- Samedi
5 mars 2005 N° 973/22369
- GRANDE-BRETAGNE
: Ken Livingstone, maire de Londres, a
qualifié le Premier ministre israélien Ariel
Sharon (photo) de "criminel de
guerre" dans une critique de la politique
israélienne publiée vendredi 4 mars 2005 par le
quotidien britannique The Guardian.
"Sharon continue à organiser la
terreur", a dénoncé Ken Livingstone
insistant sur le nombre disproportionné de morts
palestiniens et israéliens durant l'Intifada.
"Depuis 20 ans, le gouvernement israélien a
tenté de présenter quiconque critiquant la
politique d'Israël comme un antisémite. La
vérité est à l'opposé : les mêmes valeurs
humaines universelles qui reconnaissent
l'Holocauste comme le plus grand crime raciste du
20e siècle exigent la condamnation des
politiques des gouvernements israéliens
successifs". Ken Livingstone reprend là un
thème d'une campagne menée en 2002 en France
par la Ligue des droits de l'Homme LDH et la
Fédération internationale des droits de l'Homme
FIDH qui déclaraient : "La communauté
internationale est complice des crimes de guerres
accomplis en toute impunité, chaque jour sur
ordre d'Ariel Sharon. Nous ne pouvons rester
spectateurs sans rien dire ni rien faire. Nous
soutenons les Israéliens et les Palestiniens qui
ont le courage de dire non. Exigeons de nos
gouvernements que les droits fondamentaux des
peuples et des personnes soient respectés".
Enfin, le maire de Londres a rejeté les
accusations d'antisémitisme portées contre lui
et refusé une nouvelle fois de s'excuser pour
les propos qu'il avait tenus en février 2005,
comparant un journaliste qui le harcelait à un
gardien de camp de concentration, journaliste qui
a révélé être Juif. Plus de
détails : photo de la campagne LDH et FIDH
"Ariel Sharon, un criminel de guerre en
exercice" ; Ariel Sharon, un criminel de guerre
en exercice ** Selon le Community Security Trust de la
communauté juive de Londres, les incidents
antisémites ont augmenté dans le pays de 42 %
en 2004.
FRANCE : Le Président de la
République, Jacques Chirac, a "décidé que le
référendum sur la Constitution européenne aura lieu le
29 mai 2005", jour de la Fête des
Mères, instituée par le Maréchal Pétain le 25
mai 1941. NDLR. Les initiés auront relevé
que le 29 mai, de l'an 1453, la ville de
Constantinople, capitale de l'empire byzantin,
tomba aux mains du sultan ottoman Mehmet II. Et, l'adhésion de la
Turquie à lEurope est un des enjeux qui
sera mis dans la balance du référendum. Face à
la "conspiration du silence des diplomates
et technocrates européens", et devant la
"lâcheté" de beaucoup de
"responsables" politiques, seule une
"mobilisation citoyenne" peut arrêter
ce processus anti-démocratique expliquent les
opposants de gauche comme de droite. Plus de
détails : Le texte constitutionnel ouvrant la
voie au référendum sur la Constitution
européenne ainsi que la Charte de
l'Environnement a été promulgué. ** La proposition de loi UMP (parti de
droite au pouvoir) visant à assouplir les lois Aubry (gauche)
sur les 35 heures a été adoptée dans la nuit
de jeudi à vendredi 4 mars 2005 par le Sénat et
sera examinée en seconde lecture par les
députés à partir du 16 mars 2005. Plus de
détails : 35 heures : comment en est-on
arrivé là ? Un coût exorbitant, des effets sur
l'emploi incertains, des services de l'Etat
débordés ; UMP : Les idées fausses des
socialistes sur la réforme des 35 heures ** IMPOTS : La plus
forte hausse des impôts régionaux votés cette
semaine revient au conseil régional du
Languedoc-Roussillon, présidé
par le socialiste Georges Frêche, soit 52 %. Le
