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- Jeudi
6 janvier 2005 : Le Président Joseph Kabila
a procédé mardi à un important remaniement
ministériel. 6 ministres suspendus en novembre
2004 ont été limogés après l'ouverture d'une
enquête sur des allégations de malversations
financières. 5 autres ont été remplacés, dont
le ministre de la Défense et le ministre de
l'Economie, tous 2 du parti rebelle, RCD Goma.
Lundi 10 janvier 2005 : Selon un
rapport rendu public vendredi par le Bureau des
services de contrôle interne de l'ONU, des
Casques bleus en mission en République
démocratique du Congo ont "exploité
sexuellement" des femmes et des jeunes
filles congolaises, pour certaines âgées de 13
ans seulement en échange de nourriture ou de
petites sommes d'argent. Le rapport révèle que
les faits ont persisté malgré l'enquête en
cours. L'équipe a enquêté sur 72 cas
d'accusations portées contre des personnels
civils et militaires de l'ONU, qui ont abouti à
un rapport dans 20 cas.
Mardi 11 janvier 2005 : L'Association
africaine pour la défense des droits de l'Homme
(ASADHO) a annoncé que les forces de sécurité
ont ouvert le feu lundi à Kinshasa, la capitale,
contre plusieurs milliers de personnes qui
protestaient contre un report des élections
nationales. 3 personnes ont été tuées et 8
autres blessées selon un premier bilan. Des
affrontements ont suivi pendant plusieurs heures
dans des quartiers défavorisés où les
manifestants s'étaient réfugiés. Vendredi,
Apolinaire Malumalu, chef de la commission
électorale indépendante, avait déclaré que
les élections nationales prévues en juin 2005
pourraient être reportées de plusieurs mois, en
octobre ou novembre.
Lundi 24 janvier 2005 : La
présidente de l'ONG "Réveil et dynamisme
des femmes à la base" (RDF-Base), Mme
Florence Mbwiti, qui s'exprimait lors d'une
interview à l'Agence de presse PANA
(Panafricaine de Presse), a révélé que 1 000
porcs sont morts en moins de 2 mois frappé par
la peste porcine africaine (PPA) qui touche la
capitale Kinshasa. Elle a dénoncé
l'indifférence des autorités", notamment
celle du ministère de l'Agriculture et a invité
les fermiers "à ne jamais céder au
découragement en abandonnant leurs
activités".
Mardi 25 janvier 2005 : La ministre
des Droits de l'Homme, Marie-Madeleine Kalala, a
dénoncé les violations des droits de l'Homme
"à très grande échelle" dont sont
coupables les milices présentes en Ituri, les
soldats dissidents du RCD-Goma dans la région de
Goma, ainsi que les Interhamwés et les soldats
de l'Armée patriotique rwandaise (APR) opérant
sur le territoire de la République Démocratique
du Congo (RDC). La ministre, qui s'exprimait sur
la situation des droits de l'homme en RDC devant
la Commission du Développement du Parlement
européen à Bruxelles, a dénoncé l'utilisation
des violences sexuelles comme armes de guerre. La
ministre congolaise a demandé aux députés
européens d'exiger qu'un embargo sur les
livraisons d'armes soit décrété contre le
Rwanda, ainsi que l'Ouganda et le Burundi, pays
par où transitent les armes livrées aux
différentes milices congolaises.
Lundi 31 janvier 2005 : 16
personnes ont été tuées et 34 jeunes filles
enlevées cette semaine par des combattants de
l'ethnie Lendu qui ont attaqué la nuit le
village de Che, dans la province de l'Ituri dans
l'est du pays. La MONUC a dépêché un
contingent de Casques Bleus afin de protéger les
civils. 220 maisons ont été brûlées. Depuis
1999, les combats dans la province ont fait plus
de 50 000 morts et 500 000 déplacés, selon les
responsables de l'ONU et les organisations de
défense des droits de l'Homme.
Samedi 5 février 2005 : Christophe
Bouliérac, porte-parole de la Mission de l'ONU
en RDC (MONUC) a annoncé vendredi qu'au moins 9
000 habitants de la région de Tché, en Ituri,
dans le nord-est de la RDC, se trouvaient jeudi
soir sous la protection de l'ONU où des
violences auraient fait 52 morts selon des
témoignages. En 3 jours, 2 médecins de la MONUC
dépêchés à Tché ont soignés près de 900
personnes blessées par arme blanche. De nouveaux
convois humanitaires ont été acheminés ces
derniers jours à Tché, où l'eau potable manque
toujours. 14 000 personnes ont fui leurs maisons
pour se réfugier vers les rives du lac Albert,
frontière naturelle avec l'Ouganda. L'Ituri est
depuis 1999 en proie à des affrontements
interethniques entre communautés Hema et Lendu.
Ces combats ont fait plus de 50 000 morts.
