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vendredi 24 decembre 2010, france police umir 5e visite brice hortefeux grenoble

POLICE - UMIR - 5ème visite de Brice Hortefeux à Grenoble : Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, s'est rendu pour la 5e fois de l'année, jeudi 23 décembre 2010, à Grenoble en Isère, pour créer une "nouvelle forme de police d’agglomération" l’UMIR, "Unité mixte d’intervention rapide". Brice Hortefeux s'est déjà rendu à Grenoble les 12 avril, 17 juillet, 30 juillet, 4 et 5 août 2010. En juillet 2010, toutes les polices de France s'étaient mobilisées dans le quartier de Villeneuve, théâtre d'émeutes raciales après que Karim Boudouda ait été abattu d'une balle dans la tête par la police, à la suite du braquage du casino d'Uriage-les-Bains. Le ministre de l’intérieur est venu "s’assurer" que les "engagements pris" ont été "tenus". Il a rencontré Eric Le Douaron, nouveau préfet de l'Isère, et le maire socialiste de Grenoble, Michel Destot, pour faire le point. Bilan : 5 opérations majeures de police ont déjà eu lieu depuis la mi-septembre 2010, qui ont permis de "contrôler 1 066 véhicules et de relever 67 infractions". Le 12 octobre 2010, l'une de ces "opérations coup de poing" d’envergure, rassemblant pas moins de 342 policiers, gendarmes et douaniers, a eu lieu dans les quartiers sensibles de Paul Mistral, de la Villeneuve et d’Echirolles. Elle s’est soldée par le démantèlement par la police d’un "important réseau" d’escroqueries en bande organisée et de blanchiment d’argent. L’UMIR, "Unité mixte d’intervention rapide" est composée de 6 policiers en civil de la brigade anti-criminalité (BAC), de 15 policiers en tenue de la compagnie d’intervention, d’une équipe cynophile et de 15 gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG), tous dotés de matériels identiques. En accord avec Michel Destot, il a été décidé d’attribuer une "subvention du fonds interministériel de prévention de la délinquance à hauteur de 265 320 euros pour financer 18 caméras supplémentaires en 2010". Brice Hortefeux s'est déclaré "prêt à renouveler cet effort en 2011". La vidéosurveillance change de nom : vidéoprotection. Selon les statistiques policières, depuis le début de ces opérations de police, il y aurait l'équivalent de "600 victimes en moins". Une baisse de la délinquance à Grenoble et notamment à la Villeneuve, a été mesurée, soit une baisse globale de plus de 3 %, une baisse des violences aux personnes de près de - 5 %, une baisse des atteintes aux biens de - 3,5% et des escroqueries de - 41 %. Mais ces chiffres ne peuvent être vérifiés. Brice Hortefeux souligne un "travail partenarial avec tous les acteurs locaux de la sécurité". Pour dissuader les délinquants, des opérations "toiles d’araignée" (sic) ont été mise en place. Ainsi, 1 066 véhicules ont été "contrôlés" pour 67 infractions "constatées". Brice Hortefeux a également rappelé à Grenoble "combien chaque jour, dans des conditions difficiles voire extrêmes, les policiers, les gendarmes et les pompiers assurent leur mission de protection des Français en mettant leur vie en jeu pour en sauver d’autres". Face aux "attaques inadmissibles" (sic) dont ils sont la cible, le ministre de l’intérieur a tenu à renouveler aux forces de sécurité son "indéfectible soutien". Enfin, le ministre de l’intérieur a fait part de sa décision de porter plainte contre le site internet (NDLR. sans nommer Paris-Indymedia.org) dont les auteurs ont fait le choix délibéré de publier des photos de policiers en civil, de les filmer et de les identifier. Brice Hortefeux a qualifié ces procédés d' "inacceptables", "irresponsables" et les propos tenus d‘ "injurieux et indignes", avant d'indiquer : "Nous ne pouvons laisser faire" (sic). Le secrétaire général de Police-bavures.org, Pascal Mourot, rappelle qu'un fonctionnaire de police "ne peut se prévaloir d'une protection juridique relative à l'atteinte à la vie privée dans l'exercice de ses fonctions, sauf cas prévus dans l'arrêté du 27 juin 2008 relatif au respect de l'anonymat de certains fonctionnaires de police, comme ceux rattachés à la DCRI, Direction centrale du Renseignement intérieur, au RAID ou à la sécurité rapprochée du président de la République". "Le floutage du visage d'un policier lors de reportage vidéo ne repose sur aucune obligation légale", ajoute secrétaire général de Police-bavures.org Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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