SOMMAIRE

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Vénézuéla
Simon Bolivar, le libertador de Gilette Saurat, Marie-France Saurat
Hugo Chávez et le Venezuela de Frédérique Langue
Venezuela : travailleurs et villes pétrole de Marchand

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LES ARCHIVES 2007 DU VENEZUELA

Mercredi 3 janvier 2007 : Le ministère de l'Intérieur a annoncé que les affrontements entre détenus qui avaient débuté lundi 1er janvier 2007 dans la prison d'Uribana dans l'ouest du pays, l'une des plus surpeuplées et des plus violentes du pays, ont fait 16 morts et 13 blessés. Le communiqué du ministère précise que les gardiens ont repris le contrôle de la prison.

Vendredi 5 janvier 2007 : Le ministre de l'Intérieur et de la Justice, Jesse Chacon, a été limogé jeudi 4 janvier 2007 par le président Hugo Chavez. Cette mesure intervient après la flambée de violence dans la prison d'Uribana, lundi 1er janvier 2007 où des affrontements entre détenus avait fait 16 morts, qualifiée de "tragédie douloureuse" par Hugo Chavez. Le vice-président, Jose Vicente Rangel, et le ministre des Finances, Nelson Merentes, ont été également limogés.

Samedi 6 janvier 2007 :Le président Hugo Chavez Frias a nommé son frère, Adan Chavez, qui a servi comme chef de cabinet du président et ambassadeur à Cuba, proche allié du Venezuela, au poste de ministre de l'Education. ** Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a condamné jeudi 4 janvier 2007 l'exécution de l'ancien président irakien déchu, Saddam Hussein, la jugeant comme étant "un crime politique résultat d'une occupation étrangère illégitime" et le résultat d'un "procès truqué mené par des tribunaux imposés par les troupes d'invasion et dirigés par l'armée des Etats-Unis". Il a exigé que le président américain George W. Bush et d'autres responsables de son administration soient traduits en justice suite à l'invasion de l'Irak par l'administration Bush qui a causé la mort de milliers d'Irakiens et de soldats américains.

Mardi 9 janvier 2007 : Le président Hugo Chavez a annoncé lundi 8 janvier 2007 qu'il nationaliserait les entreprises de télécommunications et d'électricité du pays, "secteur important et stratégique".

Jeudi 11 janvier 2007 : Réélu le 3 décembre 2006, le président Hugo Chavez a prêté serment mercredi 10 janvier 2007 devant le Parlement pour un nouveau mandat de 6 ans. Il a réaffirmé son objectif d'instaurer un Etat socialiste. Il s'est ensuite rendu au Nicaragua pour assister à l'investiture du nouveau président, Daniel Ortega.

Vendredi 12 janvier 2007 : La Bourse de Caracas s'est effondrée mardi 9 janvier 2007, perdant 18 % de sa valeur au lendemain de l'annonce par le président Hugo Chavez de la nationalisation des secteurs de l'électricité et de télécommunications.

Lundi 15 janvier 2007 : Le président Hugo Chavez a reçu samedi 13 janvier 2007 le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a entamé une tournée en Amérique latine visant "à obtenir le soutien des gouvernements de gauche", et lui a réitéré son soutien au développement du programme nucléaire iranien. Les 2 présidents se sont mis d'accord pour une baisse de la production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), dont ils sont membres influents, pour endiguer la baisse récente des prix du brut, et se sont dits prêts à aider financièrement les pays qui souhaitent se soustraire à l'emprise des Etats-Unis. Le président Mahmoud Ahmadinejad a quant à lui déclaré que Caracas et Téhéran avaient pour tâche de "promouvoir la pensée révolutionnaire dans le monde" : "La raison de tous les problèmes actuels est la direction erronée des pays puissants où il y a la pauvreté, où il y a la haine, l'inimitié et la guerre". Il a ajouté : "Les puissances occidentales sont responsables de la discrimination et de l'injustice" et ont pour seul souci de "recevoir leur bénéfices économiques".

