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ARCHIVES FIL INFO TURQUIE 2006


Lundi 9 janvier 2006 : Selon la chaîne de télévision publique TRT-1, 4 nouveaux décès, dont 2 enfants, dus au virus de la grippe aviaire, ont été enregistrés dans l'est du pays.

Mardi 10 janvier 2006 : Le Turc Mehmet Ali Agca, 48 ans, qui avait été condamné à la prison à perpétuité par la justice italienne pour avoir tenté d'assassiner le Pape Jean Paul II en 1981, sera libéré jeudi 12 janvier 2006, selon une déclaration de son avocat. Gracié début juin 2000 par le président italien Carlo Azeglio Ciampi, Ali Agca avait été extradé vers la Turquie le 14 juin 2000, après 19 ans de détention en Italie. Il avait été condamné à mort par contumace en Turquie en 1980 pour le meurtre en 1979 en 1979 du directeur de publication du quotidien "Milliyet", Abdi Ipekci, et pour 2 attaques à main armée commises dans les années 70 à Istanbul, soit un total de 36 ans de prison.

Mercredi 11 janvier 2006 : 14 personnes ont été contaminées par le virus de la grippe aviaire après la découverte de 5 nouveaux cas. L’Union européenne a interdit d'importation de plumes non traitées en provenance de 6 pays proches des zones touchées à l'est de la Turquie. Ankara est déjà soumise à un embargo sur ses exportations de plumes, d'oiseaux vivants et de produits issus de la volaille. Le directeur général de l'Office international des épizooties (OIE), Bernard Vallat, a estimé mardi que "la grippe aviaire va continuer à se diffuser" en Turquie, estimant que le virus H5N1 (forme humaine) de la grippe aviaire "est présent d'une façon massive et les méthodes classiques pour l'éliminer (...) ne sont plus opérantes" ajoutant qu'il "faut maintenant employer des mesures beaucoup plus drastiques que celles qui ont été employées".

Jeudi 12 janvier 2006 : Après la découverte de nouveaux cas de grippe aviaire, 300 000 oiseaux de basse cour ont été abattus pour tenter d'éradiquer l'épidémie. Tous les véhicules entrant dans le pays et provenant de Turquie sont traités et fouillés. ** Mehmet Ali Agca, 48 ans, qui avait tenté d'assassiner le Pape Jean Paul II à Rome en 1981, a quitté jeudi la prison d'Istanbul où il était incarcéré depuis 2000.

Samedi 14 janvier 2006 : Le gouverneur d'Istanbul, Muammer Guler, a annoncé vendredi que Mehmet Ali Agca, qui avait tenté de tuer le Pape Jean Paul II à Rome en 1981, et vient d'être remis en liberté, ne s'est pas présenté vendredi à la police comme il aurait dû le faire.

Lundi 16 janvier 2006 : La grippe aviaire, qui sévit dans le pays depuis la fin du mois de décembre, a fait une nouvelle victime avec le décès dimanche d'un enfant de 12 ans. 19 morts, dont 3 enfants de la même famille, ont déjà été enregistrés. Un tiers des 81 provinces sont touché par l'épidémie.

Samedi 21 janvier 2006 : Le ministre de l'Agriculture, Mehdi Eker, a affirmé vendredi que plusieurs pays voisins de la Turquie dissimulent des épidémies de grippe aviaire et notamment en Arménie, Iran, Irak, Géorgie et Syrie. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime qu'il n'y a aucune preuve d'épidémies dans les pays voisins. ** Libéré de prison par anticipation le 12 janvier 2006, Mehmet Ali Agca, 48 ans, qui avait tenté d'assassiner le Pape Jean Paul II à Rome en 1981, a été de nouveau incarcéré vendredi 20 janvier 2006 après une décision de la Cour de Cassation qui a estimé qu'il devait continuer à purger la peine de 10 ans de prison à laquelle il avait été condamné pour le meurtre d'un journaliste turc en 1979.

Lundi 23 janvier 2006 : La justice a décidé d'abandonner les poursuites à l'encontre de l'écrivain Orhan Pamuk, 53 ans, dont le procès, qui s'était ouvert le vendredi 16 décembre 2005 à Istambul, avait été aussitôt reporté au 7 février 2006. Orhan Pamuk était poursuivi en vertu de l'article 301 du nouveau code pénal, réprimant les atteintes et insultes contre la république turque, notamment d'Istanbul pour "insulte délibérée à l'identité turque". Il risquait de 6 mois à 3 ans de prison pour ses propos. Lors d'un entretien paru le 6 février 2005 dans "Das Magazin", le supplément hebdomadaire du quotidien zurichois "Tages-Anzeiger", Orhan Pamuk avait notamment dit que 30 000 Kurdes et un million d'Arméniens avaient été tués en Turquie et personne n'ose en parler, à part moi". L’écrivain turc Orhan Pamuk est le lauréat 2005 du Prix de la Paix des Libraires allemands, prix remis le dimanche 23 octobre 2005 au dernier jour de la Foire du Livre de Francfort et doté pour la première fois cette année de 25 000 euros (15 000 euros les années précédentes). Quelques livres d'Orhan Pamuk : Mon nom est Rouge ; Le Château blanc ; Neige

