SOMMAIRE

FIL INFO FRANCE,
jeudi 3 fevrier 2011, france gendarmerie nationale, general armee 5 etoiles jacques mignaux confirme la suppression de 7 escadrons en 2011, france diplomatie, visite en france du premier ministre palestinien salam fayyad



 
1 3 4 5 7 8 9 10 11 12 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 28


Jeudi 3 février 2011 :

GENDARMERIE NATIONALE - Le général d'Armée 5 étoiles Jacques Mignaux confirme la suppression de 7 escadrons en 2011 : Dans un message diffusé sur Intranet, le plus haut gradé de la Gendarmerie nationale et directeur-général depuis le 7 avril 2010, Jacques Mignaux, a confirmé mercredi 2 février 2011, à Paris, l'existence d'un plan de "réorganisation" des militaires en charge de l'ordre, visant à réduire les effectifs des gendarmes de 10 %. Depuis 2008, 8 escadrons de gendarmerie mobile implantés à Melun, Strasbourg, Besançon, Dijon, Toulouse, Mont-de Marsan, Saint Malo et Satory ont été supprimés ainsi que plusieurs brigades territoriales. Avant septembre 2011, les escadrons de gendarmerie mobile de Rennes et de Nantes devront être fermés. Alors que les syndicats des CRS en grève de la faim ont obtenu une suspension des fermetures de 2 casernes à Lyon et à Marseille, l'Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie UNPRG présidée par Henri Martinez, a demandé un "moratoire". Les gendarmes, ayant un statut militaire, ne peuvent s'exprimer. Ils n'ont pas le droit de se syndiquer. Henri Martinez rappelle la promesse du ministre sur "l’égalité de traitement des 2 forces de sécurité au sein de son ministère". Soulignant que "si le malaise des policiers est bien réel, force est de constater qu’il y 2 poids, 2 mesures". Henri Martinez qualifie la décision du ministre de "stupéfiante". Poursuivant : "Devant la contestation des CRS, il plie sous la pression de leurs puissants syndicats alors que la gendarmerie perd ses escadrons et ses brigades dans l’indifférence la plus totale. Si le gouvernement voulait amplifier la grogne des gendarmes, il ne s’y prendrait pas mieux". Le site du mensuel "L'Essort de la gendarmerie nationale", premier journal indépendant de la Gendarmerie, dénonce également des "suppressions" qui se sont effectuées "dans un silence assourdissant". L'Essort et l'UNPRG se disent "surpris, choqués et indignés par la mise en scène orchestrée par les syndicats de police pour lutter contre la suppression de 2 compagnies de CRS et par la stupéfiante décision du ministre de l'intérieur qui a cédé devant cette pression inadmissible de la part de fonctionnaires civils qui se prétendent exemplaires". Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, avait reçu, lundi 31 janvier 2011, les secrétaires généraux des syndicats de policiers (Unité SGP Police FO, Alliance Police Nationale, UNSA Police), place Beauvau, pour "faire le point sur le redéploiement des compagnies de CRS". A l'issue de la réunion, Brice Hortefeux a "décidé de ne supprimer aucune compagnie" (sic) et de "redéployer 280 postes de CRS vers des missions de sécurité publique sur le terrain". Seule, Marine Le Pen, nouvelle présidente du Front national, a dénoncé publiquement le "massacre dont sont victimes comme jamais les forces de l’ordre" en déclarant : "A côté des CRS, les gendarmes mobiles sont chargés d’assurer l’ordre républicain et de réprimer les émeutes. Dans l’indifférence générale, et parce que cyniquement le gouvernement sait pouvoir compter sur l’obligation de silence qui découle de son statut militaire, la gendarmerie mobile est une victime prioritaire de la grande casse des services de police". Pour 2011, Brice Hortefeux, Ministre de l'Intérieur, avait appelé à une "union sacrée contre l'insécurité" en proposant de "donner un coup d'accélérateur à 5 priorités opérationnelles". 1ère priorité, les plans nationaux seront poursuivis, ajustés et amplifiés. 2ème priorité, les publics les plus exposés au risque de l'insécurité seront mieux protégés. 3ème priorité, la délinquance insidieuse du quotidien sera traquée. 4ème priorité, le ministre entend exploiter toutes les possibilités offertes par la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, pour donner un nouvel élan à la lutte contre la délinquance. Enfin, 5ème priorité : la sécurité routière. Mais la suppression des effectifs dans la police nationale (10 %) et la gendarmerie nationale (10 %) entre dans le cadre des travaux de la "Révision générale des politiques publiques" (RGPP) qui a pour but de "diminuer le niveau des dépenses publiques". Elle s'inscrit dans la loi de programmation et budget pluriannuel (sic) 2008-2011 placée sous la responsabilité de François Baroin, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’Etat, rapporteur général de la RGPP. La révision générale des politiques publiques est placée sous la présidence du Président de la République, Nicolas Sarkozy, le Conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP). La modernisation de l'Etat, qui est une promesse électorale phare de Nicolas Sarkozy en 2007, est à l'origine de 5 000 suppressions de postes dans la police, ramenant ses effectifs à ceux de 2002, soit 144 000 emplois. Selon cette projection, les effectifs de la police nationale en 2014 seront égaux à ceux de 1997. Motif officiel invoqué, une délinquance en "baisse pour la 8ème année consécutive". Et la "création" de 100 unités territoriales de quartier (UTEQ) n'a été qu'un effet annonce. Seules 30 unités ont été créées et ses effectifs pris à partir de recrutement internes. Plus de détails : UNPRG ; L'Essort ; France : les CRS en grève de la faim ; Les syndicats de police et responsables de l'ordre et de la justice en France ; La France en faillite, déficit record de la dette publique Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

FRANCE - DIPLOMATIE : Visite en France du premier ministre palestinien Salam Fayyad : Le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, effectue une visite à Paris les jeudi 3 et vendredi 4 février 2011 au cours de laquelle il sera reçu par le président Nicolas Sarkozy et aura des entretiens avec le premier ministre François Fillon, la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie et les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, portant sur le processus de paix avant la réunion du Quartet qui aura lieu à Munich en Allemagne le samedi 5 février 2011. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



Retour France


Retour France février 2011


Retour sommaire




QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.