Vendredi 19 janvier 2007 :Le parlement a accordé jeudi 18 janvier 2007 les pleins pouvoirs pendant 18 mois au président socialiste Hugo Chavez, lui permettant ainsi de légiférer par décret et de modifier la Constitution pour y inscrire "la révolution bolivarienne". Hugo Chavez veut également supprimer la limitation du nombre de mandats présidentiels, actuellement restreints à 2, mettre fin à l'autonomie de la Banque centrale et rebaptiser le pays en "République socialiste du Venezuela".

Mardi 30 janvier 2007 : La presse a annoncé lundi 29 janvier 2007 que le Vénézuela envisage l'achat de missiles sol-air Tor-M1 russes pour un montant de 290 millions de dollars dans le but de moderniser son armée.

Jeudi 1er février 2007 : L'Assemblée nationale a approuvé mardi 30 janvier 2007 un projet de loi accordant pour une période de 18 mois les pouvoirs spéciaux au président Hugo Chavez, qui a prêté serment le 10 janvier 2007 pour un nouveau mandat de 6 ans. Cette loi, dite d"'Habilitation", autorise le président à réviser les lois pour "la construction d'un nouveau modèle économique et social soutenu" en vue de réaliser son programme de réformes et de nationalisation et assurer l'égalité dans la distribution de la richesse du pays.

Vendredi 2 février 2007 :
Le président Hugo Chavez a promulgué jeudi 1er février 2007 la "mère de toutes les lois", qui lui permet de gouverner le pays par décret durant 18 mois, et approuvée mardi 30 janvier 2007 par l'Assemblée nationale. Hugo Chavez a vivement critiqué le président américain George W. Bush, et le secrétaire d'Etat adjoint, John Negroponte, qui avait jugé que le dirigeant vénézuélien était une "menace pour les démocraties de la région", après le vote de l'Assemblée vénézuélienne qui lui accorde les pleins pouvoirs, les traitant de "criminels de guerre", estimant qu'ils "devraient être jugés et détenus pour le reste de leurs jours", faisant référence au déclenchement de la guerre en Irak. Hugo Chavez a ajouté que le président américain "devrait démissionner s'il avait un tant soit peu de dignité" affirmant qu'il n'a "ni la capacité politique, ni la capacité morale en aucune façon pour gouverner le pays". Le chef de l'Etat a indiqué qu'il allait organiser un référendum portant sur une réforme de la Constitution qui lui permettrait de se présenter indéfiniment à l'élection présidentielle et de baptiser le pays "République socialiste du Venezuela".

Samedi 3 mars 2007 : Le président Hugo Chavez a proposé aux autres dirigeants d'Amérique du Sud la création d'une organisation des pays exportateurs de gaz, basée sur le même principe que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui s'appellerait "Opegas Sur", ou "Organisation des pays d'Amérique du Sud producteurs et exportateurs de gaz". Le Venezuela est l'un des cinq membres fondateurs de l'OPEP, créée en 1960.

Mardi 1er mai 2007 : Lors d'une réunion du groupe de l'Alternative bolivarienne des Amériques (ALBA) qui s'est tenue dimanche 25 avril 2007 à Barquisimeto, ville située à 250 kilomètres au sud-ouest de Caracas, la capitale, le président bolivien Evo Morale a annoncé que le groupe de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) a décidé de se retirer du Centre international pour la résolution des différends relatifs aux investissements (CIRDI) déclarant que "le Centre, lié à la Banque mondiale, n'a jamais rien décidé en faveur d'un pays, sauf 2 fois où les Etats-Unis étaient bénéficiaires" ajoutant que cette mesure avait pour but de "rechercher le droit des peuples à réguler les investissements étrangers sur leur territoire".

