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Ocampo, crimes, guerre
La
désintégration de l'armée congolaise de Mobutu
à Kabila de Abeli
Meitho
- Kabila
clone de Mobutu ? de Euloge
Boissonnade
- ARCHIVES
DE LA RDC NOVEMBRE 2008
- Samedi
1er novembre 2008 : A la suite
des visites du commissaire européen à l'Aide
humanitaire, Louis Michel, de la
secrétaire d'Etat adjointe américaine aux
Affaires africaines, Jendayi E. Frazer, ainsi que
des ministres français et britannique des
Affaires étrangères, Bernard Kouchner et David Miliband, le
président congolais, Joseph Kabila, et le
président rwandais, Paul Kagamé, ont
accepté vendredi 31 octobre 2008 de participer
à Nairobi au Kenya à un sommet, sous l'égide
de l'ONU, pour "mettre fin aux causes qui
minent l'est" de la RDC.
Lundi 3 novembre 2008 : LAssemblée
nationale de la République démocratique du
Congo (RDC) a investi dans la nuit de samedi 1er
à dimanche 2 novembre 2008 le nouveau
gouvernement formé le 27 octobre 2008, mené par
le premier ministre, Adolphe Muzito qui a
indiqué que la première tâche sera de pacifier
lest du pays en guerre civile. Le ministre
des Affaires étrangères britannique, David Miliband, en visite
dans le pays, a affirmé dimanche 2 novembre 2008
que "plus de 1,6 million de déplacés"
dans lest de la République démocratique
du Congo (RDC) étaient "pris au piège de
la crise" et sans accès à une aide
humanitaire. Des combats
opposent depuis le 28 août 2008 le Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP) menés par le général
dissident Laurent Nkunda à
l'armée congolaise dans les collines du
Nord-Kivu, en violation d'un cessez-le-feu issu
de l'accord de paix de Goma, signé en janvier
2008.
Mardi 4 novembre 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
annoncé lundi 3 novembre 2008 son intention de
nommer le lieutenant-général, Babacar Gaye du
Sénégal au poste de commandant par intérim de
la force de la Mission de l'Organisation des
Nations Unies en République démocratique du
Congo (MONUC) en
remplacement du lieutenant-général, Vicente
Diaz de Villegas y Herreria, qui a démissionné
le 27 octobre 2008 "pour des raisons
personnelles". Il était en poste depuis le
25 août 2008. Babacar Gaye, qui a été
commandant de la force de la MONUC de mars 2005
à octobre 2008, a été chef d'état major des
forces armées du Sénégal de mai 2000 à août
2003 et chef de région militaire de novembre
1997 à mai 2000. Il a servi en tant que chef du
contingent sénégalais de la Force intérimaire
des Nations Unies au Liban (FINUL) d'août
1979 à mars 1980. ** A l'issue
d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, le
secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
offert lundi 3 novembre 2008 ses bons offices
pour mettre fin à la crise dans l'Est de la
République démocratique du Congo (RDC) et
annoncé la nomination de l'ancien président du
Nigeria, Olusegun Obasanjo, en
qualité d'Envoyé spécial.
