- SOMMAIRE
RUSSIE (fédération de), russie,
asie, poutine, moscou, actualite, monde, urss,
union, sovietique, federation, russie, visite
officielle, ministre, francais, affaires,
etrangeres, dominique, galouzeau, de villepin,
guerre, tchetchenie, igor, ivanov, lutte,
terrorisme, international, demande, mandat,
arret, international, interpol, actionnaires,
groupe, petrolier, ioukos, Léonid, Nevzline,
Vladimir, Doubov, Mikhael, Khodorkovski, pdg,
groupe petrolier, ioukos, Vladimir Doubov, vol,
escroquerie, grande, echelle, election,
presidentielle, 14 mars, 2004, sps, union,
forces, droite, arrivee, colin, powell, moscou,
cooperation, irak, afghanistan
-
LES ARCHIVES MARS 2005 DE LA RUSSIE
- Mercredi
2 mars 2005 : Les familles des 118 marins
morts lors du naufrage du sous-marin nucléaire russe Koursk en mer de
Barents en août 2000 ont écrit au président
Vladimir Poutine pour réclamer l'ouverture d'une
nouvelle enquête et la poursuite des
responsables de la marine ayant dirigé les
opérations de sauvetage. Le Parquet russe a clos
en juillet 2002 une enquête de près de 2 ans,
sans désigner de responsables. Selon cette
enquête, les marins ne pouvaient pas être
sauvés et sont morts, au plus tard 8 heures
après l'explosion. Les proches des
sous-mariniers ont également déposé en janvier
2005 une plainte devant la Cour
européenne des droits de l'Homme de Strasbourg en France.
-
- Samedi
5 mars 2005 : La chambre basse du
Parlement, la Douma, a approuvé à l'unanimité
vendredi un projet de loi destiné à renforcer
la sécurité dans les aéroports en durcissant
les conditions de recrutement des employés et
autorisant les autorités à renforcer la
sécurité dans les terminaux. Ce texte fait
suite à l'explosion quasi-simultanée de 2
avions de ligne en août 2004, qui avait fait 90
morts. Cette loi doit maintenant être approuvée
par la chambre haute et signée par le président
Vladimir Poutine pour entrer en vigueur.
-
- Mercredi
9 mars 2005 : La chaîne de télévision
russe NTV a diffusé des images d'un
cadavre à moitié nu qui semblerait être celui
du leader indépendantiste tchétchène Aslan
Maskhadov, Président de la République de
Tchétchénie en 1997 avant d'être évincé par
Moscou en 1999 lors de la reprise de la guerre
dans cette province indépendantiste. Il aurait
été tué au cours d'une "opération
spéciale" à Tolstoï-Iourt, village du
centre-nord de la Tchétchénie placé sous le
contrôle des forces russes. Nikolaï Patrouchev,
le chef du FSB, services secrets russes, a
annoncé la nouvelle au Président Vladimir
Poutine qui a plaidé pour une "augmentation
des efforts visant à défendre les citoyens de
cette république". Soupçonné par Moscou
d'être impliqué dans plusieurs attentats commis
en Russie, dont la prise d'otages à l'école de
Beslan, en Ossétie du Nord, où 326 personnes
avaient trouvé la mort, la tête du chef
indépendantiste avait été mise à prix pour 10
millions de dollars.
-
- Jeudi
10 mars 2005 : De nombreux députés ont
salué mercredi "l'élimination du
terroriste" Maskhadov. Le Président de la
chambre basse du Parlement Boris
Gryzlov a indiqué : "L'élimination
d'un terroriste d'envergure internationale ne
peut être considérée que d'une seule façon :
le mal va désormais diminuer". La presse
russe redoute cependant une radicalisation du
conflit" avec 2 chefs de guerre
intransigeants qui ne veulent "ni
négociations, ni d'arrêt de la guerre",
craignant l'escalade des opérations en
Tchétchénie". Le vice-procureur général
de Russie Nikolaï Chepel a indiqué que le corps
d'Aslan Maskhadov a été formellement identifié
par 3 de ses proches, dont son neveu, sur la base
de Khankala, près de Grozny, siège de
l'état-major des forces russes en Tchétchénie. Il a
ajouté que le corps du chef indépendantiste ne
serait pas remis à ses proches : "La
législation en vigueur n'autorise pas que les
corps des terroristes tués soient remis à leurs
proches pour être enterrés". Moscou offre
un million de dollars américains à celui qui
tuera Chamil Bassaïev, accusé d'être
l'instigateur des nombreux attentats qui ont
frappé la Russie, notamment la prise d'otage de
l'école de Beslan en Ossétie où 326 personnes
avaient été tuées.
