SOMMAIRE

GRECE,
premier, ministre, costas, simitis, actualite, monde, chypre, athenes, jeux, olympiques, 17, novembre, extreme, gauche, grece, actualite, monde, lutte, terrorisme, adhesion, union, europeenne, grece, sommet, salonique, goussinski, magnat, russe, arrestation, aeroport, athenes, esclaves, sexuels, enfants, trafic, etres, humains



2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012


ARCHIVES 2004 DE LA GRECE

 
Jeudi 8 janvier 2004 : Le premier ministre Costas Simitis a annoncé mercredi sa démission de son poste de président du Parti Socialiste, PASOK au pouvoir. Selon des sondages, le PASOK est donné perdant face au parti conservateur aux prochaines législatives anticipées prévues pour le 7 mars.
 
Samedi 7 février 2004 : Le Congrès du PASOK, Parti socialiste panhellénique au pouvoir, a voté vendredi un changement de ses statuts afin de permettre au seul candidat en lice, le ministre des Affaires étrangères Georgios Papandreou, d'être élu à la présidence dimanche. Pour la première fois dans l'histoire de la Grèce le président du PASOK sera élu ''par la base''.

Lundi 9 février 2004 : Lors du 7ème Congrès du PASOK, Parti socialiste panhellénique au pouvoir, le ministre des Affaires étrangères Georgios Papandreou, seul candidat en lice a été élu à la présidence du parti. Les statuts du parti avaient été modifiés pour permettre à tous les sympathisants du parti de participer à l'élection, une première dans l'histoire politique grecque.

Mardi 10 février 2004 : Lors d'un bref passage à Athènes, le président chypriote grec, Tassos Papadopoulos, s'est déclaré "entièrement prêt" à discuter du plan de l'ONU sur la question de Chypre avec son homologue chypriote turc, Rauf Denktash.

Jeudi 12 février 2004 : Conformément au Code électoral, le président Costis Stéphanopoulos a ordonné mercredi la dissolution du Parlement à l'approche des élections législatives prévues pour le 7 mars 2004. Le Code électoral prévoit également que le ministre de l'Intérieur et le ministre en charge de la Presse donnent leur démission. Les Socialistes (parti PASOK au pouvoir depuis 1981) sont menacés, d'après les sondages par les Conservateurs de la "Nouvelle Démocratie" qui sont crédités de 47 % d'intentions de vote contre 42 pour les Socialistes.

Samedi 14 février 2004 : D'importantes chutes de neige ont paralysé vendredi le pays. L'aéroport d'Athènes et la plupart des écoles ont été fermés. L'armée a été mobilisée pour venir en aide avec des blindés à plusieurs centaines d'automobilistes bloqués sur les routes. Des températures, allant de - 9 ° C à - 18 ° C, les plus basses depuis 30 ans, ont été enregistrées dans le nord du pays.

Lundi 8 mars 2004 : 10 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche pour élire leurs députés. NDLR. Le vote est obligatoire en Grèce. Le parti de droite de la Nouvelle Démocratie dirigée par Costas Caramanlis a remporté le scrutin face au PASOK (socialiste) de George Papandreou, au pouvoir depuis 1993, avec 47,5 % des voix contre 40,5 à son adversaire selon des résultats encore provisoires. La réunification de Chypre et les Jeux Olympiques d'Athènes (du 13 au 29 août 2004), dont les préparatifs et la mise en place d'un dispositif de sécurité exceptionnel (d'un coût prévu de 646 millions d'euros) ont pris beaucoup de retard, seront les deux principaux problèmes auxquels devra s'atteler le nouveau gouvernement.

Mardi 9 mars 2004 : Costas Caramanlis a remporté le scrutin législatif de dimanche et est devenu le nouveau premier ministre de droite qui va diriger le pays après 11 ans de pouvoir socialiste du PASOK. A 47 ans il est le plus jeune premier ministre qu'ait eu le pays depuis 1945. Il va devoir former d'ici mercredi son gouvernement qu'il a annoncé "flexible avec un noyau de jeunes cadres". Le parti de Costas Caramanlis, la Nouvelle démocratie, a obtenu 165 sièges au Parlement qui en compte 300.