Mercredi 2 mai 2007 :
Dans un message transmis lundi 30 avril 2007 par la télévision nationale à l'occasion de la Fête du 1er mai, le président Hugo Chavez a annoncé que le Vénézuela se retirait, avec effet immédiat, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qualifiant ces organismes de "mécanismes de l'impérialisme" destinés à exploiter les pays pauvres, et demande la restitution des fonds du Vénézuela.

Jeudi 3 mai 2007 :
Le président Hugo Chavez Frias a ordonné mardi 1er mai 2007 à l'armée et aux ouvriers d'occuper symboliquement les gisements pétroliers de l'Orénoque jusque là exploités par les multinationales étrangères (la Française Total, la norvégienne Statoil, les américaines Chevron Texaco et Exxon Mobil, la britannique British Petroleum et l'allemande Veba Oel) qui ont jusqu'au 28 août 2007 pour céder la majorité de leurs filiales au groupe pétrolier public, Petroleos de Venezuela (PDVSA). L'Orénoque est stratégique. Cette région, très riche en pétrole, possède des réserves estimées à 270 milliards de dollars dont Caracas a entrepris la certification avec l'aide de firmes issues de pays émergents ou "amis". Le Venezuela, seul membre latino-américain de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et cinquième exportateur mondial de brut, produit 3,09 millions de barils par jour, dont la moitié sont vendus aux Etats-Unis.

Samedi 5 mai 2007 : Le président Hugo Chavez Frias a menacé jeudi 3 mai 2007 de nationaliser les banques du pays et l'aciériste Sidor s'ils ne mettaient pas fin à leur "jeu malhonnête" reprochant aux banques privées vénézuéliennes "de spéculer au lieu d'oeuvrer au développement du pays". Hugo Chavez a précisé : "Les banques privées doivent donner la priorité au financement des secteurs industriels du Venezuela, à bas coût". Le président vénézuélien a également reproché au sidérurgiste Sidor d'avoir "créé un monopole" et de vendre la majorité de sa production à l'étranger, contraignant ainsi "les industries du pays à importer leurs tubes d'acier de Chine et d'ailleurs".

Mardi 22 mai 2007 : Plusieurs centaines de journalistes ont manifesté lundi 21 mai 2007 à Caracas pour défendre la liberté d'expression après la décision du président Hugo Chavez de ne pas renouveler la licence de la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV), très populaire et qui émet depuis 1953, qui expire le 27 mai 2007. Hugo Chavez reproche à la chaîne d'avoir soutenu le coup d'Etat qui l'avait éloigné du pouvoir pendant 2 jours, en 2002.

Lundi 28 mai 2007 : Des milliers de personnes ont manifesté dimanche 27 mai 2007 dans les rues de Caracas, la capitale, pour protester contre la fermeture de la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV), très populaire et qui émet depuis 1953, qui intervient après la décision du président Hugo Chavez de ne pas renouveler la licence de la chaîne. Hugo Chavez reproche à la chaîne d'avoir soutenu le coup d'Etat qui l'avait éloigné du pouvoir pendant 2 jours, en 2002. Un dispositif de sécurité a été déployé à Caracas où les autorités célébraient également la disparition de la chaîne, qui devait être immédiatement remplacée par une nouvelle chaîne de "télévision socialiste" (TVES) financée par l'Etat. La Cour suprême a ordonné à RCTV de mettre provisoirement à la disposition de TVES son infrastructure logistique, placée sous surveillance militaire, une décision justifiée par le risque de "sabotage".

Mardi 29 mai 2007 : Une manifestation d'étudiants de protestation contre la fermeture de la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV), dont la licence n'a pas été renouvelée par le président Hugo Chavez, après 53 ans d'émissions, qui s'est déroulée lundi 28 mai 2007 à Caracas, la capitale, a été réprimée par les forces de police qui ont tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.

