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- Mercredi 2 février 2005 : Le Pape Jean Paul II,
84 ans, a été hospitalisé d'urgence
suite à une complication de sa grippe, a
annoncé dans la nuit de mardi à
mercredi le porte-parole du Vatican,
Joaquin Navarro-Valls. Tous les
rendez-vous du Saint Père, dont celui de
vendredi avec le président du Parlement
européen, l'Espagnol Josep Borell, ont
été annulés.
Jeudi 3 février 2005 : Après
son hospitalisation (la première depuis
8 ans) à l'hôpital Gemelli de Rome
mardi suite à des complications
respiratoires après une grippe, le
ministre italien de la Santé, le docteur
Girolamo Sirchia, a indiqué que le pape
Jean Paul II "se reprend et nous
sommes optimistes".
Jeudi 10 février 2005 : Le Pape Jean-Paul II,
toujours hospitalisé des suites des
complications respiratoires dues à une
grippe, n'a pas célébré, pour la
première en 26 ans de pontificat,
l'office des Cendres qui marque le début
du Carême. Le cardinal américain James
Stafford a été chargé de célébrer la
messe en la basilique Saint-Pierre au nom
du souverain pontife.
Vendredi 25 février 2005 : Le Pape Jean-Paul II,
84 ans, a été hospitalisé d'urgence
jeudi à l'hôpital Gemelli de Rome pour
de "graves problèmes
respiratoires". Il a subi une
trachéotomie "pour assurer une
ventilation adéquate du patient" a
indiqué un communiqué du porte-parole
du Vatican Joaquin M. Navarro-Valls. Le
Saint-Père avait été hospitalisé
pendant 10 jours début février 2005 à
la suite d'une mauvaise grippe. Selon le
professeur Giovanni d'Urso, spécialiste
des maladies respiratoires, "la maladie de
Parkinson, dont le souverain
pontife souffre depuis 13 ans environ,
entraîne un affaiblissement des muscles
de l'appareil respiratoire et des
difficultés accrues de déglutition,
pour respirer ou expectorer les
glaires".
Vendredi 1er avril 2005 : Selon
la chaîne de télévision américaine CNN,
le Pape Jean-Paul II
aurait reçu les derniers sacrements,
suite dune détérioration
importante de son état de santé jeudi
soir. Le Vatican n'a pas confirmé cette
information.
Samedi 2 avril 2005 : Selon
un communiqué du Saint Siège, le Pape Jean-Paul II, 84
ans, "toujours conscient, attend la
mort" après avoir été victime
jeudi soir d'une défaillance cardiaque
et d'une septicémie. Le cardinal Camillo
Ruini, vicaire de Rome, a appelé les
fidèles du monde entier à prier pour
lui. A Rome plusieurs milliers de
fidèles se sont rassemblés sur la place Saint-Pierre
sous les fenêtres du Pape. En signe de
respect pour le Saint Père, les partis
politiques ont annulé les manifestations
prévues vendredi 1er avril pour clore la
campagne en vue des élections
régionales des 3 et 4 avril 2005.
Lundi 4 avril 2005 : Le
Pape Jean-Paul II, né Karol Wojtyla,
est mort, samedi soir, à 21 heures 37
(heure de Rome, 19 heures 37 GMT), à
l'âge de 84 ans, après une agonie de 48
heures, dans ses appartements privés.
Son pontificat, le plus long de
l'Histoire, aura duré 27 ans. Il a été
le premier pape non Italien depuis 455
ans. Le porte-parole du Vatican Joaquin
Navarro-Valls, a indiqué dans un
communiqué que "toutes les
procédures soulignées dans la
constitution apostolique "Universi
Dominici Gregis",
écrite par Jean Paul II le 22 février
1996, ont été mises en mouvement".