Mercredi 10 mars 2004 : Le nouveau Premier ministre Costas Caramanlis a présenté mardi son gouvernement. Il a nommé au poste de ministre des Affaires étrangères Pétros Moliviatis, 76 ans, un diplomate de carrière. Costas Caramanlis s'est attribué le ministère de la Culture pour prendre en charge "personnellement" l'organisation des Jeux Olympiques d'Athènes qui se dérouleront du 13 au 29 août 2004 très en retard sur l'agenda prévu. Le gouvernement prêtera serment mercredi.

Jeudi 11 mars 2004 : Le nouveau gouvernement de Costas Caramanlis a prêté serment mercredi devant le président de la République, Kostis Stephanopoulos.

Samedi 13 mars 2004 : Les autorités ont annoncé un plan de sécurité drastique pour les Jeux Olympiques d'Athènes qui se tiendront du 13 au 29 août 2004 et a demandé l'aide de l'OTAN.

Mardi 16 mars 2004 : Une bombe placée dans un sac près d'une succursale de la banque américaine Citybank à Athènes a été désamorcée. La tentative d'attentat a été revendiquée par le groupe "Lutte révolutionnaire" apparu en septembre 2003.

Vendredi 19 mars 2004 : Le premier ministre Costas Caramanlis a fait savoir qu'il acceptait de participer aux négociations sur la réunification de l'île de Chypre qui devraient débuter la semaine prochaine en Suisse sous l'égide de l'ONU. Les dirigeants de l'île de Chypre, chypriote turc et chypriote grec, avaient invité la Grèce à s'asseoir avec eux à la table des négociations.

Vendredi 26 mars 2004 : La Cérémonie d’allumage de la Flamme Olympique s’est déroulée jeudi au Temple d’Héra à Olympie, selon le rituel antique d’utilisation des rayons du soleil au centre d’un miroir concave. Cet événement marque le début du Relais de la Flamme Olympique d’Athènes 2004. Pendant 43 jours, environ 7 700 relayeurs traverseront la Grèce d’un bout à l’autre, en 321 heures, transportant la Flamme par bateau, par hélicoptère et par voiture.

Vendredi 9 avril 2004 : Le président chypriote-grec Tassos Papadopoulos a appelé ses concitoyens, dans un discours à la nation de 50 minutes, à rejeter le plan Annan sur la réunification de Chypre déclarant : "Je vous appelle à opposer un "non" ferme le 24 avril. Je vous appelle à protéger vos droits, votre dignité et votre histoire." De son côté, le dirigeant chypriote turc Rauf Denktash, également opposé à ce plan, a exhorté les Nations Unies à reporter les référendums. Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est quant à lui dit "déçu" par les appels à voter "non" aux référendums organisés dans les deux parties de l'île le 24 avril 2004. Son porte-parole a indiqué que "le secrétaire général respectera pleinement la volonté de la population et ne s'ingérera pas dans la décision qu'elle prendra. Il rappelle néanmoins que les Chypriotes ont à présent une chance unique de réunifier leur pays et espère qu'ils sauront la saisir tant qu'elle s'offre à eux."
 
Jeudi 6 mai 2004 : 3 bombes ont explosé mercredi devant un commissariat de la banlieue d'Athènes à l'approche des Jeux Olympiques d'Athènes qui doivent se dérouler du 13 au 29 août 2004. Les dégâts matériels sont importants. Il n'y a pas de victimes. Le Premier ministre Costas Caramanlis a indiqué que ce "petit incident isolé" attribué à des groupes d'extrême-gauche par la police, et qui était "destiné à tuer", "n'affectait en aucune mesure la sécurité des préparatifs olympiques". Rappelons que la sécurité des Jeux Olympiques restera la plus chère de toute l'histoire des JO avec plus d'un milliard d'euros et la participation de l'OTAN. ** Le syndicat des travailleurs de l'hôtellerie, de la restauration, des tavernes et des cafés, qui regroupe quelque 450 000 salariés, a menacé d'une grève pendant les Jeux Olympiques et appelé à une journée à un arrêt de travail de 4 heures le 27 mai et à une journée nationale de grève le 17 juin pour protester contre les bas salaires des employés de l'hôtellerie qui selon le syndicat sont les moins payés de l'industrie du tourisme avec des salaires mensuels moyens d'environ 600 euros.

