- Mardi 4 janvier 2000 : Le
président Weizman est mis en cause dans
un scandale. Il aurait reçu en don
d'importantes sommes en espèces (environ
500 000 dollars) d'un richissime homme
d'affaires français présenté comme un
ami très proche. Plusieurs journaux
israéliens lui demandent de
démissionner.
-
- Mercredi 5 janvier 2000 :
CISJORDANIE : Après
6 semaines de retard les Israéliens ont
transféré 5 % de nouveaux secteurs de
la Cisjordanie aux Palestiniens. ETATS-UNIS
: En Virginie, au 2ème jour
des négociations israélo-syriennes, les
deux délégations ont accepté de se
parler directement.
Vendredi
7 janvier 2000 : Le président russe Boris
Eltsine est venu assister à la messe de Noël à
Béthléem où il a été accueilli par le
président Arafat.
Lundi
10 janvier 2000 : Les colons juifs du plateau
du Golan, composé de 33 localités israéliennes
se mobilisent contre tout retrait israélien. Une
manifestation a eu lieu ce soir à Tel Aviv.
Mardi
11 janvier 2000 : 2 ministres du cabinet
israélien menacent de démissionner si un accord
avec la Syrie prévoit la restitution du Golan.
Lundi
17 janvier 2000 : La 3ème session de
négociations israélo-syriennes a été
reportée sine die. Damas a fixé ses conditions
et impose un retour aux frontières de 1967 avant
toute reprise de négociations. ** Un attentat à
la bombe à Hadera a fait ce matin 21 blessés.
Il a été revendiqué par un groupe inconnu.
Mardi
18 janvier 2000 : Le premier ministre Barak
s'est entretenu avec le président Arafat pour
arriver à un accord final sur le statut des
territoires palestiniens au plus vite. Les colons
juifs ont envoyé une lettre à l'ambassade de
Syrie à Washington par laquelle ils précisaient
que M. Barak n'avait aucun mandat pour céder le
Golan et qu'en cas d'accord, celui-ci serait
désavoué par l'opinion publique.
Mercredi
19 janvier 2000 : Israël a rejeté les
conditions demandées par la Syrie et précise
qu'Israël ne s'est jamais soumis au principe des
conditions préalables avant quelque négociation
et ne le fera jamais.
Jeudi
20 janvier 2000 : Une enquête criminelle à
l'encontre du président Weizman a été
diligentée suite à un scandale de pots-de-vin
révélé par la presse qui lui demande de
démissionner.
Mardi
25 janvier 2000 : A Jérusalem, le ministre
de la justice a indiqué qu'Israël rappellerait
son ambassadeur en Autriche si l'extrême-droite
entrait au gouvernement. Le chancelier allemand a
appelé l'Europe à "s'organiser contre le
nazisme en harmonisant les législations
nationales contre les partis
d'extrême-droite".
Jeudi
27 Janvier 2000 : Ouverture d'une enquête
judiciaire sur le financement de la campagne
électorale de la coalition du premier ministre
Barak et de 5 autres partis après un rapport du
contrôleur de l'Etat. M. Barak aurait dépassé
les fonds autorisés par des méthodes douteuses.
Lundi
31 janvier 2000 : Ouverture à Moscou de
négociations multilatérales sur le
Proche-Orient sous la président de Madeleine
Albright. 12 pays concernés par le conflit
israélo-arabe vont tenter de trouver des points
d'entente pour aboutir à la paix. ** israël a
suspendu ses négociations avec la syrie après
la mort ce matin de 3 soldats israéliens au
Liban sud tués par le Hezbollah. Ehud Barak
accuse la Syrie de faciliter l'approvisionnement
et la liberté de mouvement des membres du
Hezbollah.
Jeudi
3 février 2000 : Le premier ministre
israélien Ehud Barak et le président
palestinien Arafat n'ont pas pu se mettre
d'accord sur les cartes d'un prochain retrait
militaire israélien en Cisjordanie.
Vendredi
4 février 2000 : AUTRICHE : Des
milliers de manifestants sont venus huer, à
Vienne, le nouveau chancelier Wolfgang Schlüssel
qui a prêté serment aujourd'hui. La moitié de
son gouvernement est composé de ministres du
parti d'extrême-droite. Israël a immédiatement
rappelé son ambassadeur. Les 14 pays de l'Union
européenne ont gelé leurs relations
bilatérales avec l'Autriche.
Lundi
7 février 2000 : SUD LIBAN : Le
Hezbollah a attaqué hier à l'explosif l'armée
israélienne dans la zone occupée faisant un
mort et 6 blessés. Le premier ministre Ehud
Barak a annoncé qu'"Israël va riposter à
toute attaque en provenance du Liban Sud. S'il
s'agit du Hezbollah, nous attaquerons le
Hezbollah".
Mardi
8 février 2000 : Israël menace le Liban
d'attaques plus importantes si les populations
israéliennes sont encore la cible du Hezbollah
et dit ne plus respecter dans ses actions
militaires au Liban Sud l'accord de 1996 sur la
protection des civils à la frontière avec le
Liban.
Jeudi
10 février 2000 : 77,8 % de la population se
dit favorable au retrait de l'armée de la zone
occupée du Liban Sud avec ou sans accord
négocié. Des officiers sont également
favorables à un retrait. ** A Tel Aviv, le
président Weizman a été entendu par la police
dans le cadre de l'enquête pour fraude fiscale
et corruption. Edouard Saroussi, un homme
d'affaires français, est impliqué dans ce
scandale. Il a été entendu par la police de
Zurich en présence d'enquêteurs israéliens.
Vendredi
11 février 2000 : SUD LIBAN : La tension
monte. Un soldat israélien a été tué après
une attaque du Hezbollah. L'armée israélienne a
riposté. Ehud Barak a retiré sa délégation de
la session du comité international de
surveillance du cessez-le-feu et somme la Syrie
de mettre un terme aux actions du Hezbollah.
Lundi
14 février 2000 : VATICAN : Yasser
Arafat est attendu demain pour la signature d'un
accord juridique qui fixe la présence de
l'Eglise catholique dans les territoires
palestiniens.
Mardi
15 février 2000 : VATICAN : Yasser
Arafat a signé avec le Vatican un accord
historique qui officialise la présence de
l'Eglise catholique dans les territoires
autonomes palestiniens y compris à Jérusalem.
Un statut spécial est demandé pour la ville
sainte "qui serait internationalement
garanti et qui préserverait la liberté de
religion et de conscience, l'égalité des trois
religions monothéistes et le libre-accès aux
lieux saints". Israël a immédiatement
jugé cet accord inacceptable rappelant que
"Jérusalem est la capitale unifiée
d'Israël et qu'aucune déclaration ou accord ne
pourra changer ce fait" accusant Yasser
Arafat de violer l'accord d'autonomie.
Jeudi
17 février 2000 : LIBAN : et les pays
arabes demandent aux Etats-Unis de faire pression
sur Israël pour cesser les raids au Liban sud.