Mercredi 9 février 2005 : Le Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a
démarré une nouvelle opération humanitaire
pour porter secours à plus de 10 000 familles
déplacées, soit 50 000 personnes, victimes des
attaques perpétrées par des factions armées
tout au long du mois de janvier 2005 dans la
région de l'Ituri, dans l'est de la République
démocratique du Congo (RDC). L'opération de
l'UNICEF consiste dans un premier temps à
fournir de l'eau potable, des abris d'urgence,
des ustensiles de cuisine, et à distribuer des
biscuits protéinés pour les enfants. L'UNICEF
espère pouvoir organiser également une campagne
de vaccination pour les enfants déplacés.
Mardi 15 février 2005 : Dans un
communiqué de presse publié lundi à Kinshasa,
la Mission de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) s'est
félicitée de "la décision des autorités
marocaines d'engager des poursuites judiciaires
contre 6 de ses soldats" qui ont commis des
abus sexuels sur des civils congolais. Un
communiqué de la Mission du Maroc à l'ONU
indique que "dans le cadre de l'enquête
diligentée avec la célérité requise, le
Commandant du contingent marocain de la MONUC et
son adjoint ont été relevés. Aussi, sur les 17
militaires du contingent marocain convoqués dans
le cadre de l'enquête sur la première plainte,
quatre ont été identifiés par deux victimes.
Ils ont été remis aux arrêts et seront
poursuivis en justice" ajoutant :
"(...)l'enquête ouverte dans le cadre de la
seconde plainte, a permis l'identification de 2
militaires marocains reconnus par une victime.
Les deux militaires mis en cause ont été remis
aux arrêts, seront rayés des contrôles des
Forces Armées Royales et poursuivis par la
justice militaire".
Lundi 21 février 2005 : L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) a
annoncé qu'une soixantaine de personnes sont
mortes de la peste pulmonaire dans le nord-est de
la République démocratique du Congo (RDC). La
maladie frappe la région de l'Ituri, déjà en
proie à des combats, et coupée des réseaux
d'aide humanitaire. Selon l'OMS, l'épidémie
s'est déclarée fin décembre 2004 dans la mine
de diamants de Zobia, qui emploie environ 7 000
mineurs. La mine avait été réouverte le 16
décembre 2004 et le premier cas de peste est
apparu le 20.
Vendredi 25 février 2005 : L'ONU a
publié un rapport qui révèle qu'une centaine
de personnes sont mortes et près de 70 000 ont
fui après de violentes attaques menées par des
miliciens dans l'est du pays en Ituri. Des
milliers de personnes se sont rendues dans des
camps de réfugiés en Ouganda. **
L'Observatoire des Médias Congolais (OMEC) a
présenté jeudi à Kinshasa la capitale, un
"code d'éthique et de déontologie du
journaliste". Le président de l'OMEC,
Polydor Muboyayi Mubanga, a déclaré, au cours
d'une conférence de presse : "Dans un pays
déchiré par 7 ans de guerre (1996-2003) et où
les dérives ethniques peuvent être ravivées à
l'occasion du processus électoral, le
journaliste a le devoir de rester éveillé et de
pratiquer son métier en pleine connaissance des
principes fondamentaux qui l'encadrent". Le
ministre de l'Information et de la presse, Henri
Mova Sakanyi, s'est réjoui de participer à un
"moment fort, une refondation de la
profession" estimant que le respect d'une
éthique professionnelle permettrait de régler
"50 % des problèmes auxquels les
journalistes sont confrontés", faisant
référence aux poursuites, notamment pour
diffamation, régulièrement engagées contre des
organes de presse en RDC. L'OMEC s'est engagé à
mettre "à disposition de chaque
professionnel des médias opérant en RDC
(environ 2 000 journalistes disposent d'une carte
de presse selon l'OMEC) un exemplaire gratuit du
code de déontologie". L'Observatoire a
souligné que l'impression du document avait
été "rendue possible par l'appui du Gret
(groupe de recherche et d'échanges
technologiques) et de l'Union européenne
(UE)". Plus de détails : Journalistes
interpellés en RDC
Samedi 26 février 2005 : 9 soldats
bangladeshis de la Mission de maintien de la paix
des Nations Unies (MONUC) ont été tués
vendredi dans une attaque contre leur patrouille
près de la ville de Kafé, à 30km au nord-ouest
de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri
dans le nord-est du pays. Le secrétaire
général de l'ONU Kofi Annan a condamné cette
"attaque criminelle et répréhensible"
et a demandé au gouvernement transitoire du
Congo de traduire les meurtriers en justice. Dans
un communiqué, la MONUC a précisé que
"les casques bleus appartenaient à la
compagnie chargée de la protection des personnes
déplacées au camp de Kafé. Ils assuraient une
mission de sécurisation des abords immédiats de
la zone en vue de protéger ces populations
contre les exactions dont elles avaient été
victimes quelques semaines auparavant". La
MONUC a jouté qu'elle tenait "les chefs
politiques et militaires des groupes armés qui
continuent de refuser le programme de
désarmement et de réinsertion - mis en place
par la Commission Nationale de Désarmement et
Réinsertion (CONADER), la MONUC et les
partenaires internationaux - comme responsables
de ces assassinats et demandent leur
arrestation". Depuis 1999, les combats dans
la province de l'Ituri, dans le nord-est, ont
coûté la vie à plus de 50 000 personnes et en
ont forcé 500 000 autres à fuir leurs villages,
selon des chiffres de l'ONU et des organisations
de défense des droits de l'Homme.