Vendredi 7 mai 2004 : Première visite depuis 16 ans d'un haut responsable turc dans ce pays. Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé jeudi à Athènes pour une visite officielle. Il a été reçu par son homologue Costas Caramanlis qui a déclaré que "la Grèce souhaite établir avec la Turquie des relations d'amitié permanentes, de coopération et de bon voisinage sur la base des principes et des valeurs de l'Union européenne".

Samedi 8 mai 2004 : Une manifestation d'une centaine de prostituées du mouvement grec des prostituées (KEGE) s'est déroulée jeudi à Athènes. Elles entendaient protester contre la fermeture d'une maison close par les autorités en vertu d'une loi visant à réguler la prostitution en vue des jeux Olympiques qui se tiendront du 13 au 29 août 2004. Une rencontre a eu lieu ensuite avec le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Athanassios Nakos. Les manifestantes lui ont demandé un "assouplissement de la législation au nom d'une "approche réaliste du problème". A. Nakos a exclu "toute révision de la législation" en indiquant que "les maisons closes fonctionnant en violation de la loi seraient fermées". Une loi adoptée en octobre 1999, légalise la prostitution, mais en limite l'exercice aux maisons closes et interdit leur fonctionnement dans un rayon de 200 mètres autour des églises, écoles ou institutions caritatives. Quelque 700 prostituées déclarées légalement exercent dans le centre d`Athènes. Elles seraient entre 1 200 et 1 500 dans l'agglomération d'Athènes et environ 5 000 dans tout le pays. Plus de détails : Le trafic des femmes en Europe ; La prostitution, quelques dates clés ; La prostitution ; Un dossier complet sur la prostitution.

Vendredi 14 mai 2004 : Un nouvel attentat à la bombe à été perpétré jeudi contre un distributeur de billets d'une succursale la banque Alpha Bank, principal partenaire des Jeux Olympiques, à Voula, à 25 km de la capitale Athènes, ne faisant pas de victimes et des dégâts matériels peu importants. ** Un groupe terroriste grec d'extrême gauche, "Lutte révolutionnaire", a revendiqué l'attentat du 5 mai contre un commissariat d'Athènes. Dans un communiqué publié dans l'hebdomadaire Pontiki paru jeudi, le groupe précise : "Tous les responsables du capital international (les multinationales et les hommes d'affaires), les assassins mercenaires planétaires, les responsables gouvernementaux, ainsi que les riches touristes occidentaux qui prévoient d'assister aux Jeux sont indésirables", ajoutant "concernant les Jeux, la transformation de la Grèce en forteresse, l'appel à l'Otan, la présence et l'action de services secrets étrangers montre de la manière la plus claire possible qu'il ne s'agit pas d'une célébration, comme aiment à dire ses organisateurs, mais d'une guerre". Le gouvernement grec a annoncé mardi que 70 000 membres des services grecs de sécurité seraient mobilisés pour les Jeux d'Athènes, soit 20 000 de plus que le chiffre initialement prévu. Le budget pour la sécurité des JO avoisine un milliard d'euros.

Vendredi 21 mai 2004 : Une partie d'un quartier d'Athènes où se trouve un collège américain a été entièrement bouclée par la police jeudi soir après un coup de téléphone anonyme ait signalé qu'une bombe avait été placée dans l'établissement.