Cette protestation provient de la décision
d'Israël de former un cabinet de trois personnes
dirigé par le premier ministre Barak qui
autorisera ou non le bombardement
d'infrastructures civiles au Liban en
représailles aux attaques du Hezbollah.
Jusqu'alors ces opérations nécessitaient
l'approbation de l'ensemble du gouvernement
israélien. Israël viole ainsi l'accord d'avril
1996 qui interdit les attaques de zones civiles.
2000 étudiants ont manifesté à Beyrouth et se
sont violemment opposés aux forces de l'ordre
lorsque certains étudiants ont voulu prendre
d'assaut l'ambassade américaine.
Vendredi
18 février 2000 : JORDANIE : Le roi
Abdallah II reporte sine die une visite très
attendue en Israël en signe de mécontentement
contre la politique d'Israël au Liban Sud.
Jeudi
24 février 2000 : En visite officielle, le
premier ministre français Jospin a dénoncé
"les actions terroristes du Hezbollah"
et provoque une crise diplomatique.
Vendredi
25 février 2000 : La petite phrase de L.
Jospin qui qualifie de "terroriste" le
Hezbollah provoque un grave incident
diplomatique. Le Liban précise que le Hezbollah
est considéré comme un groupe de résistance à
l'envahisseur israélien.
Samedi
26 février 2000 : GAZA : Lionel
Jospin a écourté sa visite à Gaza. Ce matin il
a été la cible de lancers de pierres de
manifestants palestiniens qui n'ont pas accepté
ses déclarations sur le Hezbollah. Il annule sa
visite d'un camp de réfugiés et sa conférence
de presse finale. Plusieurs pays arabes ont
demandé des éclaircissements sur les
déclarations de M. Jospin. En Syrie
l'ambassadeur de France a été convoqué par le
ministre syrien des affaires étrangères. Le
président Chirac a demandé à son premier
ministre de le rencontrer dès son retour. Les
déclarations de L. Jospin vont à l'encontre de
la politique française au Proche-Orient.
Lundi
28 février 2000 : LIBAN : Pour la
première fois depuis la crise de Suez en 1956,
5000 Libanais sont descendus dans les rues pour
protester contre les propos de L. Jospin.
Jeudi
2 mars 2000 : Revers politique pour E.
Barak. Le parlement a adopté hier en première
lecteur, avec 60 voix pour, 53 contre, un projet
de loi du Likoud qui vise à instaurer une
majorité élargie pour tout référendum sur un
accord de paix avec la Syrie et la restitution du
Golan. En clair, l'approbation par la majorité
absolue des électeurs inscrits et non pas
simplement des votants. Toute personne qui ne
votera pas aura en fait voté contre l'accord de
paix.
Vendredi
3 mars 200 : La Télévision Nationale
affirme ce soir qu'un projet d'accord de paix
entre Israël et la Syrie incluant le Liban sera
finalisé et présenté d'ici 4 à 5 semaines au
parlement et à la population sans donner plus de
détails.
Mardi
7 mars 2000 : Israël a annoncé dimanche
sa décision de retirer ses troupes du Liban sud
d'ici juillet avec ou sans accord avec Beyrouth
et Damas.
Mercredi
8 mars 2000 : Le ministre des transports
publics a annoncé qu'il se "mettait en
congé" de ses fonctions. Y. Modekhaï fait
l'objet d'une enquête pour agression sexuelles
contre l'une de ses employées.
Samedi
11 mars 2000 : LIBAN SUD : Un
important trafic de passeports et de visas
canadiens a été découvert. Le gouvernement
canadien se dit "informé et exercer la plus
grande vigilance". Les faux documents sont
vendus jusqu'à 3000 $ à des miliciens libanais
qui ont combattu aux côtés de l'armée
israélienne et qui cherchent maintenant un pays
d'accueil. Ces 2000 miliciens vont se retrouver
sans protection après le prochain retrait
israélien du pays. En effet Israël refuse de
leur accorder l'asile politique et le
gouvernement libanais souhaite les juger les
rendant responsables des souffrances infligées
aux civils et aux détenus des prisons où la
torture est pratique courante selon Amnesty
International.
Lundi
13 mars 2000 : LIBAN : Israël a
lancé 20 missiles sur les zones contrôlées par
la Syrie contre des organisations palestiniennes
basées à Damas hostiles au processus de paix.
Mardi
14 mars 2000 : Le Hamas demande au Pape de
condamner l'occupation israélienne de Jérusalem
lors de son voyage en Terre sainte la semaine
prochaine.
Mercredi
15 mars 2000 : Le premier ministre Barak
cède aux pressions de la droite et renonce à
inclure la localité d'Anata proche de Jérusalem
dans un futur retrait israélien de Cisjordanie.
Jeudi
16 mars 2000 : Les services de sécurité
palestiniens ont arrêté à Naplouse 2
activistes du Hamas.
Mardi
21 mars 2000 : Visite historique du Pape,
la première 36 ans après Paul VI. 17 000
policiers et militaires sont déployés pour
assurer la sécurité. ** Israël a
procédé au retrait (avec 2 mois de retard) de
6,1 % de la Cisjordanie, conformément à
l'accord de Wye Plantation. ** Reprise à
Washington des négociations
israélo-palestiniennes sur le statut final des
territoires de Cisjordanie.
Mercredi
22 mars 2000 : CISJORDANIE : Le Pape a
célébré une messe devant l'Eglise de la
Nativité à Béthléem. Il a renouvelé son
souhait de voir le conflit israélo-palestinien
résolu "sur la base des lois
internationales, résolutions et déclarations
des Nations-Unies". Il a visité un camp de
réfugiés où, après sa visite, des heurts
entre des jeunes et la police, qu'ils jugeaient
trop violente durant la visite du Pape, ont
éclaté.
Vendredi
24 mars 2000 : Le Pape a célébré une
messe en Galilée devant 50 000 jeunes au Mont
des Béatitudes. Il a rencontré brièvement le
premier ministre israélien qui a déclaré que
"cette visite constituerait une étape
majeurs sur la voie de la réconciliation entre
l'Eglise catholique et les Juifs".
Lundi
27 mars 2000 : Hier devant le Mur des
Lamentations, le Pape a demandé pardon à Dieu
pour les souffrances infligées aux Juifs par les
Chrétiens au cours de l'histoire. Les plus
hautes autorités juives ont estimé que le Pape
avait répondu à leurs attentes.
Mardi
28 mars 2000 : Une enquête vient d'être
ouverte à l'encontre de l'un des plus puissants
personnages du pays, le rabin Ovadia Youssef. Il
a qualifié le ministre de l'Education nationale
de "Satan dont la mémoire devrait être
effacée", de "raciste" et de
"pharaon".
