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- Lundi
22 janvier 2007 : Le président Evo Morales a
décrété l'Etat d'urgence dans 9 provinces du
pays après les inondations qui ont provoqué la
mort de 7 personnes et le déplacement de
dizaines de milliers d'autres. 52 000 habitations
ont été détruites. Les dégâts matériels
s'élèvent à plus de 90 millions de dollars.
-
- Samedi
27 janvier 2007 : Juan Carlos Ortiz,
président de la compagnie pétrolière nationale
bolivienne Yacimientos
Petroliferos Fiscales Bolivianos (YPFB), a
présenté sa démission vendredi 27 janvier 2007
"en raison de divergences de vues avec le
gouvernement du président Evo Morales, 46 ans,
premier président indien de Bolivie, et chef des
planteurs de coca (cocalero), a-t-il indiqué au
cours d'une conférence de presse. Le
président Evo Moralès, avait promulgué
dimanche 3 décembre 2006 une loi restituant à
l'Etat bolivien la propriété des ressources du
pays en hydrocarbures, dans le cadre du processus
de nationalisation du gaz et du pétrole qu'il a
lancé le 1er mai 2006. Tous les contrats des
compagnies étrangères ont été renégociés.
Un accord avait été signé en ce sens le
vendredi 27 octobre 2006 entre le gouvernement et
14 compagnies pétrolières multinationales, dont
Petrobras (Brésil), Repsol-YPF
(Espagne-Argentine), Total (France) et British
Gas (GB). La Bolivie
qui détient avec 1 550 milliards de mètres
cubes la deuxième réserve de gaz d'Amérique du
Sud après celle du Venezuela, est un des pays
les plus pauvres d'Amérique du Sud. Voir notre édition du 10 mars 2005. Plus de
détails : Les multinationales gagneront 24
fois plus que la Bolivie ; 6 raisons de nationaliser le
pétrole ; La Bolivie veut éviter une
"guerre" avec les consortiums
pétroliers étrangers ; Evo Moralès : "Les années des
multinationales sont comptées en Bolivie". Juan
Carlos Ortiz a précisé que ces nouveaux
contrats entreront en vigueur jeudi 1er février
2007.
Samedi 24 février 2007 : L'ONU a
lancé, vendredi 23 février 2007 un appel à
contributions d'urgence de 9,2 millions de
dollars pour venir en aide, dans les 3 prochains
mois, à plus de 350 000 personnes touchées par
les inondations en Bolivie qui ont débuté en
janvier 2007. L'ONU a précisé que
"nombreuses sources d'eau sont contaminées,
ainsi que des puits, de sorte que le manque
d'hygiène et d'assainissement cause une nouvelle
menace pour la population". Selon les
autorités les pertes matérielles
s'élèveraient à plus de 90 millions de
dollars.
Vendredi 25 mai 2007 : S'exprimant
lors d'une conférence d'intellectuels de gauche,
à La Paz, la capitale, mardi 22 mai 2007, le
président Juan Evo Moralès, a
qualifié le capitalisme de "pire ennemi de
l'humanité", estimant que "les
compagnies transnationales provoquent toujours
des conflits pour accumuler du capital, et
l'accumulation de capital dans quelques mains
n'est pas une solution pour l'humanité".
Samedi 21 juillet 2007 : Des
centaines de milliers de personnes ont manifester
vendredi 20 juillet 2007 à La Paz pour protester
contre un projet de transfert de la capitale de
La Paz à Sucre, où la Bolivie y a été fondée
et qui en est restée la capitale jusqu'en 1825.
Selon les manifestants, ce changement serait
"coûteux" et entraînerait "des
divisions".
Mercredi 29 août 2007 : Une grève
de 24 heures a débuté mardi 28 août 2007 dans
6 des 9 régions que compte le pays pour
protester contre la politique du gouvernement
socialiste d'Evo
Moralès, notamment en ce qui concerne la
réforme agraire, et le transfert de la capitale
La Paz à Sucre. Des actes de vandalisme ont
été commis après des incidents entre des
groupes de jeunes et des commerçants qui
voulaient ouvrir leur magasins.