Vendredi 11 juin 2004 : Alors qu'en France, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) appelle a voter contre "l'extrême droite" fort de son soutien dityrambique à Ariel Sharon, membre du Likoud, ce même parti soutient, selon l'Observatoire de défense des droits de l'Homme, le Laos (Peuple) où il figure en tant "qu'observateur de plein droit" de l'Alliance (AEN), fondée en juin 2002 par le député européen français Charles Pasqua et le numéro deux du gouvernement italien, Gianfranco Fini. Le Laos est dirigé par le député "d'extrême droite" Georges Karatzaferis, dissident de l'actuelle majorité conservatrice, qui est régulièrement accusé "d'antisémitisme" tant par le Conseil Juif Central de Grèce que par le Centre Simon Wiesenthal. L'Observatoire de défense des droits de l'Homme cite notamment de récents extraits de la revue du parti où est dénoncée la responsabilité "sioniste dans la propagande contre la Grèce" et le "contrôle sioniste de la planète". L'Observatoire grec des accords d'Helsinki et du groupement pour le droit des minorités (GDM), d'Athènes, a lancé cette dénonciation en vue des élections européennes du 13 juin 2004, accusant, dans un communiqué, le Laos de prêcher "l'antisémitisme plus que tout autre parti ne l'a jamais fait en Grèce".

Jeudi 8 juillet 2004 : L'Union des employés de l'hôtellerie d'Athènes qui regroupe 7 500 membres a annoncé le début d'une grève mercredi pour demander des hausses de salaires et une "prime olympique". Elle s'est dit prête à poursuivre le mouvement pendant les Jeux Olympiques qui se tiendront du 13 au 29 août 2004.

Mardi 13 juillet 2004 : Le ministre du développement chargé de l'énergie, Dimitris Sioufas a annoncé mardi qu'une gigantesque panne d'électricité a touché la Grèce continentale comprenant l'Attique (la région d'Athènes), le Péloponnèse (sud) et une partie de la Thessalie (centre) et des îles ioniennes (ouest)" précisant que "les moyens en électricité de la Grèce sont suffisants" pour assurer l'organisation des Jeux et les autorités ont pris toutes les mesures nécessaires pour cet événement." Le ministre a ajouté que "le courant a été rétabli en un temps record, en moins d'une heure sur 70 % des régions touchées." Plusieurs centaines de personnes ont été bloquées dans les ascenseurs de la capitale. Tous les feux tricolores d'Athènes étaient en panne. Des centaines de policiers ont été appelés pour régler la circulation.

Jeudi 22 juillet 2004 : La Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE), le principal syndicat du pays, a fait part mercredi de son inquiètude face aux mesures de surveillance drastiques, mises en place en vue des Jeux Olympiques d'Athènes, et a appelé les autorités à garantir le respect des libertés. Elle a dénoncé le survol, nuit et jour du 13 au 29 août 2004, d'Athènes par un ballon dirigeable équipé de caméras à haute-définition, demandant au gouvernement et à l'Autorité indépendante de protection des données sensibles "de garantir qu'il n'y aura aucun abus" dans leur utilisation. Les partis de gauche et d'extrême-gauche n'ont cessé de dénoncer ces derniers mois une "hystérie sécuritaire" olympique portant atteinte aux libertés fondamentales. Amnesty International s'est déclarée également "inquiète" lundi dernier d'une dérive sécuritaire dans le pays, dénonçant des violations des droits des immigrés et des tziganes et "l'impunité des membres des forces de sécurité". Plus de détails : Les Jeux olympiques ne doivent pas conduire à brader les droits humains en échange de la sécurité. ** Annoncé par le quotidien américain "New York Times" et confirmé sur place par l'AFP à Athènes, le gouvernement grec a dénoncé mercredi avoir autorisé la présence sur son sol de gardes du corps étrangers armés chargés de protéger les délégations américaines, israéliennes et britanniques. Cette nouvelle avait provoqué un véritable raz-de-marée de protestation, la Constitution grecque interdisant la présence de gardes étrangers sur son territoire. Le ministre de l'Ordre public a immédiatement démenti la présence d'armes sur le site olympique alors que les Etats-Unis ont annoncé l'envoi supplémentaire de 400 soldats armés "pour une meilleure protection" de leurs délégations.