Mercredi 5 novembre 2008 : Le
procureur de la Cour
pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, s'est dit
"inquiet" mardi 4 novembre 2008 de la
situation au nord Kivu dans l'est da la
République démocratique du Congo après la
reprise des combats. Le Procureur a rappelé que
la CPI a compétence pour enquêter et poursuivre
les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre
lhumanité et de génocide commis sur le
territoire de la République démocratique du
Congo ou par des ressortissants congolais depuis
le 1er juillet 2002. Il a déclaré : "Les
crimes doivent cesser. La population des 2
provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu n'a que
trop souffert. Les viols et les déplacements
forcés sont des crimes graves qui ne sauraient
rester impunis". Le Bureau du Procureur a
commencé son examen des crimes qui auraient
été commis dans les deux provinces du Nord-Kivu
et du Sud-Kivu ces dernières années par des
personnes appartenant à tous les groupes
impliqués dans la région, que ce soit le Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP), les Forces
démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les
Forces armées de la République démocratique du
Congo (FARDC) elles-mêmes, ou dautres
groupes armés basés dans la région. ** Malgré
l'entrée en vigueur depuis le mercredi 29
octobre 2008 d'un cessez-le-feu décrété
unilatéralement par le général dissident Laurent Nkunda, qui
dirige le Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP), des combats ont éclaté
mardi 4 novembre 2008 entre le CNDP et des
miliciens Ma¨-Maï, après 5 jours de trêve,
près de Rutshuru, à 80 km au nord de Goma,
capitale provinciale du Nord-Kivu. **
Le nouveau premier ministre Adolphe
Muzito est arrivé mardi 4 novembre 2008 à Goma
pour une tournée de 3 jours dans l'est dans le
but de "réconforter" la population. **
L'Organisation mondiale de la Santé
(OMS) a lancé
un appel mardi 4 novembre 2008 visant à obtenir
plus de moyens "pour répondre aux besoins
de 2,5 millions de déplacés et
d'habitants" dans la province du Nord Kivu
dans l'est de la République démocratique du
Congo (RDC), "menacés par une flambée
épidémique de choléra, de rougeole et de
coqueluche et à qui il faudrait apporter soins
et vaccinations en 72 heures", selon le
communiqué de l'OMS. ** Le Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a
indiqué mardi 4 novembre 2008 qu'environ 100 000
personnes, dont 60 % d'enfants, ont fui leurs
maisons à cause des violents combats entre
groupes armés la semaine dernière et sont dans
une situation "désespérée. L'UNICEF a
également précisé qu'au cours des 2 derniers
mois, 250 000 personnes ont dû abandonner leurs
maisons portant le nombre total de déplacés
autour d'un million, soit 20 % de la population
du Nord-Kivu.
Jeudi 6 novembre 2008 : Le
président Joseph Kabila a annoncé
mercredi 5 novembre 2008 sa participation à un
sommet international qui s'ouvrira à Nairobi au
Kenya vendredi 7 novembre 2008 et qui sera
consacré à la crise dans l'est de la
République démocratique du Congo, après la
reprise des combats le 27 août 2008 entre le Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda et l'armée
régulière congolaise. **
La Mission de l'Organisation des
Nations Unies en République démocratique du
Congo (MONUC) a appelé
mercredi 5 novembre 2008 à la cessation
immédiate des hostilités dans le territoire de
Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, dans
l'Est de la République démocratique du Congo
(RDC). Les troupes du CNDP et des éléments de
la milice des patriotes résistants congolais
(PARECO) et d'autres groupes Maï Maï,
s'affrontent à l'arme lourde dans les environs
proches de la ville de Rutshsuru, en violation
d'un cessez-le-feu décrété unilatéralement
mercredi 29 octobre 2008 par le Congrès national
pour la défense du peuple (CNDP) conduit par le
général dissident Laurent Nkunda.
Vendredi 7 novembre 2008 : Les
combattants du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP) ont pris le contrôle
jeudi 6 novembre 2008 de Nyanzale, localité
située à 80 kilomètres au nord-ouest de Goma,
capitale de la province du Nord-Kivu, malgré le
cessez-le-feu qu'ils ont décrété
unilatéralement le 29 octobre 2008.
Lundi 10 novembre 2008 : De nouveaux
combats se sont déroulés dimanche 9 novembre
2008 dans l'est de la République démocratique
du Congo (RDC), à Ngungu, localité à la
frontière entre les provinces du Nord-Kivu et du
Sud-Kivu, entre les combattants du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda et des
groupes armés pro-gouvernementaux. Selon le
porte-parole militaire de la Mission des Nations
Unies en RDC (MONUC), le
lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, ces
combats ont impliqué "de façon
manifeste" des rebelles hutu rwandais.
Mardi 11 novembre 2008 : Une équipe
multidisciplinaire de la Mission de
l'Organisation des Nations Unies en République
démocratique du Congo (MONUC) envoyée
dans le village de Kiwanja, près de la ville de
Rutshuru, pour enquêter sur des informations
concernant des massacres de civils, a indiqué
avoir obtenu "des informations crédibles
sur des massacres de civils commis par des
groupes armés au Nord-Kivu, dans l'Est de la
République démocratique du Congo (RDC)"
lors de combats qui se sont déroulée les 4 et 6
novembre 2008 le mouvement des Patriotes
résistants du Congo (PARECO) et les rebelles de Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP). Le représentant spécial
du Secrétaire général pour la RDC, Alan Doss,
a indiqué lundi 10 novembre 2008 que "les
meurtres de civils par des groupes armés sont
une violation des droits de l'homme et du droit
humanitaire international" et
"constituent des crimes de guerre".