chômage atteint dans cette région un taux
supérieur à la moyenne nationale de 13,60 %. **
SCANDALES : Suite au scandale du logement de
fonction du Ministre de l'économie, des finances
et de l'industrie, démissionnaire, Hervé Gaymard, le
ministre délégué au Budget et à la Réforme
budgétaire, Porte-parole du Gouvernement, Jean-François Copé, a
déclaré qu'il paiera "2 000 euros de sa
poche" pour le supplément mensuel de
surface de son logement de fonction, ayant violé la circulaire du 10 mai 2002 édictée
par Jean-Pierre Raffarin (Premier ministre) et
relative aux conditions de logement des membres
du gouvernement. Propriétaire d'un appartement
de 184 m2 dans le XVIe arrondissement de Paris,
Jean-François Copé habite dans un 230 m2 près
des Invalides, dans le VIIe, pour un loyer
mensuel de 5 500 euros payé par l'Etat. ** Le
Ministre de l'Economie, des Finances et de
l'Industrie, successeur d'Hervé Gaymard, dont le
nouveau salaire serait 8 à 10 fois inférieur à
celui qu'il percevait à la tête de France
Télécom, (1,35 million d'euros en 2003) devrait
recevoir une indemnité équivalente à 21 mois
de sa dernière rémunération annuelle brute
totale", soit une somme d'environ 2,35
millions d'euros, selon un rapport de France
Télécom. NDLR. A titre de comparaison, le
salaire minimum interprofessionnel de croissance
(SMIC) annuel en France est de 15 433 euros. ** HISTOIRE : Le préfet
de la région Provence-Alpes-côte d'Azur, PACA,
Christian Frémont, a réaffirmé au cours d'une
visite à l'ancien camp des Milles, site de
transit qui a vu passer 10 000 déportés de 1939
à 1942 lors de la Seconde Guerre mondiale, que
l'Etat financerait la première phase d'un projet
de Mémorial à hauteur de 3,2 millions d'euros.
Selon le préfet de PACA, l'apport direct de
l'Etat se monterait à 2 millions d'euros,
auxquels s'ajouterait 1,2 million sous forme
d'exonération de TVA. Le 16 février 2005, le
président du conseil régional, Michel Vauzelle
(PS), avait dénoncé un "manque de soutien
de l'Etat" au Mémorial du camp des Milles,
situé dans un faubourg d'Aix-en-Provence, qui
rendait selon lui le projet
"irréalisable". Estimé au total à
près de 14 millions d'euros, le projet vise à
réaliser un lieu de mémoire, d'éducation et de
culture, destiné à faire revivre le souvenir de
ce site et des 10 000 déportés étrangers et
juifs de 1939 à 1942. Le ministre de la culture et de la
francophonie, Jacques Toubon, a fait classer, le 2
novembre 1993, l'atelier monument historique et
le site est devenu mémorial national. "Ce
lieu unique en France doit être sauvegardé en
lieu de mémoire et de culture. Il faut mettre en
valeur ce camp, le plus important du sud-est de
la France, qui a vu passer Max Ernst", (Peintre et sculpteur, Juif
allemand), avait déclaré en 2002, Clément
Yana, président du Conseil représentatif des
institutions juives de France (CRIF)
Marseille-Provence lors du 60e anniversaire des rafles et de la
déportation. REVISIONNISME
: Déjà suspendu de ses fonctions de
professeur de droit international et de
civilisation japonaise pour une durée d'un an
"dans l'intérêt du service" par le
ministre de l'Education nationale, François Fillon, le
délégué général du Front national, député
européen et conseiller régional, Bruno Gollnisch, a été
exclu vendredi pour 5 ans par la commission de
discipline de l'université de Lyon III Jean Moulin. Les
propos tenus sur la Shoah (génocide juif) par
Bruno Gollnisch le 11 octobre 2004 sont à
l'origine de cet acte disciplinaire exceptionnel
: "Quant à savoir la façon dont les gens
sont morts, le débat doit avoir lieu".
