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GUINEE-BISSAU,
FIL-INFO-GUINEE-BISSAU ©, 2010, ARCHIVES, 2010
Lundi 8 mars 2010 : Dans un
rapport publié mercredi 3 mars 2010 portant sur
la situation en Guinée Bissau, et remis au Conseil de sécurité des Nations
Unies, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, a salué
les efforts "encourageants" du
président Sanha et de son gouvernement afin de
consolider la paix. Il a lancé un nouvel
"appel sincère à la communauté
internationale pour qu'elle apporte un appui
généreux aux efforts de restructuration faits
par la Guinée-Bissau pour assurer la création
d'un secteur de la sécurité global qui soit
efficace, financièrement viable et capable de
relever les défis actuels et futurs, notamment
en ce qui concerne la lutte contre la
criminalité organisée et le trafic de
drogue". Blogger,
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Fil-info-France ?
Vendredi 2 avril 2010 : Le premier
ministre Carlos Gomes Junior a été arrêté par
des militaires à son bureau de la Primature et
siège du gouvernement, jeudi 1er avril 2010 à
Bissau la capitale, et reconduit quelques heures
plus tard à son domicile où il a été assigné
à résidence. Le chef d'Etat-major de l'armée,
le général José Zamora Induta, a également
été arrêté et conduit sur la base aérienne
de Bissalanca. Le chef d'état-major adjoint de
l'armée de Guinée-Bissau, le général Antonio
Indjai, a pris le contrôle de l'armée et a
placé des militaires dans le quartier où habite
le premier ministre, menaçant de le tuer s'il y
a des attroupements dans les rues. Il a affirmé
que Carlos Gomes Junior "est un criminel qui
doit être jugé comme tel". Le président
Malam Bacai Sanha a affirmé que "la
situation est sous contrôle". Le
Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, a
déclaré jeudi 1er avril suivre "avec
préoccupation" la situation en
Guinée-Bissau. Dans une déclaration transmise
par son porte-parole, Ban Ki-moon a appelé les
dirigeants militaires et politiques de
Guinée-Bissau "à résoudre leurs
différends par des moyens pacifiques, à
maintenir l'ordre constitutionnel et à garantir
le respect de l'état de droit". Ban Ki-Moon
a "souligné également la nécessité
d'éviter tout ce qui pourrait mettre en péril
les avancées faites par le pays dans ses efforts
continus de consolidation de la paix". Blogger,
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Fil-info-France
Vendredi 16 juillet 2010 : Le
Représentant spécial de l'ONU pour la Guinée
Bissau, Joseph Mutaboba, qui s'exprimait jeudi 15
juillet 2010 devant le Conseil de sécurité des
Nations Unies a insisté sur la nécessité
d'accélérer la mise en oeuvre des réformes des
institutions notamment du secteur de la
sécurité pour assurer la stabilisation du pays.
Il a estimé que la la nomination à la tête de
l'armée du Général Antonio Indjai "qui a
joué un rôle de meneur lors de l'insurrection
du 1er avril" où des membres des forces de
l'ordre ont arrêté et placé en détention le
premier ministre Carlos Gomes Junior et le chef
d'Etat-major de l'armée le général José
Zamora Induta, et d'autres officiers de haut
rang, est la preuve flagrante que les autorités
civiles "n'exercent pas le plein contrôle
des forces de sécurité". Lire l'édition de Fil-info-France
du 2 avril 2010 (Guinée Bissau) Le
Représentant spécial a indiqué que la
commission d'enquête sur l'assassinats le lundi
2 mars 2009, du président Joao Bernardo Vieira,
par des militaires en représailles à un
attentat à la bombe perpétré dimanche 1er mars
2009 contre le quartier général de l'armée à
Bissau, la capitale, au cours duquel le chef
d'état-major des forces armées, le général
Tagmé Na Waié, a été tué, était sur le
point de rendre ses conclusions. Blogger,
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Fil-info-France
Lundi 27 septembre 2010 : S'exprimant
samedi 25 septembre 2010 lors du débat annuel de
la 65e Assemblée générale des
Nations Unies, le président de la
Guinée Bissau, Malam Bacai Sanha, a appelé la
communauté internationale à soutenir son pays
pour réformer le secteur de la sécurité et
lutter contre le crime organisé. Il a souligné
l'incapacité des autorités à contrôler les
quelques 80 îles et îlots qui constituent
l'archipel de Bijagos, estimant "qu'il y a
un risque qu'il se transforme en sanctuaire pour
des malfaiteurs, qui usent et abusent de l'espace
et de la population locale" appelant à une
"réponse régionale et mondiale
coordonnée". Blogger,
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Fil-info-France ?
