
des Affaires étrangères en date du 25 avril
2008 indiquant que la Russie recourra à des
méthodes militaires pour protéger ses citoyens
en cas de déploiement par la Géorgie d'un
conflit militaire en Abkhazie et Ossétie du Sud,
le vice-ministre géorgien de la Défense, Batou
Koutelia, a indiqué samedi 26 avril 2008 au
cours d'une interview sur la chaîne de
télévision géorgienne Mze
"qu'aucune action agressive perpétrée
contre la Géorgie ne restera sans réponse. Nous
y opposerons, avec nos alliés, une riposte qui
s'imposera et qui sera proportionnée à
l'agression". Le vice-ministre a ajouté :
"Les démarches de Moscou revêtent un
caractère provocateur et nous mènent tout droit
vers un conflit armé. Nous pouvons en tirer la
conclusion suivante: la Russie est intéressée
à reprendre les hostilités".
Mercredi 30 avril 2008 : Après la
déclaration du ministère russe de la Défense,
faite mardi 29 avril 2008 estimant que
l'évolution de la situation dans la zone du
conflit abkhazo-géorgien dictait la nécessité
d'augmenter les effectifs de la Force collective
de maintien de la paix de la Communauté des
Etats indépendants (CEI) dans les
limites définies par la résolution du Conseil
des chefs d'Etat de la CEI en date du 22 août
1994, le premier ministre géorgien, Vladimir
Gourguenidze, a indiqué à l'issue d'une
réunion extraordinaire d'urgence du Conseil de
sécurité nationale de la Géorgie que cette
augmentation du nombre de soldats russes en
Abkhazie (NDLR. République autoproclamée sur le
territoire de la Géorgie) "est une
démarche extrêmement irresponsable" et qui
risque "de déstabiliser la situation dans
la région". Le premier ministre a ajouté
"considérer alors chaque soldat et chaque
unité de matériel qui arriveront dans la zone
du conflit comme un agresseur potentiel".
Jeudi 1er mai 2008 : Le ministre
par intérim des Affaires étrangères, Grigol
Vachadzé, a annoncé mercredi 30 avril 2008 que
la Géorgie bloquerait l'entrée de la Russie à
l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC)
"tant que la Russie ne reviendra pas sur ses
décisions". Moscou avait annoncé le 16
avril 2008 une coopération "plus étroite
avec les autorités indépendantistes de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, notamment
dans le secteur du commerce".
Vendredi 2 mai 2008 : Selon le
ministre abkhaze des Affaires étrangères,
Sergueï Chamba, un contingent supplémentaire
russe de la Force collective de maintien de la
paix de la Communauté des Etats indépendants (CEI) est
arrivé jeudi 1er mai 2008 dans la région
séparatiste d'Abkhazie précisant que les
effectifs du contingent ont été portés
jusqu'aux limites prévues par l'Accord de Moscou
sur le cessez-le-feu et l'interposition du 14 mai
1994. Conformément à ce texte, 3 000 militaires
doivent être déployés dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien, mais en réalité seulement 2
000 soldats russes s'y trouvaient ces 14
dernières années. Le ministère russe de la
Défense avait estimé mardi 29 avril 2008 que
l'évolution de la situation dans la zone du
conflit abkhazo-géorgien dictait la nécessité
d'augmenter les effectifs de la Force collective
de maintien de la paix de la Communauté des
Etats indépendants (CEI) dans les limites
définies par la résolution du Conseil des chefs
d'Etat de la CEI en date du 22 août 1994.
Lundi 5 mai 2008 : L'Abkhazie,
région séparatiste de Géorgie, affirment avoir
abattu 2 drones géorgiens qui survolait son
territoire. Le ministère des Affaires
étrangères géorgien a aussitôt démenti cette
information parlant de "désinformation qui
ne poursuit qu'un seul but : semer la zizanie
entre les différentes parties".
Mardi 6 mai 2008 : Selon la
chaîne de télévision russe, Vesti, la
Géorgie a annoncé son retrait de l'accord de
coopération avec la Russie en matière de
défense antiaérienne (DCA), signé en 1995.
Mercredi 7 mai 2008 : La
Commission européenne a annoncé mardi 6 mai
2008 à Bruxelles en Belgique, le déblocage
d'une aide de 2 millions d'euros à la Géorgie
dans le but de préparer les élections
législatives prévues pour le 21 mai 2008 et est
"destinée à soutenir les efforts de la
Géorgie en vue de corriger les insuffisances
révélées au cours de l'élection
présidentielle de janvier dernier. Elle a aussi
été débloquée en réponse aux demandes de
Tbilissi", selon un communiqué de la
Commission européenne.
Vendredi 9 mai 2008 : Le ministre
abkhaze de la Défense, Merab Kichmaria, a
annoncé jeudi 8 mai 2008 qu'un nouveau drone
géorgien a été abattu en Abkhazie, république
autoproclamée qui a proclamé son indépendance
après la chute de l'URSS en 1991. Il s'agit du
cinquième appareil abattu depuis le début de
l'année 2008 : un le 18 mars, un autre le 20
avril et deux le 4 mai 2008.
Mardi 13 mai 2008 : Les
autorités de la région séparatiste d'Abkhazie
ont annoncé avoir abattu lundi 12 mai 2008 un
nouveau drone géorgien dans le district
d'Otchamtchira, portant à 7 le nombre
d'appareils détruits depuis le début du mois de
mars 2008.
Jeudi 22 mai 2008 : Le
Mouvement national uni, parti du président
Mikhaïl Saakachvili, s'est déclaré vainqueur
à une écrasante majorité aux élections
législatives qui se sont tenues mercredi 21 mai
2008. L'opposition a immédiatement contesté ce
résultat criant au trucage du scrutin. Une
manifestation a eu lieu devant le siège de la
Commission électorale. Mikhaïl Saakachvili a
déclaré que les élections "ont été
libres et équitables et j'espère que les
observateurs internationaux les
reconnaîtront". 500 observateurs de
l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE) étaient
sur place pour surveiller le scrutin.
Vendredi 23 mai 2008 : Les
observateurs de l'OSCE, Organisation
pour la Sécurité et la Coopération en Europe,
ont critiqué le déroulement du scrutin
législatif qui s'est tenu mercredi 21 mai 2008
dénonçant des "pressions" sur les
observateurs, des "manquements
importants" lors du comptage des voix et une
distinction "floue" entre les
activités du service public et la campagne du
parti au pouvoir. L'OSCE a ajouté : "Les
partis ont pu mener campagne activement mais il y
a eu de nombreuses allégations d'intimidations
dont certaines ont pu être vérifiées".
Selon des résultats encore partiels, le parti du
président Mikhaïl Saakachvili, le Mouvement
national uni, a remporté très largement le
scrutin avec 58,76 % des voix.
Mardi 27 mai 2008 : Près de 30
000 personnes ont manifesté lundi 26 mai 2008 à
Tbilissi la capitale pour dénoncer le résultat
des élections législatives qui ont vu la
victoire du parti au pouvoir, Mouvement national
uni, qui a remporté 120 des 150 sièges du
Parlement. RUSSIE : Selon les
conclusions de l'enquête menée par la Mission
dobservation de lONU en Géorgie
(MONUG), publié lundi 26 mai 2008, un avion
russe a abattu le 20 avril 2008 un drone
géorgien au-dessus de la région séparatiste,
limitrophe de la Russie, l'Abkhazie. Alexandre
Drobychevski, porte-parole du ministère russe de
la Défense, a aussitôt dénoncé ce rapport
affirmant "qu'aucun de nos avions na
violé despace aérien et na, a
fortiori, effectué de tir". Le rapport de
la MONUG évoque la possibilité que lavion
en cause soit un Mig-29 ou un Su-27. Il se base
essentiellement sur des images radars et vidéos
fournies par la partie géorgienne, permettant de
conclure quaprès avoir abattu le drone,
lavion "est parti vers lespace
aérien russe". La MONUG dit sêtre
assurée de "lauthenticité" de
la vidéo, qui na subi "aucune
manipulation". La MONUG a critiqué la
Géorgie qui "envoie des drones dans le ciel
abkhaze, en violation du cessez-le-feu signé
avec lAbkhazie dans les années 1990 au
terme dun conflit armé".
Vendredi 30 mai 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU examinera
vendredi 30 mai à huis clos à la demande de la
Géorgie l'incident du drone géorgien abattu le
20 avril 2008 au-dessus de l'Abkhazie. Dans son
rapport, publié lundi 26 mai 2008, la Mission
d'observation des Nations Unies en Géorgie
(MONUG) avait affirmé qu'un MIG-29 russe avait
abattu un drone géorgien dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien. Le ministère russe des
Affaires étrangères (MID) a formellement
rejeté ces affirmations.
Samedi 31 mai 2008 : L'ambassadeur
de la Géorgie auprès de l'ONU, Irakli Alasania,
a annoncé vendredi 30 mai 2008 dans un
communiqué "avoir arrêté les survols de
la province séparatiste" dAbkhazie,
"par des avions sans pilotes" (drones),
après la publication, lundi 26 mai 2008, d'un
rapport de la Mission dobservation de
lONU en Géorgie (MONUG), établissant
qu'un drone géorgien avait été abattu par
l'aviation russe le 20 avril 2008. Irakli
Alasania a ensuite précisé que "sil
y a une menace contre notre sécurité nationale
ou une provocation, nous exercerons notre droit
souverain". Il a conclu : "La Géorgie
est dans son droit souverain quand elle utilise
ses capacités de renseignement militaire pour
savoir ce qui se passe sur le terrain".