Bruno Gollnisch avait déclaré avant son
audition : "Je suis un universitaire
irréprochable, ma toge est sans tâche. On peut
ne pas partager mes opinions de parlementaire et
d'élu local. Mais je n'ai jamais mélangé, moi,
mon engagement politique avec mon
enseignement". Marcel Amsallem, président du Conseil
représentatif des institutions juives de France CRIF Rhône-Alpes, avait
jugé les dernières déclarations de Bruno
Gollnisch "consternantes et
inqualifiables". Selon le chercheur et
politologue Jean-Yves Camus, le négationnisme serait au
"coeur de lidéologie
dextrême-droite" dont sont
imprégnés nombre de cadres frontistes. Une
enquête préliminaire a été ouverte par le
parquet (ministère public) de Lyon à la demande
du garde des Sceaux, ministre de la justice
Dominique Perben, qui sera candidat à la mairie
de Lyon en 2007 contre Bruno Gollnisch. NDLR.
Définition du "révisionnisme" :
L'article 24 bis de la loi sur la Liberté de la Presse du
29 juillet 1881, modifiée par la loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 dite
"Loi Fabius Gayssot" stipule que :
Seront punis des peines prévues par le sixième
alinéa de l'article 24 ceux qui auront
contestés, par l'un des moyens énoncés à
l'article 23, l'existence d'un ou plusieurs
crimes contre l'humanité tels qu'ils sont
définis par l'article 6 du statut du tribunal
militaire international annexé à l'accord de
Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis
soit par les membres d'une organisation
déclarée criminelle en application de l'article
9 dudit statut, soit par une personne reconnue
coupable de tels crimes par une juridiction
française ou internationale.
AUTRICHE : Dans son
rapport annuel publié mercredi à Vienne,
l'Organe international de contrôle des
stupéfiants (OICS) a
révélé que la culture du pavot à opium s'est
intensifiée en 2004 en Afghanistan, où elle
menace la stabilité du pays ajoutant qu'elle
avait réapparu au Pakistan, d'où elle avait
disparu. Le président de l'OICS, l'Iranien Hamid
Ghodse, a déclaré au cours d'une conférence de
presse pour la présentation de ce rapport que
"la production de pavot à opium en
Afghanistan s'est montée à 4 200 tonnes en 2004
contre 3 200 tonnes en 2003. Dans son rapport,
l'OICS estime qu'un tiers de l'opium récolté en
Afghanistan en 2004 est passé par les pays de la
région, notamment le Kazakhstan et le
Tadjikistan, et que "d'importantes
quantités d'héroïne afghane ont été
acheminées par l'Asie centrale vers la
Fédération de Russie et d'autres pays
européens".
- SUEDE
: La télévision publique SVT a publié
par erreur une nécrologie du pape Jean Paul II sur son
site internet. Elle est restée 5 heures en ligne
avant d'être retirée. Johanna Niemi, une
porte-parole de SVT a indiqué qu'il s'agissait
d'une "erreur très regrettable".
UKRAINE : L'ex-ministre de
l'Intérieur (de 1995 à 2001), Iouri
Kravtchenko, soupçonné d'être impliqué dans
l'affaire Gongadzé, un journaliste influent sur
Internet qui dénonçait la corruption à haut
niveau sous le régime du président Leonid
Koutchma, a été retrouvé mort dans sa maison
de campagne au sud de Kiev. Selon le procureur
adjoint Viktor Chokine, il se serait suicidé
ajoutant toutefois que 2 impacts de balles
avaient été trouvés sans donner plus de
détails. Gueorgui Gongadzé avait été enlevé
en septembre 2000 dans le centre de Kiev et son
corps décapité avait ensuite été retrouvé
dans une forêt aux abords de la capitale
ukrainienne. Sa mort avait déclenché des mois
de manifestations contre le Président Leonid
Koutchma accusé par l'opposition d'être
impliqué dans le meurtre du journaliste. Le
président ukrainien Viktor Iouchtchenko avait
annoncé mardi l'arrestation des assassins
présumés de Gueorgui Gongadzé. Plus de
détails : Les violations des droits de l'homme
en Ukraine par Amnesty International
RUSSIE : La chambre
basse du Parlement, la Douma, a approuvé à
l'unanimité vendredi un projet de loi destiné
à renforcer la sécurité dans les aéroports en
durcissant les conditions de recrutement des
employés et autorisant les autorités à
renforcer la sécurité dans les terminaux. Ce
texte fait suite à l'explosion quasi-simultanée
de 2 avions de ligne en août 2004, qui avait
fait 90 morts. Cette loi doit maintenant être
approuvée par la chambre haute et signée par le
président Vladimir Poutine pour entrer en
vigueur.