Mercredi 30 mai 2007 : Alors que les étudiants poursuivent à Caracas leur manifestation de protestation contre la chaîne de télévision Radio Caracas Television (RCTV), dont la licence n'a pas été renouvelée par le président Hugo Chavez Frias, après 53 ans d'émissions, le président Hugo Chavez a appelé ses partisans à "défendre la révolution contre cette nouvelle attaque fasciste". Il a également lancé un avertissement à "certains médias (qui) font le jeu de la déstabilisation" en diffusant les images des manifestations et "jusqu'à appeler (...) à tuer le Président pour semer le chaos". Hugo Chavez visait notamment la chaîne Globovision, proche de l'opposition, captée seulement dans la capitale ou par câble, contre laquelle le gouvernement a porté plainte mardi pour incitation "au meurtre d'une personnalité".

Jeudi 31 mai 2007 : Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé mercredi 30 mai 2007 pour la quatrième journée consécutive à Caracas pour protester contre la fermeture par le président Hugo Chavez de la populaire chaîne de télévision, RCTV, qui émettait depuis 53 ans.

Lundi 4 juin 2007 : Des centaines de milliers de personnes ont manifesté samedi 2 juin 2007 à Caracas la capitale pour apporter leur soutien au président vénézuélien Hugo Chavez, qui s'est vu critiquer après la fermeture de la la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV), après 53 ans d'émissions.

Jeudi 21 juin 2007 : Le président Hugo Chavez a annoncé mercredi 20 juin 2007, lors de l'inauguration d'une centrale thermique dans l'Etat de Zulia, retransmise en direct par les chaînes de télévision et les stations de radio nationales, que le Vénézuela avait "débuté la production de ses premiers missiles, leur portée est réduite, et nous fabriquons également des munitions". Hugo Chavez a tenu à préciser que "personne n'est visé par ces activités. Il s'agit juste d'éviter que d'autres aient envie de nous attaquer".

Mercredi 27 juin 2007 : L'entreprise publique "Petroleos de Venezuela" (PDVSA) a indiqué, dans un communiqué publié mardi 27 juin 2007 avoir signé un mémorandum d'entente avec les sociétés multinationales pétrolières Total (France), Statoil (Norvège), Chevron (Etats-Unis) et BP (Grande-Bretagne) prévoyant l'augmentation de 39 % à 78 % en moyenne de la part de la compagnie pétrolière nationale dans les entreprises mixtes opérant dans la région pétrolière de l'Orénoque, conformément au plan de nationalisation mis en place par le président Hugo Chavez. La date-limite pour parvenir à un accord sur la nouvelle répartition du capital et les indemnisations des sociétés étrangères avait été fixée au 26 juin 2007, date à laquelle, faute d'accord, le gouvernement menaçait d'une expropriation totale pour pouvoir exploiter le brut de cette région. Hugo Chavez s'est engagé "à indemniser les multinationales sur la base de la valeur comptable des actifs, pas celle du marché pétrolier", qui a vu les prix s'envoler depuis 3 ans. Le Venezuela est le quatrième exportateur de brut vers les Etats-Unis avec 1,18 million de barils par jour exportés en avril 2007, selon l'Agence gouvernementale américaine d'information sur l'Energie (EIA).

Lundi 23 juillet 2007: Lors de son allocution hebdomadaire à la radio et à la télévision, le président Hugo Chavez a ordonné aux autorités de surveiller de près les déclarations faites par des dignitaires étrangers lors de leurs visites au Venezuela, et de lui signaler toute critique publique, déclarant : "Combien de temps allons-nous permettre qu'une personne - de quel pays que ce soit - vienne dans notre maison pour dire qu'il existe une dictature ici, que le président est un tyran, et que personne n'y fait rien ?" ajoutant : "Aucun étranger, quel qu'il soit, ne peut venir ici et nous attaquer. Quiconque vient, nous devons l'expulser de ce pays (...). Je parle de gentlemen qui viennent ici pour des conférences". Cette déclaration intervient après la visite de Manuel Espino, président du Parti conservateur mexicain (PAN, Partido Accion Nacional, au pouvoir), lors de laquelle celui-ci a publiquement accusé le chef de l'Etat vénézuélien de chercher à prolonger indéfiniment son mandat.