Jeudi
30 mars 2000 : GAZA : 30 personnes ont été
blessées lors d'affrontements avec l'armée
israélienne lors de la Journée de la Terre qui
commémore la confiscation des terres arabes par
Israël en 1976. ISRAEL : Un
million d'Arabes sont en grève générale pour
célébrer la Journée de la Terre. 6 Arabes
avaient été tués en 1976.
Mardi
4 avril 2000 : Le secrétaire d'état
américain à la défense a mis en garde Israël
sur les risques encourus suite à la vente
d'appareils de détection et d'alerte Awacs à la
Chine notamment vis-à-vis de Taïwan.
Mercredi
5 avril 2000 : Le secrétaire général de
l'ONU a annoncé que le retrait israélien du
Liban Sud s'effectuera en une seule fois à la
fin juillet.
Jeudi
6 avril 2000 : La police n'a pas pu
recommander l'inculpation du président Weizman
pour corruption faute de preuves. Le président
israélien est accusé d'avoir reçu quelques
centaines de milliers de dollars de pots-de-vin
d'un magnat français du textile, Edouard
Sarousi.
Samedi
15 avril 2000 : Au 3ème jour de la visite
du président chinois Zemin, Israël reste
décidé à vendre un avion de type Awacs à la
Chine malgré les pressions américaines.
Lundi
17 avril 2000 : Le premier ministre tente
de trouver un barrage juridique pour conserver en
prison un maximum de détenus administratifs
libanais. ** Le ministre des transports, Y
Mordehaï sera poursuivi pour harcèlement sexuel
sur les recommandations de la police.
Mercredi
19 avril 2000 : Libération sur injonction
de la Cour suprême de 13 prisonniers libanais
détenus depuis 10 ans comme monnaie d'échange.
Jeudi 4 mai 200 : Les pourparlers sont au point
mort après la présentation par Israël d'une
carte de la future entité palestinienne rejetée
auusitôt par la délégation palestinienne
Mardi
9 mai 2000 : La Ligue Arabe suspend sa
participation aux conférences multilatérales
dans le cadre du processus de paix au
Proche-Orient pour protester contre les frappes
israéliennes sur les infrastructures libanaises
la semaine dernière.
Mercredi
10 mai 2000 : alors que les Israéliens
célébraient le 52ème anniversaire de la
création de l'état juif, des affrontements
entre l'armée et des manifestants palestiniens
en Cisjordanie, à Béthléem et près de
Naplouse, ont fait 6 blessés. Dans la bande de
Gaza, les Palestiniens manifestaient leur soutien
aux 1600 détenus palestiniens encore
incarcérés dans les prisons israéliennes.
Lundi
15 mai 2000 : Des policiers palestiniens
ont ouvert le feu sur des militaires israéliens
lors de l'anniversaire de la création de l'état
d'Israël. Des émeutes ont éclaté à Gaza et
en Cisjordanie faisant 3 morts et 300 blessés.
Les manifestants se sont dits excédés par la
lenteur des négociations de paix. ** Le
gouvernement a voté par 15 voix pour et 6 contre
le transfert de 3 localités proches de
Jérusalem dont Abou Dis à l'Autorité Nationale
Palestinienne.
Mercredi
17 mai 2000 : Alors que l'émissaire
américain Denis Ross a repris sa mission
rencontrant Yasser Arafat à Ramallah et plus
tard le premier ministre israélien, de nouveaux
affrontements violents ont eu lieu.
Vendredi
19 mai 2000 : Lors d'une manifestation de
solidarité à Gaza pour les Palestiniens
emprisonnés par Israël, des violents
affrontements ont fait une cinquantaine de
blessés.
Mercredi
24 mai 2000 : Après le retrait rapide de
l'armée israélienne du Liban sud, qui a
provoqué un exode massif de centaine de milliers
de miliciens de l'ALS le premier ministre Barak
avertit le Liban et la Syrie que "toute
attaque contre Israël en provenance du
territoire libanais sera considérée comme un
acte de guerre". LIBAN SUD :
L'armée israélienne a fermé son
dernier point de passage mettant fin à 22 ans
d'occupation.
Vendredi
26 mai 2000 : L'ex-ministre de la
défense Ariel Sharon a vivement critiqué hier
Ehud Barak "pour la façon dont les forces
israéliennes ont quitté le Liban sud". **
Le ministre des transports et vice premier
ministre Y Mordhekaï a été officiellement
inculpé d'agression sexuelle.
Samedi
27 mai 2000 : Selon la radio publique
israélienne le président Weizman a informé le
premier ministre Barak de son intention de
démissionner d'ici 6 semaines.
Lundi
29 mai 2000 : Selon un responsable le
gouvernement n'a toujours pas réglé des
factures d'un montant de 70 millions de francs
suite à l'organisation du voyage du Pape en
Terre Sainte.
Mardi
30 mai 2000 : Les Etats-Unis ont
débloqué 50 millions de $ d'aide militaire pour
permettre à Israël de renforcer sa sécurité
à la frontière avec le Liban.
Jeudi
1er juin 2000 : Reprise des négociations
israélo-palestiniennes interrompues le 21 mai à
cause d'une vague de violence.
Mardi
13 juin 2000 : Le conseil d'état de la
Torah ordonne aux 4 ministres du parti Shass de
quitter la coalition gouvernementale. Ehud Barak
n'aura plus de majorité au parlement.
Mercredi
14 juin 2000 : Les 4 ministres du parti
orthodoxe Shass ont démissionné.
Jeudi
15 juin 2000 : Le porte-parole de l'armée
israélienne a affirmé que des soldats
israéliens avaient tiré par erreur sur des
civils libanais et des soldats de l'ONU à la
frontière israélo-libanaise.
Vendredi
16 juin 2000 : LIBAN : Les Casques
Bleus de l'ONU ont vérifié tous les points de
la frontière afin de confirmer le départ des
troupes israéliennes.
Samedi
17 juin 2000 : Le Conseil de sécurité de
l'ONU retarde l'adoption du constat de retrait de
l'armée israélienne, Beyrouth soutenant que
Tsahal occupe encore des positions sur son
territoire.
Lundi
19 juin 2000 : LIBAN : Le
secrétaire général de l'ONU est arrivé à
Beyrouth. Les autorités estiment que le retrait
israélien n'est pas complet et s'opposent au
déploiement de Casques Bleus. Le Hezbollah a
promis de reprendre ses attaques si Israël ne
quitte pas la "plus petite parcelle du sol
libanais encore occupé".
Mercredi
21 juin 2000 : Les 4 ministres et 3
vice-ministre du parti Shass ont donné leur
démission. Le parti Shass demande au
gouvernement de renforcer ses institutions
scolaires et talmuldiques et de légaliser ses
radios pirates.
Vendredi
23 juin 2000 : SYRIE : Le ministre
des affaires étrangères s'est dit prêt à
reprendre des négociations avec Israël à
n'importe quel moment sur la base d'un retrait
israélien total du Golan. LIBAN : La FINUL a
décidé d'établir des rapports hebdomadaires à
partir de dimanche sur d'éventuelles violations
de la "ligne bleue" tracée par l'ONU
après le retrait israélien.
