- SOMMAIRE
MADAGASCAR, madagascar,
president, Marc, Ravalomanana, actualités,
monde, archives, 2009, Premier, ministre, Charles
Rabemananjara, madagascar, antananarivo,
manifestations, opposition, maire capitale, andry
rajoelina, procedure destitution, ravalomanana,
fermeture television viva, didier, ratsiraka,
guerre,civile, election, presidentielle,
antananarivo
Madagascar
: La grande île secrète de
Françoise Raison-Jourde, Pierrot Men
(Photographies)
-
- Lundi 2 février 2009 : Le
maire d'Antananarivo la capitale,
Andry Rajoelina, a annoncé samedi 31
janvier 2009 qu'il prenait "en
charge la gestion de Madagascar"
devant plusieurs dizaines de milliers de
ses partisans rassemblés à son appel
dans le centre de la capitale. Il a
réclamé la démission du président en
place, Marc Ravalomanana,
l'accusant d'être "une menace pour
la démocratie". Des manifestations
se déroulaient dans la capitale
Antananarivo depuis le samedi 24 janvier
2009 à l'appel du maire qui se sont
achevées en émeutes et pillages qui ont
fait près de 70 morts. Selon la
Constitution, l'âge requis pour assurer
la fonction de président à Madagascar
est de 40 ans. Andry Rajoelina n'en a que
34. Le président de la Commission de l'Union Africaine, Jean Ping, a
déclaré samedi 31 janvier 2009 que
"tout changement anticonstitutionnel
à Madagascar serait condamné" et
"averti qu'il fallait respecter les
règles constitutionnelles que les
Malgaches ont choisies eux-mêmes".
Le Sommet de l'Union africaine a débuté
dimanche 1er février 2009 à Addis
Abeba, capitale de l'Ethiopie.
Copyright www.fil-info-france.com/
Mardi 3 février 2009 : Le
maire d'Antananarivo la capitale,
Andry Rajoelina, a annoncé lundi 2
février 2009, lors d'un nouveau
rassemblement de plus de 5 000 de ses
partisans, qu'il avait entamé une
procédure de destitution à l'encontre
du président Marc Ravalomanana
devant la Haute cour constitutionnelle.
La France a demandé lundi "de
respecter la légalité et l'ordre
constitutionnel" tandis que le
secrétaire général de l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a
condamné "fermement toute action
visant à déstabiliser le pays et
susceptible de porter atteinte à l'Etat
de droit et à remettre en cause l'ordre
constitutionnel". Andry Rajoelina a
appelé la communauté internationale
"à ne pas se rendre complice d'un
régime qui a bafoué la
Constitution".
Copyright www.fil-info-france.com/
Mercredi 4 février
2009 : Le préfet
d'Antananarivo la capitale,
Edmond Rakatomavo, a annoncé mardi 3
février 2009 que le ministère de
l'Intérieur a édité un arrêté de
destitution du maire d'Antananarivo,
Andry Rajoelina, qui s'est autoproclamé
président de Madagascar, samedi 31
janvier 2009, et engagé lundi 2 février
2009 une procédure de destitution à
l'encontre du président en place, Marc Ravalomanana.
Il devait annoncer en fin de semaine la
composition de son gouvernement. Le
préfet n'a pas indiqué les raisons de
cette destitution. Un nouvel
administrateur de la capitale a été
nommé en la personne de Guy
Randrianarisoa, ancien secrétaire
général de la mairie d'Antananarivo,
puis conseiller spécial durant 5 mois
d'Andry Rajoelina après son élection en
décembre 2007. Copyright
www.fil-info-france.com/
Samedi 7 février
2009 : Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon,,
a annoncé vendredi 6 février 2009
l'envoi en mission à Madagascar, du 7 au
10 février 2009, d'Haile Menkerios,
sous-secrétaire général aux affaires
politiques, à l'invitation du
gouvernement malgache, "pour
évaluer la situation dans le pays et
voir comment les Nations Unies peuvent
aider à empêcher davantage de violences
et contribuer à la paix et à la
stabilité à Madagascar" après la
destitution, mardi 3 février 2009 du
maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina,
qui s'était autoproclamé chef de
l'Etat, accusant le président Marc Ravalomanana,
l'accusant d'être "une menace pour
la démocratie" et engagé une
procédure de destitution à son
encontre. Des manifestations, qui se
déroulaient dans la capitale
Antananarivo depuis le samedi 24 janvier
2009 à l'appel du maire, se sont
achevées en émeutes et pillages qui ont
fait près de 70 morts.