Mercredi 12 novembre 2008 : Dans une
interview diffusée mardi 11 novembre 2008 par la
chaîne belge RTBF, le
général dissident Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP), a affirmé qu'il
"était de son devoir" de renverser le
gouvernement car "les Congolais sont
menacés" par l'actuel gouvernement, qui ne
défend pas, selon lui, la population des groupes
armés hutus rwandais installés dans l'est de la
RDC.
Vendredi 14 novembre 2008 : 41
officiers de police de la République
démocratique du Congo (RDC), et leurs familles,
se sont réfugiés en Ouganda afin de fuir les
miliciens de Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP), qui ont mené des
attaques dans la localité de Kiwanja, dans la
province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, où
une cinquantaine de civils auraient été tués.
Un porte-parole ougandais a précisé que
l'armée entendait remettre ces déserteurs au
Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR). **
Les combattants de Laurent Nkunda
sont entrés dans la ville stratégique de
Kanyabayonga, située à une centaine de
kilomètres au nord de Goma, la capitale de la
province du Nord-Kivu, où convergent toutes les
routes principales du Nord-Kivu. La Mission des
Nations unies en RDC (MONUC), qui
dispose d'une base à Kanyabayonga, n'a pas
confirmé ses informations. ** Les
autorités congolaises ont promis de
"châtier" les soldats qui se sont
livrés à des pillages dans la région de
Kanyabayonga dans l'est du pays, lundi 10 et
mardi 11 novembre 2008. Selon l'ONU, les soldats
congolais, mal payés et indisciplinés, étaient
responsables de 40 % des violations des droits de
l'Homme enregistrées en RDC dans les 6 derniers
mois de 2006.
Samedi 15 novembre 2008 : L'ancien
président nigérian, Olusegun Obasanjo, nommé le
3 novembre 2008 émissaire spécial des Nations
Unies par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, pour
résoudre la crise dans l'est de la RDC, est
arrivé vendredi 14 novembre 2008 à Kinshasa la
capitale où il a rencontré le chef de la MONUC, Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo, Alan Doss. Il
devait rencontrer le président congolais Joseph Kabila et se
rendra samedi 15 novembre 2008 à Goma, capitale
de la province du Nord-Kivu où les troupes de Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP), ont entrés dans la ville
stratégique de Kanyabayonga, située à une
centaine de kilomètres au nord de Goma. ** Le
Commissaire de l'Union africaine à la paix et la
sécurité, l'Algérien Ramtane Lamamra, est
arrivé vendredi 14 novembre 2008 à Kinshasa
pour des entretiens consacrés à la crise dans
l'est de la République démocratique du Congo.
Il rencontrera samedi 15 novembre 2008 le
président congolais Joseph Kabila et le
premier ministre Adolphe Muzito. Il doit ensuite
accompagner l'envoyé spécial de l'ONU pour la
crise en RDC, Olusegun Obasanjo, arrivé lui
aussi vendredi dans la capitale congolaise, à
Goma, dans l'est du pays. Ramtane Lamamra se
rendra ensuite au Rwanda, accusé par la RDC de
soutenir la rébellion de Laurent Nkunda.
Lundi 17 novembre 2008 : Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP), a
rencontré dimanche 16 novembre 2008 pendant
près de 2 heures à Jomba, ville située dans
l'est de la République démocratique du Congo
(RDC), Olusegun Obasanjo, nommé le
3 novembre 2008 émissaire spécial des Nations
Unies par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, pour
résoudre la crise dans l'est de la RDC. Laurent
Nkunda s'est dit prêt "à rencontrer la
partie adverse pour trouver un
cessez-le-feu" et à accepté la création
d'une commission tripartite chargée de faire
respecter un cessez-le-feu bilatéral.