Mardi 24 juillet 2007 : Le président Hugo Chavez a annoncé dimanche 22 juillet 2007 lors de son émission télévisée hebdomadaire qu'il déposerait prochainement un nouveau projet de loi au parlement, permettant au président d'être réélu sans limitation du nombre de mandats, ce qui lui permettrait, s'il est réélu, de garder le pouvoir jusqu'en 2021.

Vendredi 3 août 2007 : Le président Hugo Chavez a accusé les Etats-Unis, mercredi 1er août 2007, d'empêcher l'entrée de son pays dans le Marché commun du Sud (MERCOSUR) après un accord signé il y a un an. Son adhésion n'a pas encore été ratifiée par le Brésil et le Paraguay. Il a accusé les Etats-Unis de discréditer le Venezuela, arguant que "les avocats américains ont acheté le peuple. Ils ont bien payé. Ils ont des journaux et des stations de télévision. Ils tentent d'embrouiller le peuple, de lui faire du chantage et de semer la peur".

Vendredi 10 août 2007 : Le Vénézuela et le Mexique ont renoué les relations diplomatiques entre leur 2 pays, rompues en novembre 2005 lorsque le président vénézuelien, Hugo Chavez, avait traité l'ancien président mexicain, Vicente Fox, de "toutou des Etats-Unis", entraînant une crise diplomatique entre les 2 pays.

Lundi 13 août 2007 : Lors du troisième sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 14 pays membres de la Petrocaribe, créée en 2005 par le président Hugo Chavez, qui s'est tenu vendredi 10 et samedi 11 août 2007 à Caracas, dans le but "d'approfondir l’union énergétique régionale et renforcer les relations multilatérales entre les pays membres", le président vénézuelien, Hugo Chavez, a appelé les pays des Caraïbes "à s'unir contre les Etats-Unis", s'engageant à leur fournir du pétrole à des prix préférentiels pour "ce siècle et au-delà". Le Venezuela est le 5ème exportateur de pétrole brut au monde et le 4ème fournisseur des Etats-Unis.

Vendredi 17 août 2007 : Le président Hugo Chavez a proposé mercredi 15 août 2007 de modifier l'article 230 de la Constitution qui fixe à 2 le nombre de mandats présidentiels pour la même personne, et de faire passer la durée du mandat présidentiel de 6 à 7 ans. Il a également annoncé une réforme qui mettrait fin à l'autonomie de la banque centrale et offrirait au chef de l'Etat le contrôle des réserves en devises étrangères.

Lundi 10 septembre 2007 : Le président Hugo Chavez, qui s'est porté médiateur entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) pour un échange de prisonniers, a indiqué samedi 8 septembre 2007 avoir reçu un courrier du chef des FARC, Manuel Marulanda, l'informant de "l'envoi prochain d'un représentant pour des négociations sur un échange de prisonniers".

Lundi 17 septembre 2007 :
Le président Hugo Chavez a demandé samedi 15 septembre 2007 à son homologue colombien, Alvaro Uribe, la permission de rencontrer en Colombie, le chef de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Manuel Marulanda, afin de négocier la libération des otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt en échange de quelques 500 guérilleros emprisonnés par les autorités colombiennes.

Mercredi 19 septembre 2007 : Le président Hugo Chavez, médiateur entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, guerilla marxiste) et le gouvernement d'Alvaro Uribe pour un échange humanitaire de prisonniers entre les 2 parties, a présenté, à la chaîne de télévision publique VTV, 2 lettres du chef des FARC, Manuel Marulanda et du numéro 2 des FARC, Raul Reyes, dans lesquels les auteurs jugent "indispensables" l'établissement d'une zone démilitarisée pour permettre un échange humanitaire entre otages et guérilleros détenus par les autorités colombiennes.