Mardi 3 août 2004 : Le chef de l'opposition (PASOK), George Papandréou, 52 ans, a été hospitalisé lundi à Athènes pour subir des examens à la suite d'une infection respiratoire. Il a été battu le 7 mars 2004 lors des élections législatives, après 11 ans de pouvoir, par les Conservateurs de la "Nouvelle Démocratie" de Costas Caramanlis.

Jeudi 5 août 2004 : Une bombe artisanale a explosé mercredi dans les bâtiments de la société Attikes Diadromes, qui gère une route à péage près de Metamorfosi, à une dizaine de km au nord d'Athènes ne causant que des dégâts matériels. L'explosion s'est produite dans un bâtiment près d'une sous-station électrique. La demande en électricité s'est accrue à l'approche des Jeux Olympiques. Une gigantesque panne d'électricité avait touché le 12 juillet la capitale Athènes ainsi que le sud du pays.

Vendredi 6 août 2004 : Le vice-ministre des Finances, Petros Doukas, a annoncé que le coût de l'organisation des Jeux Olympiques d'Athènes qui se tiendront du 13 au 29 août 2004, s'élevait à 7 milliards d'euros (8,4 milliards de dollars), alourdissant ainsi le déficit budgétaire qui a déjà dépassé les limites fixées par l'Union européenne, atteignant un peu plus de 4 %. Le gouvernement avait tablé sur une dépense totale de 4,6 milliards de dollars.

Samedi 7 août 2004 : Alors que s'approche la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'Athènes, le 13 août 2004, la capitale est prête. Les derniers arbustes ont été plantés. Le dispositif de sécurité est en place : soldats, policiers et 1 500 caméras quadrillent la ville. Un seul obstacle pour la population athénienne : la circulation dans la capitale est limitée à 30 km/h. Les voitures ne peuvent emprunter qu'une seule voie, contre 3 habituellement sur les avenues, celle de gauche étant réservée au personnel accrédité et celle de droite aux transports en commun. Toute infraction est lourdement punie d'une amende de 156 euros et une procédure de flagrant délit en cas de récidive. ** 80 représentants des grandes religions vont se retrouver mardi et mercredi à Athènes pour rappeler, à l'occasion des Jeux, que "le dialogue inter-religieux est fondamental dans la prévention des conflits" et que la "religion rencontre l'idéal olympique sur la promotion de la paix".
 
Lundi 9 août 2004 : Le Bulgare Ivan Slavkov, membre du Comité international olympique (CIO) depuis 1987, a été privé "à titre provisoire" de sa qualité de membre, a annoncé samedi à Athènes, le président du CIO, Jacques Rogge. La chaîne britannique BBC avait diffusé mercredi un reportage où Ivan Slavkov laissait entendre qu’il serait possible à une ville candidate "d’acheter" l’organisation des JO 2012. ** La flamme olympique est en route pour Athènes. Elle a traversé dimanche le nouveau pont suspendu de Rion Antirion entre le Golfe de Corinthe et de Patras, inauguré samedi en présence de 10 000 personnes. Ce pont est le plus long pont suspendu à hauban du monde avec 2 883 mètres.
 
Vendredi 13 août 2004 : Ouverture vendredi à Athènes des 28ème Jeux Olympiques où 10 500 athlètes originaires de 201 pays s'affronteront pendant 15 jours. ** 2 hauts dirigeants de la télévision publique ET-1 ont donné jeudi leur démission à la suite la rupture de faisceau dont a été victime la chaîne au premier jour de la retransmission des Jeux olympiques d'Athènes privant les téléspectateurs de la première mi-temps du match d'ouverture du tournoi de football masculin entre la Grèce et la Corée du Sud.
 
Samedi 14 août 2004 : La flamme olympique brûle à Athènes après 108 ans d'absence. La cérémonie d'ouverture des 28èmes Jeux Olympiques s'est déroulée vendredi soir à Athènes, la capitale. Un scandale a émaillé cette première journée : 2 sprinters grecs, Kostas Kenteris, meilleur espoir d'or pour la Grèce aux Jeux d'Athènes et champion olympique en titre pour le 200 m, et sa compatriote Katerina Thanou, vice-championne olympique du 100 m, ne se sont pas présentés jeudi à un test antidopage. Ils risquent l'exclusion. Le Comité Olympique a annoncé la constitution d'une commission de discipline chargée d'enquêter sur l'affaire. ** Le double champion du monde iranien de judo Arash Miresmaeili a déclaré forfait pour les Jeux olympiques d'Athènes, le tirage au sort lui ayant réservé un adversaire israélien, Ehud Vaks, au premier tour. Depuis la Révolution islamique en 1979, l'Iran refuse de reconnaître l'Etat d'Israël.
 
