SOMMAIRE

Mohamed el-Baradeï AIEA
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Mohamed ElBaradei, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)



Mohammed el-Baradei AIEA, Prix Nobel de la paix 2005

Samedi 8 octobre 2005 (Source Fil-info-France) :

Samedi 8 octobre 2005 N° 1159/22555

SUEDE : Le prix Nobel de la Paix 2005 a été décerné vendredi à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et son directeur général, Mohammed El-Baradei, 63 ans, juriste de formation, pour leur lutte contre la prolifération des armes nucléaires. 199 candidats étaient en lice cette année dont le chancelier allemand Gerhard Schroeder, l’ancien président de Finlande, Martti Ahtisaari, ou encore l’ancien secrétaire d’Etat américain Colin Powell, le président ukrainien Victor Yuschenko, le président géorgien, Mikhail Saakashvili, l'ancien président tchèque, Vaclav Havel, ou l'expert nucléaire israélien, Mordechai Vanunu. Le prix sera remis le 10 décembre 2005 à Stockholm, date anniversaire de la mort de son fondateur, le Suédois Alfred Nobel. Il est composé d'une médaille d'or, d'un diplôme et d'un chèque de 10 millions de couronnes suédoises, soit 1,1 million d'euros. L'ancien chef des inspecteurs en désarmement de l'ONU en Irak, le Suédois Hans Blix, a salué l'atribution du Prix Nobel de la Paix à l'AIEA, y voyant "une reconnaissance des méthodes rigoureuses" de l'Agence. Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a salué l'attribution du prix Nobel de la paix 2005 à l'AIEA et à son directeur général, Mohamed El-Baradeï, déclarant : "Ce prix vient à point nommé pour rappeler le besoin pressant de progresser sur la question de la non-prolifération et du désarmement nucléaires, à un moment où les armes de destruction massive continuent de constituer une grave menace pour nous tous".


BIOGRAPHIE :

Mohammed El Baradei est né le 17 juin 1942 au Caire en Egypte. Il est, depuis le 1er décembre 1997, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Il a obtenu en 2005 le Prix Nobel de la Paix avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Mohammed ElBaradei est le fils de Mostafa ElBaradei, avocat et ancien Président de l'Association du Barreau égyptien. and former President of the Egyptian Bar Association. Il suit des études de droit à l'université du Caire où il obtient son diplôme en 1962 et un Doctorat en Droit international à l'Université de New York.

Il commence sa carrière dans les services diplomatiques égyptiens en 1964 et a servi à 2 occasion dans les Missions permanentes égyptiennes à l'ONU à New York et Genève au sein du service de contrôle des armes.

De 1974 à 1978, il est nommé Assistant spécial auprès du Ministère égyptien des Affaires Etrangères.

Il quitte les services diplomatiques en 1980 et prend la charge du programme de droit international à l'Institut des Nations-Unies pour la formation et la recherche (
UNITAR, United Nations Institute for Training & Research).

De 1981 à 1987, il est professeur adjoint de droit international à l'université de New York.

En 1984 à 1993, il intègre l'AIEA en tant que membre du secrétariat. En 1993, il devient l'assistant du directeur général pour les relations extérieures jusqu'en 1997.

Depuis le 1er décembre 1997, il est directeur général de l'AIEA. En septembre 2001, il a été réélu pour un second mandat de quatre ans.

La résolution 1441 du Conseil de sécurité, adoptée en novembre 2002, lui confie, avec Hans Blix, la direction de la COCOVINU, Commission de contrôle, de vérification et d'inspection de l'ONU. Les 2 hommes se doivent de "signaler immédiatement" au Conseil de sécurité "tout manquement de l'Irak à ses obligations en matière de désarmement".

Mohammed ElBaradei est marié à Aida Elkachef, professeur à l'Ecole Internationale de Vienne en Autriche. Ils ont une fille, Laila, avocate, et un fils, Mostafa, ingénieur du son,qui vivent et travaillent tous les 2 à Londres au Royaume-Uni.