A Paris, dès l'annonce du décès du
souverain pontife, le bourdon de la cathédrale
Notre-Dame a
retenti 84 fois, à 21 heures 40. Le
bourdon s'est mis ensuite à sonner à la
volée. 120 cardinaux électeurs, des 4
coins du monde, âgés de moins de 80
ans, (59 européens, 22
latino-américains, 12 africains, 11
asiatiques et 2 océaniens), réunis en
conclave, 15 à 20 jours après le
décès, vont devoir choisir un
successeur à Jean-Paul II. Les
successeurs possibles seraient les 3
cardinaux suivants : les Italiens Dionigi
Tettamanzi et Angelo Scola et l'Allemand
Joseph Ratzinger. Le vote se fait à
bulletin secret à la "majorité
qualifiée" soit 2 tiers des voix à
la chapelle Sixtine.
Si aucun des candidats n'obtient la
majorité nécessaire au terme de 34
tours de scrutin, l'élu sera celui qui a
obtenu le plus de voix au dernier tour de
scrutin après un dernier vote à la
majorité absolue.
Mardi 5 avril 2005 : Les
obsèques du Pape Jean-Paul II décédé
samedi , à 21 heures 37 (heure de Rome,
19 heures 37 GMT), à l'âge de 84 ans,
après une agonie de 48 heures, dans ses
appartements privés, ont été fixées
à vendredi à 10 heures 00 en la
basilique Saint-Pierre, où il sera
enterré. La dépouille du Pape est
exposée depuis lundi 18 heures h00 dans
la basilique Saint-Pierre. 2 millions de
personnes et près de 200 délégations
d'Etat sont attendues pour ses
funérailles.
Mercredi 6 avril 2005 : Le Saint Siège a
annoncé qu'au moins 1 million de
personnes se sont inclinées devant la
dépouille du Pape Jean-Paul II dans la
basilique Saint Pierre de Rome. Ses
obsèques auront lieu vendredi 8 avril
2005.
Jeudi 7 avril 2005 : Le
président américain George W. Bush
est arrivé mercredi à Rome pour rendre
un dernier hommage à Jean Paul II.
200 chefs d'Etat ou de gouvernement
assisteront aux obsèques du Pape,
prévues vendredi 8 avril 2005.
** Le conclave qui
désignera le successeur du Pape
Jean-Paul II a été fixé au 18 avril
2005 par le Collège des Cardinaux. **
Selon des
estimations 2 millions de personnes sont
attendues pour les funérailles de
Jean-Paul II. Des mesures exceptionnelles
de sécurité ont été prises : l'espace
aérien italien a été fermé et
surveillé par des radars ; tout Rome
interdit à la circulation et 10 000
membres des forces de l'ordre mobilisés
pour la cérémonie.
Vendredi 8 avril 2005 : Funérailles
du Pape Jean-Paul II où
plusieurs centaines de milliers de
fidèles sont attendus Place Saint Pierre.
Plus de 120 chefs d'Etat et de
gouvernement assisteront à la
cérémonie, qui devrait durer 3 heures,
et retransmise en direct par les
télévisions du monde entier. Les
Présidents américain George W. Bush,
français Jacques Chirac, ou le
Président israélien, Moshe Katsav,
et le Président iranien, Mohammad Khatami,
participeront notamment à l'événement.
La Chine est le seul pays où Jean-Paul
II n'avait pu se rendre en raison des
"mauvaises relations" entre
Pékin et le Vatican. Elle n'a pas
envoyé de représentants.
Samedi 9 avril 2005 : Le Pape Jean Paul II, 84
ans, décédé samedi 2 avril 2005, a
été inhumé vendredi dans une crypte de
la basilique
Saint-Pierre à
l'issue d'obsèques
"grandioses" en présence de
dirigeants du monde entier et d'un
million de fidèles. Plus de 40 000
personnes avaient été mobilisées pour
encadrer l'événement, dont 10 000
policiers et 10 000 volontaires de la
Protection civile. La messe, qui a duré
2 heures 30, a été célébrée par le
cardinal allemand Joseph Ratzinger,
77 ans, doyen du collège des cardinaux
et proche du pape défunt. Il a déclaré
au cours de son homélie : "Grâce
à son profond enracinement dans le
Christ, il (le pape) a pu porter une
charge qui va au-delà des forces
purement humaines : être berger du
troupeau du Christ, de son Eglise
universelle". Selon l'agence
italienne ANSA,
un million de fidèles étaient
rassemblés à Rome pendant la
cérémonie. Les obsèques du pape ont
été retransmises en direct dans le
monde entier, à l'exception de la Chine
et la Russie dont les dirigeants
n'étaient pas présents.