Mardi 10 juin 2008 : Les
députés ont proposé d'interdire l'entrée en
territoire géorgien du maire de Moscou, Iouri
Loujkov. Ce dernier avait appelé, le 7 juin
2008, à Saint Pétersbourg, lors d'une
conférence, la Géorgie à reconnaître
l'indépendance de l'Abkhazie et l'Ossétie du
Sud, avant d'ajouter que ni le peuple abkhaze, ni
le peuple ossète n'ont de parenté ethnique avec
la Géorgie. L'ancienne république autonome
d'Abkhazie a proclamé son indépendance envers
la Géorgie après la chute de l'URSS en 1991.
Les négociations sur le règlement du conflit
sont suspendues depuis 2006.
Mercredi 18 juin 2008 : Un
porte-parole du ministère de l'Intérieur a
indiqué mardi 17 juin 2008 que 4 soldats russes,
accusés d'avoir voulu sortir clandestinement 20
missiles anti-char de la région séparatiste
d'Abkhazie, ont été interpellés.
Jeudi 19 juin 2008 :2
explosions ont touché mercredi 18 juin 2008 la
voie ferrée dans un quartier périphérique de
Soukhoumi, capitale de la république
autoproclamée d'Abkhazie, où des militaires
russes avaient travaillé dans la matinée.
Aucune victime n'a été signalée. La protection
des militaires russes rétablissant la voie
ferrée locale a été renforcée. Des unités
des Troupes ferroviaires sont entrées en
Abkhazie le 31 mai, en vertu de la décision de
Moscou d'apporter une assistance humanitaire
pratique à la population abkhaze. Elles
rétablissent le chemin de fer fortement
endommagé lors du conflit armé
abkhazo-géorgien de 1992-1993. La Géorgie avait
vivement critiqué cette initiative. (Source :
Ria Novosti)
Mercredi 25 juin 2008 : Nouzgar
Achouba, président du parlement de l'Abkhazie,
république séparatisme autoproclamée au sein
de la Géorgie, a indiqué que suite à la
volonté de la Géorgie d'adhérer à l'OTAN (Organisation
du Traité Atlantique Nord) et son hostilité à
l'égard des autorités abkhazes, celles-ci ne
peuvent que "demander à Moscou de
sécuriser ses frontières maritimes". Le
président abkhaze Sergueï Bagapch avait
indiqué lundi 23 juin 2008 que la Russie avait
augmenté son contingent de maintien de la paix
à la demande des autorités de la république.
Il avait précisé que l'Abkhazie avait fermé
son espace aérien en raison des vols de drones
de reconnaissance géorgiens et demandé un
renforcement de ses frontières maritimes.
Mardi 1er juillet 2008 : Le ministre
abkhaze des Affaires étrangères, Sergueï
Chamba, a annoncé lundi 30 juin 2008 que
l'Abkhazie (NDLR. République autoproclamée sur
le territoire de la Géorgie) la fermeture de sa
frontière avec la Géorgie jusqu'à la fin de la
saison des vacances afin de prévenir de
nouvelles explosions sur le territoire abkhaze. 4
explosions ont touché l'Abkhazie au cours des 2
derniers jours faisant 12 blessés. Selon les
autorités abkhazienne, ces attentats ont été
perpétrés par "les services spéciaux
géorgiens".
Samedi 5 juillet 2008 : La Russie a
accusé vendredi 4 juillet 2008 la Géorgie
d'avoir commis "un acte d'agression"
contre la région sécessionniste d'Ossétie du
Sud, qui a proclamé unilatéralement son
indépendance en 1990, en bombardant la capitale de
l'Ossétie du Sud, Tskhinvali, faisant 2 morts et
10 blessés. La Géorgie affirme avoir
"répliqué à des tirs de rebelles sur des
villages géorgiens". Les autorités
d'Ossétie du Sud ont décrété "la
mobilisation générale" de leurs forces
armées et menacent d'utiliser ses armes lourdes.
Lundi 7 juillet 2008 : Un attentat
à la bombe a été perpétré dimanche 6 juillet
2008 dans un café en Abkhazie, faisant 2 morts.
Le président de l'Abkhazie, Sergueï Bagapch, a
accusé le gouvernement géorgien d'avoir
organisé un "attentat, visant à
déstabiliser la situation dans la région".
Il a ajouté : "Cet attentat confirme une
fois de plus que la Géorgie a pris le chemin du
terrorisme d'Etat". L'Abkhazie est une
région séparatiste qui a proclamé
unilatéralement son indépendance aux termes
d'une guerre avec la Géorgie en 1992, au cours
de laquelle des milliers de personnes ont été
tuées, et 250 000 personnes déplacées.
Mercredi 9 juillet 2008 : Le
président de la région séparatiste d'Abkhazie,
Sergueï Bagapch, a annoncé lundi 7 juillet 2008
le gel de tous les contacts avec la Géorgie,
invoquant "la politique de terrorisme d'Etat
de Tbilissi". Le président abkhaze
s'exprimait depuis la ville de Gali, où un
attentat à la bombe a été perpétré dimanche
6 juillet 2008 dans un café dans un café,
faisant 4 morts et 6 blessés.
Samedi 19 juillet 2008 : A
lissue dune rencontre avec le
ministre allemand des Affaires étrangères,
Frank-Walter Steinmeier, qui s'est déroulée
vendredi 18 juillet à Gali, en Abkhazie, région
qui s'est autoproclamée indépendante de la
Géorgie, le président abkhaze Sergueï Bagapch
a annoncé avoir rejeté le plan allemand en
"raison de la question des réfugiés".
Le plan allemand prévoit notamment le retour des
250 000 réfugiés géorgiens qui ont quitté
lAbkhazie à lissue dune
sanglante guerre dindépendance au début
des années 1990, après la chute de lURSS.
Un deuxième point de litige a été également
soulevé par Sergueï Bagapch, et concerne des
discussions visant à déterminer le futur statut
de l'Abkhazie. Sergueï Bagapch a également
insisté sur le fait qu'aucune négociation ne
débuterait tant que la Géorgie n'aura pas
retiré ses troupes des Gorges de Kodori, seule
partie de l'Abkhazie sous le contrôle des
troupes géorgiennes.
Mardi 22 juillet 2008 : Les postes
de contrôle russes situés en Ossétie du Sud,
république autoproclamée sur le territoire
géorgien, ont indiqué que 5 avions ont survolé
illégalement ce territoire dimanche 20 et lundi
21 juillet 2008 "en violation flagrante du
protocole 24 adopté par la Commission de
contrôle mixte pour le règlement du conflit
osséto-géorgien le 30 juillet 2002" selon
la Force mixte de maintien de la paix, co
présidé par la Russie, la Géorgie, l'Ossétie
du Nord et l'Ossétie du Sud.
Samedi 2 août 2008 : Le ministre
de l'Intérieur d'Ossétie du Sud, région
séparatiste de Géorgie, a annoncé que
"des tirs de sniper menés contre un poste
policier près de Prissi, non loin de Tskhinvali,
vendredi (1er août 2008), ont fait un mort et un
blessé parmi nos policiers".
Vendredi 8 août 2008 : L'armée
géorgienne a lancé une attaque dans la nuit de
jeudi 7 à vendredi 8 août 2008 contre la
république séparatiste d'Ossétie du Sud. Des
combats sont en cours près de la capitale
régionale Tskhinvali. Selon le chef des armées
de la Géorgie, le général Mamouka Kourachvili,
le gouvernement "a décidé de rétablir
l'ordre constitutionnel" en Ossétie du Sud.
10 personnes ont été tuées et une trentaine
d'autres blessées.
Samedi 9 août 2008 : Après
l'attaque lancée dans la nuit de jeudi 7 à
vendredi 8 août 2008 contre la république
séparatiste d'Ossétie du Sud, qui a proclamé
son indépendance au lendemain de la chute de
l'URSS, et non reconnue internationalement, une
centaine de chars russes sont entrés à
Tskhinvali, capitale de la République
autoproclamée et en aurait repris partiellement
le contrôle. Selon le gouvernement ossète, 1
400 personnes auraient été tués pendant les
combats. Des milliers d'autres fuient les zones
de combat. Le ministère russe de la Défense a
annoncé qu'une dizaine de soldats de la paix
russes ont été tués et 30 autres blessés au
cours de ces combats.
Lundi 11 août 2008 : Après
l'attaque menée par les forces géorgiennes
contre la région séparatiste d'Ossétie du Sud,
le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni
vendredi 8 et samedi 9 août 2008 en session
extraordinaire n'a pu parvenir à adopter une
déclaration commune. ** La Géorgie
a déclaré la loi martiale pour une durée de 15
jours. Le président Mikhail Saakchvili a ordonné
le rappel des 2 000 soldats géorgiens
stationnés en Irak. ** Des
navires russes ont coulé une vedette
lance-missiles géorgienne qui les avait
attaqués. ** Le
ministère géorgien des Affaires étrangères a
déclaré dimanche 10 août 2008 que la
"Géorgie est prête à commencer les
négociations immédiatement avec la Fédération
russe pour mettre fin à toutes les hostilités
et instaurer un cessez-le- feu" affirmant
que toutes les forces armées géorgiennes se
sont retirées de la zone de conflit et autorisé
l'ouverture d'un corridor humanitaire afin
d'évacuer les civils et les blessés. Entre 1
500 et 2 000 personnes auraient été tuées,
selon les sources. ** 2
journalistes ont été tués en Ossétie du Sud
où ils étaient entrés avec l'armée
géorgienne, selon la radio"Echo de
Moscou". L'un était correspondant de
l'hebdomadaire "Russian Newsweek",
l'autre photographe de l'agence de presse russe Itar-Tass. **
L'aviation russe a bombardé
dimanche 10 août 2008 un aéroport militaire
près de l'aéroport international de la capitale Tbilissi. **
L'Abkhazie, république
autoproclamée sur le territoire de la Géorgie,
a institué dimanche 10 août 2008 la loi
martiale dans les régions voisines de la
Géorgie pour 10 jours. La Géorgie a mobilisé 4
000 hommes, ainsi que des véhicules blindés
lourds et de l'artillerie le long de sa
frontière avec l'Abkhazie.