Mercredi 25 janvier 2006 : Le ministre des Affaires étrangères, Abdullah Gül, a présenté à Ankara un plan d'action visant à relancer le processus de paix avec Chypre, interrompu en 2004, en levant les restrictions commerciales imposées à Chypre. Ce plan vise notamment à ouvrir les ports et aéroports turcs à Chypre (partie grecque, internationalement reconnue) en contrepartie d'une levée des sanctions frappant la République turque de Chypre du nord (RTCN, reconnue par la seule Turquie).

Jeudi 2 février 2006 : Le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, qui rencontrait mercredi 1er février 2006 à Ankara son homologue français, Philippe Douste-Blazy, a souhaité que "les Français ne fassent pas obstruction à la candidature de son pays à l'Union européenne", assurant que "la Turquie sera un pays très différent quand viendra pour elle le temps d'adhérer. Les Français devront se prononcer le moment venu mais il n'ont pas à créer des obstacles maintenant".

Samedi 4 février 2006 : Le président russe du conseil d'administration de "Gazprom", premier producteur mondial de gaz, dont les bénéfices nets sont en hausse de 66 % et ses ventes en hausse de 32% sur les 9 premiers mois de l'année 2005, Alexeï Miller, a rencontré vendredi 3 février 2006 à Ankara, la capitale, le ministre de l'Energie, Hilmi Guler, dans le but de mener à terme d'ici le 15 avril 2006 des négociations visant à faire "transiter le gaz russe via la Turquie à destination de pays tiers, dont l'Italie, la Grèce et Israël". ** Alexeï Miller, Pdg du groupe pétrolier russe Gazprom, a par ailleurs indiqué que l'Ukraine a prélevé illégalement, en janvier 2006, 550 millions de m3 de gaz russe destiné à l'Europe.

Lundi 6 février 2006 : Un prêtre catholique a été tué par balles dimanche devant son église à Trabzon. Un adolescent a été arrêté. Aucune autre information n'a été fournie par les autorités turques.

Vendredi 10 février 2006 : Un attentat, revendiqué par un groupe kurde armé, les Faucons de la liberté du Kurdistan, branche du PKK, Parti des Travailleurs du Kurdistan, a été perpétré jeudi 9 février 2006 dans un web café d'Istanbul faisant une quinzaine de blessés. Le groupe réclame que le fondateur du PKK Abdullah Ocalan, emprisonné sur l'île-prison d'Amrali près d'Istanbul depuis sa capture le 15 février 1999, ne soit plus détenu à l'isolement.

Lundi 13 février 2006 : Dans une lettre adressée samedi aux pays membres de l'ONU, de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) et de l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord), le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a appelé à la "sagesse" et au "bon sens" écrivant : "Ces événements malheureux ont créé une tension à la limite d'une polarisation entre l'Est et l'Ouest, entre les mondes islamique et chrétien, comme on n'en avait pas vu récemment". Ajoutant : "Pour la paix mondiale et la sauvegarde de nos valeur communes, je crois qu'il est désormais devenu essentiel que les hommes d'Etat et la classe politique agissent avec sagesse et bon sens". Recep Tayyip Erdogan a appelé les musulmans à "exprimer pacifiquement" leur indignation, assurant que "ceux qui incitent ou provoquent des violences entament leur propre cause". Lors de manifestations de protestation contre la publication des caricatures du prophète Mahomet dans plusieurs journaux européens, qui se sont déroulées samedi à Ankara, des drapeaux européens ont été piétinés par des manifestants en colère.

Mardi 14 février 2006 : Un groupe kurde armé, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), composé, selon le PKK, Parti des Travailleurs du Kurdistan , de dissidents de son mouvement interdit par les autorités turques, a revendiqué l'attentat à la bombe perpétré lundi 11 février dans un supermarché d'Istanbul faisant 6 blessés. C'est le deuxième attentat en 4 jours dans la ville. Le 9 février 2006, un attentat à la bombe avait fait un mort et 16 blessés, dont 7 policiers, dans un café internet d'Istanbul situé près d'un commissariat. Dimanche 12 février 2006, plusieurs centaines de sympathisants kurdes avaient manifesté à Ankara pour protester contre l'isolement du chef du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) Abdullah Ocalan détenu depuis le 15 février 1999 dans l'île-prison d'Imrali au large d'Istanbul. Condamné à mort en 1999, Abdullah Ocalan avait vu sa peine commuée en prison à vie en 2002. Selon ses avocats Abdullah Ocalan, victime mardi d'un infarctus, se trouverait dans un "état grave". Ils ont lancé un appel à l'Union européenne et au Comité européen pour la prévention pour la torture (CPT), pour les autoriser, ainsi que les médecins et sa famille, à rendre visite au prisonnier. ** Des dizaines de milliers de Turcs ont manifesté dimanche 12 février 2006 à Diyarbakir pour protester contre la publication de 12 caricatures du prophète Mahomet dans la presse européenne. A Istanbul, les manifestants ont brûlé le drapeau danois et lancé des pierres sur le consulat de France.