Mardi 12 avril 2005 : Le
collège des cardinaux s'est réuni lundi
pour préparer le conclave qui s'ouvre le
18 avril 2005 et qui doit donner un
successeur au Pape Jean-Paul II. 2
représentantes américaines des victimes
d'abus sexuels commis par des prêtres
américains ont protesté contre la
célébration, dans la soirée de lundi,
d'une messe à la mémoire de Jean Paul
II par le cardinal Bernard Law, accusé
d'avoir essayé de cacher ce scandale.
Les prêtres coupables n'avaient pas
été excommuniés mais simplement
changés de paroisse. A la suite de cette
affaire, Monseigneur Law avait été
contraint d'abandonner la tête de
l'archevêché de Boston aux Etats-Unis.
Il est actuellement archiprêtre de la
basilique Sainte-Marie Majeure, ce qui en
fait un cardinal de la Curie romaine.
Mercredi 13 avril 2005 : La
crypte de Saint Pierre, où a été
inhumé le Pape Jean-Paul II,
est ouverte mercredi au public.
Lundi 18 avril 2005 : 115
cardinaux de moins de 80 ans de 52 pays
sont réunis ce lundi en Conclave à la Chapelle Sixtine
pour désigner le successeur de Jean-Paul II
décédé le 2 avril 2005 à l'âge
de 84 ans. Lors du Conclave, les
Cardinaux n'ont pas le droit de
communiquer avec l'extérieur et prêtent
serment de conserver le secret. (NDLR. Le
mot "conclave" vient du latin
"cum clave" qui veut dire
"sous clé".) Les cardinaux
doivent garder le secret des débats sous
peine d'excommunication. Les règles
édictées par Jean Paul II en 1996 pour
préserver le secret des délibérations
interdisent les téléphones mobiles, les
postes de radio et de télévision, ainsi
que les journaux pendant le conclave afin
que les cardinaux soient le moins
possible influencés par le monde
extérieur. A chaque tour sans résultat,
les bulletins de vote et les annotations
sont brûlés. Avant la tenue de ce
conclave, conformément au rite qui
symbolise la rupture avec le passé,
après la mort du pape, l'anneau en or de
Jean-Paul II, dit "Anneau du
Pêcheur", appelé "du
pêcheur" parce qu'il représente
saint Pierre, premier pape de la
chrétienté et qui était à l'origine
pêcheur de profession, symbole du
pouvoir pontifical, a été détruit et
le sceau de plomb qu'il a utilisé pour
ses Lettres apostoliques brisé.
Mardi 19 avril 2005 : 115
cardinaux en provenance de 52 pays sont
réunis en conclave à la Chapelle
Sixtine pour élire le 265ème Pape de
l'histoire de l'Eglise. Un premier vote
n'a pas abouti lundi soir. L'élection du
successeur de Jean Paul II sera annoncée
par une fumée blanche, accompagnée pour
la première fois par les cloches de la
basilique Saint-Pierre. Un quorum des
deux tiers est nécessaire pour être
élu, du moins pour les 33 premiers
scrutins (quatre par jour).