Lundi
26 juin 2000 : Un charnier de 52
prisonniers de guerre égyptiens exécutés par
l'armée israélienne durant la guerre éclair de
1967 a été découvert sur le mont Sinaï. Les
autorités égyptiennes n'ont pas encore réagi
à cette découverte. Rappelons que l'Egypte est
le premier pays arabe à avoir signé la paix
avec Israël. CISJORDANIE : L'émissaire
américain, D. Ross, et Y. Arafat ont entamé une
série de discussions à la veille de l'arrivée
du secrétaire d'état américain pour mettre
d'accord Israéliens et Palestiniens sur la tenue
d'un sommet tripartite Arafat/Barak/Clinton le
mois prochain à Washington.
Mercredi
28 juin 2000 : CISJORDANIE : M. Albright
a rencontré le président Arafat qui exige avant
toute négociation le respect par les Israëliens
des résolutions 242 et 338 du Conseil de
Sécurité de l'ONU qui obligent Israël de se
retirer de toutes les terres occupées et en
particulier de Jérusalem est. TAP : Le
président du Conseil National Palestinien
annonce qu'un état palestinien indépendant sera
proclamé le 13 septembre qu'un accord de paix
soit signé ou non avec les Israéliens.
Samedi
1er juillet 2000 : Israël s'est plaint à
l'ONU : le Liban n'aurait toujours pas déployé
ses troupes dans le sud du pays violant la
résolution 425.
Lundi
3 juillet : Le parlement doit se prononcer sur
un projet de loi visant à exempter de service
militaire les étudiants du séminaire orthodoxe,
Ardelines, qui, depuis la création de l'état
d'Israël, ne font pas leur service militaire
obligatoire et vivent des fonds publics à
l'étude de la Torah.CISJORDANIE : le conseil
central de l'organisation de la liberation de la
Palestine a ratifié la decision de proclamer un
état palestinien pour le 13 septembre prochain.
Vendredi
7 juillet 2000 : A l'approche du sommet de
Camp David, le premier ministre Barak fait un
geste et s'engage à liberer quelques dizaines de
prisonniers palestiniens et à transférer à
l'autorité palestinienne 3 localités arabes
limitrophes de Jérusalem est.
Lundi
10 juillet 2000 : Le président Weizman
quitte ce soir ses fonctions suite à sa mise en
examen dans une affaire de corruption. La Knesset
doit élire son succésseur, soit le travailliste
S.Perès soit Moshe Katsav. après la defection
de 3 partis de sa coalition, le premier ministre
Barak survit à une motion de censure posée par
le Likkoud.
Mardi
11 juillet 2000 : Ouverture à Washington du
sommet de Camp David entre Y.Arafat et E.Barak
sous l'égide de B.Clinton. Ces négociations
s'annoncent très difficiles. LIBAN : Un accord
informel entre Israël et le Liban a été
trouvé au sujet de la ville de Gaffa divisée
depuis l'occupation israëlienne.
Mercredi
12 juillet 2000 : WASHINGTON : 2ème jour
des négociations entre E. Barak et Y. Arafat à
Camp David. Aucun commentaire officiel ne sera
fait. Les possibilités d'un accord sont très
faibles. L'avenir de Jérusalem, les frontières
du futur état palestinien, le retour de plus de
3 millions de réfugiés palestiniens, les
colonies juives en Cisjordanie et le problème de
l'eau restant des points d'achoppement sérieux.
Jeudi
13 juillet 2000 : WASHINGTON : Pour la
première fois depuis l'ouverture des
négociations, E. Barak et Y. Arafat ont eu un
entretien en tête-à-tête.
Vendredi
14 juillet 2000 : Le principal parti
d'opposition demande à E. Barak de rentrer en
Israël. Les négociations de Camp David
s'avèrent très difficiles. WASHINGTON
: Les discussions de Camp David sont
tenues secrètes. Le statut de Jérusalem aurait
abordé hier. Concernant les réfugiés, Israël
refuse de reconnaître toute responsabilité
morale dans ce problème. 3 millions de
réfugiés vivent dans des camps à Gaza, en
Cisjordanie et dans les pays voisins. Depuis 52
ans, c'est une agence de l'ONU qui leur fournit
le strict nécessaire. Ces réfugiés voudraient
être dédommagés par Israël de ses 52 ans
d'exil.
Mardi
18 juillet 2000 : Selon de nombreux
responsables politiques, aucun accord ne pourra
être trouvé lors des négociations de Camp
David et obtenir la libération de nombreux
Palestiniens détenus dans les prisons
israéliennes. GAZA : Des
centaines de Palestiniens ont manifesté pour
soutenir leur délégation à Camp David et
obtenir la libération de nombreux Palestiniens
détenus dans les prisons israéliennes. WASHINGTON
: Au 7ème jour du sommet de Camp
David, chacun campe sur ses positions alors
qu'est abordé l'épineux problème du statut de
Jérusalem. Israël a annoncé qu'il était
opposé à toute partition de Jérusalem qu'il
considère comme sa capitale éternelle.
Vendredi
21 juillet 2000 : Le sommet de Camp David
entre dans son 10è jour. Les négociations sont
au point mort.
Samedi
22 juillet 2000 : CISJORDANIE : Des
réfugiés palestiniens ont manifesté à la
frontière israélienne près de Naplouse pour
demander le droit à leur retrou en Israël.
Lundi
24 juillet 2000 : 6 Israéliens sur 10
souhaitent que les négociations de Camp David
aboutissent à un accord de paix mais refusent le
projet ébauché qui prévoit qu'Israël
abandonne 90 % de la Cisjordanie et la Bande de
Gaza qui formeront l'état palestinien. VATICAN : Le Pape
rappelle sa demande de statut spécial pour
Jérusalem avec des garanties internationales.
Mardi
25 juillet 2000 : Le sommet de Camp David se
termine par un échec. E. Barak et Y. Arafat
n'ont pu se mettre d'accord sur le statut de
Jérusalem. LIBAN : refuse le déploiement des
Casques Bleus dans le sud du pays. Des soldats
israéliens auraient encore violé la zone de
retrait.
Mercredi
26 juillet 2000 : E. Barak est rentré,
profil bas. Il n'a plus de majorité au
gouvernement et de plus l'opposition de droite
est de plus en plus hostile. GAZA : Après
l'échec de Camp David, Y. Arafat est rentré
sous les applaudissements pour n'avoir rien
cédé aux Israéliens après avoir rendu compte
à Alexandrie au président égyptien de l'échec
des négociations.
Vendredi
28 juillet 2000 : Le ministre des affaires
étrangères menace de démissionner estimant que
E. Barak a accepté trop de concessions au sommet
de Camp David. Par ailleurs, lors d'une interview
donnée à la télévision israélienne, le
président Clinton a mis en garde les
Palestiniens contre une proclamation unilatérale
d'un état indépendant sans accord avec Israël.