Samedi 30 octobre 2010 : La
ministre de l'Intérieur suspendue pour
"désobéissance" : Hadja
Satù Camara Pinto, la ministre de l'Intérieur,
proche du président Malam Bacaï Sanha, a été
suspendue de ses fonctions, avec effet immédiat,
vendredi 29 octobre 2010 par le premier ministre
Carlos Gomes Junior pour
"désobéissance". Ce dernier a
indiqué que Hadja Satù Camara Pinto a refusé
de tenir compte de son arrêté du 24 juillet
2009 lui interdisant "de nommer ou
promouvoir des officiers de son département
jusqu'à nouvel ordre", pour éviter
"de perturber le processus de réforme dans
l'armée et les forces de sécurité" en
Guinée-Bissau. Carlos Gomes Junior a ajouté que
"le comportement de la ministre est un défi
clair à l'autorité du premier ministre qui ne
peut pardonner une telle attitude". Le
premier ministre a souligné que "la
décision de limogeage doit être signée par le
président" Malam Bacaï Sanha (62 ans),
hospitalisé depuis samedi 23 octobre 2010 à
Dakar au Sénégal, où il avait été évacué
à la suite d'un malaise. Blogger,
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Fil-info-France ?
Mercredi 24 novembre 2010 : Prorogation du
mandat de la BINUGBIS : Le Conseil de
sécurité des Nations Unies a adopté
mardi 23 novembre 2010 la résolution 1949 (2010)
qui proroge jusqu'au 31 décembre 2011 le mandat
du Bureau intégré des Nations Unies pour la
consolidation de la paix en Guinée-Bissau
(BINUGBIS). La résolution "appelle le
gouvernement et tous les acteurs politiques de la
Guinée-Bissau à s'employer ensemble à
consolider la paix et la stabilité dans le pays,
exhorte les membres des forces armées à
respecter l'ordre constitutionnel et à
s'abstenir de toute ingérence dans les questions
politiques". Le Conseil de sécurité
"invite le gouvernement bissau-guinéen à
achever les enquêtes sur les assassinats
politiques de mars et juin 2009, et à veiller à
ce que les résultats de ces enquêtes et les
travaux de la Commission nationale d'enquête
soient crédibles, transparents et conformes aux
principes internationalement reconnus".
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Fil-info-France ?
Lundi 27 décembre 2010 : Libération de
l'ancien chef d'Etat-major de l'armée : José
Zamora Induta, chef d'Etat-major de l'armée, le
général José Zamora Induta, arrêté le 1er
avril 2010 avec le premier ministre Carlos Gomes
Junior suite à un coup d'Etat militaire, a été
libéré mercredi 23 décembre 2010 avec 6 autres
officiers. Cette libération intervient à la
suite du lancement d'une procédure contre la
Guinée Bissau par la Commission européenne qui
menaçait le pays de suspendre sa coopération au
développement, d'un montant de 120 millions
d'euros, s'il ne mettait pas fin aux
"détentions illégales et à l'impunité.
Ces sanctions seraient fatales à la Guinée
Bissau qui doit faire face à un déficit
budgétaire de 82 millions d'euros. L'Etat-major
de Guinée Bissau a tenu à préciser que cette
libération intervenait non pas sous la pression
de l'Union européenne mais "à titre
purement humanitaire". Blogger,
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Fil-info-France
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