Lundi 24 septembre 2007 : Lors de son intervention télévisée hebdomadaire, le président Hugo Chavez a annoncé dimanche 23 septembre 2007 avoir accepté l'invitation de son homologue français Nicolas Sarkozy de se rendre en France. Cette invitation intervient après la visite du vice-président vénézuélien Jorge Rodriguez à Paris samedi 22 septembre 2007. Le président Hugo Chavez intervient en tant que médiateur dans la crise entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) au sujet d'un échange de prisonniers.

Samedi 29 septembre 2007 :
Après la Bolivie, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est arrivé jeudi 27 septembre 2007 à Caracas où il a rencontré le président Hugo Chavez où il a prôné la création d'un front anti-américain et rappelé le "droit des pays à développer l'énergie nucléaire civile dans le cadre du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires".

Jeudi 4 octobre 2007 : Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire français "Paris Match" dans son édition du jeudi 4 octobre 2007, le président Hugo Chavez a déclaré que "toutes les informations dont nous disposons indiquent" qu'Ingrid Betancourt "est en vie". Hugo Chavez s'est proposé médiateur dans le cadre d'un échange de prisonniers entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, guerilla marxiste).

Vendredi 5 octobre 2007 : Le président Hugo Chavez a reçu jeudi 4 octobre 2007 à Caracas, un émissaire du président français Nicolas Sarkozy, Daniel Parfait, directeur des Amériques au ministère des Affaires étrangères, époux de la soeur d'Ingrid Bétancourt, Franco-colombienne enlevée le 23 février 2002, dans le cadre de la médiation dont s'est chargé le président Hugo Chavez portant sur la libération des otages détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, guerilla marxiste).

Jeudi 25 octobre 2007 : La police a dispersé à coups de gaz lacrymogènes plusieurs centaines d'étudiants qui tentaient de se rendre à l'Assemblée nationale, au cours d'une manifestation à Caracas pour protester contre la réforme constitutionnelle organisée par le président Hugo Chavez "qui prône l’instauration d’un modèle socialiste à la tête de l’Etat". Il prévoit notamment au président "de se présenter indéfiniment à sa propre succession".

Mercredi 31 octobre 2007 : Le plus haut dirigeant des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Granda, libéré le lundi 4 juin 2007 par le gouvernement colombien en signe de "geste de bonne volonté" envers les FARC, est arrivé mardi 30 octobre 2007 à Caracas où il doit rencontrer le président Hugo Chavez qui sert de médiateur entre les FARC et le président colombien Alvaro Uribe dans le cadre d'un échange de prisonniers dont la candidate des Verts, Ingrid Bétancourt, enlevée le 23 février 2002.

Vendredi 2 novembre 2007 : La police anti-émeutes a violemment réprimée une manifestation d'un millier d'étudiants qui défilaient jeudi 1er novembre 2007 dans les rues de Caracas la capitale pour protester contre une réforme constitutionnelle qui prévoit l'abolition de la limitation du nombre de mandats présidentiels.

Lundi 5 novembre 2007 : Le parlement a adopté vendredi 2 novembre 2007 à une forte majorité les réformes constitutionnelles défendues par le président Hugo Chavez, et qui prévoient notamment un renforcement de ses pouvoirs, la suppression de la limitation des mandats présidentiels, l'instauration d'une économie socialiste et la censure de la presse dans des situations exceptionnelles. Les 69 modifications proposées de la Constitution vont maintenant être soumises à référendum prévu pour le 2 décembre 2007. Des manifestations estudiantines ont éclaté contre cette réforme vendredi 2 novembre 2007 dans tout le pays. Un étudiant a été tué par un tireur non identifié et 4 autres blessés dans l'Etat de Zulia dans l'ouest du pays. La police anti-émeutes avait violemment réprimée une manifestation d'un millier d'étudiants qui défilaient jeudi 1er novembre 2007 dans les rues de Caracas la capitale.