Lundi 20 février 2006 : Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à Ankara, à l'appel du parti islamiste, Saahadet, contre la publication par des journaux européens des caricatures du prophète Mahomet.

Samedi 4 mars 2006 : Selon une étude rendue publique par les services de police, les crimes d'honneur et les vendettas ont fait 1 190 morts (710 hommes et 480 femmes) entre 2000 et 2005, 29 % des meurtres étant commis pour laver un affront. L'Union européenne avait exhorté les autorités turques à améliorer le statut des femmes. Une loi avait été adoptée qui renforce les sanctions prévues pour les auteurs de crimes d'honneur, qui sont désormais passibles de l'emprisonnement à perpétuité. Plus de détails : Amnesty International : Les crimes d'honneur ; Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes engage la Turquie à traduire dans les faits ses avancées législatives.

Vendredi 10 mars 2006 :
Une explosion s'est produite jeudi 9 mars 2006 près des bureaux du gouverneur de Van, ville située dans l'est du pays majoritairement peuplée de Kurdes, faisant 2 morts et 12 blessés. La presse sur place a indiqué qu'il "pourrait s'agit d'un attentat suicide". La police n'a pas confirmé cette information.

Jeudi 16 mars 2006 : 2 personnes ont été blessées dans une explosion devant la succursale de la banque britannique HSBC à Diyarbakir dans le sud-est du pays peuplée majoritairement de Kurdes.

Lundi 27 mars 2006 : Les forces de sécurité ont lancé une offensive dans la région rurale de Sanyayla, dans la province de Mus, dans l'est du pays, contre les militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, organisation kurde interdite rebaptisée Kongra-Gel, classé par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne dans la liste noire des groupes terroristes) qui militent depuis 1984 pour un Etat kurde indépendant dans le sud-est de la Turquie. 11 "rebelles" ont été tués selon l'armée turque. Environ 30 000 personnes ont été tuées au cours de ce conflit.

Lundi 3 avril 2006 : Les heurts entre la police, qui est intervenue à coups de gaz lacrymogènes et de matraque, et des manifestants kurdes se poursuivaient dimanche pour la sixième journée consécutive. Ils avaient débuté dimanche 26 mars 2006 à Diyarbakir, lors des funérailles de militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, organisation kurde interdite rebaptisée Kongra-Gel, classé par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne dans la liste noire des groupes terroristes) qui milite depuis 1984 pour un Etat kurde indépendant dans le sud-est de la Turquie, tués dans des accrochages avec l'armée. 9 personnes ont trouvé la mort et plusieurs dizaines d'autres blessées au cours de ces affrontements. Environ 200 personnes ont manifesté dimanche à Ankara où la police anti-émeute est intervenue. Le Parti pour une société démocratique (DTP), principale formation politique kurde de Turquie, a exhorté les Kurdes à cesser les violences et a appelé le gouvernement d'Ankara à adopter des réformes en faveur de la minorité kurde.

Samedi 15 avril 2006 : A l'issue de la 4e conférence de l'Union parlementaire des pays membres de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), les présidents du Parlement des pays membres ont appelé, dans un document final intitulé "la Déclaration d'Istanbul", la communauté internationale à reconnaître le Hamas, Mouvement de la Résistance Islamique comme le représentant du peuple palestinien. Le document précise : "Israël doit mettre fin à la tuerie des Palestiniens et laisser les Palestiniens utiliser leurs propres ressources" et "Les Palestiniens doivent décider de leur propre futur. Israël doit libérer tous les prisonniers palestiniens. Un Etat palestinien doit être établi". ** Jonathan Sugden, enquêteur britannique travaillant sur la situation des droits de l'Homme en Turquie, pour l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW), a été arrêté par la police mercredi 11 avril 2006 à Bingol et expulsé le lendemain. enquêtait sur de présumées violations des droits de l'Homme de la part des forces de sécurité turques dans le sud-est du pays, à majorité kurde. Les autorités turques l'ont accusé de ne pas avoir l'autorisation nécessaire pour travailler sur la situation des droits de l'Homme en Turquie.

Lundi 17 avril 2006 : Un attentat à la bombe a été perpétré dimanche 16 avril 2006 devant un magasin d'Istanbul faisant 31 blessés dont 2 grièvement atteints. L'attentat n'a pas encore été revendiqué.