Mardi 12 août 2008 : Dans une
allocution télévisée diffusée le lundi 11
août 2008, le président Mikhail Saakchvili a accusé
"larmée dinvasion de la
Fédération de Russie" d'occuper "la
majeure partie" de son territoire. La Russie
avait reconnu avoir pénétré pour la première
fois depuis le début du conflit en Géorgie, le
8 août 2008, hors des régions séparatistes
dOssétie du Sud et dAbkhazie. Le
ministère russe de la Défense a assuré qu'il
ne comptait pas "se diriger sur
Tbilissi" la capitale. ** Le ministre
français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui est
arrivé dimanche 10 août 2008 à Tbilissi,
poursuivait lundi 11 août 2008 ses consultations
pour "tenter de finaliser" un accord de
cessez-le-feu entre la Géorgie et la Russie,
après l'attaque géorgienne dans la nuit du 7 au
8 août 2008 contre la république séparatiste
d'Ossétie du Sud. Bernard Kouchner est
accompagné du Finlandais, Alexander Stubb,
président en exercice de l'Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe (OSCE). **
L'aviation russe a détruit lundi 11
août 2008 2 hélicoptères géorgiens sur la
base de Sénaki, dans l'ouest de la Géorgie,
située à environ 150 kilomètres de l'Ossétie
du Sud et une cinquantaine de kilomètres de
l'autre république séparatiste, l'Abkhazie, où
les troupes géorgiennes ont été déployées
massivement. ONU/GEORGIE : Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est
réuni pour la cinquième fois en 4 jours lundi
11 août 2008 à New York aux Etats-Unis, et a
adopté un projet de résolution appelant à
"une cessation immédiate des hostilités,
au respect total de la souveraineté et de
l'intégrité territoriale de la Géorgie, et au
rétablissement de la situation qui existait
avant" l'envoi de troupes géorgiennes"
en Ossétie du Sud. L'ambassadeur américain aux
Nations Unies, Zalmay Khalilzad, a accusé la
Russie de chercher à "renverser le
régime" et à orchestrer "une campagne
de terreur" en Géorgie. Son homologue russe
Vitaly Tchourkine, qui a rappelé les
interventions américaines en Irak et en
Afghanistan, a accusé, dimanche 10 août 2008,
les Etats-Unis "d'entretenir un grand nombre
de conseillers militaires en Géorgie". Il a
ajouté qu'il espérait que Washington n'avait
pas donné son "feu vert" à
l'offensive géorgienne contre l'Ossétie du Sud.
1 200 soldats américains et 800 soldats
géorgiens avaient mené, en juin et juillet
2008, des manoeuvres conjointes sur la base de
Vaziani, près de Tbilissi. Les forces armées
américaines sont présentes en Géorgie depuis
2002.
Mercredi 13 août 2008 : Après sa
rencontre avec le président géorgien, Mikhail Saakchvili, le
président français, Nicolas Sarkozy, a
annoncé, mardi 12 août 2008, au cours d'une
conférence de presse que la Russie et la
Géorgie avaient accepté le plan de paix
proposé par la France. ** La Géorgie
a engagé mardi 12 août 2008 des poursuites
contre la Russie devant la Cour
internationale de Justice (CIJ) de La Haye
aux Pays-Bas pour les "actes qu'elle a
commis sur le territoire de Géorgie et dans les
environs", en violation de la Convention
internationale sur l'élimination de toutes les
formes de discrimination raciale (CIEDR). Selon
la Géorgie, la Russie a "violé les
obligations que lui impose la CIEDR au cours des
3 phases distinctes de ses interventions en
Ossétie du Sud et en Abkhazie", dans la
période allant de 1990 à août 2008. **
Le président Mikhaïl Saakachvili a
annoncé mardi 12 août 2008 devant des milliers
de partisans rassemblés dans la capitale
Tbilissi, que son pays allait quitter la
Communauté des Etats Indépendants (CEI) qui
regroupe 12 des 15 anciennes républiques
soviétiques, les appelant à faire de même.
Jeudi 14 août 2008 : Alors que
le cessez-le-feu entre les forces russes et
géorgiennes semblait respecté, le président Mikhail Saakchvili a accusé
les forces russes de destruction et de pillages
dans la ville de Gori et de bloquer la principale
route menant vers l'Ossétie du sud, près de
Gori. ** L'armée
russe a annoncé avoir abattu mardi 12 et
mercredi 13 août 2008 2 drones géorgiens qui
survolaient Tskhinvali, la capitale de la
république séparatiste d'Ossétie du sud.
Vendredi 15 août 2008 : Réuni en
session extraordinaire d'urgence, le parlement a
adopté à l'unanimité, jeudi 14 août 2008, une
résolution portant sur le retrait de la Géorgie
de la Communauté des Etats Indépendants (CEI).
Le ministère russe des Affaires étrangères a
qualifié cette décision géorgienne
"d'irresponsable" et de
"regrettable". **
Le président de la république
séparatiste d'Abkhazie, Sergueï Bagapch, a
annoncé jeudi 14 août 2008 lors d'une
conférence de presse avec son homologue
d'Ossétie du Sud, autre région séparatiste de
Géorgie, Edouard Kokoïty, qu'ils se rendraient
tous les 2, vendredi 15 août 2008 à Moscou en
Russie pour discuter "de la question de la
reconnaissance de l'indépendance" de ces 2
régions. ** Le
ministère de l'Intérieur a annoncé jeudi 14
août 2008 que 130 blindés russes ont quitté la
ville géorgienne de Zougdidi, dans l'ouest,
près de la région séparatiste d'Abkhazie et se
dirigeraient vers Koutaïssi, deuxième ville de
Géorgie.
Samedi 16 août 2008 : Le
président Mikhail Saakchvili a eu des
entretiens avec la secrétaire d'Etat américaine
Condoleezza Rice qui a exigé "le retrait
immédiat des forces russes" de la Géorgie.
Elle a reproché au président russe de "ne
pas avoir honoré" sa promesse de cesser
toute opération militaire en Géorgie. Mikhaïl
Saakachvili a quant à lui déclaré que
"l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud resteront
au sein de la Géorgie, et aucun compromis ne
sera possible". Il a ajouté qu'il n'y
aurait "ni capitulation ni partage de petits
pays par des grands".
Lundi 18 août 2008 : Les
autorités d'Ossétie du Sud, région
séparatiste de Géorgie, qui a été attaquée
dans la nuit du 7 au 8 août 2008 par les forces
armées géorgiennes, ont autorisé une centaine
de journalistes étrangers à visiter pendant 3
jours la capitale de leur région, Tkhinvali pour
constater ce qu'est devenue la ville à l'issue
de l'agression géorgienne.
Mardi 19 août 2008 : Les
autorités géorgiennes ont affirmé lundi 18
août 2008 que les troupes russes n'ont pas
commencé leur retrait comme annoncé la veille
par le président russe Dmitri Medvedev et ont
accusé la Russie de "violer gravement les
conditions de l'accord de paix". Le ministre
français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, dont le
pays assure la présidence tournante de l'Union
européenne, a indiqué que si les troupes russes
ne débutaient pas leur retrait, il serait
"amené dans les jours qui viennent à
convoquer en urgence une réunion du Conseil
européen". Selon la Géorgie, des chars
russes ont forcé lundi 18 août 2008 un barrage
de véhicules policiers à Igoïeti, à 30
kilomètres de la capitale géorgienne, Tbilissi.
** Le
président russe Dmitri Medvedev était en visite
lundi 18 août 2008 à Vladikavkaz, en Ossétie
du Nord, où il devait décorer 28 militaires
russes qui se sont distingués au cours de
l'opération visant à contraindre la Géorgie à
la paix. Il a déclaré que le "crime"
commis en Ossétie du Sud par les Géorgiens ne
devait "pas rester impuni" et a menacé
d'une "riposte foudroyante" toute
nouvelle attaque contre les citoyens et soldats
russes. ** Les
rapporteurs pour la Géorgie de l'Assemblée
parlementaire du Conseil de lEurope (APCE) Matyas
Eorsi et Kastriot Islami, sont arrivés lundi 18
août 2008 à Tbilissi la capitale pour une
visite de 3 jours "afin de collecter des
informations sur place et d'aborder la situation
dans la zone du conflit osséto-géorgien au
niveau politique supérieur". ** L'ONU a lancé
lundi 18 août 2008 un appel à contribution de
58,6 millions de dollars pour venir en aide de
toute urgence aux populations affectées par le
conflit entre la Géorgie et la Russie. 128 000
personnes ont été déplacées lors de l'attaque
menée par la Géorgie contre l'Ossétie du sud,
région séparatiste. OSSETIE DU
SUD : Le président Edouard Kokoïty a
limogé le gouvernement de la république
séparatiste non reconnue internationalement et
décrété l'état d'urgence pour une période
d'un mois. Boris Tchotchiev, l'ancien
vice-premier ministre et coprésident de la
Commission mixte de contrôle (CMC) pour le
règlement osséto-géorgien, est nommé premier
ministre par intérim en remplacement de Iouri
Morozov. ** ISRAEL/GEORGIE
: Selon le quotidien "Haaretz" dans
son édition du lundi 18 août 2008, les
instructeurs israéliens, qui avaient formé les
soldats géorgiens pendant un an, ont regagné
leur pays peu avant l'attaque menée par la
Géorgie en Ossétie du Sud, région séparatiste
autoproclamée, dans la nuit du 7 au 8 août
2008. Un instructeur de l'armée israélienne,
interviewé par le quotidien "Haaretz",
a indiqué que "l'armée géorgienne ne peut
en aucun cas être considérée comme un
adversaire sérieux des Russes. Les Géorgiens
ont une petite armée qui ressemble fortement à
celles de la plupart des pays du
tiers-monde". Le quotidien "Maariv" a
également révélé qu'Israël exportait du
matériel militaire vers la Géorgie depuis près
de 7 ans pour un montant de 300 millions de
dollars.