PAS
DE PARUTION EN AOUT
Lundi
11 septembre 2000 : Le Conseil Central de l'OLP
diffère de deux mois la proclamation d'un état
palestinien indépendant et veut donner un
nouveau souffle aux négociations de paix
israélo-palestiniennes. Le FPLP condamne ce
report.
Mercredi
13 septembre 2000 : Les négociations sur le
statut final n'ont pu aboutir à cette date
butoir prévue dans les accords d'Oslo qui ne
sont plus valables à partir d'aujourd'hui. SYRIE : Le
président Bachar al-Assad a appelé Israël à
se retirer de tous les territoires arabes
occupés depuis 1967 s'il veut vraiment faire la
paix avec les Arabes.
Mardi
19 septembre 2000 : Israël annonce une pause
dans les négociations avec les Palestiniens les
accusant d'intransigeance. La rencontre prévue a
été annulée par le premier ministre
israélien.
Samedi
23 septembre 2000 : Israël estime qu'un accord
avec les Palestiniens est possible malgré les
divergences.
Lundi
25 septembre 2000 : La Knesset a adopté une
proposition de loi visant à empêcher le
transfert de la souveraineté de Jérusalem est
à l'Autorité Palestinienne alors même que le
premier ministre Barak et Y Arafat doivent se
rencontrer ce soir au passage d'Erez.
Mercredi
27 septembre 2000 : Le leader de l'opposition
Likkoud, Ariel Sharon, a invité tous les membres
de son parti à visiter avec lui demain
l'Esplanade des mosquées à Jérusalem malgré
les avertissements des Palestiniens qui parlent
de provocation.
Jeudi
28 septembre 2000 : Après la visite du chef de
l'opposition Sharon sur l'Esplanade des mosquées
pour affirmer la souveraineté d'Israël sur
Jérusalem, de violents affrontements ont
éclaté entre manifestants palestiniens et
forces de sécurité israéliens à Jérusalem et
en Cisjordanie. Un soldat israélien a été tué
hier dans un attentat dans la bande de Gaza lors
du passage d'un convoi israélien. ** Pour la
1ère fois le Premier Ministre Barak s'est dit
favorable à la scission de Jérusalem en 2
capitales tout en rappelant la souveraineté
d'Israël sur les lieux saints.
Vendredi
29 septembre : 5 Palestiniens tués et
plus de 200 blessés lors des affrontements entre
manifestants palestiniens et l'armée
israélienne sur l'Esplanade des Mosquées à
Jérusalem. L'Autorité Palestinienne accuse le
général Sharon d'avoir sciemment
"provoqué une guerre religieuse". Pour
sa part, le premier ministre Barak accuse les
Palestiniens d'être à l'origine de ces
violences. WASHINGTON : Echec des
négociations israélo-palestiniennes. La Chambre
des Représentants a approuvé l'application de
sanctions contre l'Autorité Palestinienne en cas
de proclamation d'un état indépendant.
Samedi
30 septembre 2000 JERUSALEM : Les
affrontements continuent sur l'esplanade des
mosquées. Ils ont fait 13 morts et plus de 400
blessés selon des sources hospitalières
palestiniennes. Les violences se sont propagées
en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Lundi
2 octobre 2000 : Pour la 1ère fois l'armée
israélienne a utilisé des hélicoptères
d'assaut pour attaquer des cibles palestiniennes
dans la bande de Gaza. Les affrontements ont fait
49 morts en 5 jours. Le patriarche latin de
Jérusalem a accusé Ariel Sharon sans le nommer
d'être responsable des troubles dans la ville
sainte. Le Pape a lancé un appel pour que
"les armes se taisent en Terre Sainte et que
soit mis fin aux provocations."
Mardi
3 octobre 2000 : Des hélicoptères de
combat ont tiré des roquettes contre des
manifestants palestiniens dans la bande de Gaza
pour protéger une petite colonie juive. 2
Palestiniens ont été tués. Un cessez-le-feu
aurait été trouvé entre les 2 parties mais
difficile d'application compte tenu de la tension
dans la région. NEW YORK : Les 15 du
conseil de sécurité de l'ONU se sont réunis
sans parvenir à un accord sur la condamnation
d'Israël pour sa répression des Palestiniens.
Mercredi
4 octobre 2000 : Nouveaux heurts. L'armée
israélienne a ouvert le feu à balles réelles
contre une centaine de manifestant palestiniens
près de la colonie juive de Net'zarin. Un enfant
de 9 ans a été tués. SYRIE : Manifestation
anti-américaine pour protester contre la
répression violente de l'armée israélienne. PARIS : Réunoin
entre M. Albright, E. Barak, Y. Arafat, et J.
Chirac pour tenter d'arrêter l'escalade de la
violence. E. Barak accuse les Palestiniens
d'être à l'origine des troubles. Y. Arafat
demande la création d'une commission d'enquête
internationale et la protection des civils
palestiniens.
Jeudi
5 octobre 2000 : 74 personnes ont été
tuées en une semaine. De nouvelles violences à
Gaza et en Cisjordanie ont fait 2 morts.
Vendredi
6 octobre 2000 : 9è jour de violence. On
déplore 86 morts et plus de 10 000 blessés. 7
Palestiniens ont été tués par des tirs
israéliens en Cisjordanie, Gaza et Jérusalem.
Samedi
7 octobre 2000 : Fait sans précédent, le
Hezbollah a pris en otage 3 soldats israéliens
à la frontière libano-syro-israélienne. Il
demande en échange la libération de tous les
prisonniers détenus par l'état hébreu et
menace de s'attaquer aux civils. Pour la 1ère
fois depuis son retrait du Liban, l'armée
israélienne a pilonné des positions du
Hezbollah. E Barak a menacé la Syrie de
représailles. CISJORDANIE : A Naplouse
des milliers de Palestiniens ont détruit à coup
de barres de fer la tombe de Joseph après son
évacuation dans la nuit par l'armée
israélienne. Le président Chirac a exprimé son
indignation qualifiant ces événements
"d'inacceptables".
Lundi
9 octobre 2000 : 97 personnes ont été
tuées depuis le début des affrontements le
28/9. L'ultimatum lancé par Barak samedi soir
aux Palestiniens pour qu'ils cessent les
violences expire ce soir. Le secrétaire
général de l'ONU est arrivé à Tel Aviv où il
doit rencontrer le Premier Ministre Barak.
Mardi
10 octobre 2000 ISRAEL : réclame au
Hezbollah la libération sans condition des 3
militaires israéliens enlevés samedi. Les
affrontements ont diminué mais persistent. Le
Premier Ministre Barak a imposé un blocus total
des territoires palestiniens et a fermé
l'aéroport international de Gaza. Des dizaines
de milliers de Palestiniens ont été mis en
chômage forcé. Les hôpitaux ne peuvent plus
faire face à l'afflux de blessés et la
fermeture de l'aéroport empêche toute livraison
de matériel médical. Plusieurs associations
israéliennes et palestiniennes de défense des
droits de l'homme ont appelé E Barak à
réouvrir l'aéroport de Gaza pour que les avions
transportant l'aide médicale urgente puissent
atterrir conformément au droit humanitaire
international.