Mardi 17 août 2004 : La justice a ordonné l'ouverture d'une enquête contre les 2 sprinters grecs, Kostas Kenteris et Katerina Thanou, qui ne se sont pas présentés jeudi dernier à un contrôle antidopage, à la veille de l'ouverture des Jeux Olympiques. Dans la nuit, ils ont été victimes d'un mystérieux accident de moto. Ils ont dû être hospitalisés. Leur audition devant la commission de discipline du Comité international olympique aura lieu mercredi.
 
Mardi 24 août 2004 : La police a procédé lundi à la saisie record d'environ 700 kg de cocaïne à Kalamata dans le sud-ouest du Péloponnèse en coopération avec les autorités américaines, françaises, espagnoles et italiennes. La drogue était destinée au marché local et au marché européen. 4 Grecs, 1 Italien et 1 Albanais ont été arrêtés.
 
Samedi 28 août 2004 : 2 000 manifestants qui défilaient dans le centre d'Athènes pour protester contre la venue du secrétaire d'Etat américain Colin Powell, se sont heurtés aux forces de l'ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes pour les empêcher d'atteindre l'ambassade des Etats-Unis. Colin Powell est attendu samedi dans la capitale Athènes où il doit s'entretenir avec le Premier ministre conservateur Costas Caramanlis et assister à la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques dimanche soir.
 
Lundi 30 août 2004 : La cérémonie de clôture des 108ème Jeux Olympiques s'est déroulée dimanche soir à Athènes.
 
Lundi 13 septembre 2004 : Le patriarche grec-orthodoxe d'Alexandrie et de toute l'Afrique, le plus jeune prélat de son rang dans la hiérarchie, Pétros VII, 55 ans, est mort samedi dans l'accident d'un hélicoptère le transportant avec 16 autres personnes, qui s'est abîmé à la mi-journée en Mer Egée. Il devait effectuer sa première visite officielle au Mont Athos en tant que patriarche. Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a exprimé sa "profonde douleur" depuis Salonique après l'accident, appelant à une minute de silence "en mémoire des victimes de cet accident tragique et inopiné". Le saint-synode de l'Eglise orthodoxe de Chypre s'est déclaré "profondément choqué" et a exprimé "sa tristesse profonde pour la mort du patriarche".
 
Mardi 14 septembre 2004 : Le corps du patriarche grec-orthodoxe d'Alexandrie Pétros VII, qui a trouvé la mort samedi avec 16 autres personnes dans le crash de son hélicoptère en mer Egée, a été retrouvé dimanche par les équipes de sauvetage au large du Mont Athos, dans le nord-est de la Grèce. Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a reconnu dimanche "des défaillances dans le système de l'armée" après que les secours aient rejoint le lieu de l'accident 2 heures après et annoncé que le ministre de la Défense Spilios Spiliotopoulos avait demandé la démission du chef d'Etat-major de l'armée de l'air, Panayotis Papanikolaou, qui a pour sa part indiqué que "les responsabilités qu'on lui attribuait n'étaient pas fondées." Un deuil national de 3 jours a été décrété. Des funérailles sont prévues mercredi matin à Athènes. Le corps du patriarche sera transporté dans la journée au Caire, en Egypte.
 
Lundi 20 septembre 2004 : Les 12e Jeux paralympiques d'été se sont ouverts vendredi dans la capitale Athènes et se dérouleront jusqu'au 28 septembre 2004. 70 000 personnes ont assisté à la cérémonie d'ouverture.
 