Mardi 18 novembre 2008 : Le
président Joseph Kabila a nommé lundi 17
novembre 2008 un nouveau chef d'Etat-major, le
général Didier Etumba Longomba, en raison de
l'avancée importante des troupes du général
dissident, Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP). ONU : La France a
déposé lundi 17 novembre 2008 auprès du Conseil de sécurité de l'ONU,
conjointement avec plusieurs autres Etats membres
dont la Belgique, la Grande-Bretagne et les
Etats-Unis, un projet de résolution qui prévoit
"une augmentation temporaire d'un maximum de
2785 hommes des effectifs militaires de la
Mission des Nations unies en RDC (MONUC) et de 300
hommes au maximum de ses effectifs de
police" en raison de la reprise des combats
dans l'est de la République démocratique du
Congo (RDC).
Jeudi 20 novembre 2008 : La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) a
confirmé mercredi 19 novembre 2008 un
"retrait visible" du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP), dans les zones de
Kanyabalonga-Nyanzale et de Kabasha-Rutshuru et
l'ouverture d'un corridor humanitaire dans l'est
de la République démocratique du Congo (RDC).
Vendredi 21 novembre 2008 : Une chaîne
de télévision privée émettant de Kinshasa,
Raga TV, est sans signal depuis mercredi 19
novembre 2008, peu après avoir diffusé une
interview du député national de
lopposition, Roger Lumbala, sur
linstallation d'un bureau du président
Joseph Kabila au Palais du peuple, siège du
Parlement. Selon un source proche de Raga TV, des
hommes armés de l'Agence nationale de
renseignement (ANR) ont fait irruption dans les
bâtiments de la chaîne peu après la diffusion
et confisqué le support de l'interview de Roger
Lumbala. Le directeur des programmes, Mbuyi
Bwebwe, ainsi que 2 régisseurs d'antenne, Jules
Mpata et Faustin Bwana Kawa, ont été arrêtés
en attendant que le journaliste Jules Mwamba qui
avait réalisé linterview, se présente.
On n'est sans nouvelles de Jules Mwamba depuis
cette date. La directrice de l'information,
Rosette Mamba, et un journaliste, Robert Muila,
ont été interpellés jeudi 20 novembre 2008 à
la rédaction de la chaîne.
Samedi 22 novembre 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
jeudi 20 novembre 2008 une résolution qui
autorise une augmentation temporaire des
effectifs du personnel militaire et des unités
de police, les portant à 3 000 hommes. Il
autorise le déploiement immédiat de "ces
ressources supplémentaires jusqu'au 31 décembre
2008 et entend reconduire cette autorisation à
l'occasion de la prorogation du mandat de la MONUC, Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo",
soulignant que "la durée du séjour des
forces supplémentaires dépendra des conditions
de sécurité dans les Kivus". (Reproduction
interdite)
Lundi 24 novembre 2008 : Didace
Namujimbo (32 ans), journaliste à la radio Okapi, gérée
par la Fondation Hirondelle, en
partenariat avec l'ONU, a été abattu d'une
balle dans la tête par des inconnus dans la nuit
du vendredi 21 novembre 2008 à Bukavu dans l'est
de la République démocratique du Congo (RDC)
alors qu'il regagnait son domicile. La MONUC, Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo, s'est dite
prête à collaborer avec les services
sécuritaire et judiciaire de la RDC "pour
mettre la main, le plus rapidement possible, sur
les auteurs de ce crime" et espéré que les
"autorités de ce pays vont faire diligence
pour poursuivre le ou les auteurs de cet acte
ignoble, quils seront rattrapés et
quils subiront les rigueurs de la
loi". L'organisation congolaise "Journaliste
en danger" (JED) a demandé aux
autorités "de prendre leur responsabilité
pour trouver et punir les commanditaires de cet
assassinat". Le secrétaire général du
JED, Tshivis Tshivwadi, a déclaré : "Cela
fait 7 journalistes assassinés en lespace
de 3 ans. Pour cela, nous avons eu droit à des
simulacres de procès juste pour masquer les
véritables assassins et les commanditaires. Nous
espérons, et nous demandons encore une fois que
la justice, les autorités de ce pays, puissent
prendre leur responsabilité, que des enquêtes
sérieuses soient menées pour connaître les
circonstances, parce que, jusquà présent
personne ne sait dire exactement les