Mercredi
11 octobre : CISJORDANIE : Les
violences se poursuivent alors que le ballet
diplomatique s'intensifie pour tenter de stopper
les affrontements. EGYPTE : tente
d'organiser un sommet Arafat/Barak en présence
de B. Clinton. Aucun des 2 beligérants ne
souhaite se voir.
Jeudi
12 octobre 2000 CISJORDANIE : 3
militaires israéliens habillés en civil ont
été lynchés ce matin par une foule en colère.
En représailles l'armée israélienne a tiré
des roquettes sur Ramallah sur le siège local de
l'Autorité Palestinienne et le QG de la police
faisant 36 blessés. Y Arafat a fait libérer
tous les militants islamistes et les prisonniers
de droit commun craignant des raids israéliens
sur les prisons et a demandé une réunion
urgente du Conseil de Sécurité. L'armée
israélienne a imposé un blocus total de tous
les territoires autonomes palestiniens et
interdit l'entrée de tous les fidèles à
Jérusalem est. Le Hamas a menacé Israël
"qui devra payer pour ses raids sur Ramallah
et Gaza". IRAK : 1 millier
de personnes se sont portées volontaires pour
participer au Jihad, guerre sainte, contre les
Israéliens. Le Conseil des Ministres a annoncé
un don de 5 millions d'euros à l'Intifada des
Palestiniens.
Vendredi
13 octobre 2000 : Le Premier Ministre Barak a
annoncé la formation d'un cabinet national ou de
salut public. Tous les partis sont d'accord à
l'exception du Meretz qui refuse de sièger dans
un cabinet avec le général Ariel Sharon.** Y
Arafat annonce l'ouverture d'une enquête sur le
lynchage de 2 des 3 militaires israéliens.
Lundi
16 octobre 2000 : Début du sommet de
Charm-el-cheikh où le pessimisme règne. GAZA : 2 policiers
palestiniens ont été tués et 60 personnes
blessées lors de tirs de l'armée israélienne
au point de passage entre la bande de Gaza et
l'Egypte.
Mardi
17 octobre 2000 : EGYPTE : Sommet de
Charm-el-cheikh. Bill Clinton parvient à un
accord de dernière minute uniquement verbal qui
prévoit l'arrêt immédiat des violences, un
retrait de l'armée israélienne aux positions
qu'elle occupait avant le début des
affrontements, la réouverture de l'aéroport
international de Gaza, la création d'une
commission d'enquête présidée par les
Etats-Unis chargée de faire la lumière sur ces
violences et enfin la reprise d'ici 15 jours des
négociations de paix israélo-palestiniennes. A
Jérusalem les violences se poursuivent faisant 2
blessés israéliens. A Gaza un policier
palestinien a été tué.
Mercredi
18 octobre 2000 : Y Arafat appelle à un
arrêt des violences. Les affrontements se sont
poursuivis. Le Premier Ministre Barak a ordonné
la levée du blocus des territoires palestiniens.
A Sharon a rompu ses contacts avec le Premier
Ministre et ne participera pas au gouvernement
d'union nationale.
Jeudi
19 octobre : EGYPTE : Dans une réunion
préparatoire au sommet arabe de ce week-end, les
pays arabes ont appelé au boycott et au gel des
relations avec Israël.
Vendredi
20 octobre : GAZA : Des affrontements entre
manifestants palestiniens et l'armée
israélienne a fait 6 morts et plus de 80
blessés.
Dimanche
22 octobre 2000 : La Tunisie suspend ses
relations diplomatiques avec Israël. D'autres
pays suivront.
Lundi
23 octobre 2000 : Après la suspension sine
die des négociations avec les Palestiniens, le
Premier Ministre Barak a échoué dans son 1er
tour de nég pour former un gvt d'union nat avec
le parti d'A Sharon qui reproche à Barak de ne
pas lui laisser assez de pouvoir au sein de ce
gouvernement. GAZA : 11
Palestiniens ont été blessés par des tirs
israéliens.
Mardi
24 octobre 2000 : 2è jour de négociations
avec A Sharon qui exige un droit de véto sur les
négociations avec les Palestiniens. ** Le chef
d'état-major de l'armée israélienne a estimé
que les affrontements avec les Palestiniens
dureront au moins 1 année et que le front
libanais s'embrasera à nouveau.
Mercredi
25 octobre 2000 : Des responsables de la
sécurité palestiniens et israéliens se sont
rencontrés pour tenter de réduire la violence.
A New York, la délégation palestinienne a
demandé au Conseil de Sécurité de l'ONU
d'envoyer d'urgence une force de protection à
Jérusalem et dans les territoires palestiniens
pour protéger les civils. CISJORDANIE
: En riposte à des tirs
palestiniens, des chars israéliens ont bombardé
la localité de Beit Jala.
Jeudi
26 octobre 2000 : GAZA : Attentat
suicide contre des positions israéliennes. Un
Palestinien meurt dans l'explosion de la charge
qu'il transportait avant d'atteindre sa cible. Un
Israélien a été légèrement blessé. Le Jihad
Islamique a revendiqué cet attentat. ETATS-UNIS
: Le Congrès condamne la direction palestinienne
qu'il rend responsable de la poursuite des
violences et exprime sa solidarité avec l'état
et le peuple juifs. Le ministre palestinien de
l'information a dénoncé ce vote.
Vendredi
27 octobre 2000 : E Barak et A Sharon sont
parvenus à un accord partiel de formation d'un
gvt d'urgence nationale pour faire face à la
révolte palestiniens. TAP : Au cours de la
"Journée de la colère" palestinienne,
l'armée israélienne ouvre le feu faisant 4
morts et 50 blessés, 150 selon des sources
hospitalières palestiniennes, en Cisjordanie et
dans la Bande de Gaza.
Samedi
28 octobre 2000 : Le ministre des affaires
étrangères par intérim a, dans une interview
à un hebdomadaire allemand, déclaré que toute
reprise des négociations avec les Palestiniens
est impossible en raison de la violence et accuse
Arafat "d'agir avec le sang de son
peuple" tandis que Y Arafat réclame une
force de protection internationale pour protéger
son peuple.
Lundi
30 octobre 2000 : Attentat à Jérusalem
contre une succursale de l'Agence nationale
d'assurance qui a fait 1 mort et 1 blessé.
L'attentat a été revendiqué par un groupe
encore inconnu basé à Beyrouth. TAP : Yasser
Arafat a annoncé que le Comité Central de l'OLP
va se réunir avant le 15 novembre sur la
proclamation de la création d'un état
indépendant palestinien.