Mercredi 20 avril 2005 : Le
cardinal allemand, Monseigneur Joseph
Ratzinger, 78 ans,
conservateur et traditionaliste, bras
droit du pape Jean Paul II, ancien
archevêque de Munich, doyen du Collége
des cardinaux, et président du Conclave,
a été élu Pape mardi au deuxième jour
du conclave et au quatrième tour de
scrutin par les 115 cardinaux électeurs
âgés de moins de 80 ans. Il a pris le
nom de Benoît XVI. Il a été nommé
commandeur de la Légion d'honneur en
1998. Dans une lettre publiée en juin
2004 par l'hebdomadaire italien "L'Espresso",
alors que les Etats-Unis se trouvait en
pleine campagne présidentielle, le
cardinal Ratzinger avait écrit aux
évêques américains pour leur demander
de refuser la communion aux hommes
politiques défendant le droit à
l'avortement écrivant : "Aucun
catholique ne devrait recevoir la Sainte
Communion s'il ou elle est coupable d'un
grave péché. L'avortement est un grave
péché". La lettre condamnait
également le mariage homosexuel. De
nombreux catholiques critiquent ce
"gardien intransigeant du
dogme". Il est opposé à
l'ordination des femmes, au mariage des
prêtres, à l'homosexualité et au
communisme. En 2004, il s'est opposé à
l'intégration de la Turquie musulmane
dans l'Union européenne, la qualifiant
"d'énorme erreur" et de
"décision contre l'histoire".
Le porte-parole du Vatican, Joaquin
Navarro-Valls a indiqué que la messe
d'inauguration du pontificat du nouveau
pape, Benoît XVI, aura lieu le dimanche
24 avril 2005. Plus de détails : Quelques discours
et interventions de S.Em. le Cardinal
Joseph Ratzinger
Jeudi 21 avril 2005 : La
communauté internationale toute entière
a salué mercredi la nomination du
successeur du Pape Jean-Paul II,
en la personne de Joseph Ratzinger qui a
pris le nom de Benoît XVI.
La Chine a demandé au nouveau pape
"de rompre les liens diplomatiques
du Vatican avec Taïwan pour créer les
conditions d'une amélioration des
relations entre Pékin et le Saint-Siège".
Le ministre israélien des Affaires
étrangères Silvan Shalom a
exprimé quant à lui l'espoir que
Benoît XVI continuera, comme Jean Paul
II, à "lutter fermement contre
l'antisémitisme sous toutes ses
formes". Des groupes de pression
juifs américains et canadiens, dont le Centre Simon
Wiesenthal,
ont salué avec prudence l'élection du
cardinal allemand, faisant remarquer son
appartenance aux Jeunesses hitlériennes
(Hitlerjugend) pendant la Deuxième
Guerre mondiale, espérant qu'il
"poursuive le rapprochement avec les
Juifs entrepris par son
prédécesseur". Un autre groupe, l'Anti-Defamation
League, a estimé que
Joseph Ratzinger a "expié"
pour ses liens passés avec les Jeunesses
hitlériennes. "Le fait qu'il vienne
d'Europe est important, car il apporte
avec lui la compréhension et le souvenir
de l'histoire douloureuse de l'Europe et
de l'expérience des Juifs d'Europe au
XXe siècle". Plusieurs voix se sont
élevées contre cette nomination : Joy
Barnes, de la Conférence pour
l'ordination de femmes, considère le
cardinal comme "un diviseur de
l'Eglise". En Italie, Arcigay, la
principale association italienne de
défense des homosexuels, estime que le
cardinal Ratzinger est "le champion
de l'orthodoxie et du conservatisme"
ajoutant : "Il a réduit au silence
toute voix se démarquant d'une vision
médiévale de la foi catholique".
En Allemagne, le théologien
contestataire Hans Küng a
qualifié l'élection du cardinal
Ratzinger d'"immense déception pour
d'innombrables personnes".
Au Portugal,
l'ancien président socialiste Mario
Soares s'est dit "déçu".