Mercredi 20 août 2008 : La radio
russe "Echo de Moscou" a rapporté
mardi 19 août 2008 que la Géorgie a adressé
une lettre aux dirigeants de la chaîne
russophone, RTV International (RTVi), seule
chaîne à ne pas avoir été interdite, après
le déclenchement de la guerre en Ossétie du
Sud, les "avisant du caractère indésirable
de la chaîne en Géorgie après la diffusion
d'une interview du chef de la diplomatie russe,
Sergueï Lavrov, qui critiquait les déclarations
des autorités géorgiennes pendant le conflit en
Ossétie du Sud". Le rédacteur en chef de
la radio "Echo de Moscou" Alexeï
Venediktov a déclaré que "l'interdiction
des chaînes et autres médias ne sert qu'à
cacher la vérité aux citoyens. Seuls les
dirigeants totalitaires et autoritaires ont peur
des médias indépendants et
professionnels". ** Le
porte-parole du ministère géorgien de
l'Intérieur Chota Outiachvili a indiqué mardi
19 août 2008 qu'aucun char ni soldat russe
n'avait encore quitté la Géorgie. Il a
qualifié de "show destiné à créer une
illusion de retrait" le départ d'une
colonne de véhicules militaires russes des
environs de la ville de Gori, auquel ont assisté
plusieurs journalistes. **
Le Haut Commissaire des Nations
Unies pour les réfugiés UNHCR, António
Guterres, a débuté mardi 19 août 2008 une
mission de 4 jours en Géorgie et en Fédération
de Russie afin d'évaluer la situation
humanitaires des populations civiles déplacées
par la guerre lancée par la Géorgie en Ossétie
du Sud, région séparatiste. **
FRANCE/GEORGIE/RUSSIE : Le Palais
de l'Elysée, siège de
la présidence française, a annoncé mardi 19
août 2008 qu'à l'issue d'un entretien
téléphonique entre le président russe Dmitri Medvedev et le
président français, Nicolas Sarkozy, dont le
pays assure la présidence tournante de l'Union
européenne, le président russe a affirmé que
le retrait des troupes russes de Géorgie serait
achevé jeudi 21 et vendredi 22 août 2008,
"à l'exception d'un effectif de 500
personnes chargées de la mise en oeuvre des
mesures additionnelles de sécurité prévues par
l'article 5 de l'accord du 12 août" 2008
sur le cessez-le-feu.
Jeudi 21 août 2008 : Le
parlement de la région séparatiste de
l'Abkhazie a voté mercredi 20 août 2008 à
l'unanimité une résolution demandant à la
Russie de "reconnaître
l'indépendance" de l'Abkhazie et le
"maintien de la présence militaire"
russe. Le président de l'Ossétie du Sud, autre
région séparatiste, attaquée par l'armée
géorgienne dans la nuit du 7 au 8 août 2008,
Edouard Kokoïty, a indiqué qu'il présenterait
une requête similaire dans les prochains jours.
Le Conseil de la Fédération, chambre haute du
Parlement russe, a annoncé qu'il se réunirait
le 25 août pour examiner cette question. ** Un drone
de reconnaissance géorgien a été abattu mardi
soir en Ossétie du Sud. ** Le
président Mikhaïl Saakachvili a indiqué
mercredi 20 août 2008 que l'armée russe, qui
s'est retiré de plusieurs villes qu'elle
occupait, prenait le contrôle de "nouvelles
zones stratégiques en Géorgie" et ne se
retirerait. Il a appelé les populations vivant
dans ces zones à manifester pacifiquement et
mener une "résistance passive". **
ONU/GEORGIE : La Russie aurait préparé
mercredi 20 août 2008 un projet de résolution
devant le Conseil de sécurité de l'ONU qui reprend
les termes de l'accord de cessez-le-feu en 6
points signé par la Russie et la Géorgie le 12
août 2008, qui permet notamment à la Russie de
mettre en place des "mesures additionnelles
de sécurité" avant de se retirer de
Géorgie. La France, appuyée par l'Europe et les
Etats-Unis, a déjà présenté un projet de
résolution, à la demande de la Géorgie, auquel
est opposée la Russie, qui dispose d'un droit de
veto en sa qualité de membre permanent du
Conseil de sécurité.
Vendredi 22 août 2008 : Le
Programme alimentaire mondial (PAM) a livré
de l'aide alimentaire à plus de 120 000
personnes en Géorgie et s'apprête à l'étendre
aux réfugiés qui se trouvent en Ossétie du
Nord. La Russie a indiqué, par l'intermédiaire
de son ministère des urgences humanitaires (EMERCOM),
responsable de la coordination des efforts
d'assistance aux populations déplacées
d'Ossétie du Sud, qu'elle accepterait une
assistance de la part du PAM. ** Le
président de l'Ossétie du Sud, Edouard
Kokoïty, a demandé jeudi 21 août 2008 à la
Russie de reconnaître l'indépendance de ce
territoire séparatiste. **
Le vice-ministre géorgien de la
Défense Batu Kutelia a reconnu dans une
interview publiée vendredi 22 août 2008 par le
quotidien britannique "Financial
Times" que la Georgie ne s'attendait
pas à ce que "la Russie, membre du Conseil
de sécurité de l'ONU et de l'OSCE, réagisse
de cette manière" après l'offensive
lancée par l'armée géorgienne dans la nuit du
7 au 8 août 2008 en Ossétie du Sud. ONU : Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni
jeudi 21 août 2008 à huis clos, n'a pu adopter
une déclaration commune sur la situation en
Géorgie. La Russie avait présenté mercredi 20
août 2008 un projet de résolution approuvant
l'accord de paix en 6 points que le président
français Nicolas Sarkozy, dont le
pays assure la présidence tournante de l'Union
européenne, a fait signer à la
Russie et la Géorgie. Les pays occidentaux
soutiennent ce plan mais refusent de voter car le
texte n'évoque pas le respect de l'intégrité
territoriale de la Géorgie et les lieux où les
forces russes seraient déployées dans l'avenir.
GEORGIE/FRANCE : Selon le ministère français des Affaires
étrangères, dans un communiqué
publié jeudi 21 août 2008, "l'ambassadeur
de France en Géorgie, Eric Fournier, a été
retenu ce matin pendant 3 heures à un barrage
russe installé aux abords de la ville de Gori
alors qu'il rentrait à Tbilissi après avoir
visité l'école d'entraînement de montagne de
Satchkere où la France dispense un programme de
formation". Le général Anatoli
Nogovitsyne, chef-adjoint de l'Etat-major
général des forces armées russes, a démenti
les informations françaises, affirmant :
"Ce matin, à 8 heure, heure de Moscou (4
heures GMT), l'ambassadeur de France en Géorgie
s'est présenté, sans notification préalable,
à un poste de contrôle du contingent de paix
russe aux environs de Gori. Agissant
conformément aux instructions, les soldats l'ont
accueilli et ont immédiatement appelé le
commandant du groupe, le général Borissov, afin
d'assurer un niveau d'accueil correspondant au
rang du visiteur". Et d'ajouter :
"L'ambassadeur a pu visiter tous les sites
qu'il souhaitait voir. A 14 heures 30 (10 heures
30 GMT), après 6 heures de voyage, M. Fournier a
achevé sa mission et, après avoir remercié le
général Borissov, a quitté la région de Gori,
sans formuler de réclamations".
Samedi 23 août 2008 : Les
autorités géorgiennes ont indiqué vendredi 22
août 2008 à l'annonce du retrait russe de leur
territoire que les "troupes de Moscou
étaient toujours dans le port de Poti et à
Senaki" dans l'est du pays. Elles ont
annoncé également avoir repris le contrôle de
la ville de Gori.
Lundi 25 août 2008 : Le
Parlement a approuvé à l'unanimité samedi 23
août 2008 la proposition du chef d'Etat Mikhaïl Saakachvili de
prolonger l'état d'urgence, instauré le 9 août
2008, pour une nouvelle période de 15 jours,
jusqu'au 8 septembre 2008. ** Un navire
de guerre américain chargé de 55 tonnes d'aide
humanitaire est arrivé dans le port de Batoumi,
à 80 km au sud de Poti. Il s'agit de la
première présence d'une force militaire
américaine dans la région depuis le début de
la guerre lancée par les troupes géorgiennes
contre la région séparatiste d'Ossétie du Sud
dans la nuit du 7 au 8 août 2008. **
Un train transportant des produits
pétroliers a heurté une mine posée sur les
rails près de la ville de Gori, située à
environ 80 kilomètres au nord-ouest de la
capitale Tbilissi. La ligne ferroviaire reliant
l'est à l'ouest de la Géorgie est une route
clé pour les exportations du pétrole
d'Azerbaïdjan vers les marchés européens.