Lundi 28 février 2005 : Le ministre
de la Défense, Adolphe Onusumba, a annoncé
dimanche que "les tueurs des 9 Casques
bleus, morts vendredi dans une embuscade en
Ituri, dans le nord-est du pays, seront traduits
devant la justice.
Mercredi 2 mars 2005 : 4 jours
après le meurtre de 9 de ses soldats, la Mission
de l'ONU en République Démocratique du Congo
(MONUC) a lancé mardi une vaste opération
héliportée, appuyée par des véhicules
blindés, contre des miliciens aux abords de
Loga, au nord-est de Bunia (chef-lieu de
l'Ituri), zone contrôlée par des miliciens du
Front nationaliste et intégrationniste (FNI).
Aucun bilan des pertes n'a été communiqué,
mais il serait lourd du côté des rebelles.
Etienne Lona, le chef militaire du FNI, une
milice suspectée d'être impliquée dans le
meurtre des Casques bleus bangladais, s'est rendu
de lui-même aux forces de l'ONU à Bunia. Selon
des chiffres de l'ONU, en 2 mois, 70 000
personnes ont fui leurs villages en Ituri, une
région déjà marquée par des affrontements
inter-ethniques ayant fait plus de 50 000 morts
et 500 000 déplacés depuis 1999. L'ONU a par
ailleurs annoncé la suspension de l'aide
humanitaire à 54 000 déplacés, situés dans
les zones de Kakwa (Kafe) - où les soldats de
l'ONU on été tués - ainsi qu'à Tché et Gina,
des secteurs jugés trop dangereux pour les
organisations humanitaires. 6 milices sont
accusées de violations massives des droits de
l'homme dans ce district, où la Cour
pénale internationale, qui a
ouvert en juin 2004 sa première enquête pour
crimes de guerre et crimes contre l'humanité en
RDC, lancera en 2005 un de ses premiers mandats
d'arrêt.
Jeudi 10 mars 2005 : La
Commission nationale de désarmement et
réinsertion de RDC (CONADER) a annoncé mardi
qu'un groupe de 4 000 miliciens des Forces
Armées du Peuple Congolais (FAPC) basé en Ituri
dans l'est du pays, a accepté de déposer les
armes. C'est la première fois qu'un groupe aussi
important rend ses armes. Les violences
interethniques qui frappent depuis 1999 cette
région de l'est de la République Démocratique
du Congo a fait plus de 50 000 morts et 500 000
déplacés selon des chiffres donnés par l'ONU.
Samedi 19 mars 2005 : Après
avoir mené une enquête sur des abus sexuels
commis sur des mineures, la Mission des Nations
Unies en République démocratique du Congo
(MONUC) a annoncé jeudi avoir suspendu ou
congédié plusieurs de ses employés civils. Sur
17 personnes incriminées dans l'enquête, 3 ont
été disculpés pour manque de preuves. Une
quatrième fait toujours l'objet d'une enquête.
Sur les 13 autres personnes, "l'une a déjà
été congédiée et fait l'objet de poursuites
pénales en France. Une autre a démissionné
pour éviter des mesures disciplinaires et 6
autres ont été suspendues sans solde en
attendant des mesures disciplinaires". Les 5
dernières étant des Volontaires de l'ONU, leurs
dossiers ont été transmis au Programme des
Nations unies pour le Développement (PNUD), dont le corps des
Volontaires fait partie.
Jeudi 24 mars 2005 : La Mission
de l'ONU au Congo (MONUC) a annoncé mercredi
qu'environ 4 000 ex-combattants des milices de
l'Ituri, ont officiellement rendu leurs armes à
ce jour, dans le cadre du programme de
Démobilisation, désarmement et réinsertion
communautaire (DRC).
Jeudi 31 mars 2005 : Le Conseil
de sécurité a approuvé à l'unanimité
mercredi une résolution qui proroge de 6 mois le
mandat de la Mission des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC).