-
- Mercredi
16 mars 2005 : Le quotidien "Moskovskiï
Komsomolets" a mis en doute dans
son édition de mardi la version officielle sur
la mort du chef des indépendantistes
tchétchènes Aslan Maskhadov. Selon la version
officielle, Aslan Maskhadov a été
tué dans une maison du nord de Grozny lors d'une
opération spéciale des services de sécurité
russes. Or d'après le quotidien, "Maskhadov
a été interrogé avant d'être tué par balles,
puis son corps a été amené dans le village de
Tolstoï-Iourt où une opération spéciale a
été simulée". Le quotidien affirme
également que le sous-sol, où selon les
autorités russes se cachait Aslan Maskhadov,
n'était pas équipé d'un système de
ventilation. Le leader indépendantiste n'aurait
pas pu y demeurer plus de 10 minutes sans manquer
d'air. Il ajoute qu'il n'y avait pas non plus de
toilettes dans le bunker, et que le chef
indépendantiste aurait quitter régulièrement
le bunker, ce qui n'aurait pas manqué d'attirer
l'attention des voisins. Le FSB (Federal'naya Sluzhba
Bezopasnosti, Service
fédéral de Sécurité, ex-KGB) a indiqué qu'il
avait versé la récompense de 10 millions de
dollars (7,5 millions d'euros) promise en
septembre 2004 pour toute information conduisant
à "l'élimination" d'Aslan Maskhadov.
Il a ajouté qu'il versera d'autres récompenses
pour des informations conduisant "aux autres
chefs terroristes" notamment, le chef de
guerre Chamil Bassaïev.
-
- Jeudi
17 mars 2005 : Selon un porte-parole du
Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB)
cité par l'agence de presse russe ITAR-TASS, a
confirmé l'octroi d'une récompense de 10
millions de dollars pour toute information menant
au chef de guerre tchétchène Chamil Bassaïev,
après l'élimination de l'ex-président
tchéchène Aslan Mashkadov indiquant que
"les agences (gouvernementales) garantissent
la sécurité" des informateurs, "avec
en option un nouveau passeport, un changement
d'adresse et, si nécessaire, de la chirurgie
plastique pour modifier l'aspect physique".
-
- Vendredi
18 mars 2005 : Le "père" des
privatisations russes, Anatoli Tchoubaïs, 49
ans, une des personnalités les plus connues du
monde économique et politique russe, chef du
monopole public de l'électricité (RAO EES
Rossii, Electricité de Russie) depuis 1998, a
échappé jeudi à un attentat lorsqu'un engin
piégé a explosé au passage de sa voiture sur
une route secondaire reliant le village de
Javoronki, où il possède une maison, à la
grande route Minsk-Moscou, des hommes ouvrant
ensuite le feu à l'arme automatique sur son
véhicule. Père du programme de privatisations
très controversé lancé après l'effondrement
de l'Union soviétique, et depuis très
impopulaire, cet ancien premier vice-Premier
ministre est membre de la direction du parti
Union des forces de droite (SPS, opposition
extra-parlementaire depuis les dernières
législatives) qu'il veut réorganiser pour
constituer une force d'opposition libérale
crédible. Sur les ondes de la radio Echo de
Moscou, l'ancien chef du Service fédéral de
sécurité (FSB, ex-KGB), Nikolaï Kovaliov a
déclaré : "Anatoli Tchoubaïs a dû
"toucher aux intérêts de quelqu'un lors de
la redistribution des actifs dans le domaine
énergétique", et cet attentat visait
"non à le tuer, mais à lui faire
peur". NDLR. RAO EES Rossii est la
principale entreprise électrique de Russie et la
troisième plus importante entreprise russe,
derrière Gazprom (gaz) et Lukoil (pétrole).
Propriétaire majoritaire de 52 entreprises
électriques régionales, de 35 centrales
électriques et de plus de 56 000 km de lignes de
transport, RAO EES Rossii fournit 75 % de toute
l'électricité consommée en Russie, en plus
d'exporter dans les pays voisins. Le faible
rendement financier de l'entreprise s'explique
par sa difficulté à obtenir le paiement de
l'électricité qu'elle distribue : en 1997,
environ 10 % de ses clients acquittaient leurs
dettes. RAO EES Rossii appartient au gouvernement
russe (52,7 %), à diverses entreprises
étrangères (30 %) et à divers investisseurs
locaux (17,3 %). Plus de détails : L'électrochoc russe
-
- Mercredi
23 mars 2005 : S'exprimant lors d'une
interview à l'agence de presse suédoise TT
(Tidningarnas Telegrambyra), réalisée par
e-mail, et alors qu'une table ronde sur la
Tchètchénie s'était ouverte à Strasbourg
(France) en présence du président tchétchène
pro-russe, Alu Alkhanov, Chamil Bassaïev, chef de
guerre tchétchène, dont la tête est mise à
prix par Moscou pour 10 millions de dollars, a
promis de nouvelles attaques contre la Russie
après la mort de l'ancien président
tchétchène, Aslan Maskhadov lors d'une
opération russe le 8 mars 2005. Il a ajouté :
"Maskhadov a été tué en raison de la
duplicité des Russes, et à cause de ses efforts
de paix excessifs. Je suis maintenant libéré de
mes engagements. Personne ne peut m'empêcher de
répondre à la violence par la violence".