Mardi 26 août 2008 : Le
président Mikhaïl Saakachvili a jugé
"tragique" le vote du Parlement russe
en faveur de la reconnaissance de l'indépendance
de ses 2 régions séparatistes, l'Abkhazie et
l'Ossétie du Sud, déclarant : "C'est notre
destin géopolitique tragique (...) mais personne
ne peut légaliser l'annexion de territoires
géorgiens".
Mercredi 27 août 2008 : Les
Etats-Unis ont annoncé l'envoi d'une
délégation officielle à Tbilissi la capitale,
du 25 au 27 août 2008, conduite par le
secrétaire d'Etat adjoint chargé des affaires
économiques, énergétiques et agricoles, Reuben
Jeffrey, afin "d'évaluer les besoins
économiques et de reconstruction" en
Géorgie. ** 2 navires de guerre
américains, transportant de l'aide humanitaire,
et qui étaient attendus mercredi 27 août 2008
dans le port de Poti, n'y accosteront pas, selon
une source proche de l'ambassade des Etats-Unis
à Tbilissi. Le président russe Dmitri Medvedev
a accusé les Etats-Unis, dans un entretien
diffusé mardi 26 août 2008 par la BBC, de
livrer des armes à la Géorgie sous le couvert
d'une mission humanitaire. ** Dans un
discours retransmis à la télévision mardi 26
août 2008, le président Mikhaïl Saakachvili a dénoncé
la reconnaissance par la Russie de
l'indépendance de 2 territoires géorgiens
séparatistes, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud,
affirmant que la Russie cherche à changer
"les frontières de lEurope par la
force". Il a appelé les dirigeants
occidentaux à accélérer lintégration de
la Géorgie à lOTAN et à
lUnion européenne.
ONU/GEORGIE : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
regretté mardi 26 août 2008 que la situation en
Géorgie ne soit "compliquée" par la
reconnaissance par la Russie de l'indépendance
de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Il a
rappelé que "la question de la
reconnaissance des Etats est une question qui
relève de la souveraineté de chaque Etat".
Jeudi 28 août 2008 : La Géorgie
et l'Ossétie du Sud ont procédé mercredi 27
août 2008 à un échange de prisonniers. **
Le ministre d'Etat géorgien pour la
Réintégration, Timour Iakobachvili, a annoncé
mercredi 27 août 2008 que la Géorgie allait
réduire "sérieusement ses relations
diplomatiques avec la Russie, au niveau des
consuls ou des attachés" envisageant même
une rupture complète des relations avec Moscou.
Vendredi 29 août 2008 : Le
parlement examine depuis jeudi 28 août 2008 un
projet de résolution appelant le gouvernement à
rompre les relations diplomatiques avec la Russie
qui a reconnu mardi 26 août 2008 l'indépendance
de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud,
républiques séparatistes autoproclamées sur le
territoire géorgien. ** Le
ministère de l'Intérieur de l'Ossétie du Sud,
Mikhaïl Mindzaïev, a annoncé jeudi 28 août
2008 qu'un avion sans pilote (drone) a été
abattu mercredi au-dessus de Tskhinvali, la
capitale. ONU/GEORGIE : Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est
réuni jeudi 28 août 2008, à la demande de la
Géorgie, en session extraordinaire, la sixième
depuis le début de l'attaque lancée par la
Géorgie dans la nuit du 7 au 8 août 2008 contre
l'Ossétie du Sud, région séparatiste de
Géorgie, qui portait sur la reconnaissance,
mardi 26 août 2008 par la Russie de
l'indépendance de l'Ossétie du Sud et
l'Abkhazie. Aucun consensus n'a été trouvé, de
nombreux désaccords persistant au sein du
Conseil.
Samedi 30 août 2008 : Le
vice-ministre des Affaires étrangères, Grigol
Vachadzé, a annoncé vendredi 29 août 2008 à
Tbilissi la capitale, la rupture de ses relations
diplomatiques avec la Russie, après sa
reconnaissance de l'indépendance des territoires
séparatistes d'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. **
Lors d'une interview exclusive
accordée à la chaîne publique italienne
"Rai Uno", le président Mikhaïl Saakachvili a
déclaré jeudi 28 août 2008 que "la Russie
n'est pas seulement responsable du déclenchement
du conflit, elle a en outre plongé l'ensemble du
Caucase dans la crise afin de contrôler les
réseaux énergétiques. Ensuite, ce sera au tour
des pays baltes. Dans tous les cas, le monde est
au bord de la guerre. Nous nous sentons
européens, nous avons besoin de l'Europe et de
l'OTAN. Nous préférons nous
soumettre à l'Europe qu'être les esclaves de la
Russie". ** Le
président du Parlement d'Ossétie du Sud a
annoncé vendredi 29 août 2008 la signature d'un
accord sur la présence de bases militaires
russes en Ossétie du Sud. **
La France, en sa qualité de
représentante de l'Union
européenne et de négociatrice de
l'accord de cessez-le-feu entre la Géorgie et la
Russie, a réclamé jeudi 28 août 2008 l'envoi
d'une mission d'enquête des Nations Unies en
Géorgie, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à New
York aux Etats-Unis.
Mardi 2 septembre 2008 : 100 000
personnes sont descendues dans les rues de
Tbilissi la capitale, lundi 1er
septembre 2008, pour réclamer le retrait des
forces russes du pays. Plusieurs autres
manifestations ont été organisées à Poti,
ville située près de la région séparatiste
autoproclamée d'Ossétie du Sud, et à Gori, où
sont déployées les forces russes.
Mercredi 3 septembre 2008 : ABKHAZIE
: Le président de l'Abkhazie, région
séparatiste autoproclamée sur le territoire
géorgien, Sergueï Bagapch, a annoncé mardi 2
septembre 2008 qu'aucune nouvelle base militaire
ne sera crée sur le territoire de l'Abkhazie,
ajoutant que la Flotte de la mer Noire ne
stationnerait pas dans la république om
"seules les troupes terrestres déjà
présentes resteront déployées".
Jeudi 4 septembre 2008 : Un groupe
d'experts de l'OTAN (Organisation
du Traité Atlantique Nord) est arrivé mercredi
3 septembre 2008 en Géorgie "pour
déterminer le type et le volume d'aide dont le
pays a besoin pour rétablir son potentiel
militaire". ** L'ambassade
de Russie en Géorgie a annoncé mercredi 3
septembre 2008 la fermeture de son consulat dans
la capitale Tbilissi, après la décision du
parlement géorgien de rompre ses relations
diplomatiques avec la Russie, en raison de la
riposte russe après l'attaque géorgienne contre
la région séparatiste d'Ossétie du Sud. ** Le
parlement a levé mercredi 3 septembre 2008
l'état de guerre instauré le 9 août 2008
après l'attaque lancée ans la nuit de jeudi 7
à vendredi 8 août 2008 par les troupes
géorgiennes contre la république séparatiste
de l'Ossétie du sud "afin d'y rétablir
l'ordre constitutionnel".
Mardi 9 septembre 2008 : A la suite
de la demande d'aide financière présentée au Fonds
monétaire international (FMI) par les
autorités géorgiennes, une mission de
l'institution a séjourné à Tbilissi du 23
août au 3 septembre 2008 et est parvenue à un
accord de principe avec les autorités sur un
prêt de 750 millions de dollars.
Mercredi 10 septembre 2008 : La Russie a
commencé à procéder mardi 9 septembre 2008 à
la fermeture de ses postes d'observation dans les
zones tampon près de l'Ossétie du Sud et de
l'Abkhazie, régions séparatistes sur le
territoire géorgien.
Samedi 13 septembre 2008 : Le ministre
abkhaze des Affaires étrangères, Sergueï
Chamba, a annoncé vendredi 12 septembre 2008 à
Soukhoumi, capitale de la région séparatiste
d'Akhazie sur le territoire géorgien, qu'un
"accord d'amitié, de coopération et
d'assistance mutuelle entre l'Abkhazie et la
Russie serait signer le 17 septembre 2008 à
Moscou", en Russie. Le ministre a ajouté
que "les détails techniques de la signature
seront précisés lors d'une visite du ministre
russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
en Abkhazie le 14 septembre" 2008. La Russie
a officiellement établi des relations
diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et
l'Abkhazie le 9 septembre 2008 après que ces 2
régions aient proclamé leur indépendance de la
Géorgie.
Lundi 15 septembre 2008 : Le ministre
russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a
effectué dimanche sa première visite officielle
en Abkhazie, une région séparatiste de Géorgie
qui a proclamé son indépendance le 20 août
2008. Il a annoncé la signature d'accords
inter-gouvernementaux dans divers domaines pour
montrer le soutien de la Russie à
l'indépendance de l'Abkhazie.
