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GUINEE
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ARCHIVES 2010 DE LA GUINEE
EQUATORIALE
Samedi 16 janvier 2010 : Le premier
ministre, Ignacio Milam Tang (69 ans) qui a
donné sa démission mardi 12 janvier 2010 avec
celle de son gouvernement, a été reconduit dans
ses fonctions par le président Teodoro Obiang
Nguema, qui a prêté serment le 8 décembre 2009
après avoir été réélu lors de l'élection
présidentielle du 28 novembre 2009 pour un
nouveau mandat de 7 ans. Blogger,
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Fil-info-France ?
Mardi 9 février 2010 : Le
directeur adjoint de la Sécurité nationale, le
capitaine Bienvenido Esono Engonga, plus connu
sous son surnom Evu Ekeing, a été démis de ses
fonctions. Il est accusé d'avoir voulu
perpétrer un coup d'Etat contre le président
Teodoro Obiang Nguema au pouvoir depuis 1979 et
réélu lors de l'élection présidentielle du 28
novembre 2009 pour un nouveau mandat de 7 ans. Blogger,
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Fil-info-France ?
Lundi 9 août 2010 : Juan
Bautista Osu Bita, représentant de la Guinée
équatoriale auprès de l'UNESCO, dont le siège
est à Paris en France, a été démis de ses
fonctions par décret du président Obiang Nguema
et remplacé par Pancracio Esono Mitogo. Aucune
explication officielle n'a été donnée sur ce
changement. Rappelons que le Conseil exécutif de
l'Organisation des Nations Unies pour
l'éducation, la science et la culture (UNESCO), dont le
siège est à Paris, a décidé mardi 15 juin
2010 de reporter la remise du Prix international UNESCO-Obiang
Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de
la vie, à sa prochaine session qui se
tiendra du 5 au 22 octobre 2010, en raison de
l'opposition de 7 lauréats de prix pour la
liberté de la presse, des intellectuels,
scientifiques et journalistes, qui dénoncent
l'appellation du prix du nom du président
équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, en raison
de la répression sévère qui sévit dans le
pays. Des organisations de défense des droits
humains ainsi que d'autres membres de la
société civile réclament aujourd'hui une
enquête minutieuse concernant la provenance des
fonds destinés à financer ce prix, soit 3
millions de dollars. Les défenseurs des droits
de l'homme estiment que "cette somme
utilisée pour garantir le prix devrait être
affecté à l'éducation et le bien-être du
peuple équato-guinéen, pas à la glorification
de leur président". Le prix UNESCO-Obiang
Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de
la vie a été créé en 2008 pour récompenser
"les recherches scientifiques contribuant à
améliorer la qualité de la vie des êtres
humain". Pourtant, sous la présidence de M.
Obiang, la qualité de vie en Guinée
équatoriale, qui est le 4e producteur de
pétrole de l'Afrique sub-saharienne, reste
catastrophiquement basse. Selon le gouvernement
lui-même, 75 % de la population vit dans la
pauvreté. La plupart des habitants de Guinée
équatoriale n'ont pas accès à l'eau potable,
et en moyenne, meurent avant leur 50e
anniversaire. Pendant des années, les experts de
l'ONU en matière de droits de l'homme ont
critiqué les pratiques du gouvernement, y
compris l'absence de procès équitables, les
arrestations arbitraires, les détentions en
isolement et la torture systématique.
L'organisation américaine de défense des droits
de l'homme avait dénoncé dans un rapport la
situation en Guinée équatoriale : "Le
statut lamentable des droits humains en Guinée
équatoriale s'accompagne d'une corruption
généralisée qui siphonne les ressources qui
permettraient de satisfaire les besoins
fondamentaux de la population. D'après des
preuves avancées en 2004 et 2010 par le
sous-comité permanent d'enquête du Sénat
américain, le président Obiang et les membres
de sa famille proche auraient détourné des
dizaines de millions de dollars provenant des
ressources naturelles de leur pays à leur profit
personnel". Dans une lettre commune envoyée
le 20 mai 2010 à la directrice générale de
l'UNESCO, Irena Bokova, par des organisations de
défense des droits de l'homme, il est indiqué
que "le travail de l'UNESCO risque d'être
entaché par cette alliance contre-nature avec
l'un des dictateurs les plus sinistres du
monde". Des copies de la lettre ont été
également envoyées aux représentants des 58
pays membres du Conseil Exécutif de l'UNESCO. Blogger,
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Fil-info-France
Lundi 16 août 2010 : 11
personnes sur les 23 jugées depuis le 15 juin
2010 ont été condamnées samedi 14 août 2010
à des peines de prison allant de 6 mois à 21
ans, pour "faux, malversations de fonds
publics, appropriation illicite", par la
Cour d'appel de Malabo. Les personnes
condamnées, accusées de détournement de fonds
publics évalués à 3,8 millions d'euros,
doivent également rembourser les sommes
détournées. Un député du parti au pouvoir
(Parti démocratique de Guinée équatoriale,
PDGE), Martin Nzeng Monsuy, figurait parmi les
accusé. Il a été condamné à 19 ans de
prison. Il avait reconnu avoir reçu 5 millions
de FCFA (7 600 euros) d'un autre accusé. Blogger,
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Fil-info-France
Mardi 24 août 2010 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Amnesty
International, a indiqué lundi 23 août
2010 dans un communiqué que 4 hommes, qui ont
tenté le 17 février 2009 un coup d'Etat,
condamnés à mort samedi 20 août 2010 par une
cour militaire de la capitale Malabo, après
avoir été reconnus "criminellement
responsables et auteurs de délits d'attentat
contre le chef de l'Etat et représentant du
gouvernement, terrorisme et trahison", ont
été immédiatement exécutés. Blogger,
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Fil-info-France
Samedi 28 août 2010 : A l'issue
d'une visite de 5 jours en Guinée Equatoriale,
des experts indépendants du Groupe de travail de l'ONU sur
l'utilisation des mercenaires ont
constaté un manque de transparence flagrant sur
les procès des personnes arrêtées, exécutées
ou détenues suite à l'attaque du palais
présidentielle du 17 février 2009 et la
tentative de coup de d'Etat de 2004 au cours
desquelles des mercenaires étaient impliqués,
et estimé qu'il s'agit "d'un grave défaut
dans la mise en oeuvre des standards
internationaux des droits de l'homme dans
l'administration et la justice du pays". Les
experts soulignent la nécessité pour le
gouvernent équato-guinéen de signer la Convention internationale contre le
recrutement, l'utilisation, le financement et
l'instruction de mercenaires. Les 2
experts, Amada Benavides de Pérez, la
présidente du Groupe, et José Luis Gómez del
Prado, ont également exprimé leur inquiétude
sur l'exécution de 3 anciens officiers
militaires et d'un civil le 21 août 2010
"à l'issue d'un procès militaire
sommaire" durant lequel les accusés n'ont
pas eu la possibilité de faire appel. Le Groupe
de travail a noté "qu'officiellement il
n'existe qu'une société militaire et de
sécurité privée américaine actuellement en
contrat avec le gouvernement, entre autres pour
former les forces armées et de police ainsi que
les sociétés privées locales". Les
experts ont souligné qu'ils n'ont pas
d'informations "sur des allégations de
violations des droits de l'homme commises par
cette société militaire et de sécurité
privée". Blogger,
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Fil-info-France
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