Vendredi 1er avril 2005 : William
Swing, le Représentant spécial du Secrétaire
Général des Nations Unies pour la République
Démocratique du Congo et chef de la MONUC, s'est
félicité jeudi de l'annonce par les chefs
civils et militaires des groupes armés rwandais
sur le territoire congolais (FDLR, Forces
démocratiques de libération du Rwanda, Hutus)
de leur intention de cesser la lutte armée, de
condamner le génocide de 1994, d'accepter de
déposer leurs armes et d'entrer dans le
programme de DDRRR (Désarmement,
Démobilisation, Rapatriement, Réinstallation et
Réintégration) mis en place par la MONUC
(Mission des Nations-Unies au Congo) qui a
appelé à "la collaboration totale des
autorités rwandaises et congolaises pour assurer
le bon déroulement des opérations de
rapatriement". Cette annonce faite par les
FDLR intervient au lendemain de l'adoption de la
résolution 1592 (format
pdf) du Conseil de sécurité de l'ONU qui
demandait "au Gouvernement d'unité
nationale et de transition d'établir avec la
MONUC un concept conjoint d'opérations en vue du
désarmement des combattants étrangers par les
Forces armées de la République démocratique du
Congo" et insistait "sur le fait que la
MONUC est autorisée à utiliser tous les moyens
nécessaires, dans la limite de ses capacités,
pour dissuader toute tentative de recours à la
force qui menacerait le processus politique, de
la part de tout groupe armé, étranger ou
congolais notamment les ex-FAR et
Interahamwés".
Lundi 4 avril 2005 : Au
lendemain de l'expiration du délai fixé pour le
désarmement volontaire des groupes armés, les
Casques bleus de la MONUC ont tué 18 miliciens
qu'ils cherchaient à désarmer de force, au
cours d'une longue bataille samedi dans l'Ituri,
dans l'est du pays, où 700 soldats de la MONUC,
appuyés par un hélicoptère de combat, ont
lutté pendant plusieurs heures contre des
miliciens lendus de la Force patriotique de
résistance de l'Ituri (FPRI), près de
Bolonzabo, 40 km au sud-ouest de Bunia, la
capitale régionale de l'Ituri.
Mardi 5 avril 2005 : Saisi du
rapport du Secrétaire général de l'ONU en date
du 18 mars 2005, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
à l'unanimité lundi la résolution 1594 (2005)
par laquelle il proroge d'un mois, soit jusqu'au
4 mai 2005, le mandat de l'Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et des forces
françaises qui la soutiennent, l'Opération
Licorne, estimant que "la situation en Côte
d'Ivoire continue de menacer la paix et la
sécurité internationales".
Jeudi 7 avril 2005 : Sonia
Bakar, responsable d'enquêtes d'un département
des droits de l'homme de l'ONU, a indiqué
mercredi qu'au moins 9 femmes ont été
assassinées par des miliciens au Katanga, dans
le sud de la République démocratique du Congo
(RDC) ajoutant que leurs corps ont ensuite été
mutilés.
Mercredi 13 avril 2005 : Selon un
communiqué de la MONUC, 2 employés civils de la
Mission de l'ONU en République démocratique du
Congo ont été interpellés dans la nuit de
vendredi à samedi par la police congolaise, qui
avait lancé une perquisition au domicile de l'un
d'eux à Kinshasa, la capitale, "sur la base
de renseignements faisant état d'un nombre
inhabituel de personnes dans cet
appartement" soit "13 femmes de
nationalité congolaise". Ils ont été
relâchés sur intervention des officiers de
Sécurité de la MONUC et immédiatement
suspendus de leur fonction. La MONUC a adopté en
février un nouveau "code de conduite pour
ses personnels civils et militaires",
instituant une stricte politique de
"non-fraternisation" avec les
Congolais, incluant l'interdiction d'avoir des
relations sexuelles, après la révélation le
mois précédent d'affaires d'abus sexuels sur
des mineures de 13 ans dans lesquelles étaient
impliqués ses personnels.
Mardi 19 avril 2005 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a adopté lundi à
l'unanimité de ses 15 membres la résolution
1596 qui étend l'embargo sur les armes, déjà
imposé par sa résolution 1493 de juillet 2003,
aux provinces de l'Ituri, du Nord et du Sud-Kivu,
à l'ensemble du territoire de la République
démocratique du Congo (RDC). Agissant en vertu
du Chapitre VII de la Charte de l'ONU, qui
autorise l'emploi de la force en cas de menace à
la sécurité internationale, les membres du
Conseil ont également prié le Secrétaire
général de rétablir, dans les 30 prochains
jours, et jusqu'au 31 juillet 2005, le Groupe
d'experts chargé d'examiner la mise en oeuvre de
l'embargo, en l'augmentant d'un cinquième expert
pour les questions financières.
Vendredi 6 mai 2005 : Un avion
Antonov 26 s'est écrasé jeudi pour des raisons
encore indéterminées à 130 km de Kisangani,
dans le nord-est de la RDC, alors qu'il
s'apprêtait à atterrir. 11 des 12 personnes à
bord ont péri. Les accidents d'avion sont assez
fréquents dans ce pays en raison du manque
d'entretien des pistes souvent mal balisées et
de la surcharge des appareils.