ACTUALITE : AIEA, Mohammed el-Baradei,

Mardi 27 septembre 2005 : AUTRICHE :
Lors de la 49ème Assemblée annuelle de l'Agence à l'Energie Atomique (AIEA) qui s'est ouverte lundi à Vienne, la capitale, Mohammed ElBaradei a été reconduit pour un troisième mandat de 4 ans à la tête de l'organisation. Le 30 septembre 2004, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell avait indiqué que Washington n'est pas favorable "à ce que l'actuel directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohammed ElBaradei, obtienne un troisième mandat à la tête de cette institution" estimant que la "règle de Genève" limitait ce genre de charge à 2 mandats. Mohammed ElBaradei, 61 ans, dont le mandat de 4 ans expire le 30 novembre 2005, avait indiqué le 10 septembre 2004 qu'il briguerait un troisième mandat. Mohammed ElBaradei était allé à l'encontre de la position américaine en affirmant avant la guerre d'Irak qu'il n'y avait pas de preuve d'un programme d'armement nucléaire irakien et avait également indiqué qu'il était opposé à un ultimatum contre l'Iran en novembre 2004, afin de donner du temps à l'Agence pour finir son enquête sur ce dossier. Washington avait d'empêcher par tous les moyens la réélection de Mohammed ElBaradei "menant une campagne qui l'accuse en privé de manquer de fermeté envers l'Irak et l'Iran". Elle lui reprochait d'avoir dissimulé au conseil des gouverneurs de l'AIEA des informations qui auraient pu aider les Etats-Unis à saisir le Conseil de sécurité du cas de l'Iran pour imposer des sanctions économiques à la République islamique. Le quotidien "Washington Post" avait publié des informations selon lesquelles l'administration américaine aurait mis Mohamed ElBaradei sur écoute et espionné ses conversations avec des diplomates iraniens.
(Source Fil-info-France)

Jeudi 10 février 2005 :
Plusieurs diplomates en poste à Vienne la capitale, sous couvert d'anonymat, ont révélé à l'Agence de presse, Associated Press (AP) que "Washington est en train de faire campagne, cherchant des alliés pour obtenir l'éviction du chef actuel de l'AIEA, l'Agence internationale à l'énergie atomique de l'ONU (NDLR. Mohammed ElBaradei), et ce peut-être même d'ici la fin du mois". Washington accuse Téhéran de mettre au point des armes atomiques sous couvert de nucléaire civil, et veut traduire l'Iran devant le Conseil de sécurité de l'ONU pour d'éventuelles sanctions. Les autorités américaines jugent que Mohammed ElBaradei "n'est pas assez dur avec l'Iran". La prochaine réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA est prévue pour le 28 février 2005.

Lundi 3 janvier 2005 : AUTRICHE :
Melissa Fleming, porte-parole de l'AIEA (Agence Internationale à l'Energie Atomique) a annoncé que Mohammed ElBaradei, juriste égyptien, briguerait un troisième mandat de directeur général de l'AIEA, qu'il dirige depuis 1997. Aucun autre candidat ne s'est présenté avant l'échéance du 31 décembre 2004. Washington tente d'empêcher par tous les moyens la réélection de Mohammed ElBaradei "menant une campagne qui l'accuse en privé de manquer de fermeté envers l'Irak et l'Iran". Elle lui reproche d'avoir dissimulé au conseil des gouverneurs de l'AIEA des informations qui auraient pu aider les Etats-Unis à saisir le Conseil de sécurité du cas de l'Iran pour imposer des sanctions économiques à la République islamique. Le quotidien "Washington Post" a publié des informations selon lesquelles l'administration américaine aurait mis Mohammed ElBaradei sur écoute et espionné ses conversations avec des diplomates iraniens.
(Source Fil-info-France)


Quelques citations de
Mohammed el-Baradei AIEA :

"Si le monde ne ralentit pas sa course, nous risquons l'autodestruction"

"Ma patience a des limites, celle de la communauté internationale aussi, la crédibilité du processus de vérification est en jeu" (au sujet du programme nucléaire iranien)


Mohammed el-Baradei AIEA dans l'actualité de www.fil-info-france.com :

Vendredi 9 novembre 2007 : ISRAEL :
Le vice-Premier ministre israélien Shaul Mofaz, a exigé le renvoi du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohammed ElBaradei, Prix Nobel de la Paix 2005. Lors de déclaration à la radio israélienne, il a accusé Mohammed ElBaradei de "mettre en danger la paix dans le monde". Israël, qui milite pour de nouvelles sanctions internationales contre Téhéran, soupçonne le pays de chercher à se doter de l'arme atomique. En octobre 2007, le chef de l’AIEA avait affirmé ne pas avoir de preuves que Téhéran fabriquait la bombe nucléaire. Le directeur de l'AIEA doit remettre le 22 novembre 2007 un rapport sur le degré de coopération dont fait preuve l'Iran pour dissiper les questions que soulèvent les zones d'ombre de son programme nucléaire.



 
 
 
 


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