Copyright www.fil-info-france.com/
Lundi 9 février 2009 : La
police a ouvert le feu à balles réelles
samedi 7 février 2009 sur des partisans
du maire de la capitale
Antananarivo, Andry Rajoelina, qui
s'étaient rassemblés dans le centre de
la capitale à l'appel du maire et
voulaient entrer, dans le palais
présidentiel. 28 personnes ont été
tuées et au moins 200 blessées. Andry
Rajoelina, qui s'est rendu au chevet des
blessés, a promis de poursuivre la lutte
contre le président Marc Ravalomanana et a
décrété ce lundi 9 février 2009,
journée de deuil national. S'adressant
à la Télévision nationale, Marc
Ravalomanana a appelé samedi 7 février
2009 "les forces de l'ordre et la
population à se donner la main pour
rétablir le calme et l'ordre dans la
capitale Antananarivo et dans tout
Madagascar" affirmant que
"l'autre camp a dépassé les
bornes". Copyright
www.fil-info-france.com/
Mardi 10 février
2009 : A la suite de la
violente répression menée par la police
samedi 7 février 2009 à l'encontre des
partisans du maire de la capitale
Antananarivo, qui tentaient de marcher
sur le palais présidentiel, qui a fait
28 morts et au moins 200 blessés, la
ministre de la Défense, Cécile
Manorohanta, a annoncé sa démission
lundi 9 février 2009. Le président Marc Ravalomanana a
nommé en remplacement le vice-amiral
Mamy Ranaivoniarivo.
NDLR. Rappelons que
Marc Ravalomanana est arrivé au pouvoir
suite à une guerre civile. L'élection
présidentielle de 2001 fut contestée
par Marc Ravalomanana qui s'opposait à
Didier Ratsiraka causant un début de
guerre civile. En avril 2002, la Cour
constitutionnelle accordait la victoire
à Marc Ravalomanana. Copyright
www.fil-info-france.com/
Mercredi 11
février 2009 : L'Union Africaine a
dépêché mardi 10 février 2009
l'ancien ministre ivoirien des Affaires
étrangères, Amara Essy,
à Madagascar pour une mission
d'évaluation de la situation. Copyright
www.fil-info-france.com/
Vendredi 20
février 2009 : L'opposition
dirigée par Andry Rajoelina, maire
d'Antananarivo la capitale, qui s'est
auto-proclamé président de Madagascar,
samedi 31 janvier 2009, et engagé lundi
2 février 2009 une procédure de
destitution à l'encontre du président
en place, Marc Ravalomanana, a
affirmé jeudi avoir installé 4 de ses
ministres dans leurs ministères,
appuyés par près de 15 000
manifestants. Il s'agit des ministères
du gouvernement, dont les ministères de
la Sécurité publique, de l'Intérieur,
de l'Education, et de la Réforme
foncière. Copyright
www.fil-info-france.com/
Samedi 21 février
2009 : Le président Marc Ravalomanana a
annoncé jeudi 19 février 2009 lors du
Conseil des ministres le remplacement
"pour raisons de santé" du
ministre de l'Intérieur, Gervais
Rakotonirina, par Rabenja Sehenoarisoa,
administrateur civil et ancien préfet de
police de la capitale. Selon un
communiqué officiel, le conseil des
ministres a également procédé à
"l'examen de l'évolution des
affaires nationales et de la recherche de
solutions au contexte politique" et
à "l'examen des lourdes
répercussions économiques engendrées
par la situation de crise".
Copyright www.fil-info-france.com/
Lundi 23 février
2009 : Une entrevue
d'environ 45 minutes sur l'initiative du
Conseil oecuménique des Eglises
chrétiennes de Madagascar (FFKM), s'est
déroulée samedi 21 février 2009 entre
le président, Marc Ravalomanana,
et le maire destitué de la capitale,
Antananarivo, Andry Rajoelina, visant
"à faciliter le dialogue
futur" et "régler la
crise" entre les 2 hommes qui, selon
le FFKM, ont pris 5 engagements :
l'arrêt des propos provocateurs dans les
médias, l'arrêt de la diffusion de
fausses nouvelles, l'arrêt des violences
et des pillages, l'arrêt des meetings
publics et la fin des "arrestations
à caractère politique".
Copyright www.fil-info-france.com/
Vendredi 27
février 2009 : La
police est intervenue jeudi 26 février
2009 avec des gaz lacrymogènes et des
grenades assourdissantes contre des
partisans de Andry Rajoelina, maire
destitué de la capitale Antananarivo,
qui s'étaient rassemblés près des
bureaux du maire, après l'annonce de la
rupture des négociations entre Andry
Rajoelina et le président Marc Ravalomanana. Copyright
www.fil-info-france.com/
Samedi 28 février
2009 : Les forces de
l'ordre ont dispersé vendredi 27
février 2009 un rassemblement de
l'opposition à Fianarantsoa dans le sud
du pays, faisant 2 morts et
"plusieurs blessés", selon la
gendarmerie nationale. Copyright
www.fil-info-france.com/
Retour
Madagascar
Retour
sommaire 2009
Retour
sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|