Jeudi 12 mai 2005 : Le
président des Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR), Ignace
Murwanashyaka, est arrivé mercredi au Sud-Kivu,
dans l'est de la République démocratique du
Congo (RDC), où il doit rencontrer ses troupes
qui avaient annoncé le 31 mars 2005 à Rome
(Italie) qu'elles renonçaient à la lutte armée
et acceptaient de rentrer au Rwanda, après 11
ans de présence en RDC.
Vendredi 13 mai 2005 : Jean-Claude
Bisimwa, responsable du Bureau d'assistance et
d'intégration des orphelins et des déshérités
(BAIOD), une ONG basée à Bukavu, chef-lieu de
la province du Sud Kivu, dans l'est du pays, a
dénoncé mercredi "la poursuite de
l'enrôlement" de mineurs au sein de
l'armée dans certains territoires" ajoutant
qu'un "nombre important d'enfants, dont
certains ont servi par le passé comme soldats
dans les différents groupes armés, ont été de
nouveau enrôlés dans certaines unités de
l'armée" précisant : "Leur
enrôlement est organisé à Lubarika par le
colonel Abdou et à Kasika par le colonel
Nakiliba". Jean-Claude Bisimwa, qui ne
dispose pas du nombre d'enfants déjà enrôlés,
indique que ces recrutements ont commencé en
2004 à Lubarika, dans le territoire d'Uvira, au
sud de Bukavu, ainsi qu'à Kasika, dans le
territoire de Mwenga, au sud-ouest, affirmant que
plusieurs organisations opérant dans la région
ont "identifié dans leurs bataillons des
enfants de moins de 18 ans".
Samedi 14 mai 2005 : La Mission
de l'ONU en RDC (MONUC) a annoncé qu'un
"Casque bleu bangladais, blessé par balles
jeudi dans l'attaque de sa patrouille en Ituri,
dans le nord-est de la République démocratique
du Congo (RDC), est mort dans la soirée des
suites de ses blessures". Une patrouille de
l'ONU était tombée dans une embuscade tendue
jeudi par des miliciens dans la région de Geti,
à une cinquantaine de km au sud-est de Bunia
(chef-lieu d'Ituri). 6 soldats de l'ONU avaient
été blessés.
Mardi 17 mai 2005 : Le
Parlement a officiellement ratifié lundi à
Kinshasa la nouvelle Constitution, ouvrant la
voie à l'organisation d'élections après 40 ans
de dictature et de guerre. Le texte doit être
maintenant approuvé par un référendum national
dans les 6 mois. Joseph Kabila, 33 ans, qui a
succédé à son père assassiné par son garde
du corps en 2001, pourra se présenter à
l'élection présidentielle prévue en 2006,
l'âge minimum requis pour briguer la présidence
ayant été abaissé à 30 ans au lieu de 35. Le
mandat présidentiel a été fixé à 5 ans,
renouvelable une seule fois.
Jeudi 19 mai 2005 : L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) a
annoncé mercredi qu'une épidémie de fièvre hémorragique Ebola touchait
le nord-ouest du pays, où le virus Ebola, avait
déjà frappé en 2003 faisant plus de 150 morts.
En 1995, 250 personnes étaient mortes lors d'une
même épidémie.
Lundi 6 juin 2005 : Un
communiqué militaire publié lundi a fait état
d'une attaque lancée samedi "par des
rebelles hutus des Forces armées de libération
du Rwanda (FDLR) au Nord-Kivu (est) à
Miriki", à environ 180 km au nord de Goma
(chef-lieu du Nord-Kivu). 3 militaires des forces
armées de la République démocratique du congo
(FARDC) ont été tués et 5 autres blessés. La
MONUC a indiqué que plusieurs dizaines de civils
ont fui la zone de Miriki au cours du week-end,
dans la direction de Kanyabayonga. Plus de
détails : Le conflit des Grands Lacs,
chronologie ; Qui sont les combattants en
présence dans lEst du Congo ?
Mardi 14 juin 2005 : Un casque
bleu du bataillon indien de la Brigade des Kivu
de la MONUC, Mission de l'Organisation des
Nations Unies en République démocratique du
Congo, est décédé, lundi 13 juin 2005, des
suites de ses blessures. Il avait été
grièvement blessé aux environs de la localité
de Sake, située à 30 kilomètres à l'ouest de
Goma au cours d'un échange de tirs entre des
militaires des Forces Armées de la République
démocratique du Congo (FARDC) et des hommes
armés non identifiés". 3 autres Casques
bleus avaient été blessés.