-
- Vendredi
25 mars 2005 : Dans un communiqué publié
jeudi, le ministère des Affaires étrangères, a
appelé à "ramener la situation sur le
terrain de la légalité" au Kirghizstan et
à appliquer la Constitution de ce pays.
-
- Lundi
28 mars 2005 : 20 000 personnes, selon des
organisations de défense des droits de l'Homme,
se sont rassemblées samedi à Blagovechtchensk
et à Oufa, la capitale de la République du Bachkortostan (Oural)
pour exiger la démission du président Mourtaza
Rakhimov accusé de bafouer les droits de
l'Homme. Les manifestants protestaient également
contre la réforme sociale, entrée en vigueur le
1er janvier 2005 en Russie, qui a mis fin aux
avantages en nature octroyés aux retraités,
handicapés ou militaires, comme la gratuité des
transports municipaux et des médicaments. ** Les
autorités russes, citées par l'agence de presse
Interfax, ont
annoncé samedi avoir accordé l'asile au
Président kirghize, Askar Akaievitch Akaïev
renversé jeudi, après une demande faite par ce
dernier, a indiqué samedi le Kremlin.
-
- Mardi
29 mars 2005 : Le président Vladimir
Poutine effectuera une visite officielle en
Israël le 27 avril 2005, où il rencontrera le
Premier ministre Ariel Sharon. ** Un site
Internet de "résistance contre le
terrorisme" qui a pour objectif d'expliquer
à la population comment survivre pendant les
attaques terroristes, a été ouvert en Russie
avec l'appui du FSB (service fédéral de
sécurité) ex-KGB : www.antiterror.ru
-
- Mercredi
30 mars 2005 : Le président déchu du
Kirghizstan, Askar Akaïev, réfugié à Moscou
après les manifestations qui l'ont poussé à
s'enfuir du pays a déclaré mardi ors d'une
interview à la télévision publique russe qu'il
"était prêt à démissionner s'il obtient
les garanties nécessaires" et "si cela
respecte totalement la législation en vigueur au
Kirghizstan". Sur les ondes de la radio
"Echo de Moscou", il avait indiqué
"qu'il n'avait pas démissionné de son
poste de Président" ajoutant : "Je
suis le seul président élu et légitime du
Kirghizstan. En ce moment, je ne vois aucune
raison ni aucune justification pour
démissionner". Il avait également
déclaré que "le président du nouveau
Parlement kirghize, Omourbek Tekebaïev, était
le seul dirigeant légitime au Kirghizstan et
qu'il pourrait négocier avec lui".
-
- Jeudi
31 mars 2005 : Plus de 3 400 militaires
russes ont été tués en Tchétchénie depuis le
début de la seconde guerre russo-tchétchène
lancée en 1999, selon des chiffres officiels
donnés par le ministère de la Défense et
jugés largement inférieurs à la réalité par
l'ONG "Comités de mères de soldats" (The
Committee of Soldiers' Mothers of Russia, CSMR)
qui avance un bilan de 14 000 morts parmi les
forces fédérales. Le bilan établi par le
ministère de la Défense ne porte que sur ses 30
000 hommes déployées en Tchétchénie tandis
l'ONG prend en compte les pertes parmi les 50 000
membres des troupes du ministère de l'Intérieur
et du Service fédéral de sécurité (FSB,
ex-KGB, Federal'naya Sluzhba Bezopasnosti)
également présentes en Tchétchénie. **
L'ancien responsable de la
sécurité du groupe pétrolier russe Ioukos,
Alexeï Pitchouguine, a été condamné à 20 ans
de prison, à l'issue d'un procès à huis clos
contesté. Alexeï Pitchouguine a été reconnu
coupable jeudi par un jury d'assises d'avoir
organisé le meurtre de 2 habitants de Tambov,
Olga et Sergueï Gorini en 2002, de tentative de
meurtre sur l'ex-chef du service de communication
de la mairie de Moscou et ancienne conseillère
de Mikhael Khodorkovski, Olga Kostina, en
novembre 1998, et de coups sur un ancien
responsable du groupe Rosprom, Sergueï Kolessov
en 1998. L'accusation, qui demandait
l'acquittement de leur client, aux vues "des
nombreuses zones d'ombre contenues dans le
dossier" a affirmé que le commanditaire du
meurtre était Leonid Nevzline, associé de
Mikhaïl Khodorkovski recherché par la justice
russe et actuellement réfugié en Israël. Voir notre édition du 7 novembre
2003 (Russie)
-
Retour
Russie
Retour
sommaire Russie 2005
Retour
sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|