Mardi 16 septembre 2008 : Le
secrétaire général de l'OTAN (Organisation
du Traité Atlantique Nord), Jaap de Hoop Scheffer, est
arrivé lundi 15 septembre 2008 à Tbilissi la
capitale pour assister à l'ouverture du premier
conseil OTAN-Géorgie. Le secrétaire général
de l'OTAN a accusé la Russie d'avoir "fait
un usage sans discernement de la force" en
ripostant par une opération de grande envergure
à la tentative de Tbilissi de reprendre
militairement le contrôle de la région
séparatiste pro-russe d'Ossétie du Sud. Le
président Mikhaïl Saakachvili, avocat au
barreau de New York (Etats-Unis), a demandé à
l'OTAN "d'accélérer le processus
d'adhésion" de la Géorgie à
l'Organisation, attendue depuis 4 ans. **
La Commission
européenne a annoncé l'octroi d'une
aide de 500 millions d'euros sur la période
2008-2010, pour aider à la reconstruction de la
Géorgie après le conflit avec la Russie. La
Géorgie reçoit entre 30 et 40 millions d'euros
par an de la part de la Commission européenne au
titre de la politique européenne dite de
"voisinage". **
Le président abkhaze Sergueï
Bagapch s'est opposé dimanche 14 septembre 2008
à Soukhoumi, après une rencontre avec le
ministre russe des Affaires étrangères,
Sergueï Lavrov, à la présence d'observateurs
de l'OSCE et de l'Union
européenne en Abkhazie, ajoutant que
ces derniers "doivent se trouver sur le
territoire qui représente une menace pour le
monde".
Mercredi 17 septembre 2008 : Selon
l'agence de presse, News-Georgia, le président Mikhaïl Saakachvili n'a pas
consacré mardi 16 septembre 2008 son
intervention annuelle devant le parlement à la
situation économique en Géorgie, et notamment
"de nouvelles données sur les programmes de
crédits bon marché, l'augmentation des pensions
et retraites, la réforme de l'agriculture et la
subvention des vendanges", mais est
intervenu "en président d'un pays agressé
par l'une des plus grandes puissances au
monde". Rappelons que l'armée géorgienne
avait attaqué dans le nuit du 7 au 8 août 2008
la république séparatiste d'Ossétie du Sud
"afin d'y rétablir l'ordre
constitutionnel". La Russie était
intervenue pour protéger les civils dans le
cadre d'un accord de paix établi en 1993 qui a
permis le déploiement de Casques blancs russes
sur le territoire ossète. **
Une mission d'évaluation
humanitaire dirigée par le Bureau de la
coordination des affaires humanitaires (OCHA), et
composée de représentants de l'UNICEF Fonds des
Nations Unies pour l'Enfance, du Programme des
Nations Unies pour le développement (PNUD), du Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR), de
l'Organisation mondiale de la santé (OMS), du
Programme alimentaire mondial (PAM) et du Haut
commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme (HCDH), se
rendra du 17 au 20 septembre 2008 dans la région
séparatiste d'Ossétie du Sud et dans d'autres
zones affectées par le récent conflit entre la
Géorgie et la Russie, dont la ville de Gori,
ainsi qu'à Tbilissi et à Moscou, pour une
mission d'évaluation humanitaire.
Samedi 20 septembre 2008 : L'adjoint
au sous-secrétaire d'Etat américain en charge
des affaires européennes et asiatiques, David A.
Merkel, a déclaré vendredi 19 septembre 2008
dans un entretien à la radio russe "Echo de
Moscou" que les Etats-Unis aideront
la Géorgie à rétablir son potentiel militaire,
afin de renforcer sa souveraineté et son
indépendance. Il a ajouté : "Si sa
capacité défensive n'est pas suffisante, il
faudra la raffermir". Washington avait
annoncé le 4 septembre 2008 l'octroi d'une aide
d'1 milliard de dollars à la Géorgie. NDLR.
LEurope a accordé 500 millions
deuros et le FMI, Fonds monétaire
international, un prêt de 750 millions de
dollars à la Géorgie.
Lundi 22 septembre 2008 : Le
ministère de l'Intérieur a annoncé qu'un
policier géorgien a été tué et 2 autres
blessés lors d'une fusillade près de la
frontière de la province séparatiste
d'Abkhazie. ** Le chef de
la mission d'observation de l'Union Européenne
en Géorgie, Hansjörg Haber, est arrivé samedi
20 septembre 2008 à Tbilissi la capitale pour
préparer le déploiement des 200 observateurs
prévu pour le 1er octobre 2008, et chargés
d'"observer" le "respect
intégral, à travers la Géorgie" du plan
de paix en 6 points conclu le 12 août 2008.
Mercredi 24 septembre 2008 : S'exprimant
devant l'Assemblée générale de l'ONU à New
York aux Etats-Unis, mardi 23 septembre 2008, le
président Mikhaïl Saakachvili a
déclaré que l'action militaire russe en
Géorgie "remet en cause la souveraineté
des Etats sur lequel repose les Nations
Unies". Il a demandé à "rester unis
pour rejeter la reconnaissance forcée et
illégale des 2 provinces séparatistes de la
Géorgie", l'Ossétie du sud et l'Akhazie de
façon à "créer un moyen de règlement du
conflit qui puisse réunifier la Géorgie de
manière pacifique". Il a également appelé
à une enquête "exhaustive et indépendante
sur les origines et les causes de cette
guerre". Mikhaïl Saakachvili a promis que
"son pays répondrait à l'agression en
renforçant davantage sa démocratie, en donnant
plus de pouvoir au parlement et à la justice, en
renforçant l'état de droit, un processus qu'il
a qualifié de "seconde révolution des
roses".
Jeudi 25 septembre 2008 Le
parlement de la république d'Abkhazie, dont
l'indépendance a été reconnue par la Russie le
26 août dernier, a ratifié mercredi l'Accord
d'amitié et de coopération et d'assistance
mutuelle avec la Russie, signé le 17 septembre
2008. Selon cet accord, la Russie représentera
les intérêts de l'Abkhazie et de ses citoyens
dans les pays tiers ne possédant pas
d'ambassades de cette nouvelle république. **
L'Allemagne enverra jusqu'à 40
observateurs en Géorgie pour participer à la
mission de l'Union
européenne chargée de surveiller le
cessez-le-feu et qui doit débuter le 1er octobre
2008.
Vendredi 26 septembre 2008 : Le
ministère de l'Intérieur de l'Ossétie du Sud,
territoire qui a proclamé unilatéralement son
indépendance de la Géorgie, a confirmé qu'un
enfant de 13 ans a été tué jeudi 25 septembre
2008 par l'explosif qu'il a découvert à
Goudjabaour, près de la capitale de l'Ossétie
du Sud. Une mine a été également découverte
près de la zone de l'explosion. ** Une voiture
piégée a explosé jeudi 25 septembre 2008
devant le siège des services secrets à
Soukhoumi, principale ville du territoire
séparatiste géorgien d'Abkhazie. Aucune victime
n'a été signalée. Le ministre de l'Intérieur
de l'Abkhazie, Sergueï Chamba, a accusé la
Géorgie d'être à l'origine de cet attentat.
Mardi 30 septembre 2008 : Le
porte-parole de la force russe de maintien de la
paix, Vitali Manouchko, a annoncé lundi 29
septembre 2008 que 140 observateurs de 22 pays
remplaceront les soldats de la paix russes dans
la zone tampon entre la Géorgie et l'Ossétie du
Sud.
Mercredi 1er octobre 2008 : Javier
Solana, Haut Représentant de l'Union
européenne pour la politique
étrangère et de sécurité commune, est arrivé
mardi 30 septembre 2008 à Tbilissi la capitale pour une
visite de 24 heures, à la veille du déploiement
d'une mission d'observation de l'Union
européenne chargée de surveiller l'application
de l'accord de paix russo-géorgien conclu le 12
août 2008. Il s'est dit "optimiste"
sur le respect du plan de paix qui doit aboutir
au retrait des forces russes de ce pays, hors
territoires séparatistes, d'ici le 10 octobre
2008. Javier Solana a rencontré le président Mikhaïl Saakachvili, le
ministre géorgien de l'Intérieur Vano
Merabichvili, son adjointe Nino Kalandadze et le
secrétaire du Conseil de sécurité nationale
Alexandre Lomaïa. Les discussions porteront sur
le déploiement d'observateurs européens en
Abkhazie et en Ossétie du Sud. Il s'est
également rendu à Gori inspecter un camp de
réfugiés d'Ossétie du Sud. ** L'ambassadeur
de Russie en Géorgie Viatcheslav Kovalenko et 22
employés de l'ambassade russe à Tbilissi ont
quitté la capitale géorgienne mardi 30
septembre 2008 et ont regagné Moscou. La
Géorgie a rompu ses liens diplomatiques avec la
Russie le 29 août 2008 après la reconnaissance
le 26 août par la Russie de l'indépendance de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, intervenue
après l'attaque menée par la Géorgie dans la
nuit du 7 au 8 août 2008 contre l'Ossétie du
Sud "pour y rétablir l'ordre
constitutionnel", attaque à laquelle la
Russie a répliqué.
Jeudi 2 octobre 2008 : Les
observateurs de l'Union européenne EUMM,
(acronyme anglais de la mission "European
Union Monitoring Mission") ont commencé
leur déploiement en Géorgie mercredi 1er
octobre 2008 pour surveiller le retrait des
soldats russes le 10 octobre 2008. ** Le
représentant du secrétaire général de l'ONU
pour les personnes déplacées, le Suisse Walter
Kälin, a entamé mercredi 1er octobre 2008 une
visite de 4 jours en Géorgie. Il doit y évaluer
la situation des personnes déplacées par le
conflit. Selon l'ONU, 200 000 personnes ont été
déplacées par le conflit en août 2008, dont
environ la moitié sont rentrées chez elles.