Mardi 21 juin 2005 : Les 2
chambres du Parlement ont décidé conjointement
vendredi à une large majorité que "la
période de transition en République
démocratique du Congo est prolongée pour une
durée de 6 mois à compter du 1er juillet 2005,
conformément à l'article 196, alinéa 2, de la
Constitution de transition". L'article 196
de la Constitution autorise la prolongation de la
transition politique, lancée en 2003 après
près de 5 ans de guerre, "pour une durée
de 6 mois renouvelable une seule fois, si les
circonstances l'exigent, sur proposition de la
Commission électorale indépendante et par une
décision conjointe et dûment motivée de
l'Assemblée nationale et du Sénat". La
transition doit prendre fin à l'investiture du
président de la République élu à l'issue des
élections. L'opposition a aussitôt déclaré
que ce vote des 2 chambres du Parlement,
"viole" la Constitution qui régit
cette période".
Mardi 28 juin 2005 : Près de
200 Casques bleus appuyés par des hélicoptères
de combat ont lancé une opération lundi 27 juin
2005 dans le nord-est du pays, dans la province
de l'Ituri afin de protéger les civils contre
les miliciens qui ensanglantent la région.
Depuis 1999 , plus de 60 000 personnes ont péri
dans la province au cours d'affrontements
interethniques et de combats pour le contrôle de
l'or et des recettes douanières.
Jeudi 30 juin 2005 : La police
anti-émeutes a dispersé jeudi 30 juin 2005 à
coups de bâtons et de gaz lacrymogènes des
milliers de personnes qui manifestaient à
Kinshasa la capitale pour protester contre le
report des premières élections depuis la fin de
la guerre, qui auraient dû se tenir ce 30 juin.
Il y aurait au moins 12 morts dans tout le pays.
Samedi 2 juillet 2005 : L'Union
pour la démocratie et le progrès social (UDPS),
premier parti d'opposition en République
démocratique du Congo (RDC), a affirmé vendredi
1er juillet 2005 que la police avait tué près
de 30 personnes lors de la répression de
manifestations jeudi 30 juin 2005 à travers tout
le pays. Le bilan officiel établi par le
gouvernementfait état de 10 morts dans toute la
RDC. L'UDPS a une nouvelle fois déploré une
"répression disproportionnée" des
forces de l'ordre et s'est insurgé contre le
manque de soin apporté aux "nombreux
blessés graves" après la manifestation.
L'UDPS avait appelé jeudi 30 juin 2005 à une
"marche pacifique" contre la
prolongation de la transition lancée en 2003 en
RDC qui devait s'achever le 30 juin 2005 par des
élections générales. Cette transition a été
prolongée jusque fin décembre.
Mercredi 14 septembre 2005 : Un prêtre
italien, le père Angelo Radelli, a été lynché
lundi dans le nord du Congo par une foule en
colère pour avoir heurté une fille, décédée
des suites de ses blessures, dans leur village de
Onouengue avec sa voiture qui transportait
également 9 religieuses. Les villageois ont pris
en otage 3 religieuses. Une délégation conduite
par le ministre de l'Administration du
territoire, François Ibovi, a quitté
Brazzaville pour Onouengue afin de ramener le
calme et de faire libérer les otages.
Jeudi 29 septembre 2005 : Dans un
rapport publié mercredi 28 septembre 2005
intitulé "République démocratique du
Congo (RDC). Nord-Kivu : les civils paient le
prix des rivalités politiques et
militaires", l'organisation de défense des
droits de l'homme, Amnesty International a averti
que la montée des tensions politiques,
militaires et ethniques dans la province du
Nord-Kivu, en République démocratique du Congo
(RDC), pouvait préluder à une recrudescence du
conflit armé généralisé, susceptible de
déstabiliser le fragile processus de paix et
daggraver plus encore une situation des
droits humains et humanitaire déjà
inquiétante. Elle ajoute que les présumés
partenaires du gouvernement de transition et de
partage du pouvoir en RDC contribuent à
détériorer la situation dans le Nord-Kivu
notamment en attisant les tensions
ethniques afin de servir les intérêts
politiques, économiques ou militaires de leurs
propres factions, ajoutant, les puissances
voisines que sont le Rwanda et lOuganda
continuent de mener des actions néfastes pour
cette province. ** Le Conseil
supérieur de l'aviation civile (CSAC) a décidé
mardi "d'interdire les avions de l'ex-URSS
de toutes activités commerciales d'ici 3 mois,
pour assainir le transport aérien, compte tenu
des 4 accidents d'avion qui ont eu lieu en un
seul mois de septembre avec 25 morts. Le 9
septembre 2005, le gouvernement congolais a
décidé de retirer les autorisations de vol à
33 d'une cinquantaine de compagnies aériennes
enregistrées en République Démocratique du
Congo. Certaines de ces compagnies affrétaient
des appareils dont les sièges étaient de
simples chaises en plastique".
Lundi 3 octobre 2005 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a décidé vendredi à
l'unanimité de proroger la Mission de
l'Organisation des Nations Unies en République
démocratique du Congo (MONUC) jusqu'à la fin
octobre 2005.