circonstances dans lesquelles Didace a été
assassiné. Nous pensons quil est temps
quon arrête cette machine de mort
quon a déclenché contre les
journalistes". (Reproduction
interdite) ** Laurent
Nkunda, chef du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP), a dénoncé samedi 22
novembre 2008 l'envoi de 3 000 Casques bleus
supplémentaires dans l'est du pays suite à une
résolution adoptée jeudi 20 novembre 2008 par
le Conseil de sécurité de l'ONU.(Reproduction
interdite) ** Un convoi
de la MONUC qui se
rendait à Goma, dans l'est du pays, pour y
accompagner une dizaine de miliciens
pro-gouvernementaux Maï-Maï candidats au
processus de démobilisation, "a été
arrêté par des éléments des FARDC (Forces
armées de RDC, armée régulière) qui ont
demandé qu'on leur remette ces personnes",
selon le porte-parole de la MONUC, le
lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. La foule a
alors jeté des pierres et a insulté les Casques
bleus. (Reproduction interdite)
Mercredi 26 novembre 2008 : Dans une
lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, le
gouvernement de Kinshasa s'est dit opposé au
déploiement "de certaines troupes" au
sein des 3 000 Casques bleus supplémentaires qui
doivent être déployés dans l'est de la RDC,
suite à une résolution votée par le Conseil de sécurité de l'ONU le 20
novembre 2008. Dans cette lettre il est indiqué
qu'au "regard des nombreuses exactions fort
malheureuses commises par certaines troupes au
sein de la MONUC, Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo, la population
comprendrait mal que des contingents de même
origine viennent renforcer les effectifs de la
MONUC". 90 % des troupes onusiennes
stationnées dans le Nord-Kivu (est), province la
plus instable, sont indiennes, et les Indiens
fournissent la totalité des hélicoptères
d'assaut de la MONUC. Le 14 août 2008, une
enquête interne de l'ONU avait révélé qu'une
centaine de Casques bleus indiens membres de la
force internationale de maintien de la paix au
Congo, la MONUC, auraient commis des violences
sexuelles contre des populations locales lors de
leur mission. (Reproduction
interdite)
Vendredi 28 novembre 2008 : Le
gouvernement a lancé le mardi 25 novembre 2008
une campagne de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite pour plus
d'un million d'enfants de 0 à 59 mois dans la
Province Orientale et la Province de l'Equateur.
Plus d'un million de moustiquaires sera
également distribué. Cette campagne de 5 jours
a coûté 15 millions de dollars. La RDC est l'un
des pays où le taux de mortalité des enfants de
moins de 5 ans est le plus fort, avec 205 décès
pour 1 000 naissance. La principale cause de
décès est le paludisme. Vient
ensuite la rougeole qui cause la mort de 50 % des
enfants de moins de 5 ans. (Reproduction
interdite) ** La MONUC, Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo, a condamné
mardi 25 novembre 2008 sous le couvert
"d'opérations de police et de
pacification", la reprise des combats par
les combattants du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP) dans la province du
Nord-Kivu. Ces combats ont semé la panique au
sein des populations civiles qui ont fui leur
maison. La MONUC a "appelé instamment les
parties à respecter strictement le cessez-le-feu
en revenant sur leurs positions du 29 octobre
2008 et à respecter également les zones de
séparation. La force de la MONUC continue à
patrouiller les zones de séparation mais le
maintien de ces zones demandera la bonne foi et
la coopération de tous". (Reproduction
interdite) ONU : Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé
des discussions jeudi 27 novembre 2008 à son
siège à New York aux Etats-Unis, sur la
possibilité de modifier le mandat de la MONUC
après l'examen de la situation en RDC sur la
base du rapport spécial du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, en
présence du ministre belge des Affaires
étrangères, Karel De Gucht. Ce
dernier a indiqué qu'il y a "absence quasi
totale de toute autorité de lEtat"
estimant que ce "déficit politique
provenait de l'abondance des richesses naturelles
et leur exploitation à des fins de guerre".
(Reproduction interdite)
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