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Genèse de
l'Etat mandataire : Service des Renseignements et
bandes armées en Syrie et au Liban dans les
années 1920 de
Jean-David Mizrahi
- Les
Identités meurtrières de Amin
Maalouf
- Enquête
sur un massacre de Amnon Kapeliouk
- De Beyrouth
à Jénine : Témoignages de de soldats
israéliens sur la guerre du Liban de Irit
Gal, Ilana Hammerman, Catherine Neuve-Eglise
(Traduction)
- Kamal
Joumblatt : Prophète et martyr d'un Liban
déchiré de Igor
Timofeev
LES ARCHIVES DU LIBAN OCTOBRE 2010
Samedi 2 octobre 2010 : La visite
officielle de 48 heures que doit effectuer le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad le 13
octobre 2010 au cours de laquelle il rencontrera
le président, le général Michel Sleimane, le
président du Parlement, Nabih Berri, le
premier ministre Saad Hariri et des
responsables des alliés de l'Iran au Liban,
ainsi que le groupe armé chiite Hezbollah, a
suscité des remous au sein de la classe
politique libanaise. Selon des responsables
politiques, il doit également rencontrer Hassan
Nasrallah, le chef du Hezbollah, le
puissant parti chiite allié de l'Iran, accusé
par les Etats-Unis d'être armé par Téhéran
pour lutter contre Israël. Farès Souaid,
coordinateur général de la coalition du
"14-Mars", majoritaire au Parlement et
dont est issu le premier ministre Saad Hariri, a
dénoncé cette visite en ces termes :
"C'est un message pour dire que l'Iran est
à la frontière d'Israël" ajoutant :
"Par cette visite, il veut dire que Beyrouth
est une zone sous influence iranienne, que le
Liban est une base iranienne sur la
Méditerranée". Le 14 octobre 2010, le
président iranien devrait se rendre dans le sud
du Liban où il visitera la ville de Maroun
al-Ras où ont eu lieu de violents affrontements
armés entre le Hezbollah et Israël durant la
guerre de l'été 2006. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Mercredi 13 octobre 2010 : Le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad débute
mercredi 13 octobre 2010 une visite de 2 jours en
Liban. Le mouvement chiite Hezbollah, allié de
l'Iran au Liban, prévoit des rassemblements
massifs pour accueillir le président
Ahmadinejad. Les groupes de l'Alliance du 14
mars, soutenue par l'Occident, ont qualifié la
visite du président iranien de
"provocation". Mahmoud
Ahmadinejad rencontrera le président, le général Michel Sleimane, le
président du Parlement, Nabih Berri, le
premier ministre Saad Hariri et des
responsables des alliés de l'Iran au Liban,
ainsi que le groupe armé chiite Hezbollah, a
suscité des remous au sein de la classe
politique libanaise. Selon des responsables
politiques, il doit également rencontrer Hassan
Nasrallah, le chef du Hezbollah, le
puissant parti chiite allié de l'Iran, accusé
par les Etats-Unis d'être armé par Téhéran
pour lutter contre Israël. Farès Souaid,
coordinateur général de la coalition du
"14-Mars", majoritaire au Parlement et
dont est issu le premier ministre Saad Hariri, avait
dénoncé cette visite en ces termes :
"C'est un message pour dire que l'Iran est
à la frontière d'Israël" ajoutant :
"Par cette visite, il veut dire que Beyrouth
est une zone sous influence iranienne, que le
Liban est une base iranienne sur la
Méditerranée". Le 14 octobre 2010, le
président iranien devrait se rendre dans le sud
du Liban où il visitera la ville de Maroun
al-Ras où ont eu lieu de violents affrontements
armés entre le Hezbollah et Israël durant la
guerre de l'été 2006. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Jeudi 14 octobre 2010 : Le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad a été
accueilli mercredi 13 octobre 2010 à l'aéroport
international de Beyrouth par le président du
parlement Nabih Berri, des
ministres et des députés du Hezbollah, le
puissant parti chiite allié de l'Iran, accusé
par les Etats-Unis d'être armé par Téhéran
pour lutter contre Israël, du mouvement Amal et
d'autres tendances politiques, pour sa première
visite officielle de 2 jours au Liban depuis son
élection en 2005. Des dizaines de milliers de
personnes, libanais et palestiniens, se sont
rassemblées le long de la route de l'aéroport,
à l'appel du Hezbollah, pour saluer le
président iranien, qui s'est rendu ensuite au
palais présidentiel où il a eu des entretiens
avec le président libanais, le général Michel Sleimane. Lors
d'une conférence de presse conjointe, il a
réaffirmé le soutien de l'Iran face "à la
résistance du peuple libanais contre le régime
sioniste" et estimé que cette
"résistance" avait changé
"l'équilibre des forces dans la
région". Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que
le Liban est "le point de résistance et se
dresse face à ceux qui en exigent trop",
ajoutant que "le Liban joue un excellent
rôle à cet égard". Il a également
déclaré que le but principal de son voyage
était de dynamiser "les relations
bilatérales dans différents domaines et avoir
des entretiens et des consultations avec des
responsables libanais sur les problèmes
régionaux et internationaux". 17 accords de
coopération bilatérale dans les domaines de
lagriculture, lénergie, le pétrole,
le gaz, le commerce, les industries manuelles, la
tourisme, lenseignement supérieur, la
santé, lenvironnement, les médias, les
communications, les techniques des informations,
et les nouvelles technologies ont été signés.