Samedi 25 septembre 2004 : Le ministre de l'économie, Georges Alogoskoufis, a reconnu, avant que l'Office européen des statistiques, Eurostat, ne les révèlent, que les chiffres publiés depuis 2000 étaient inexacts annonçant que le déficit public s'était élevé à 4,1 % en 2000, à 3,7 % en 2001 et 2002 et de 4,6 % en 2003, contre des chiffres précédents annoncés inférieurs ou égaux à 2 %. Le gouvernement avait réclamé, à son arrivée au pouvoir en mars 2004, une enquête sur les chiffres donnés par le gouvernement socialiste de l'époque. Dans une déclaration à l'AFP, l'ancien ministre socialiste de l'Economie et des Finances, Yannos Papantoniou, artisan de l'adhésion grecque à la zone l'euro, a affirmé que les socialistes s'étaient "arrangés de bonne foi avec Eurostat pour porter directement les lourdes dépenses militaires sur le poste de la dette publique et non sur le déficit public afin d'étaler sur une plus grande période les échéances."
 
Samedi 23 octobre 2004 : Le ministre de la Défense, Spilios Spiliotopoulos, a dénoncé la violation par 7 fois vendredi de l'espace aérien grec par 6 F16 turcs. Pour la troisième journée consécutive, un patrouilleur côtier turc est entré dans les eaux grecques près d'Imia, îlot inhabité qui avait déclenché une grave crise en janvier 1996, réglée grâce à l'intervention du président américain de l'époque, Bill Clinton.
 
Samedi 4 décembre 2004 : Admise en tant que membre associé au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie lors du 10ème Sommet de la Francophonie à Ouagadougou, Burkina Faso, la Grèce accueillera les Etats généraux de la Francophonie qui se dérouleront du 2 au 5 décembre 2004, à Athènes, et l'occasion de célébrer cet événement. Ils seront ouverts le 2 décembre par l'ex-président sénégalais Abdou Diouf, Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, en présence de plusieurs membres du gouvernement grec. Se déroulera parallèlement le 5ème Congrès panhellénique des professeurs de français, où 1 300 participants sont attendus et 5 forums sur des thèmes spécifiques : la coopération universitaire et scientifique, le français des affaires, la jeunesse, les sports et la vie associative, la presse et les médias, les industries et les politiques culturelles.

Mardi 7 décembre 2004 : La télévision publique NET a rapporté lundi qu'un Airbus d'Air France assurant la liaison Paris-Tel Aviv (Israël), a été contraint d'atterrir d'urgence lundi à l'aéroport international d'Athènes à la suite d'un problème technique.

Jeudi 16 décembre 2004 : 2 hommes, probablement de nationalité albanaise selon les médias grecs, ont intercepté mercredi un bus qui effectuait le trajet entre Marathon, au nord-est de la capitale, et Athènes, et pris en otage 23 voyageurs. Au fil des négociations avec la police, les preneurs d'otages ont libéré 17 personnes. Ils réclament une rançon d'un million d'euros, un chauffeur pour les conduire à l'aéroport et partir vers la Russie. Ils menacent de faire exploser le véhicule si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Vendredi 17 décembre 2004 : La prise d'otages dans un autocar en banlieue d'Athènes s'est terminée après 18 heures de siège par la rédition des 2 preneurs d'otages. La police a indiqué que les 2 hommes, de nationalité albanaise, n'avaient pas d'explosifs contrairement à leurs menaces de faire exploser le véhicule, et voulaient "uniquement une rançon" qu'ils avaient fixée à 1 million d'euros.

Mardi 21 décembre 2004 : La justice a lancé lundi des poursuites pénales contre un laboratoire d'analyses accrédité par le Comité international olympique (CIO) à Athènes la capitale, après la destruction d'un échantillon sanguin du cycliste américain Tyler Hamilton, soupçonné de dopage. Ces poursuites visent à déterminer s'il y a eu une destruction "intentionnelle" ou "par négligence". Le coureur avait obtenu la médaille d'or du contre-la-montre aux Jeux Olympiques d'Athènes en août 2004. Plus de détails : Dossier dopage




Retour Grèce


Retour sommaire



QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.