Jeudi 8 novembre 2007 : Le président Hugo Chavez, qui agit en tant que médiateur entre dans la crise entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) au sujet d'un échange de prisonniers, a annoncé mercredi 7 novembre 2007 au cours d'une apparition publique dans l'Etat de Carabobo, dans le centre-ouest du Venezuela, avoir rencontré des représentants des FARC, dont leur "ministre des Affaires étrangères, plus haut responsable Rodrigo Granda, libéré le 4 juin 2007 par le gouvernement colombien, a indiqué mardi 6 novembre 2007 dans une interview que les FARC "s'efforçaient de faire parvenir au président Chavez des preuves qu'Ingrid Betancourt, les 3 Américains et d'autres otages sont en vie". ** Des hommes armés en moto ont pénétré mercredi 7 novembre 2007 sur le campus de l'Université centrale du Venezuela (UCV) après une manifestation d'étudiants qui protestaient contre la réforme de la Constitution mise en place par le président Hugo Chavez et adoptée vendredi 2 novembre 2007 à une forte majorité par le parlement, faisant 1 mort et 6 blessés parmi les étudiants.

Samedi 24 novembre 2007 : Après l'annonce faite mercredi 21 novembre 2007 par le président colombien Alvaro Uribe de mettre un terme immédiat à la médiation du président du Vénézuela, Hugo Chavez portant sur un échange de prisonniers avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC - marxistes), Hugo Chavez, a déclaré samedi 24 novembre 2007, sur la chaîne de télévision d'Etat, VTV, que cette décision allait "affecter les relations bilatérales" et qu'il se sentait "trahi dans sa bonne foi". Alvaro Uribe avait accusé le président vénézuélien d'avoir parlé directement des otages avec des généraux colombiens. Pour Hugo Chavez, "il y a des gens très proches d'Uribe, des gens avec beaucoup de pouvoir, qui ne souhaitent pas qu'il y ait un accord", a déclaré le président vénézuélien à la télévision publique. "Je ne m'aventurerais pas à dire que (Alvaro Uribe) ne le souhaite pas non plus, mais je suis certain qu'il y a des gens très proches de lui qui veulent simplement la guerre".

Lundi 26 novembre 2007 : Le président Hugo Chavez a annoncé dimanche 25 novembre 2007 le gel des relations diplomatiques entre la Colombie et le Vénézuela après la décision, mercredi 21 novembre 2007, du président colombien Alvaro Uribe de mettre un terme au mandat de médiation d'Hugo Chavez portant sur un échange de prisonniers avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC - marxistes).

Mardi 27 novembre 2007 : Le président Hugo Chavez a annoncé que le Venezuela gelait ses relations avec l'Espagne jusqu'à ce que le roi Juan Carlos, qui lui avait ordonné de se taire lors du sommet ibéro-américain qui s'est tenu au Chili le 10 novembre 2007, lui ait présenté des excuses. ** Un jeune homme de 19 ans a été tué par balles lundi 26 novembre 2007 à Guacara dans le nord du pays lors d'une manifestation d'opposition à la réforme constitutionnelle prônée par le président Hugo Chavez.

Mercredi 28 novembre 2007 : L'ambassadeur du Vénézuela en Colombie, Pavel Rondon, a été rappelé dans son pays pour consultation après la décision, mercredi 21 novembre 2007, du président colombien Alvaro Uribe de mettre un terme au mandat de médiation d'Hugo Chavez portant sur un échange de prisonniers avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC - marxistes). Lire l'édition de Fil-info-France du 26 novembre 2007 (Venezuela)

Vendredi 30 novembre 2007 : Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté jeudi 29 novembre 2007 à Caracas la capitale contre la réforme constitutionnelle proposée par le président Hugo Chavez. Les manifestants accusent le chef de l'Etat de vouloir "instaurer une dictature à la cubaine". Un référendum portant sur l'inscription du socialisme dans la constitution et un renforcement des pouvoirs du président, doit se tenir dimanche 2 décembre 2007.