Samedi 4 octobre 2008 : Une voiture
piégée a explosé vendredi 3 octobre 2008 près
du quartier général du contingent de soldats
russes de la paix à Tskhinvali, capitale de
l'Ossétie du Sud, région qui a déclaré son
indépendance de la Géorgie, faisant 7 morts et
3 blessés parmi les soldats russes. Dans un
communiqué, le ministère russe de la Défense a
qualifié "l'explosion d'attentat terroriste
visant à saper la mise en oeuvre des engagements
des parties prévus par le Plan
Medvedev-Sarkozy".
Lundi 6 octobre 2008 : Un
porte-parole du ministère géorgien de
l'Intérieur, Chota Outiachvili, a indiqué
dimanche 5 octobre 2008 que "le retrait des
forces russes de Géorgie, hors territoires
séparatistes, semble avoir commencé",
conformément à l'accord signé le 12 août 2008
qui prévoit le départ de tous les soldats
russes d'ici le 10 octobre 2008. ** Sergueï
Bagapch, président d'Abkhazie, région
séparatiste de Géorgie qui a proclamé
unilatéralement son indépendance, a demandé,
dimanche 5 octobre 2008 après une rencontre avec
Johan Verbeke,
représentant spécial de l'ONU en Géorgie, que
le mandat et le nom de la Mission d'observation
de l'ONU en Géorgie (MONUG) soient modifiés et
porte la dénomination de ""mission
d'observation de l'ONU en Abkhazie" et non
en Géorgie, après l'attaque perpétrée par la
Géorgie contre l'Ossétie du Sud dans la nuit du
7 au 8 août 2008. Le mandat de la mission
d'observation de l'ONU en Géorgie expire le 15
octobre. Déployée dans la zone du conflit en
1993, la mission comprend 103 observateurs
internationaux.
Mercredi 8 octobre 2008 : Le
vice-ministre géorgien des Affaires
étrangères, Nino Kalandadze, a déclaré lundi
6 octobre 2008 au cours d'une conférence de
presse que la Géorgie ne s'opposera pas à ce
que la Suisse représente les intérêts russes
sur son territoire déclarant : "La Suisse
jouit d'une grande confiance en Géorgie. Pour la
Suisse, il ne s'agit pas seulement de
représenter les intérêts de la Russie en
Géorgie, elle assumera un rôle de médiateur
entre la Russie et la Géorgie et se chargera des
contacts techniques". Le Département
fédéral des Affaires étrangères suisse (DFAE) avait
indiqué jeudi 2 octobre 2008 que le Conseil
fédéral avait accepté de représenter les
intérêts diplomatiques de la Fédération de
Russie en Géorgie. La Suisse représente
notamment les intérêts des Etats-Unis à Cuba
et en Iran, et les intérêts de Cuba aux
Etats-Unis. La Géorgie
a rompu ses relations diplomatiques avec Moscou
après la reconnaissance russe de l'Abkhazie et
de l'Ossétie du Sud le 26 août 2008.
Jeudi 9 octobre 2008 : Le
commandant de la Force de paix russe, déployée
dans la zone tampon entre la Géorgie et
l'Ossétie du sud, le général Marat
Koulakhmetov, a indiqué mercredi 8 octobre 2008
que son contingent s'est retiré de la zone, 2
jours avant la date convenue avec l'Union
européenne, fixée au 10 octobre
2008.
Vendredi 10 octobre 2008 : Le ministre
des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, se rend
en Géorgie les 9 et 10 octobre 2008 afin
d'évaluer la situation sur le terrain, notamment
l'état du retrait des troupes russes. Il
apportera son soutien aux observateurs européens
déployés en Géorgie dans le cadre de la
Mission de surveillance de l'Union européenne
(MSUE) ainsi qu'aux équipes des
Nations Unies et de l'OSCE Organisation
pour la Sécurité et la Coopération en Europe.
Le ministre rencontrera le président Mikhaïl Saakachvili à Batoumi
ainsi que son homologue, Eka Tkechelachvili, à
Tbilissi.
Samedi 11 octobre 2008 : Le ministre
français des Affaires étrangères, Bernard
Kouchner, a effectué jeudi 9 et vendredi 10
octobre 2008 une visite en Géorgie. Il a estimé
que la Russie avait respecté ses engagements de
retrait et indiqué que les forces russes
n'avaient pas encore regagné les "lignes
antérieures au conflit avec la Gérogie" en
Ossétie du Sud et en Akhazie, régions
séparatistes de Géorgie qui ont proclamé
unilatéralement leur indépendance. Lors de sa
rencontre avec le ministre français, le
président Mikhaïl Saakachvili a indiqué
que la Géorgie coopérait avec l'Union
européenne en vue d'assurer le
départ des unités russes, déclarant :
"Les Géorgiens n'accepteront jamais la
méthode barbare de dépècement de la
Géorgie". ** Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé
jeudi 9 octobre 2008 pour une durée de 4 mois le
mandat de la Mission d'observation des Nations
Unies en Géorgie (MONUG) chargée de surveiller
l'accord de cessez-le-feu conclu entre le
gouvernement géorgien et les leaders de la
région séparatiste d'Abkhazie.
Samedi 18 octobre 2008 : Le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) a
indiqué vendredi 17 octobre 2008 dans un
communiqué diffusé à Genève en Suisse,
siège de l'organisation, que "plus de 20
000 personnes ont pris le chemin du retour depuis
le retrait des troupes russes de la zone tampon
le 8 octobre 2008. La plupart des gens regagnent
leurs maisons et leurs villages dans la zone
tampon ou évaluent si les conditions de retour
sont sûres et acceptables. Nous avertissons tous
ceux qui rentrent de prendre garde aux mines et
aux munitions non explosées. Des victimes ont
déjà été enregistrées". Le HCR a besoin
de fonds supplémentaires de toute urgence pour
garantir la poursuite de son assistance, des
programmes d'hiver et de reconstruction pour les
nouveaux déplacés dans la région du Caucase.
L'Appel d'urgence révisé pour la crise en
Géorgie est de 44,9 millions de dollars pour les
6 prochains mois. Le HCR n'a reçu à ce jour que
31 % des fonds nécessaires. (Source : ONU)
Jeudi 23 octobre 2008 : Selon le
site internet "Civil
Georgia", le blocage des sites à
extension ".ru", qui s'inscrivait dans
la guerre de l'information menée par autorités
géorgiennes contre la Russie, n'a toujours pas
été levé affirmant que plusieurs chaînes
d'information russes sont toujours bloquées en
Géorgie malgré la levée des restrictions
visant les pages Internet possédant l'extension
".ru" en août 2008. Les chaînes
russes restent accessibles pour les personnes
possédant des antennes paraboliques.
Vendredi 24 octobre 2008 : Le
président sud ossète (région séparatiste de
Géorgie), Edouard Kokoity, a annoncé la
nomination au poste de premier ministre
d'Aslankek Boulatsev, ancien directeur du fisc de
l'Ossétie du Nord. Le gouvernement géorgien a
aussitôt accusé la Russie de vouloir annexer ce
territoire. ** Le chef du
département du renseignement du ministère
abkhaze de la Défense, Edouard Emin-zade, a
été tué jeudi 23 octobre 2008 d'une balle dans
la tête dans le district de Gali, dans la
région séparatiste d'Abkhazie. Une enquête a
été ouverte.
Mardi 28 octobre 2008 : Le ministre
abkhaze des Affaires étrangères a adressée
lundi 27 octobre 2008 une lettre au président du
Conseil de sécurité de l'ONU, Zhang
Yesui, l'informant d'actes de sabotage commis en
Abkhazie, région séparatiste de la Géorgie,
entre août et octobre 2008, comprenant notamment
des pilonnages, explosions de véhicules, pose de
mines et meurtres, faisant 5 morts, dont 1 civil,
et 3 blessés. ** Le
président Mikhaïl Saakachvili a limogé
lundi 27 octobre 2008 le premier ministre Lado Gourgenidzé, ancien
banquier favorable aux réformes et proche des
Occidentaux. Les raisons de ce limogeage n'ont
pas été divulguées, mais selon une source
proche de la présidence, seraient liées aux
critiques faites par le gouvernement sur la
gestion de la crise liée à l'attaque de
l'Ossétie du sud, région séparatiste, dans la
nuit du 7 au 8 août 2008.
Lundi 3 novembre 2008 : Le
parlement a validé samedi 1er novembre 2008 en
session extraordinaire, par 98 voix pour et 11
contre, la nouvelle composition du gouvernement,
dirigé par Grigol Mgaloblichvili et qui comprend
4 nouveaux ministres. Koba Soubeliani, ministre
des Réfugiés, Zourab Adeïchvili, ministre de
la Justice, Giorgi Khachidzé, ministre de
l'Environnement, et Grigol Vachadzé, ministre de
la Culture et des Sports. Le président Mikhaïl Saakachvili avait
limogé sans donner aucune explication, lundi 27
octobre 2008 son premier ministre Lado
Gourguénidzé, 2 mois après avoir attaqué
l'Ossétie du Sud, région séparatiste
provoquant la réplique militaire de la Russie.
