- Samedi
16 mai 2009 N°
2287/23683
- LIBAN
: Selon le quotidien britannique
"Financial Times", qui
a publié dans son édition du mercredi 13 mai
2009 un entretien avec Cheikh Naïm Kassem,
vice-secrétaire général du mouvement chiite
libanais, Hezbollah. Ce
dernier a, pour la première fois, confirmé que
le Hezbollah "apportait à la résistance
palestinienne tout le soutien qui pourrait
l'aider. Tous les types de soutien
possibles". Cette déclaration intervient à
3 semaines du scrutin législatif qui doit se
dérouler le 7 juin 2009. Copyright
www.fil-info-france.com/ ** Le
commandement de l'armée libanaise a annoncé
mardi 12 mai 2009 qu'une délégation de liaison
des Forces intérimaires des Nations unies
stationnées au Liban (FINUL) a reçu
de la part des Forces de
défense israéliennes (IDF) les cartes
contenant "des données techniques des
frappes et les cartes y relatives sur les
sous-munitions utilisées par les IDF pendant la
conflit libanais en 2006". L'ONU et des
groupes de défense des droits de l'homme
soutiennent qu'Israël a lancé 4 millions de
bombes à fragmentation durant l'affrontement
d'un mois. Plus d'un million d'entre elles
n'auraient pas explosé et peuvent être
déclenchées à la moindre perturbation. L'ONU
et le gouvernement libanais avaient exigé la
transmission de ces cartes pour éviter de
nouvelles victimes : plus de 20 civils ont été
tués et 200 blessés depuis la fin du conflit en
août 2006. Le premier ministre libanais, Fouad Siniora, a
remercié le commandant de la FINUL, le général
Claudio Graziano, et le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, pour
leurs efforts dans la remise des cartes, estimant
toutefois que ces documents auraient dû être
transmis immédiatement après l'adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui
mettait un terme aux 34 jours d'offensive
israélienne sur le Liban, lancée le 12 juillet
2006 à la suite de l'enlèvement de 2 soldats
israéliens par le Hezbollah, faisant au moins 1
000 morts, 3 000 blessés, 900 000 déplacés,
dont 220 000 ont fui le pays. L'organisation de
défense des droits de l'homme, Amnesty
International, avait rendu public
mercredi 23 août 2006 les résultats
d'investigations montrant qu'Israël a mis en
oeuvre lors du conflit récent une politique
délibérée de destruction d'infrastructures
civiles libanaises, qui s'est traduite dans
certains cas par des crimes de guerre. Les
dernières informations publiées dans ce rapport intitulé "Destruction
délibérée ou dommages collatéraux - Les
attaques israélienne contre les infrastructures
civiles" (en anglais : "Deliberate
destruction or 'collateral damage' - Israeli
attacks against civilian infrastructure") montrent
que la destruction par Israël de milliers
d'habitations, ainsi que les frappes qui visaient
de nombreux ponts et routes et des installations
de stockage de l'eau et du carburant, faisaient
partie intégrante d'une stratégie militaire au
Liban et ne constituaient pas des "dommages
collatéraux" résultant de la prise pour
cibles légitime d'objectifs militaires. Le
directeur de la division des armements à Human
Rights Watch (HRW), Steve
Goose, avait présenté mardi 30 août 2006 les
résultats d'une enquête de 6 jours effectuée
au Liban qui révèlait qu'"Israël a fait
une large utilisation des bombes à fragmentation
dans le sud du Liban, notamment les derniers
jours avant la cessation des hostilités",
précisant : "La contamination du Liban-sud
par les bombes à sous-munitions lancées
par Israël est pire que celle constatée au
Kosovo en 1999 et en Irak en 2003". Le
responsable de la coordination des programmes
anti-mines de l'ONU au Liban Chris Clark a
confirmé que les équipes des Nations Unies ont
découvert jusqu'ici 390 sites contaminés. Elles
ont détruit 2 171 sous-munitions non-explosées
en 2 semaines, mais il pourrait y en avoir des
dizaines de milliers. Depuis le cessez-le-feu,
ces engins ont fait 59 victimes, dont 13 sont
mortes". Selon les premières estimations de
HRW et de l'ONU, le taux de ratés des bombes à
fragmentation lancées par l'artillerie, la
marine ou l'aviation israéliennes pourrait aller
jusqu'à 50 %. Ce taux très élevé par rapport
aux tests (la marge est de 5 à 15 %)
s'expliquerait par les conditions difficiles des
bombardements israéliens, comme les conditions
de vol non optimales. HRW conclut : "Les
projectiles à sous-munitions utilisés au Liban
ont été fabriqués par Israël et par les
Etats-Unis". Plus de détails : HRW : Liban : Les bombes à
sous-munitions israéliennes menacent les civils ; Les photos des bombes à
sous-munitions ; Handicap International : Les bombes
à sous-munitions (BASM) ; Lire l'édition de
www.fil-info-france.com du samedi 8 octobre 2005
(France) consacré aux BASM Copyright
www.fil-info-france.com/
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