Mercredi
1er novembre 2000 LONDRES : Selon un
enquêteur d'Amnesty International qui rentre
d'une mission en Israël, certains militaires
israéliens pourraient être poursuivis pour
crimes de guerre en raison des tueries commises
dans les terr palest. Amnesty a également
condamné les autorités palestiniennes qu'il
juge "laxistes" et qui ne font rien
"pour éloigner les enfants des zones
d'affrontement ni pour enquêter sur le lynchage
des 2 soldats israéliens".
Jeudi
2 novembre 2000 : Attentat à Jérusalem qui
a tué 2 Israéliens. Le Jihad a revendiqué cet
attentat. ** Accord entre Arafat et S Perez afin
d'arrêter les violences qui durent depuis 5
semaines. Des blindés israéliens ont commencé
à se retirer des villes palestiniennes. Les
affrontements continuent.
Samedi
4 novembre 2000 : Affrontement dans la bande
de Gaza faisant 1 mort et 83 blessés.
Lundi
6 novembre 2000 : E Barak a admis que Y
Arafat "faisait certains efforts pour
rétablir le calme en Cisjordanie et Gaza"
et s'est dit totalement opposé au déploiement
d'une force internationale dans ces 2
territoires. La violence diminue. 2 adolescents
palestiniens ont été tués par des tirs
israéliens dans le nord de la bande de Gaza. Le
Haut Commissaire des NU aux Droits de l'Homme,
Mary Robinson, a indiqué qu'elle se rendrait en
Israël et dans les territoires palestiniens, en
Egypte et en Jordanie pour enquêter sur les
violations commises par l'état hébreu qui a
précisé qu'il ne lui apporterait pas son
concours.
Mardi
7 novembre 2000 : Alors que commencent les
élections présidentielles, le président
Clinton a annoncé la création d'une commission
d'enquête internationale chargée d'établir les
faits sur les violences infligées au peuple
palestinien.
Vendredi
10 novembre 2000 : De violents affrontements
ont opposé de jeunes Musulmans à l'armée
israélienne. 5 Palestiniens et 1 Israélien ont
été tués. QATAR : Les
autorités ont annoncé qu'elles fermaient le
bureau commercial d'Israël à Doha.
Samedi
11 novembre 2000 : A Gaza 4 Palestiniens ont
été tués par des tirs israéliens portant à
208 le nombre de victimes depuis le 25 septembre.
ETATS-UNIS : A New
York, Yasser Arafat demande au Conseil de
Sécurité de l'ONU la création d'une force
internationale chargée d'assurer la protection
des populations civiles dans les territoires
palestiniens.
Lundi
13 novembre 2000 : 3 Israéliens et 2
Palestiniens ont été abattus dans de nouvelles
violences. En visite aux Etats-Unis le premier
ministre Barak a ordonné à larmée
de prendre les mesures nécessaires pour
réprimer cette nouvelle flambée de
violence.
Mardi
14 novembre 2000 : QATAR : Fin de la réunion des pays
de lOCI qui ont vivement critiqué Israël
pour ses violences dans les territoires
palestiniens et leur entrave systématique au
processus de paix. Les pays islamistes se sont
engagés à soutenir lIntifada, à rompre
leurs relations avec Israël et appelé tous les
pays du monde à reconnaître létat
palestinien avec pour capitale Jérusalem. ISRAEL : Décès hier de
lépouse du premier ministreY Rabin
assassiné le 4 novembre 95 des suites dun
cancer.
Mercredi
15 novembre 2000 : TAP : Y Arafat
appelle à larrêt des violences quelques
heures après larrestation en Cisjordanie
de 15 membres du Fatah par larmée
israélienne entraînant de violents
affrontements. Selon un sondage 68 % des
Palestiniens seraient favorables à la
proclamation immédiate dun état
palestinien même si cela implique la guerre avec
Israël. ISRAEL : Léah Rabin a été
enterrée à Jérusalem aux côtés de son mari.
Vendredi
17 novembre 2000 : Israël a gelé les transferts de
fonds aux Palestiniens.
Samedi
18 novembre 2000 : Un soldat israélien et un
policier palestinien ont été tués à Gaza. Le
blocus israéien rend les territoires
palestiniens exangues. Pour la 1ère fois
lAutorité Nationale Palestinienne a
demandé louverture dune enquête
après la mort du soldat israélien.
Lundi
20 novembre 2000 : GAZA : Un
hélicoptère israélien a tiré des roquettes
sur des cibles palestiniennes peu après un
attentat contre un bus scolaire qui a fait 2
morts et 9 blessés.
Mardi
21 novembre 2000 : EGYPTE : rappelle
son ambassadeur en Israël. JORDANIE : condamne
les attaques israéliennes dhier contre les
terr palestiniens et demande un protection
internationale immédiate pour le peuple
palestinien.
Mercredi
22 novembre 2000 : Une voiture piégée
explose à Hadera faisant 2 morts et 25 blessés.
GAZA: Après avoir avoir évacué
la population, larmée israélienne rase un
village près de lendroit où un colon juif
a été tué hier.
Lundi
27 novembre 2000 : Le Likkoud soumet un projet de loi
qui sera discuté demain et qui appelle à de
nouvelles élections ** Les députés ont
accepté hier une loi qui va enterrer un peu plus
le processus de paix. Toute modification des
limites municipales de la ville de Jérusalem
devra être approuvée par la majorité à la
Knesset. SUD LIBAN : Pour la 1ère fois en 6 mois,
larmée israélienne a lancé hier une
offensive dans la région. LIBAN : a déposé une plainte
auprès du Conseil de Sécurité après les
bombardements israéliens dhier en
représailles à une attaque du Hezbollah.
Mercredi
29 novembre 2000 : Journée Internationale de
solidarité avec le peuple palestinien. Le
premier ministre Barak devance la décision de la
Knesset et annonce la tenue délections
générales anticipées.
Jeudi
30 novembre 2000 : Israël conteste le
rapport de Mary Robinson qualifiant certaines
parties dinacceptables. A
Béthléem les aut annoncent quil ny
aura pas de festivités cette année pour Noël
alors que tout un programme était prévu,
larmée israélienne empêchant la
population de sortir et les touristes
dentrer. TAP: 4
Palestiniens ont été tués par des soldats
israéliens à Gaza alors quils tentaient
de forcer un barrage. 1 colon juif a été
grièvement blessé à Naplouse. Les autorités
palestiniennes craignent que les hommes
politiques israéliennes menacent dutiliser
larmée contre le peuple palestinien pour
obtenir plus de voix aux prochaines élections
prévues pour août.