Mardi 25 avril 2006 : Le président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas est arrivé lundi 24 avril 2006 à Ankara pour une tournée en Europe qui le conduira ensuite en Norvège, en Finlande et en France. Dans une interview à la chaîne CNN-Türk, il a appelé le Hamas à "établir des liens avec Israël", en le menaçant en cas contraire de le renvoyer du pouvoir précisant : "La loi fondamentale me donne, sans ambiguïté, le droit de destituer le gouvernement. Mais je ne voudrais pas user de cette prérogative." Un responsable du Hamas a répondu qu'une destitution du gouvernement "aurait de graves conséquences" et que "le prix serait lourd à payer pour tout le monde".

Mardi 9 mai 2006 : Le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé lundi 8 mai le rappel de son ambassadeur à Paris, Osman Korutürk, et son ambassadeur à Ottawa, Aydemir Erman, "pour une courte période pour des consultations sur les derniers développements des allégations sans fondement du génocide arménien en France et au Canada". Le Parlement français doit examiner le 18 mai 2006 une proposition de loi, présentée par le parti socialiste, visant à sanctionner pénalement la négation du génocide arménien de 1915 qui "devrait être punie des mêmes peines que la négation de la Shoah". La proposition de loi prévoit de punir d’un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende "ceux qui auront contesté l’existence du génocide arménien de 1915". Le génocide arménien a été reconnu par la France le 29 janvier 2001 par l'Etat français. Selon les Arméniens, 1,5 million de personnes ont été tuées entre 1915 et 1917 par les Turcs de l'Empire Ottaman. Ankara ne reconnaît que 300 000 victimes.

Vendredi 5 mai 2006 : Une bombe a explosé en Turquie mercredi 3 mai 2006 au passage d'un véhicule qui transportait des soldats et leurs enfants près d'une caserne dans la ville kurde de Hakkari, faisant 13 blessés, dont 5 militaires.

Jeudi 18 mai 2006 :
Un islamiste présumé a ouvert le feu mercredi 17 mai 2006 sur les juges du Conseil d’Etat à Ankara tuant un juge et en blessant 4 autres. Le conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative de Turquie, a plusieurs fois condamné le port du voile.

Lundi 29 mai 2006 : La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni est arrivée dimanche en Turquie pour une visite de 2 jours dans ce pays. Elle doit être reçue par le président Ahmet Necdet Sezer, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et aura des entretiens avec son homologue Abdullah Gül. Des dissensions étaient apparues entre les 2 pays lorsque Ankara avait reçu, au lendemain des élections législatives du 25 janvier 2006, une délégation du Hamas. La Turquie, pays musulman mais laïque, est le principal allié d’Israël dans la région depuis 1996, lorsque les 2 pays ont conclu un traité de coopération militaire, mais elle a aussi des liens étroits avec les Palestiniens et elle soutient leur revendication à disposer d’un Etat. Dans une interview au journal "Milliyet" daté de samedi 27 mai 2006, Tzipi Livni avait déclaré" : "La Turquie et Israël partagent la même opinion, à savoir que le Hamas doit changer de points de vue. La discussion entre nous a pour origine une différence de tactique".

Vendredi 2 juin 2006 : La Chambre de commerce maritime a annoncé "qu'un pétrolier grec et un cargo battant pavillon panaméen et propriété d'un armateur turc, sont entrés en collision jeudi 1er juin 2006 près de l'île grecque de Hydra, dans une zone à fort trafic maritime". Un marin turc est mort, 7 autres ont été sauvés et 5 sont portés disparus. le ministère grec de la Marine marchande a indiqué qu'il n'y a "eu aucune fuite de pétrole à bord des 2 navires". ** 14 personnes ont été blessées jeudi 1er juin 2006 lors d'une explosion sur un stand de tir dans un sous-sol d'un immeuble d'Istanbul. Selon la police, "il ne s'agit pas d'un acte terroriste". La plupart des victimes travaillaient pour une banque privée.

Mercredi 7 juin 2006 : Un échange de tirs entre des combattants du PKK ( Parti des Travailleurs du Kurdistan devenu KADEK en avril 2002) et des soldats turcs a eu lieu dimanche 4 juin 2006 sur une autoroute, près de la ville de Bingol, dans l’est du pays, faisant un mort et 8 blessés parmi les soldats turcs. Les combattants kurdes du PKK se battent depuis 1984 contre le régime d'Ankara en vue de créer un Etat ethnique indépendant dans le sud-est de la Turquie. Ce conflit a coûté la vie à plus de 30 000 personnes.

Mardi 20 juin 2006 : 3 membres présumée du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK ex- parti des travailleurs du Kurdistan, qui a pris le nom de KONGRA-GEL), qui mène depuis 15 ans une guerre pour obtenir l'autonomie et qui a fait près de 40 000 morts, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, l'Union européenne et les Etats-Unis, ont été tués dimanche 18 juin 2006 lors d'un accrochage avec des soldats turcs après le déraillement d'un train après l'explosion d'une bombe à son passage dans l'est du pays.

