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FRANCE, samedi 28
mai 2011, france belgique dexia crise, 9,5
milliards de dollars d actifs toxiques lies a l
immobilier americain ete une commission d enquete
parlementaire a l assemblee nationale
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- FRANCE -
BELGIQUE - DEXIA - CRISE -
9,5 milliards de dollars d'actifs toxiques liés
à l'immobilier américain et une commission
d'enquête parlementaire à l'Assemblée
nationale : Mis en demeure par la Commission
européenne de céder ses actifs pour
éviter la faillite, le groupe franco-belge Dexia
vient d'annoncer que l'accélération de son
programme de cessions d'actifs aurait un impact
négatif de 3,6 milliards d'euros au deuxième
trimestre 2011. "Le titre bondit de plus de
8 %" en bourse, annonce le quotidien
économique "Les Echos". C'est en
pleine crise financière que François
Rebsamen (photo), alors
numéro 2 du Parti socialiste, administrateur
Dexia Crédit Local, filiale à 100 % de Dexia,
"quittait le navire" épinglé par le
Canard enchaîné qui révélait un bonus annuel
de 20 000,00 euros soit 44 fois le revenu minimum
d'insertion. Mais si l'administrateur François
Rebsamen, accusé d'avoir "joué avec
l'argent du contribuable" dans le plus grand
secret, a quitté Dexia Crédit Local, les
collectivités ont dû faire face à des emprunts
spéculatifs à taux variables, qualifiés de
"toxiques", anéantissant des projets
entiers de collèges, de lycées ou autres
établissements publics. Certains élus de tous
bords politiques avaient même parlé
"d'arnaques". Ainsi, Claude
Bartolone, président du Conseil
général de Seine-Saint-Denis, déclarait en
août 2009 : "Qui pouvait croire Dexia
capable de se livrer à une véritable arnaque
des collectivités locales et, de ce fait, des
contribuables français ?". Au Parti
socialiste, le nom de François Rebsamen revient
toujours, et contrairement à ce qu'affirme le
sénateur-maire et président du Grand Dijon, il
a bien été administrateur de Dexia Crédit
Local dès 2001, menaçant de "poursuites
judiciaires" le directeur de publication du
quotidien international francophone
Fil-info-France si le retrait de cette
information n'intervenait pas en juin 2006 (bien
lire année deux mille six). Et Claude Bartolone
d'ajouter alors : "Largument de Dexia
selon lequel ces crédits ont permis aux
collectivités locales de faire des économies
très importantes est un mensonge. Bien entendu,
il y a un gain à court terme, mais les analyses
auxquelles nous avons procédé, comme les
propositions des banques pour se débarrasser de
ces produits toxiques depuis le printemps,
convergent vers un surcoût de lordre de 30
% minimum", avait-il confirmé à l'AFP en
août 2009. Mercredi 25 mai 2011, Claude
Bartolone, député, a déposé à lAssemblée nationale une
proposition de résolution visant à créer une
commission denquête sur les emprunts et
produits financiers dits "toxiques"
contractés ces dernières années auprès des
banques par de nombreuses collectivités
territoriales. Claude Bartolone écrit sur son
blog : "Depuis des mois, je demande en effet
que la lumière soit faite sur ces prêts dont
beaucoup délus locaux dénoncent
aujourdhui les dangers pour les comptes
publics. Le Parlement, garant de
lamélioration de léquilibre des
finances publiques, doit jouer tout son rôle
pour comprendre comment nous en sommes arrivés
à cette situation". Ajoutant :
"Cosignée par lensemble de mes
collègues du groupe socialiste, radical, citoyen
et divers gauche (SRC), cette proposition de
résolution a été examinée aujourdhui
par la Commission des finances de
lAssemblée nationale, compétente en
matière de finances locales et de produits
bancaires. Les députés membres de cette
commission ont considéré que les conditions
requises pour la création de cette commission
denquête étaient réunies et quelle
était opportune". Conformément à la
demande formulée par le groupe SRC, cette
proposition de résolution sera ensuite débattue
le 8 juin 2011 en séance publique à
l'Assemblée nationale. NDLR. Dexia, dont
François Rebsamen était l'un des
administrateurs en France, n'est pas la seule
banque à avoir placé des emprunts spéculatifs
à taux variables, qualifiés de
"toxiques" auprès des collectivités
locales et aujourd'hui supportés par les plus
démunis. Enfin, François Rebsamen est
actuellement président du conseil
d'administration de la banque et établissement
public de crédit "Crédit municipal de
Dijon". Etablissement public que François
Rebsamen a tenté en 2010 de "filialiser à
une banque privée", selon les syndicats FDT
INTERCO, CFE CGC, UNSA, FO. Toujours selon ces
syndicats, François Rebsamen, considéré par
les médias locaux comme étant le "plus
riche élu de Bourgogne" au titre des cumuls
des mandats, a tenté en 2010 de "prélever,
au profit de la seule commune de Dijon dont il
est le maire, la quasi totalité des fonds
propres de lEtablissement sélevant
à environ 65 millions deuros". Une
grève aurait mis fin au projet spéculatif du
maire de Dijon. A titre personnel, quelques jours
seulement après sa démission de Dexia Crédit
Local, François
Rebsamen a créé à Dijon, une société civile
immobilière, la SCI des roses inscrite
au registre du commerce et des sociétés de
Dijon sous le numéro D 509 304
283, en date du 8 décembre
2008. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
FRANCE - G8 -
Aide d'un milliard de dollars à l'Egypte et à
la Tunisie : Lors de la conférence de
presse concluant le sommet du G8 à Deauville, le
président français Nicolas Sarkozy, a
annoncé l'octroi d'une aide d'un milliard
d'euros à l'Egypte et à la Tunisie afin de
soutenir la transition démocratique. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
FRANCE/RUSSIE
- Sommet du G8, le président russe favorable à
un Etat palestinien dans les frontières de 1967
: A l'issue d'une conférence de presse
qui s'est tenue vendredi 27 mai 2011 à l'issue
du sommet du G8 à Deauville, le président russe
Dmitri Medvedev a indiqué
que "la Russie soutient le président
américain Barack Obama dans son
idée de créer un Etat palestinien dans les
frontières de 1967" ajoutant que "la
question de la reconnaissance de la Palestine ne
se posait pas pour la Russie, qui a reconnu
l'Etat de Palestine depuis longtemps".
Dmitri Medvedev a également indiqué que la
Russie " n'accordera pas l'asile politique
au leader libyen Mouammar Kadhafi s'il
quitte le pouvoir". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
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