"C'est un pape très conservateur,
je ne prévois pas que l'Eglise connaisse
l'ouverture que beaucoup
prévoyaient". Nombreux s'étonnent
également que l'on est choisi un Pape
aussi "vieux". Joseph
Ratzinger, 78 ans, est le plus vieux pape
depuis Clément XII en 1730. Il n'a pas
de problème de santé chronique connu
mais a été hospitalisé au moins 2 fois
depuis le début des années 90. En
septembre 1991, il a souffert d'une
hémorragie cérébrale qui a
temporairement affecté la partie gauche
de son champ de vision, a noté le
journaliste John Allen
Vendredi 22 avril 2005 : Dans
un message adressé jeudi au Grand rabbin
de Rome, Riccardo Di Segni, le pape
Benoît XVI a exprimé la volonté de
"poursuivre le dialogue" et de
"renforcer la collaboration"
avec la communauté juive. ** Le
Pape a confirmé Angelo Sodano au
poste de secrétaire d'Etat et reconduit
dans leurs fonctions "les cardinaux,
archevêques chefs des dicastères de la Curie romaine et
le président de la commission
pontificale pour les rapports avec l'Etat
de la cité du Vatican" selon un
communiqué du Saint-Siège.
Lundi 25 avril 2005 : Le
Pape Benoît XVI a inauguré dimanche son
pontificat avec une messe solonnelle
célébrée place Saint-Pierre devant
350 000 fidèles, où l'anneau, symbole
absolu sur l'église. Une quarantaine de
dirigeants étrangers assistaient à la
cérémonie. Le pape a renouvelé son
engagement à agir pour l'unité de tous
les chrétiens. Voir le Pape Benoît XV
(1914 - 1922)
Samedi 14 mai 2005 : Le
pape Benoît XVI a
annoncé vendredi l'ouverture du procès
en béatification de Jean Paul II,
42 jours seulement après la mort du pape
polonais.
Mardi 31 mai 2005 : Un
décret qui sollicite des témoignages
sur les vertus du pape défunt, Jean-Paul II, a
été publié ce week-end par le Saint-Siège
ouvrant la voie à la procédure de béatification.
Ce décret appelle notamment les
personnes qui possèdent des manuscrits
sur Jean-Paul II à les remettre aux
autorités pontificales. Le Vatican
souhaite rassembler tous les écrits de
Jean-Paul II et entendre les témoignages
sur ses vertus. Tous ses écrits ne
seront cependant pas retrouvés puisqu'il
avait demandé que ses notes personnelles
soient brûlées après sa mort. L'ancien
pape devra être gratifié d'un miracle
pour être béatifié. Un second miracle
posthume est nécessaire à sa canonisation.
Une procédure de béatification ne peut
être entamée qu'après 5 ans, mais le
nouveau Pape, Benoît XVI, a
annoncé que ce règlement ne sera pas
appliqué dans le cas de son
prédécesseur.
Vendredi 10 juin 2005 : Le
cardinal Camillo Ruini, vicaire de Rome,
qui s'exprimait dans la basilique
Saint-Jean de Latran à Rome, a annoncé
que la cérémonie marquant l'ouverture
du processus de béatification de Jean Paul II,
première étape vers une possible
canonisation, aura lieu le 28 juin 2005.
Samedi 24 septembre 2005 : Un
responsable près le Saint-Siège a
révélé jeudi, sous couvert de
l'anonymat que le Vatican allait publier
dans les prochaines semaines un document
qui interdit l'ordination des homosexuels
à la suite des scandales sexuels qui
frappe depuis 2002 l'Eglise américaine.
Selon l'Agence de presse, Catholic World News
(CWN), ce document est à l'étude depuis
1994 et édicterait de nouvelles règles
quant au recrutement de candidats à
l'ordination. Selon ce document,
"les hommes avec des tendances
homosexuelles ne devraient pas être
ordonnés même s'ils sont célibataires
car leur condition suggère un sérieux
désordre de la personnalité qui
restreint leur capacité à servir comme
ministres du culte" et ajoute que
"les prêtres déjà ordonnés, avec
des tendances homosexuelles, seraient
pressés fermement de renouveler leur
voeu de chasteté avec un mode de vie
approprié à la prêtrise
Vendredi 18 novembre 2005 : Le
président israélien Moshe Katsav,
en visite d'Etat en Italie, a été reçu
jeudi en audience officielle par le pape Benoît XVI,
pour une rencontre symbolique qui
"pourrait contribuer à aplanir des
contentieux juridiques et financiers
entre le Saint-Siège et Israël".