En début de soirée, le président iranien a
participé à une cérémonie organisée dans le
stade de Raya dans la Banlieue sud de Beyrouth,
en son honneur par le Hezbollah. Le secrétaire
général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a
démenti "lexistence dun projet
iranien pour la Palestine, le Liban ou la région
arabe", ajoutant : "Ce que les Iraniens
veulent pour la Palestine nest autre que ce
que veulent les Palestiniens eux-mêmes. Le
projet iranien en Palestine est que celle-ci soit
restituée aux Palestiniens, que leur soient
restitués leurs terres, leurs lieux sacrés.
Aussi bien aux Musulmans quaux Chrétiens.
Que chaque réfugié revienne à sa terre et à
son champ ; que ce peuple opprimé réalise son
état indépendant, libéré avec le sang".
Il a poursuivi : "Le projet de lIran
en Palestine est celui des Palestiniens ; le
projet de lIran au Liban est celui des
Libanais ; le projet de lIran dans la
région arabe est celui de tous les peuples
arabes". Hassan Nasrallah a conclu :
"Daucuns propagent que lIran est
à lorigine des discordes qui éclatent ici
et là, et veut déchirer les rangs. Je vous
assure par Dieu que la République islamique
dIran est lune des garanties les plus
importantes dans notre monde islamique, voire
dans le monde entier ; elle oeuvre sans cesse
pour empêcher la discorde, faire avorter les
guerres, et apporter son soutien aux opprimés de
la terre". Mahmoud Ahmadinejad se rendra
jeudi 14 octobre 2010 dans des villages du sud
frontalier de la Palestine occupée, où il
visitera la ville de Maroun al-Ras où ont eu
lieu de violents affrontements armés entre le
Hezbollah et Israël durant la guerre de l'été
2006. Rappelons
qu'Israël avait lancé une offensive militaire
contre le Sud Liban lancée le 12 juillet 2006 à
la suite de l'enlèvement de 2 soldats
israéliens par le Hezbollah, faisant au moins 1
000 morts, 3 000 blessés, 900 000 déplacés,
dont 220 000 ont fui le pays. Blogger,
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Fil-info-France ?
Vendredi 15 octobre 2010 : Le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad, en visite
officielle de 2 jours au Liban, s'est rendu jeudi
14 octobre 2010 à Bint Jbeil et Cana dans le sud
du Liban, à environ 4 kilomètres de la
frontière avec Israël. Il a été accueilli
massivement et chaleureusement par la population
libanaise. Dans le stade municipal de Bint Jbeil,
localité durement touchée lors de la guerre
menée par Israël en 2006 au Sud Liban, Mahmoud
Ahmadinejad a déclaré : "Les sionistes
vont disparaître", ajoutant : "La
Palestine occupée sera nettoyée de cette sale
occupation par la force de la résistance et par
la foi de la résistance". Le porte-parole
du gouvernement israélien, Mark Regev, a
critiqué vivement ce voyage, jugeant que
"la domination de l'Iran sur le Liban par
procuration à travers le Hezbollah a anéanti
toute chance de paix, a transformé le Liban en
satellite de l'Iran et fait de ce pays un foyer
pour l'instabilité et le terrorisme
régionaux". Le ministère français des
Affaires étrangères, interrogé sur la visite
officielle au Liban du président iranien, a
indiqué que "tous les propos tenus sur
Israël à l'occasion de la visite de Mahmoud
Ahmadinejad au Liban sont inqualifiables et nous
les condamnons. Ce dont le Proche-Orient a besoin
aujourd'hui, c'est d'une contribution de tous les
acteurs de la région à la paix, au
développement et à la stabilité". Blogger,
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Fil-info-France ?