Jeudi 27 septembre 2007 : Alors que
le président Evo
Moralès doit recevoir jeudi 27 septembre
2007 pour quelques heures le président iranien
Mahmoud Ahmadinejad, qui effectue sa première
visite officielle dans ce pays, l'opposition a
demandé au président de "renoncer à cette
visite qui comporte plus d'inconvénients que
d'avantages". Des accords de développement
dans les domaines technologique, énergétique et
agro-industriels doivent être signés à cette
occasion. La Bolivie et l'Iran avaient conclu un
accord en août 2007 établissant des relations
diplomatiques entre les 2 pays lors d'une des
ministres des Affaires étrangères du mouvement
des pays Non-alignés à Téhéran en Iran.
Vendredi 28 septembre 2007 : Le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad a
effectué jeudi 27 septembre 2007 sa première
visite officielle de quelques heures à La Paz
où il a été reçu avec les honneurs militaires
par son homologue Evo
Moralès. Dans une déclaration commune à
la fin de cette visite, les 2 présidents ont
réaffirmé le "droit des pays à
développer l'énergie nucléaire civile dans le
cadre du traité sur la non-prolifération des
armes nucléaires", soulignant qu'il s'agit
"d'un moyen de contribuer significativement
au développement économique et technologique de
ces pays".
Lundi 26 novembre 2007 : L'Assemblée
constituante, réunie sous haute sécurité dans
une école militaire près de Sucre, a approuvé
samedi 24 novembre 2007 le texte global d'une
nouvelle Constitution. L'opposition libérale et
conservatrice avait décidé de boycotter la
réunion et seuls 147 des 255 membres de
l'Assemblée étaient présents, le quorum
minimum des 128 députés a toutefois été
atteint, mais pas la majorité des deux tiers
nécessaire pour adopter une nouvelle
constitution. Des manifestations violentes se
sont déroulées à Sucre, près du lieu de
réunion de l'Assemblée, où plusieurs centaines
de personnes ont défilé pour demander à ce que
leur ville, Sucre, où la Bolivie y a été
fondée et qui en est restée la capitale
jusqu'en 1825, redevienne
la capitale du pays à la place de La Paz. De
violents affrontements avec la police ont fait un
mort et une vingtaine de blessés.
Mardi 27 novembre 2007 : Après les
violentes manifestations contre la nouvelle
réforme constitutionnelle, qui ont ensanglanté
dimanche 25 novembre 2007 la ville de Sucre,
faisant 4 morts et plus de 130 blessés, le
violence contre les femmes. A cette occasion, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon a lancé
un appel au calme et a exhorté les acteurs
politiques et sociaux "à rester calme, à
s'abstenir de recourir à la violence et à
chercher un consensus autour des questions
pressantes qui concernent le peuple
bolivien".
Jeudi 29 novembre 2007 : Le
président Juan Evo Morales Ayma a approuvé par décret
l'expropriation de 180 000 hectares de terres du
sud-est de la Bolivie qui seront
"redistribués au peuple indigène guarani
du département de Chuquisaca". Cette mesure
vise à "éliminer les relations de
servitude dans lesquelles se trouvent les
familles guaranies dans des propriétés situées
sur leur propre territoire historique". ** Les 6
régions les plus riches, sur les 9 que compte le
pays, ont débuté mercredi 28 novembre 2007 une
grève générale pour protester contre
l'adoption d'une nouvelle constitution par le
parlement alors que l'opposition n'était pas
présente et le quorum non atteint.
Lundi 10 décembre 2007 : L'Assemblée
Constituante de Bolivie a approuvé dimanche 9
décembre 2007, à la majorité requise des deux
tiers, la nouvelle constitution voulue par le
président socialiste Evo Morales. Le
principal parti de l'opposition de droite,
"Podemos", dont les élus n'ont pas
participé au vote, ont rejeté le texte qui sera
soumis à référendum en septembre 2008.
Samedi 15 décembre 2007 : 4
provinces, dirigées par l'opposition qui rejette
la nouvelle constitution adoptée le dimanche 9
décembre 2007 à la majorité des deux tiers, et
sans la participation du principal parti
d'opposition, Podemos, ont déclaré vendredi 14
décembre 2007 leur "autonomie de
fait". Il s'agit de Santa Cruz, la plus
riche province du pays, Beni, Pando et Tarja, qui
représentent à elles 4 35 % de la population
(8,5 millions d'habitants).
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