Samedi 1er décembre 2007 : Des milliers de partisans du président Hugo Chavez sont descendus dans les rues de Caracas, la capitale, vendredi 30 novembre 2007, à l'appel du président, pour défendre sa réforme constitutionnelle. Un référendum portant sur l'inscription du socialisme dans la constitution et un renforcement des pouvoirs du président, doit se tenir dimanche 2 décembre 2007. Jeudi 29 novembre 2007, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient manifesté à Caracas pour dénoncer le président Hugo Chavez l'accusant de vouloir "instaurer une dictature à la cubaine". Hugo Chavez a pris la parole vendredi 30 novembre 2007 devant ses partisans à Caracas, à l'occasion de son discours de clôture de campagne, déclarant avoir ordonné à l'armée "de mettre en place les plans de protection de nos champs pétroliers et de nos raffineries pour les protéger". Il a accusé les Etats-Unis d'avoir préparer une opération baptisée "Plan Tenaille" pour "déchaîner la violence" au cas où la réforme serait adoptée et les menaçant de stopper les livraisons de pétrole en cas de mise à exécution de leur plan. Le Vénézuela est le sixième producteur mondial de pétrole brut avec 3 millions de pétrole par jour dont la moitié est exportée vers les Etats-Unis.

Lundi 3 décembre 2007 : Le président Hugo Chavez a indiqué samedi 1er décembre 2007 à Caracas, la capitale, lors d'une conférence de presse qu'il était victime d'une "tyrannie médiatique mondiale", lançant une violente critique à l'encontre de la chaîne d'information américaine CNN et affirmant "qu'Hitler pourrait (en) être le patron". Cette diatribe fait suite à une image du président vénézuelien, les yeux fermés, accompagnée du commentaire "Qui l’a tué ?", diffusée sur CNN (version espagnole) pendant 10 seconde mercredi 28 novembre 2007 et ensuite retirée par CNN qui a prétexté qu’une "erreur" s’était produite. Selon les responsables de CNN, le sous-titre devrait être utilisé au cours d'un autre reportage sur le meurtre du joueur de football américain Sean Taylor qui a été tué cette semaine en Floride. Selon Hugo Chavez, la chaîne aurait déjà préparé des reportages sur sa mort. Il a expliqué que dans le "contexte délicat du référendum constitutionnel du 2 décembre dans son pays, cet épisode CNN ne pouvait que faire parti d’un plan plus vaste pour déstabiliser le Venezuela, dont son assassinat pourrait être l’une des composantes". ** Selon les premiers résultats provisoires après le référendum organisé dimanche 2 décembre 2007 portant sur une réforme constitutionnelle, proposée par le président Hugo Chavez, qui vise à supprimer la limitation des mandats présidentiels et augmenterait les pouvoirs du chef de l’Etat, le "oui" l'emporterait de 6 à 8 points sur le "non".

Mardi 4 décembre 2007 : Le président Hugo Chavez a reconnu son échec, le premier en 9 ans de présidence, après le référendum portant sur des réformes constitutionnelles où le "non" a l'emporté avec près de 51 % des voix.

Samedi 8 décembre 2007 : Le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko, est arrivé vendredi 7 décembre 2007 à Caracas pour une visite de 2 jours. Il a été reçu par le président Hugo Chavez. Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré à la télévision publique que les 2 pays "tentent de bâtir une relation basée sur le développement partagé".

Mercredi 19 décembre 2007 : Pour la troisième année consécutive, le président Hugo Chavez a fait livrer vendredi 7 décembre 2007 gratuitement du fuel à des familles défavorisées de la ville américaine de New York.




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