De
notre correspondante à
Nice, Christine
LOUIS-QUERE
CAMERONE
2006 AUBAGNE (SUITE)
Histoire (SUITE)
Défaite et Revanche :
1870-1918
A près les désastres de
Sedan et de Metz en 1870,
les légionnaires
viennent mourir devant
Orléans, Arthenay et
Belfort. Leur sacrifice
ne parviendra pas à
sauver la Patrie.
Photo de gauche
on note la présence de
l'Armée de l'Air et de
Saint Cyr
L a France est alors
engagée dans des
nombreuses campagnes
coloniales. Aux soldats
étrangers de la Légion
est confiée la mission
de conquête puis
doccupation des
terres intérieures, au
Tonkin, à Son Tay, Bac
Ninh et Hong Hoa. Ils
sont aussi à la peine en
Afrique, partout où
lon sait
lennemi redoutable,
au Dahomey, au Soudan...
E n 1895, lors de la
conquête de Madagascar,
le général Gallieni
demande à être
renforcé « dun
bataillon de Légion pour
mourir honorablement si
le cas était. ». Ce
sont encore eux,
légionnaires étrangers,
qui sillonnent le sud
oranais, inscrivant leurs
combats en lettres de
sang dans
lhistoire, à El
Moungar, à Beni Ounif et
ailleurs, au Maroc puis
en Mauritanie.
En août 1914, 12.000
légionnaires renforcés
par près de 10.000
étrangers, jeunes et
moins jeunes, « engagés
volontaires pour la
durée de la guerre »
(EVDG), accourent pour se
battre. Après un an de
guerre, leurs rangs son
tellement éclaircis que
les survivants sont
regroupés au sein
dun régiment
unique, le Régiment de
marche de la Légion
étrangère (R.M.L.E.).
Son Emblème sera à la
larmistice de 1918
le Drapeau le plus
décoré de larmée
française.
Monsieur Lazare
Ponticelli, engagé
volontaire en août 1914,
est aujourdhui le
dernier légionnaire
survivant de la première
Guerre Mondiale.
Sera-t-il le dernier
poilu auquel la
République promet des
obsèques nationales ?
Photo de gauche :
la Tribune des Officiels
Photo de droite :
l'arrivée de la
main du Capitaine Danjou
portée par un Ancien,
encadré du mythique et
fraternel carré de
protection des
Légionnaires portant le
tablier et la barbe
L'âge dor
de la Légion : 1919-1939
La révolte du Djebel
Druze, la guerre du Rif
et la soumission de la
révolte marocaine, qui
ne prendra fin quen
1934, sont
loccasion pour les
képis blancs de
sillustrer une
nouvelle fois au djebel
Sagho, ou sur la route du
Ziz où ils percent au
pic et à la pioche un
tunnel à Foum Zabel : «
La montagne leur barrait
a route, ordre fut donné
de passer quand même, la
Légion lexécuta
»
L e colonel Rollet, qui
fut en son temps
lun des chefs de
corps du RMLE devient le
premier inspecteur de la
Légion étrangère. A ce
poste il met toute son
énergie pour poser les
bases des traditions, de
la solidarité et de
lidentité
légionnaire. Son
engagement hors norme au
service de la cause lui
vaut lappellation
affectueuse de « Père
de la Légion ».
Photo de droite :
l'arrivée de Mme
Alliot-Marie - Ministre
de la Défense (Camerone
Aubagne - 30 avril 2006)
LES ANNEES
D'EPREUVES, DE LARMES ET
DE SANG : 1940-1971
E n 1939, les 23 000
légionnaires
dAfrique, du Levant
et du Tonkin, amalgament
20.000 nouveaux EVDG,
comme leurs anciens de
14. Six régiments
étrangers sont créés
en France. Ces régiments
vont disparaître dans la
fournaise de mai 1940.
Seuls, les bérets kakis
de la 13è Demi-brigade
la Légion étrangère,
vainqueurs à Bjervik et
Narvik en Norvège,
échappent à la
destruction.
Regroupés à Londres,
ils font le choix de
poursuivre le combat aux
côtés du général de
Gaulle. Leur périple
passe par Dakar, Douala,
Libreville, Keren,
Massaoua et Damas, Bir
Hakeim, conduits par un
chef prestigieux, un
prince géorgien nommé
Amilakvari qui tombera à
son tour comme bon nombre
de ses hommes lors du
combat de lEl
Himeimat.
Mme Alliot-Marie vient de
remettre les décorations
aux méritants et l'acte
de naturalisation à un
Légionnaire
A partir de la fin 1942,
les Képis blancs
intégrés à
larmée française
de la Libération se
battent en Tunisie, dans
le sud de la France, en
Alsace, en Lorraine, sur
le Danube, en Bavière. A
larmistice, on les
trouve en Autriche.
Dès mars 1946,
cest la reconquête
de lIndochine. Les
légionnaires vont se
battre et pour beaucoup
dentre eux mourir,
sur la route coloniale
numéro 4, où plusieurs
bataillons étrangers
prestigieux sont
encerclés et décimés
dans la jungle. Ils
seront aussi à Vinh Yen,
Mao Khe, Na San, et enfin
dans le camp retranché
de Dien Bien Phu, où
huit bataillons de
Légion seront engloutis.
Au bilan, entre 1945 et
1954, près 11 000
légionnaires sur les 73
000 engagés ont été
tués sur cette terre
indochinoise.
Mme Alliot-Marie remet
les décorations
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