Vendredi 29 octobre 2010 : 2
enquêteurs du Tribunal spécial pour le Liban et
leur interprète attaqués dans une clinique pour
femmes : Un groupe de femmes a attaqué
mercredi 27 octobre 2010 dans une clinique pour
femmes à Beyrouth la capitale, 2 enquêteurs du Tribunal
spécial pour le Liban (TSL, Special Tribunal for
Lebanon), créé par la résolution 1757 du
30 mai 2007, dont le mandat est de poursuivre et
juger les auteurs et les commanditaires de
l'attentat du 14 février 2005 qui a visé et
tué à Beyrouth l'ancien premier ministre
libanais Rafic Hariri et 22
autres personnes, lors d'une rencontre avec un
médecin dans le cadre de cette enquête. Le TSL
a condamné "vivement" dans un
communiqué l'attaque contre ses enquêteurs et
dénoncé "le recours à la violence",
précisant que "l'enquête sur l'attentat
commis contre M. Hariri va continuer et cet
incident n'empêchera pas le Bureau du Procureur
de poursuivre sa mission". Le TSL a
souligné que "cette rencontre avait été
mené de manière professionnelle et
conformément aux protections juridiques
applicables. La visite avait été approuvée par
les autorités libanaises. Les enquêteurs
étaient accompagnés de membres de la police
judiciaire et de l'armée. Le médecin, qui avait
reçu l'approbation de l'Ordre des Médecins de
Beyrouth pour la rencontre avec les enquêteurs
du Bureau du Procureur, avait accepté
l'entrevue". Le communiqué précise que
"l'armée libanaise a extrait les 3
fonctionnaires et les a ramenés au Bureau du TSL
à Beyrouth, où ils ont reçu les soins
médicaux nécessaires". L'armée libanaise
a ouvert une enquête sur cet incident. Blogger,
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Fil-info-France ? ** Appel au
financement de la reconstruction du camp de
réfugiés palestiniens de Nahr El-Bared :
Le Coordonnateur spécial pour le
Liban, Michael Williams, a visité
mercredi 27 octobre 2010 le camp de Nahr
El-Bared, au nord du Liban, détruit en 2007 lors
d'affrontements entre l'armée libanaise et le
mouvement islamiste Fatah al-Islam retranché
dans le camp. Le camp de Nahr El-Bared,
pratiquement reconstruit, devrait rouvrir et
accueillir dès le début de l'année 2011 les
réfugiés palestiniens. Michael Williams a
"appelé tous les donateurs, européens,
nord-américains ou arabes à tenir leurs
engagements et à saisir l'occasion de ce retour
des populations pour prendre de nouveaux
engagements pour le futur, car l'Office de
secours et de travaux des Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a besoin
de plus de financements pour le rétablissement
intégral du camp". L'UNRWA a chiffré
à 400 000 le nombre de réfugiés palestiniens
au Liban. La plupart d'entre eux vivent dans des
conditions désastreuses dans 12 camps
disséminés à travers le pays. La
reconstruction du camp de Nahr El-Bared devrait
coûter 328 millions de dollars sur 3 ans.
Rappelons que des accrochages étaient
intervenus à partir du dimanche 20 mai 2007 à
Tripoli, près du camp de réfugiés palestiniens
de Nahr al-Bared, où vivent 40 000 réfugiés
palestiniens, entre des membres du mouvement
palestinien Fatah al-Islam et les Forces de
sécurité libanaises pour se terminer par un
assaut de l'armée libanaise le 22 septembre
2007. 400 morts ont été recensés dont 173
militaires libanais et plus de 200 militants
islamiques. Le camp a été détruit à plus de
80 %. L'UNRWA avait lancé en septembre 2008 un
appel de 43 millions de dollars pour une
assistance alimentaire et des abris d'urgence.
Seuls les Etats-Unis avaient offert une promesse
ferme de 4,3 millions de dollars, tandis que
plusieurs Etats européens avaient indiqué
qu'ils feraient des promesses. Blogger,
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