TAIWAN : Le président Chen
Shui-bian a affirmé mardi au cours d'une
vidéo-conférence avec des parlementaires
européens à Bruxelles, que le projet de l'Union européenne de lever
l'embargo sur les livraisons d'armes imposé à
la Chine par les dirigeants européens en 1989,
après la répression sanglante des
manifestations pour la démocratie de la place Tiananmen risquait
de "faire basculer l'équilibre militaire
dans le détroit de Taïwan et poser une menace
claire pour la paix et la stabilité"
ajoutant que "indirectement, ce serait un
signal à la Chine qu'elle n'a plus besoin de
poursuivre sur la voie de la
démocratisation".
IRAK : Enlevée le
4 février 2005 à Bagdad, Giuliana Sgrena, 56
ans, journaliste italienne pour le quotidien
communiste "Il
manifesto" a été relâchée
vendredi. Alors que son convoi se dirigeait vers
l'aéroport de Bagdad, des soldats américains
ont ouvert le feu sur les véhicules à un
barrage routier. Le chef de l'équipe des
services spéciaux italiens en Irak, Nicola
Calipari, marié et père de 2 enfants, a été
tué tandis que Giuliana Sgrena et 2 membres des
services secrets italiens ont été blessés.
L'armée américaine n'a pas fait de commentaire
sur l'incident. Un porte-parole du Pentagone, le
lieutenant-colonel Barry Venable, a affirmé
qu'un incident s'était produit et que des
responsables enquêtaient. ** La Commission de contrôle, de
vérification et d'inspection des Nations Unies (CCVINU),
qui poursuit ses inspections des sites sensibles
au regard du stockage ou de la production d'armes
de destruction massive en Irak, a révélé
vendredi, dans son dernier rapport (format
pdf), que 90 des 353 sites sensibles ont été
rasés ou démantelés.
ITALIE : Le président du Conseil
Silvio Berlusconi a annoncé qu'il avait
convoqué l'ambassadeur des Etats-Unis à Rome
pour demander des "éclaircissements"
sur la bavure meurtrière, survenue à un barrage
routier peu après la libération de la
journaliste, Giuliana Sgrena, déclarant :
"Quelqu'un aura à assumer la
responsabilité d'un accident aussi grave".
ONU : Lors d'une séance du Conseil de sécurité de l'ONU, qui se
tient à New York, le Président en exercice de
l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE), Dimitri
Rupel, ministre des Affaires étrangères de la
Slovénie, a proposé vendredi au Conseil de
sécurité ses services en matière de
prévention des conflits dans le cadre de la
coopération régionale avec l'ONU malgré que
l'OSCE "traverse une période de transition
et souffre encore de dissensions qui peuvent
rappeler celles de la guerre froide".
TUNISIE : Les autorités ont interdit
vendredi une manifestation organisée à Tunis,
la capitale, par plusieurs partis d'opposition et
des organisations non gouvernementales pour
protester contre le projet de visite du Premier
ministre israélien, Ariel Sharon invité par le
Général Président Ben Ali à participer au
sommet mondial sur la société de l'information
(SMSI) parrainé par l'ONU, dont
la deuxième phase, après celle de Genève qui s'est
déroulé du 10 au 12 décembre 2003, est prévue
à Tunis du 16 au 18 novembre 2005. La Tunisie et
Israël n'entretiennent pas de relations
officielles depuis la fermeture à Tunis en
octobre 2000 de leurs bureaux de liaison établis
en 1996 pour protester contre la répression
sanglante du soulèvement palestinien (Intifada)
par l'armée israélienne. Selon une source du
Parti démocratique progressiste (PDP), 2
dirigeants de cette formation, Maya Jéribi et
Mehdi Mabrouk, ainsi que les militantes des
droits de l'Homme, Radhia Nasraoui, avocate et
présidente de l'Association de Lutte contre la
Torture en Tunisie (ALTT), qui a à
maintes reprises entamé des grèves de la faim
pour protester contre le harcèlement policier
dont elle est victime, et Naziha Rjiba (alias Oum Ziad), ont été
agressées par des policiers lors d'une tentative
de manifestation dans une artère de la capitale.