Samedi
2 décembre 2000 : La Mer Morte située entre
les territoires palestiniens, la Jordanie et
Israël, est menacée de disparition. Selon les
experts, son niveau ne cesse de baisse (20
mètres en environ 30 ans) et sa superficie
diminue dangereusement, les pays riverains
puisant ses eaux. De nombreux projets sont
envisagés, notamment le creusement dun
canal qui relierait la Mer Morte à la Mer
Méditerranée ou la Mer Rouge. Mais les experts
restent sceptiques quant à la réussite
dun tel projet qui risquerait de mettre en
péril lécosystème, la Mer Morte ayant un
taux de salinité très élevé par rapport aux 2
autres mers. CISJORDANIE : 1
Palestinien a été abattu par larmée
israélienne à Ramallah.
Lundi
4 décembre 2000 : Le mouvement pacifiste
La paix maintenant signale que le
nombre de logements dans les colonies juives a
augmenté de plus de 50 % en 7 ans. Des milliers
de logements ont été construits depuis 18 mois
pendant le gouvernement Barak. La majorité des
Israéliens sont en faveur du démantèlement de
ces colonies, pensant quil sagit
dune provocation vis-à-vis des
Palestiniens.
Mardi
5 décembre 2000 : La Knesset adopte une
proposition de loi qui interdit à tout premier
ministre qui na pas de majorité
parlementaire de signer des accords
internationaux. ** Dans une interview au
quotidien Le Monde, lex-président
américain Jimmy Carter estime quil ne peut
y avoir de paix sans décolonisation. TAP : L'Autorité
Nationale palestinienne demande une aide
internationale durgence de 280 millions de
$ pour pallier aux frais de reconstruction liés
aux agressions israéliennes.
Vendredi
7 décembre 2000 : 2 colons juifs tués dans
un attentat, 8 Palestiniens tués par des tirs
israéliens et des émeutes dans Jérusalem, tel
est le bilan de ce vendredi, jour
danniversaire de lIntifada.
Samedi
8 décembre 2000 : Le Premier Ministre
israélien Ehud Barak annonce sa démission. Des
élections seront organisées dans un délai de
30 jours.
Lundi
11 décembre 2000 : Après la démission
surprise dE Barak, B Netanyahou annonce
quil va se porter candidat. Or, les
députés de la Knesset doivent se prononcer sur
cette candidature, car pour être candidat, il
faut être député. B Netanyahou nest plus
député.
Mardi
12 décembre 2000 : Arrivée de la commission
denquête chargée de faire la lumière sur
les incidents entre Israéliens et Palestiniens.
Un Palestinien membre du Fatah a été tué à
Béthléem par les tirs israéliens. Il était
recherché depuis 5 ans.
Mercredi
13 décembre 2000 : Les violences
israélo-palestiniennes ont déjà fait plus de
321 morts côté palestinien et plus de 10 000
blessés. Les structures hospitalières ne
peuvent plus assumer leur rôle. LOMS lance
un appel à laide internationale de 7,5
millions de $ pour permettre aux org des NU de
faire face à ces problèmes de soins. La Knesset
va permettre à lex-premier-ministre
Netanyahou à poser sa candidature aux prochaines
législatives par ladoption de nouveaux
projets de loi. LAutorité Nationale
Palestinienne accuse Israël de terrorisme
détat après la mort de plusieurs
militants palestiniens, lors dopérations
militaires israéliennes.
Jeudi
14 décembre 2000 : GAZA : 1
Palestinien a été tué dans lattaque de
sa voiture par des soldats israéliens. ISRAEL : 16000
Palestiniens ont été autorisés à retourner
travailler en Israël. Ils doivent cependant
répondre aux critères suivants : être âgé de
plus de 35 ans, être marié et père dau
moins 1 enfant. 120 000 Palestiniens de Gaza et
de Cisjordanie travaillent en Israël. Ils sont
maintenant au chômage, Israël ayant bouclé les
territoires. Selon un rapport de lONU,
cette situation met en danger financièrement
beaucoup de Palestiniens. Le taux de chômage
atteint 40 %. De nombreuses entreprises ferment
faute de pouvoir être approvisionnées. Soit une
perte pour lentité palestinienne de 3
millions de $ par jour.
Vendredi
15 décembre 2000 : 6 Palestiniens tués en
Cisjordanie et dans la Bande de Gaza lors
daffrontements avec larmée
israélienne. A Jérusalem, 50 Palestiniens ont
été blessés lors de manifestations sur
lesplanade des Mosquées.
Samedi
16 décembre 2000 : Reprise des négocations
à haut niveau entre Israéliens et Palestiniens.
Lundi
18 décembre 2000 : GAZA : Un
général de la police palestinienne a été tué
en tentant de désamorcer un bombe israélienne
placée dans un centre de police. Le corps
dun membre du Fatah a par ailleurs été
découvert ce matin lacéré de coups de couteau.
Jeudi
21 décembre 2000 : Selon un rapport publié
hier par la Sécurité sociale, 1,5 millions
dIsraéliens, soit 1/4 de la population, et
30 % denfants de moins de 18 ans, vivent en
dessous du seuil de pauvreté. La minorité arabe
est la plus touchée. A son arrivée au pouvoir,
E Barak avait promis un vaste programme de lutte
contre la pauvreté. Comme le montre ce rapport,
rien na été fait.
Vendredi
22 décembre 2000 : Le parti pacifiste de
gauche Meretz refuse de soutenir la candidature
de Shimon Perez au poste de premier ministre.
Mardi
26 décembre 2000 : B Clinton somme Y Arafat et
E Barak daccepter son plan de paix qui
prévoit un tracé des frontières du futur état
palestinien, mais qui ferme la porte au retour
des réfugiés.
Mercredi
27 décembre 2000 : EGYPTE : Sommet
israélo-palestinien demain à Charm el-Cheikh
sous légide du président Moubarak en vue
daboutir à la signature dun accord
de paix suite aux propositions du président
amériain Clinton. Cet accord prévoit notamment
un contrôle palestinien sur les quartiers arabes
de Jérusalem, sur lesplanade des Mosquées
et lévacuation par Israël de la totalité
de la bande de Gaza et de 95 % de la Cisjordanie.
La souveraineté dIsraël serait reconnue
sur 11 quartiers juifs érigés à Jérusalem est
et sur des colonies juives regroupant 80 % des
colons de la région.
Jeudi
28 décembre 2000 : EGYPTE : Le
président Arafat est au Caire pour une série de
discussions avec le président Moubarak sur les
propositions américaines. Le sommet de Charm
el-cheikh entre Arafat et Barak a été annulé. ISRAEL : Une bombe
a explosé dans un autobus à Tel Aviv. 13
personnes ont été blessées.
Vendredi
29 décembre 2000 : EGYPTE : Après
lannulation du sommet de Charm el Cheikh,
le plan de paix proposé par B Clinton est dans
limpasse. CISJORDANIE : 15
Palestiniens ont été blessés à Ramallah.
Larmée israélienne a arrêté 15
Palestiniens accusés davoir participé à
des attaques contre des Israéliens. 2 soldats
israéliens ont été tués dans le sud de la
bande de Gaza dans un attentat revendiqué par le
Jihad Islamique