Mercredi 5 novembre 2008 : Le
président Mikhaïl Saakachvili a limogé
mardi 4 novembre 2008 le chef d'état-major de
l'armée, Zaza Gogava. Au cours d'une réunion
avec de hauts responsables du ministère de la
Défense et de l'armée, il a remercié Zaza
Gogava pour son travail, ajoutant : "Nous
avons maintenant à résoudre des problèmes
identifiés au cours des événements du mois
d'août". NDLR. La Géorgie avait lancé
dans la nuit du 7 au 8 août 2008 une attaque
contre la région séparatiste d'Ossétie du Sud,
provoquant la réplique militaire des forces
armées russes. Mikhaïl Saakachvili avait déjà
limogé le lundi 27 octobre 2008 son premier
ministre, Lado Gourguénidzé.
Vendredi 7 novembre 2008 : Un attentat
a été perpétré jeudi 6 novembre 2008 à un
arrêt de bus à Vladikavkaz, capitale de
l'Ossétie du Nord, république voisine de la
Tchétchénie et de l'Ingouchie, faisant 9 morts
et une quarantaine de blessés.
Samedi 8 novembre 2008 : Près de 10
000 partisans de l'opposition ont manifesté
vendredi 7 novembre 2008 devant le parlement de
la capitale Tbilissi
pour réclamer des élections présidentielles et
législatives anticipées au printemps 2009.
Lundi 17 novembre 2008 : La Mission
de surveillance de lUnion européenne en
Géorgie (MSUE) a indiqué dimanche 16 novembre
2008 avoir essuyé des tirs près de la région
séparatiste d'Abkhazie alors qu'ils enquêtaient
sur la mort d'un policier géorgien la veille
dans le secteur.
Mardi 18 novembre 2008 : Les
livraisons de gaz en Ossétie du Sud depuis la
Géorgie ont été interrompues lundi 17 novembre
2008 à la suite de l'endommagement du gazoduc
Gori-Tskhinvali, au cours des hostilités d'août
2008, selon un communiqué géorgien. L'Ossétie
du Sud reçoit du gaz russe par le pipeline
traversant le territoire géorgien. Pendant
l'attaque menée par la Géorgie dans la nuit du
7 au 8 août 2008, les autorités géorgiennes
avait coupé les fournitures de gaz à cette
région séparatiste dès le début de
l'offensive. La compagnie pétrolière russe, qui
fournit l'Ossétie a indiqué ne pouvoir ni
confirmer ni infirmer cette information de
Tbilissi, ses spécialistes n'ayant pas d'accès
au pipeline.
Lundi 24 novembre 2008 : Le
président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, a accusé
dimanche 23 novembre 2008 les forces russes
d'avoir ouvert le feu sur le convoi qui le
transportait vers l'aéroport de Tbilissi, en
compagnie du président polonais, Lech
Kaczynski, alors qu'il s'approchait
d'un point de contrôle dans la région
d'Akhalgori dans la région séparatiste
d'Ossétie du Sud, dans le nord-est de la
Géorgie. (Reproduction interdite) ** Nino
Bourdjanadzé, ancienne présidente du parlement
et ancienne alliée du président Mikhaïl
Saakachvili, qui a assuré 2 fois la présidence
du pays par intérim, a annoncé dimanche 23
novembre 2008 lors d'un congrès qui a réuni
près de 2 000 personnes, selon les
organisateurs, la création d'un nouveau parti
d'opposition, "Mouvement
Démocratique-Géorgie Unie". Elle a appelé
le président géorgien à démissionner,
l'accusant "d'avoir conduit le pays au
désastre". (Reproduction
interdite) ** La Géorgie
célébrait dimanche 23 novembre 2008 le
cinquième anniversaire de sa Révolution de la
Rose, qui a porté Mikhaïl Saakachvili au
pouvoir. Ce dernier a indiqué, lors d'une
allocution télévisée, que la Géorgie était
"confrontée à de grandes difficultés,
confrontée à un agresseur très puissant",
et a appelé à l'unité "pour surmonter
tous ces problèmes et nous avons besoin
d'enthousiasme pour poursuivre les
réformes". L'opposition avait organisé
dimanche dans les rues de la capitale, Tbilissi,
une grande manifestation devant la station de
télévision Imedi qui était contrôlée par
l'opposition jusqu'à sa fermeture par la police,
le 7 novembre 2007. Les locaux de la chaîne
Imedi TV avaient été mis sous scellés sur
ordonnance du Parquet général de Géorgie.
Celui-ci avait accusé le fondateur de la
chaîne, Badri Patarkatsichvili, de l'utiliser
pour renverser le régime constitutionnel du
pays. Ce même jour la police avait violemment
dispersé une manifestation d'opposition au
président Mikhaïl Saakachvili, faisant près de
600 blessés. L'état d'urgence avait été
décrété pour 15 jours et forcé le président
à convoquer une élection présidentielle
anticipée. (Reproduction
interdite)
Vendredi 28 novembre 2008 : Lors d'une
réunion qui s'est tenue jeudi 27 novembre 2008
à Tbilissi la capitale, avec les membres de la
commission parlementaire d'enquête portant sur
l'attaque menée par les troupes géorgiennes
contre la région séparatiste d'Ossétie du Sud
dans la nuit du 7 au 8 août 2008, le ministre de
la Défense, David Kezerachvili, a reconnu que
"d'un point de vue militaire, notre armée a
subi une défaite. Néanmoins, l'ennemi n'est pas
arrivé à ses objectifs, ce qui constitue sa
défaite à lui". (Reproduction
interdite)
Samedi 29 novembre 2008 : Le
président Mikhaïl Saakachvili s'est
exprimé vendredi 28 novembre 2008 devant la
commission parlementaire chargée d'enquêter sur
l'attaque menée par les troupes géorgiennes
contre la région séparatiste d'Ossétie du Sud
dans la nuit du 7 au 8 août 2008. Il a déclaré
: "Chaque jour commence pour moi par un
tourment infernal à la pensée que notre
territoire se trouve sous la botte des
occupants" et a formellement démenti une
déclaration de Gueorgui Gougava, un des chefs de
file du Parti travailliste de Géorgie, selon
laquelle il s'apprêterait à fuir à l'étranger
et commencé à transférer de l'argent vers des
banques étrangères. (Reproduction
interdite)
Lundi 1er decembre 2008 : Ibragim
Gasseïev, premier vice ministre de la Défense
de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, a
annoncé que la capitale, Tskhinvali, a été la
cible de tirs à l'arme automatique depuis le
village géorgien de Nikozi. Aucune victime n'a
été signalée. (Reproduction
interdite) ** Le
ministère des Affaires étrangères a annoncé
samedi 29 novembre 2008 la rupture de ses
relations diplomatiques avec le Nicaragua après
la reconnaissance par ce dernier de
l'indépendance des régions séparatistes
géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du sud. (Reproduction
interdite)
Samedi 6 décembre 2008 : Le premier
ministre, Grigol Mgaloblichvili, a annoncé
vendredi 5 décembre 2008 lors d'une émission en
direct diffusée par la chaîne de télévision
Imedi, que le président Mikhaïl Saakachvili a relevé
de ses fonctions le secrétaire du Conseil de
sécurité de Géorgie, Alexandre Lomaïa"
qui "poursuivra ses activités en qualité
d'agent diplomatique". (Reproduction
interdite)
Samedi 20 décembre 2008 : La
vice-ministre des Affaires étrangères, Nino
Kalandadze, a déclaré vendredi 19
décembre 2008 après une réunion du
gouvernement, que la Géorgie et les Etats-Unis
sont sur le point de signer un accord cadre de
partenariat militaire et politique. (Reproduction
interdite) ** Le ministre
de la Défense de la république autoproclamée
d'Ossétie du Sud, Iouri Tanaïev, a déclaré
vendredi 19 décembre 2008 qu'un "avion sans
pilote (NDLR. Drone) en provenance de Géorgie a
survolé le territoire sud-ossète en direction
du sud-ouest, est passé au-dessus de Tskhinvali
et de Djava, avant de repartir vers l'est".
Le ministre a ajouté qu'en cas de récidive, il
serait contraint de faire abattre l'appareil. (Reproduction
interdite)
Mardi 23 décembre 2008 : L'Organisation
pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a
annoncé lundi 22 décembre 2008 dans un
communiqué qu'elle allait retirer sa mission
d'observation en Géorgie à partir du 1er
janvier 2009 en raison du refus de la Russie de
prolonger son mandat qui s'achève le 31
décembre 2008. Le ministre géorgien de la
Réintégration, Temour Iakobachvili, a accusé
la Russie de bloquer la mission d'observation de
l'OSCE "pour cacher les crimes de guerre et
les nettoyages ethniques qu'elle a commis contre
des Géorgiens". ** Le
président Mikhaïl Saakachvili a annoncé
lundi 22 décembre 2008 qu'un accord de
partenariat stratégique avec les Etats-Unis est
en cours de négociation. (Reproduction
interdite)
Mardi 30 décembre 2008 : Le
ministère de la Défense de la région
séparatiste d'Ossétie du Sud, a annoncé lundi
29 décembre 2008 que l'armée géorgienne avait
déployé 28 chars à la frontière entre
l'Ossétie du Sud et la Géorgie. ** Le Parti
travailliste de Géorgie a entamé lundi 29
décembre 2008 une procédure de destitution à
l'encontre du président géorgien Mikhaïl Saakachvili, "qui
a effectué toute une série d'actes contraires
à la loi". Selon la Constitution, la
procédure de destitution doit être signée par
au moins un tiers des députés pour être soumis
à l'examen de la Cour Suprême et de la Cour
constitutionnelle de Géorgie. (Reproduction
interdite)
Retour Géorgie
Retour sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|