Lundi 26 juin 2006 : 4 personnes ont été tuées, dont 2 touristes étrangers, par une explosion d'origine indéterminée, dimanche 25 juin 2006, sur un site touristique à Manavgat, dans le sud du pays. 25 autres ont été blessées. Selon le sous-préfet de Manavgat, Fikret Dayioglu, il ne s'agirait pas d'un attentat, mais de "l'explosion d'un bonbonne de gaz".

Lundi 10 juillet 2006 : 20 000 personnes ont manifesté dimanche 9 juillet 2006 à Istanbul pour protester contre l'offensive israélienne dans la Bande de Gaza, scandant des slogans hostiles à Israël.

Vendredi 14 juillet 2006 : Les présidents turc, azerbaïdjanais et géorgien, Ahmet Necdet Sezer, Ilham Aliev et Mikhaïl Saakachvili, ainsi que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, ont inauguré jeudi 13 juillet 2006 au terminal turc de Ceyhan l'oléoduc stratégique Bakou-Tbilissi-Ceyhan BTC, d'une longueur de 1 760 km pour un coût des travaux de près de 4 milliards de dollars, et pouvant transporter 1 million de barils de pétrole brut par jour, d'Azerbaïdjan, via la Géorgie et à destination de la Turquie. L'opérateur du projet est British Petroleum (BP). Plus de détails : L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) met en danger les populations et l'environnement

Jeudi 20 juillet 2006 : Un hélicoptère de la police s'est écrasé dans la ville touristique d'Antalya, faisant 4 morts et 1 blessé. Les causes de l'accident ne sont pas connues.

Vendredi 4 août 2006 : La Commission des droits de l'homme du parlement, réuni jeudi 3 août 2006 en session extraordinaire sur la situation au Liban, a qualifié l'action militaire israélienne au Liban "de comportement qui rappelle le génocide hitlérien". Mehmet Elkatmis, président de la Commission des droits de l'homme du parlement, a déclaré : "Un jour, Israël va payer ses crimes. Ce qu'il fait aujourd'hui est un crime contre l'humanité. Tôt ou tard, les auteurs de crimes aussi graves seront obligatoirement punis". Tous les députés du Parti de la Justice et du Développement (AKP, Adalet ve Kalkinma Partisi), parti au pouvoir en Turquie qui est dirigé par le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, sont sortis du groupe interparlementaire d'amitié avec Israël en signe de protestation contre "l'opération militaire d'Israël au Liban qui se solde par une multitude de victimes". Mercredi 2 août 2006, les députés du Parti républicain du peuple (CHP, Cumhuriyet Halk Partisi) de la Turquie, parti d'opposition, avaient également annoncé leur retrait de ce groupe.

Mardi 8 août 2006 : Le roi d'Arabie saoudite, Abdallah ben Abdul-Aziz, a débuté mardi 8 août 2006 une visite officielle historique de 3 jours en Turquie sur l'invitation du président turc Ahmet Necdet Sezer. Il s'agit de la première visite d'un roi saoudien en Turquie depuis la visite du roi saoudien Fayçal à Istanbul en 1966. 7 accords commerciaux devraient être signés à cette occasion portant notamment sur les tarifs douaniers, le commerce et le transport.

Mardi 15 août 2006 : Le quotidien "Cumhuriyet" a révélé dans son édition du lundi 14 août 2006, que "les Etats-Unis ont livré des armes et des munitions de la base d'Incirlik à Israël pour qu'il puisse attaquer le Liban" précisant : "Il s'agissait notamment de bombes pour chasseurs-bombardiers F-16, d'obus d'artillerie et de cartouches pour fusils d'assaut M-1." Selon les reporters du "Cumhuriyet", "les navires de la base otanienne de Tasucu (littoral sud de la Turquie) ont acheminé les armes en Israël avec le consentement du gouvernement turc".

Samedi 26 août 2006 : 2 attentats à la bombe ont été perpétrés vendredi 25 août 2006 à Adana dans le sud du pays faisant 4 blessés.

Mardi 29 août 2006 : Un attentat à la bombe a été perpétré dans la nuit de dimanche à lundi 28 août 2006 dans la station balnéaire d'Antalya faisant 3 mort et des dizaines de blessés. Une autre bombe a explosé simultanément à Marmaris, faisant 21 blessés dont 10 ressortissants britanniques. L'organisation séparatiste des Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK) a revendiqué l'attentat de Marmaris lundi soir dans un communiqué publié sur son site internet. ** Le porte-parole du gouvernement, Cemil Ciçek, a indiqué lundi 28 août 2006 au terme d'un conseil des ministres, que la Turquie a décidé de participer à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) renforcée sans préciser le nombre de soldats qui seront dépêchés au Liban. Il a ajouté que le Parlement, actuellement en vacances, sera convoqué "dans les plus brefs délais" en session extraordinaire.