Jeudi 6 octobre 2005 : Selon la
radio des Nations-Unies, Radio Okapi, Ileka
Atoki, ambassadeur de la RDC, a déclaré à la
presse quil a envoyé une lettre à la
présidence du Conseil de sécurité pour
demander des sanctions contre lOuganda.
Cette demande fait suite aux déclarations du
Président ougandais Yoweri Museveni jeudi 29
septembre 2005 qui indiquaient :
"Jattends de la MONUC (NDLR. Mission des
Nations-Unis au Congo) et du gouvernement de la
République Démocratique du Congo quils
désarment les rebelles de LRA (Armée de
Résistance du Seigneur ). Sils ne le font
pas dici fin novembre, nous le ferons
nous-mêmes". L'ambassadeur congolais
réclame aussi le gel des biens et
linterdiction de déplacement de certains
hauts dignitaires ougandais. Ileka Atoki précise
que cette déclaration constitue une violation de
la charte des Nations Unies. Celle-ci interdit de
proférer des menaces à un Etat souverain. Le
diplomate congolais accuse aussi lOuganda
de soutenir des groupes armés en Ituri. Il
souligne enfin que la poursuite des conflits dans
la région pérennise lexploitation
illégale des ressources naturelles de la RDC.
Samedi 15 octobre 2005 : La presse
congolaise a révélé jeudi qu'au moins une
dizaine de responsables de la Direction
générale des impôts (DGI) ont été
interpellés à Kinshasa, la capitale, pour
détournement présumé de 10 millions de
dollars, précisant que la décision vient du
président Joseph Kabila, "décidé à
sévir contre toute malversation financière dans
les institutions publiques au moment où de
toutes parts fusent des revendications relatives
à l'amélioration des salaires et des conditions
de travail". L'Agence congolaise de presse
(ACP) a rapporté les propos du "ministère
des Finances qui s'est déclaré déçu
déplorant la manière dont ses collaborateurs
avaient été interpellés par les services de
sécurité sans en avoir informé au préalable
la tutelle et sans le moindre respect tant de la
procédure administrative que judiciaire, pour
des problèmes de service qui n'ont rien à avoir
avec les questions de la sécurité". Selon
une source proche du ministère, citée par
l'ACP, cette interpellation est une "cabale
montée par un groupe d'individus, dans le seul
but de nuire à l'honneur de la haute direction
de cet important service générateur de recettes
de l'Etat".
Samedi 29 octobre 2005 : Le Conseil
de sécurité a adopté jeudi à l'unanimité de
ses 15 membres la résolution 1635 (2005), qui
proroge d'un an la Mission de l'ONU en
République démocratique du Congo (RDC) jusqu'au
30 septembre 2006, et autorise un renforcement
temporaire des effectifs au Katanga, et appelant
les autorités congolaises à garantir des
élections libres, transparentes et pacifiques.
Samedi 5 novembre 2005 : La MONUC (Mission
des Nations Unies en République démocratique du
Congo, RDC) a annoncé jeudi dans un communiqué
que "les casques bleus de la MONUC ont
libéré 4 membres du personnel électoral qui
avaient été enlevés il y a presque deux
semaines dans la province du Nord Kivu à l'est
du pays", ajoutant que "32 miliciens
Maï-Maï ont été tués". ** Les 15
membres du Conseil de sécurité ont entamé
vendredi 4 novembre 2005 et jusqu'au 10, une
mission dans la région de l'Afrique des Grands
Lacs (RDC, Burundi, Rwanda, Ouganda, Tanzanie)
menée par l'ambassadeur de la France auprès des
Nations Unies, Jean-Marie Guéhenno, Secrétaire
général adjoint aux opérations de maintien de
la paix. ** Franck
Kangundu, chef de la rubrique politique au
quotidien "La Référence Plus", connu
sous le nom de Franck Ngyke, et son épouse
Hélène Paka, ont été abattus "à bout
portant" dans la nuit de mercredi à jeudi
par des hommes armés cagoulés, à leur
domicile, dans le quartier populaire de Limete.
Le gouvernement de RDC a condamné vendredi
l'assassinat d'un journaliste et de son épouse
abattus jeudi à Kinshasa et promis que les
"auteurs de cet acte barbare seront
rapidement arrêtés". ** Patrice
Booto, éditeur-directeur du tri-hebdomadaire
"Le Journal" et son supplément
"Pool Malebo", paraissant à Kinshasa,
la capitale , a été interpellé le mercredi 2
novembre 2005 par 5 hommes armés habillés en
civil. L'organisation de défense de la liberté
de la presse, Journaliste
en danger (JED) n'a été autoriser
à rencontrer Patrice Booto.