Un communiqué signé par 4 formations
d'opposition et 4 associations, certaines
légales et d'autres non reconnues, a indiqué
que des manifestations d'étudiants qui avaient
eu lieu à Tunis et dans plusieurs villes pour
protester contre l'invitation adressée au
"criminel de guerre Ariel Sharon" ont
été réprimées par les forces de l'ordre,
faisant des dizaines de blessés parmi les
étudiants dont plusieurs ont été interpellés
et déférés devant la justice à Sfax dans le
Sud du pays.
EGYPTE : Une
cinquantaine de Bédouines ont manifesté
vendredi à El-Arich, dans le Sinaï, pour exiger
la libération de leurs proches arrêtés par la
police égyptienne après les attentats
perpétrés le 7 octobre 2004 contre les cités
balnéaires de Taba et Ras Chitane surtout
fréquentées par les Israéliens, à l'occasion
de la fête juive de Soukkot (appelée également
Fête des cabanes) faisant 26 morts, 122 blessés
et 38 disparus. D'après des organisations de
défense des droits de l'homme, les autorités
égyptiennes ont arrêté au moins de 2 400
personnes. Le mois dernier, Human
Rights Watch (HWR) a souligné que Le Caire
n'avait toujours pas publié le nom des personnes
interpellées, leur lieu de détention et n'avait
pas fait savoir si elles étaient formellement
poursuivies. Dans un rapport de 48 pages
intitulé "Arrestations en masse et
torture au Sinaï", l
'organisation accuse les forces de sécurité
égyptiennes d'avoir répondu aux attentats de
Taba en commettant eux-mêmes des violations
massive des droits de l'homme comme la torture,
et procédant à des arrestations arbitraires.
HWR estime à 15 000 le nombre de personnes
détenues sans jugement, dont certaines depuis
près de 20 ans. NDLR. L'Etat d'urgence a été
instauré en Egypte en 1981 à la suite de
l'assassinat du président Anouar Al-Sadate et
n'a pas été levé depuis cette date.
- PAUVRETE
: Selon un rapport publié le 1er mars
2005 par l'UNICEF, réalisé
par le Centre de recherche Innocenti, et
intitulé "Child poverty in Rich
Countries 2005", (format
pdf) le nombre d'enfants pauvres est en hausse
depuis 10 ans dans 17 des 24 pays
industrialisés. 50 millions d'entre eux vivent
sous le seuil de pauvreté, avec moins de 1
dollar par jour. Au Danemark, 2,4 % des enfants
vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Ils sont
2,8 % en Finlande, 3,4 % en Norvège, 4,2 % en
Suède et 6,8 % en Suisse et en Tchéquie. La
France vient ensuite avec 7,5 % d'enfants pauvres
devant la Belgique (7,7 %). Puis les pays de l'OCDE avec les
plus mauvaises performances pour le Mexique (27,7
%) et les Etats-Unis avec près de 22 % d'enfants
pauvres, derrière l'Italie (16,6 %), le taux le
plus élevé en Europe. L'Irlande, le Portugal et
la Grande-Bretagne se suivent avec plus de 15 %
d'enfants pauvres. La pauvreté des enfants a
cependant diminué dans 4 pays : l'Australie, la
Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ainsi qu'en
Norvège.
La citation du jour : "Ceux
qui vivent, sont ceux qui luttent" Victor Hugo.
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