Mercredi 30 août 2006 : Un groupe séparatiste kurde, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), a revendiqué mardi 29 août 2006 sur son site internet l'attentat à la bombe perpétré dans la nuit de dimanche à lundi 28 août 2006 dans la station balnéaire d'Antalya faisant 3 mort et des 20 blessés en représailles à l'isolement dont fait l'objet le chef des séparatistes du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK, organisation kurde interdite rebaptisée Kongra-Gel, classé par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne dans la liste noire des groupes terroristes) qui milite depuis 1984 pour un Etat kurde indépendant dans le sud-est de la Turquie) Abdullah Ocalan, qui purge depuis 1999 une peine à vie, sur l'île prison d'Amrali dans le nord-ouest du pays Plus de détails : Kurdistan, histoire d'un peuple divisé : histoire et chronologie ; l'affaire Ocalan : danger de massacre pour le peuple kurde.

Samedi 2 septembre 2006 : Le gouvernement a soumis vendredi 1er septembre 2006 une résolution au Parlement afin d'envoyer un nombre indéfini de soldats au Liban pour une durée d'un an.

Mercredi 6 septembre 2006 : Les députés réunis mardi 5 septembre 2006 en session extraordinaire ont voté, par 340 voix pour, 190 contre et une abstention, une motion du gouvernement du Parti de la Justice et du Développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) qui prévoit une participation des soldats turcs pour un an à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) renforcée. 10 000 personnes ont manifesté à Ankara pour dire non au déploiement de soldats turcs au Liban criant des slogans tels que "Nous ne serons pas les soldats des Etats-Unis et d'Israël" ou encore "Le sang de Mehmet (NDLR. Surnom donné par les Turcs à leurs soldats) n'est pas à vendre".

Mardi 12 septembre 2006 : Ahmet Türk, le président du Parti pour une société démocratique (DTP), principal parti pro-kurde de Turquie a appelé lundi 11 septembre 2006, les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, organisation kurde interdite rebaptisée Kongra-Gel, classé par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne dans la liste noire des groupes terroristes) qui milite depuis 1984 pour un Etat kurde indépendant dans le sud-est de la Turquie) à un cessez-le-feu. Le PKK a mis fin en juin 2004 au cessez-le-feu unilatéral qu'il avait observé pendant 5 ans.

Mercredi 13 septembre 2006 : Une bombe a explosé mardi 12 septembre 2006 à Diyarbakir, ville à majorité kurde située dans le sud-est du pays faisant 7 morts, dont 5 enfants, et 14 blessés.

Mercredi 20 septembre 2006 : Le rapport de la Commission européenne sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne a été reporté de 15 jours au 8 novembre 2006.

Vendredi 29 septembre 2006 : Le chef du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Ocalan, a appelé ses combattants, par la voix de ses avocats, à un cessez-le-feu estimant que "tant que nous serons pas la cible d'une destruction totale, le PKK ne devrait absolument pas utiliser ses armes". Abdullah Ocalan a été condamné en 1999 à la peine de mort pour trahison et séparatisme. Sa peine a été ensuite commuée en prison à vie sur pression de l'Union européenne. Le chef du PKK est emprisonné sur l'île prison d'Imrali en mer de Marmara, au sud d'Istanbul dans l'isolement le plus complet. Les combattants kurdes du PKK se battent depuis 1984 contre le régime d'Ankara en vue de créer un Etat ethnique indépendant dans le sud-est de la Turquie. Le conflit a fait plus de 30 000 morts.

Samedi 30 septembre 2006 : Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a rejeté l'appel à un cessez-le-feu lancé jeudi 28 septembre 2006 depuis sa prison par le chef du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Ocalan.

Mardi 3 octobre 2006 : Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), groupe séparatiste kurde armé de Turquie, a décrété une nouvelle trêve unilatérale qui est entrée en vigueur dimanche 1er octobre 2006. Le chef du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Ocalan, avait appelé ses combattants, jeudi 28 septembre 2006, par la voix de ses avocats, à un cessez-le-feu estimant que "tant que nous serons pas la cible d'une destruction totale, le PKK ne devrait absolument pas utiliser ses armes". Abdullah Ocalan a été condamné en 1999 à la peine de mort pour trahison et séparatisme. Sa peine a été ensuite commuée en prison à vie sur pression de l'Union européenne. Le chef du PKK est emprisonné sur l'île prison d'Imrali en mer de Marmara, au sud d'Istanbul dans l'isolement le plus complet. Les combattants kurdes du PKK se battent depuis 1984 contre le régime d'Ankara en vue de créer un Etat ethnique indépendant dans le sud-est de la Turquie. Le conflit a fait plus de 30 000 morts depuis 1984. ** Une explosion s’est produite lundi 2 octobre 2006 dans un café situé dans le port d'Izmir, troisième ville de Turquie, et aurait fait 7 blessés. Selon la police, un homme aurait laissé une grenade dégoupillée parlant de vengeance contre le café qui est soupçonné d'abriter un casino illégal.