** Ouverture jeudi au
Vatican de la 20ème conférence
internationale sur le génome humain.
Cette rencontre promue par le Conseil
pontifical pour la pastorale de la santé
réunit 700 participants venus de plus de
80 pays.
Lundi 21 novembre 2005 : Le
Président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a
été reçu samedi en audience par le
Pape Benoît XVI au
Vatican alors que l'Eglise catholique est
accusée d'interférer dans les affaires
intérieures italiennes.
Jeudi 24 novembre 2005 : Après
plus de 10 ans de discussions et
d'essais, une instruction romaine a
demandé mardi "de ne pas ordonner
prêtres des candidats ayant des
tendances homosexuelles profondes".
Elle indique : "LEglise ne
peut admettre au séminaire et aux ordres
sacrés ceux qui pratiquent
lhomosexualité, présentent des
tendances homosexuelles profondément
enracinées ou soutiennent ce quon
appelle la culture gay."
Linstruction "sur les
personnes présentant des tendances
homosexuelles en vue de ladmission
au séminaire et aux ordres
sacrés", approuvée par Benoît XVI le
31 août 2005, a été signée le 4
novembre par le cardinal Zenon
Grocholewski, préfet de la Congrégation
pour léducation catholique. Elle
sera publiée par LOsservatore
Romano daté
du 29 novembre, mais a été mise en
ligne mardi soir sur Internet par une
agence italienne. Cette instruction ne
concerne pas les homosexuels déjà
ordonnés.
Jeudi 1er décembre 2005 : Le
pape Benoît XVI a
approuvé l'"instruction" de la
Congrégation pour l'Eglise catholique et
a ordonné la publication de ce qdocument
qui rejette l'ordination des prêtres
ayant des tendances homosexuelles tout en
réaffirmant la position de l'Eglise
selon laquelle les tendances
homosexuelles profondément enracinées
sont "objectivement
désordonnées", mais que les
homosexuels doivent être traités avec
respect et ne pas être la cible de
discriminations, déclarant :
"L'Eglise, tout en respectant
profondément les personnes en question,
ne peut admettre au séminaire ou dans
les ordres sacrés ceux qui pratiquent
l'homosexualité, présentent des
tendances homosexuelles profondément
enracinées ou soutiennent ce qu'on
appelle la 'culture gay'". Le
document poursuit : "Les hommes dans
cette situation ne peuvent être
ordonnés prêtres car ils ne peuvent
avoir "une relation juste avec les
hommes et les femmes".
Lundi 5 décembre 2005 : En
visite depuis vendredi en Italie, et pour
3 jours, le président de l'Autorité Nationale
Palestinienne, Mahmoud Abbas, a
été reçu samedi pendant près de 20
minutes par le Pape Benoît XVI et
l'a invité en Terre Sainte. Il a promis
la "sécurité et la
transparence" lors des élections
législatives prévues pour janvier 2006
et d'agir "contre le terrorisme,
"une question qui unit l'ensemble de
la communauté internationale".
Lundi 26 décembre 2005 : Lors
de la bénédiction "Urbi et
Orbi" (à la ville et au monde)
dimanche, prononcée à midi par le pape
du balcon de la basilique Saint-Pierre,
le Pape Benoît XVI a
appelé au réveil spirituel des hommes
du 3e millénaire. Il a a souligné que
l'humanité devait être "unie"
pour "affronter les problèmes
nombreux et préoccupants du moment
présent". Lors de la célébration
de la messe de Minuit, le Pape avait
prié "pour la paix en Terre
Sainte", pour Bethléem, lieu de
naissance du Christ pour les Chrétiens.
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