Jeudi 1er décembre 2005 : Un projet
de loi qui accorde une amnistie à tous les
Congolais pour "faits de guerre, infractions
politiques et d'opinion" commis entre août
1996 (début de la rébellion contre le régime
de Mobutu) et juin 2003 (installation du
gouvernement de transition en RDC) a été
adoptée mardi soir par l'Assemblée nationale
avec 248 voix pour, 1 contre et 6 abstentions, en
l'absence des députés proches du président Joseph Kabila, membres
du Parti du peuple pour la reconstruction et la
démocratie (PPRD, proche de Kabila), hostiles à
ce texte. Ce projet de loi accorde une amnistie
à tous les Congolais pour "faits de guerre,
infractions politiques et d'opinion" commis
entre août 1996 (début de la rébellion contre
le régime de Mobutu Sese Seko) et juin 2003
(installation du gouvernement de transition en
RDC). Une telle amnistie serait ainsi accordée
aux 30 condamnés à mort en janvier 2003 par un
tribunal militaire d'exception pour l'assassinat
le 16 janvier 2001 de Laurent-Désiré Kabila,
père de l'actuel président.
Mardi 6 décembre 2005 : Un puissant
séisme d'une magnitude de 7,5 sur l'échelle de
Richter a touché l'est du pays où un enfant,
grièvement blessé, a succombé à ses
blessures. Le séisme a été ressenti au Kenya,
au Burundi, au Rwanda, en Tanzanie, en RDC et en
Ouganda. Le bilan des victimes n'est pas encore
connu. Le sismologue français Christoph
Deperetti a indiqué lundi qu'un tremblement de
terre "est relativement rare dans cette
région, qui n'est pas une zone de rencontre de
grandes plaques tectoniques".
Samedi 17 décembre 2005 : Suite à la
requête en prolongation présentée mercredi par
le président de la Commission électorale
indépendante (CEI), l'abbé Malu Malu, le
Parlement a adopté à une très large majorité
une décision conjointe autorisant "une
seconde prolongation de 6 mois, du 1er janvier au
30 juin 2006, conformément à l'article 196 de
la Constitution de transition", dont la
durée initiale était fixée à 2 ans, avec la
possibilité d'une prolongation. La CEI avait
sollicité une première prolongation en avril
2005, qui avait été votée le 17 juin par le
Parlement.
Lundi 19 décembre 2005 : 25 millions
délecteurs étaient appelés aux urnes
dimanche pour se prononcer par référendum sur
le projet de constitution adopté par
lassemblée nationale le 13 mai 2005 qui
fixe le code électoral pour les élections
générales et abaisse de 35 à 30 ans l'âge
minimum requis pour se présenter à la
présidence, ce qui permettra au président
Joseph Kabila, âgé de 33 ans, de briguer un
nouveau mandat. Les résultats ne devraient pas
être connus avant la fin de l'année. 280
observateurs internationaux étaient chargés de
surveiller le scrutin.
Mercredi 21 décembre 2005 : La Cour
internationale de justice (CIJ) de
La Haye, plus haute instance judiciaire des
Nations unies, a condamné lundi l'Ouganda pour
violation de la souveraineté territoriale de la
République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) et violation
des droits de l'Homme durant la guerre de
1998-2003. Le tribunal juge en outre l'Ouganda
responsable de pillage dans ce pays, car il n'a
pas fait en sorte que ses soldats respectent les
ressources naturelles de ce pays, riche en or, en
diamants et en bois. Le Rwanda et l'Ouganda ont
envahi la RDC après le soulèvement en 1998 de
factions armées qui voulaient renverser l'ancien
président Laurent Désiré Kabila, lui-même
soutenu par la Namibie, l'Angola et le Zimbabwe.
Un cessez-le-feu a été conclu en 1999 et les
forces ougandaises ont quitté la RDC en 2002.
Lundi 26 décembre 2005 : La MONUC
(Mission des Nations Unies en République
Démocratique du Congo) qui avait lancée dans la
région de l'Ituri une opération conjointe
visant à rétablir la sécurité dans cette
zone, menée par 300 casques bleus népalais et 1
500 soldats gouvernementaux, appuyés par des
hélicoptères de l'ONU, ont réussi à reprendre
la base de Nioka prise par un groupe de 500
miliciens, qui lançaient des attaques et des
pillages à partir de cette base. Une trentaine
de miliciens a été tuée au cours des
affrontements.
Mercredi 28 décembre 2005 : La Mission
de l'ONU en RDC (MONUC) a annoncé mardi qu'un
Casque bleu indien a été tué et 4 autres
blessés dimanche dans une attaque lancée par
les rebelles des Forces démocratiques
alliées/Armée nationale de libération de
l'Ouganda (ADF/Nalu) au Nord-Kivu dans l'est du
pays.
Jeudi 29 décembre 2005 : La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) a
indiqué mardi dans un communiqué que
"près de 4 000 soldats de l'armée
nationale de la RDC ont lancé 3 opérations
distinctes, avec l'appui de 1 000 Casques bleus,
dans le Nord-Est du pays, afin de mettre un terme
aux exactions des groupes armés contre la
population".
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