Mercredi 4 octobre 2006 : Le ministère turc des Affaires étrangères a exprimé son mécontentement face à la déclaration du président français Jacques Chirac l'invitant à reconnaître le génocide arménien de 1915 avant de pouvoir adhérer à l'Union européenne. Jacques Chirac, en visite d'Etat en Arménie du vendredi 29 septembre au dimanche 1er octobre 2006, avait déclaré samedi 30 septembre 2006, lors d'une conférence de presse avec son homologue arménien, Robert Kotcharian : "Tout pays se grandit en reconnaissant ses drames et ses erreurs". Le président de l’Assemblée des Parlementaires du Conseil de l’Europe (ACPE), Rene van der Linden, avait réagi lundi 2 octobre 2006 sur les propos de Jacques Chirac, rappelant, devant des journalistes à Strasbourg, que les critères pour l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne ont déjà été fixés. "Et on ne change pas les règles en cours de jeu". Il s'est dit choqué par le "volte-face" du président français ajoutant : "Je n’ai pas apprécié les déclarations de Chirac. Elles sont politiques et leurs motivations sont claires". Rene Van der Linder a conclu : "S’il y a des problèmes sérieux, on peut en débattre, mais il n’est pas question de les rajouter aux critères qui ont déjà été définis. Cela ne peut que conduire à une crise de confiance, et c’est tout le processus de négociations entre la Turquie et l’UE qui en subira les conséquences négatives". ** Hakan Ekinci, déserteur turc dont la demande d'asile politique venait d'être rejetée par l'Albanie et qui risquait l'arrestation à son arrivée en Turquie, a détourné mardi 3 octobre 2006 vers l'Italie un Boeing 737-400 de la Turkish Airways assurant la liaison entre l'Albanie et la Turquie et qui transportait 107 passagers et 6 membres d'équipage. Converti au christianisme en 1998, il voulait remettre un message au Pape Benoit XVI. Il s'est rendu à la police après 2 heures de négociations. Le président du conseil d'administration de la compagnie aérienne avait affirmé que l'appareil avait été détourné pour protester contre la visite du pape Benoît XVI en Turquie du 28 novembre au 30 novembre 2006.

Samedi 14 octobre 2006 : L'Union des consommateurs de Turquie a annoncé vendredi 13 un boycott partiel des produits français au lendemain de l'adoption par les députés français d'une proposition de loi punissant le génocide arménien de 1915. le président d'Union des consommateurs de Turquie Bulent Deniz a déclaré : "A partir d'aujourd'hui, chaque semaine nous allons boycotter une marque française et montrer notre réaction dans un langage que la France peut comprendre. En adoptant la loi faisant de la négation du soi-disant génocide arménien un crime, l'Assemblée nationale française a exprimé son opposition à la liberté de pensée". En 2005, les échanges commerciaux entre la France et la Turquie ont atteint près de huit milliards d'euros. Les importations françaises en Turquie ont représenté 4,78 milliards d'euros.

Lundi 16 octobre 2006 : Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a indiqué que le président de la République française, Jacques Chirac, lui a téléphone samedi 14 octobre 2006 pour "lui exprimer ses regrets" suite à l'adoption jeudi 12 octobre 2006 d'une proposition de loi présentée par le groupe socialiste par 106 voix pour et 19 contre qui sanctionne la négation du génocide arménien en 1915 par les Turcs de l'Empire Ottoman, reconnu le en 1915 par les Turcs de l'Empire Ottoman, reconnu le 29 janvier 2001 par l'Etat français. Le premier ministre turc a ajouté que Jacques Chirac l'avait assuré qu'"il fera tout ce qu'il peut dans le processus prochain", le texte voté devant maintenant être soumis aux sénateurs, puis aux députés en seconde lecture, avant d'être définitivement adopté et promulgué.

Mercredi 18 octobre 2006 : Le premier ministre Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a été hospitalisé mardi 17 octobre 2006 après avoir été victime d'un malaise au parlement. Selon le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gul, cet incident est dû à une surcharge de travail et le jeûne observé pendant le mois de Ramadan. ** Réuni en session extraordinaire, mardi 17 octobre 2006, le parlement a vigoureusement condamné l'adoption par l'Assemblée nationale française en première lecture du projet de loi pénalisant la négation du génocide arménien en 1915 par les Turcs de l'Empire Ottoman, reconnu le en 1915 par les Turcs de l'Empire Ottoman, reconnu le 29 janvier 2001 par l'Etat français, déclarant : "En adoptant ce projet de loi, le parlement français a porté une très grave atteinte non seulement aux relations bilatérales, mais aussi et surtout à l'ensemble des efforts déployés à présent pour normaliser les relations entre la Turquie et l'Arménie".

Lundi 6 novembre 2006 : L'ancien Premier ministre Bulent Ecevit est mort dimanche 5 novembre 2006 à l'âge de 81 ans dans un hôpital militaire d'Ankara. Bulent Ecevit était hospitalisé depuis mai 2006 à la suite d'une hémorragie cérébrale. Il était surtout connu pour avoir donné à l'armée turque l'ordre d'intervenir à Chypre en 1974.

Jeudi 16 novembre 2006 : S'exprimant lors d'une réception donnée en l'honneur du 23e anniversaire de la création de la République chypriote turque, qui a fait sécession du reste de l'île en 1974 et qui n'est pas reconnue internationalement, le général Ilker Basbug, commandant des forces terrestres turques, a annoncé, mercredi 15 novembre 2006 que la Turquie suspendait ses relations militaires avec la France à la suite de l'adoption, le jeudi 12 octobre 2006, par les députés français d'une loi, présentée par le groupe socialiste par 106 voix pour et 19 contre, qui sanctionne la négation du génocide arménien en 1915 par les Turcs de l'Empire Ottoman, reconnu le 29 janvier 2001 par l'Etat français. Seuls 129 députés sur 577 ont participé au vote. La majorité des députés de l'UMP (parti au pouvoir) avait décidé de ne pas participer au vote n'ayant pu "arrêter une position commune". La proposition de loi punit d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende la négation du génocide arménien. Elle complète la loi de 2001 reconnaissant le génocide arménien de 1915.

Mardi 21 novembre 2006 : La Finlande, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne, a fixé au 6 décembre 2006, soit une semaine de moins que le délai accordé par la Commission européenne, lors de son dernier rapport sur les progrès réalisés par Ankara sur le chemin de l’adhésion à l’Union, pour décider si elle permet ou non aux navires et avions chypriotes grecs d’accéder à ses ports et aéroports.

Jeudi 23 novembre 2006 : Une manifestation d'une cinquantaine de membres du Parti de la grande unité (Büyük Birlik Partisi ou BBP, extrême-droite) s'est déroulée mercredi 22 novembre 2006 à Istanbul dans les bâtiments de la basilique Sainte-Sophie, pour protester contre la visite du Pape Benoit XVI du 28 novembre au 1er décembre 2006, à l'initiative de Bartholomée 1er, archevêque à Istanbul (ex-Constantinople), pour poursuivre les efforts du Vatican pour améliorer les relations entre catholiques et orthodoxes.

Lundi 27 novembre 2006 : Près de 20 000 personnes ont manifesté dans le calme dimanche 26 novembre 2006 à Caglayan, pour protester contre la venue du Pape Benoît XVI, qui doit effectuer une tournée dans ce pays du mardi 28 novembre au vendredi 1er décembre 2006.

Jeudi 30 novembre 2006 : Le commissaire européen à l’élargissement, Olli Rehn, a présenté le gel partiel des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne après le refus d'Ankara d'ouvrir ses ports aux navires chypriotes – gel partiel recommandé mercredi 29 novembre 2006 par la Commission européenne à Bruxelles en Belgique. ** Le président Ahmet Necdet Sezer a opposé son veto à un projet de loi accordant des droits de propriété aux minorités religieuses de Turquie, demandant au parlement de réexaminer 9 articles du projet, qui ne répond pas pleinement aux souhaits de l'Union Européenne.

Vendredi 1er décembre 2006 : Le Pape Pape Benoit XVI poursuit sa visite en Turquie, débutée mardi 28 novembre 2006. Il a visité jeudi 30 novembre 2006, la Mosquée Bleue à Istanbul, accompagné du grand mufti d'Istanbul Mustafa Cagrici et de l'imam de la mosquée Emanullah Hatiboglu. Le Saint Père s'en ensuite recueilli en direction de La Mecque. Benoît XVI est le deuxième pape de l'Histoire à entrer dans un lieu de culte musulman, après Jean Paul II qui s'était rendu dans la mosquée des Omeyyades à Damas lors d'une visite en Syrie en 2001. Peu avant, protégé par un important dispositif de sécurité, le pape avait visité la basilique-musée Sainte-Sophie où une manifestation d'une cinquantaine de membres du Parti de la grande unité (Büyük Birlik Partisi ou BBP, extrême-droite) s'était déroulée mercredi 22 novembre 2006 pour protester contre la visite du Benoît XVI du 28 novembre au 1er décembre 2006, à l'initiative de Bartholomée 1er, archevêque à Istanbul (ex-Constantinople), pour poursuivre les efforts du Vatican pour améliorer les relations entre catholiques et orthodoxes. Dans une déclaration commune avec le patriarche oecuménique Bartholomée Ier, le Pape a estimé que le respect de la liberté religieuse devait être un critère d'entrée dans l'Union européenne.

Lundi 11 décembre 2006 : Un avocat, présenté comme le chef du réseau Al Qaïda en Irak a été arrêté, samedi 9 décembre 2006, avec 9 autres suspects dans une série d'opérations de police à Istanbul, Ankara et la province d'Izmir.



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