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IRAN, FIL-INFO-IRAN
©, 2007, ARCHIVES, MAI, 2007
- Jeudi 3 mai 2007 : S'exprimant
mercredi 2 mai 2007 devant les habitants
de la province de Kerman, le président Mahmoud Ahmadinejad a
déclaré que "l'Iran entend exercer
tous ses droits légitimes"
concernant son programme nucléaire et ne
reculera pas "d'un iota" sous
la "pression de la communauté
internationale".
- Vendredi 11 mai 2007 : L'organisation
de l'"Etat islamique en Irak",
liée à Al-Qaïda, a revendiqué jeudi
10 mai 2007 l'exécution de 9 policiers
et militaires enlevés la semaine
dernière, après la fin de l'ultimatum
qui demandait que lui soient livrés des
agents impliqués dans le viol d'une
femme sunnite.
** Le vice président
américain Dick Cheney, en visite en
Irak, a rendu visite aux soldats d'une
base américaine proche de Tikrit, fief
de l'ancien président Saddam Hussein,
exécuté le 30 décembre 2006, et
indiqué que la guerre en Irak "est
une guerre contre le terrorisme"
ajoutant : Par dessus tout, nous sommes
ici parce que les terroristes qui ont
déclaré la guerre à l'Amérique, entre
autres pays libres, ont fait de l'Irak le
front central de cette guerre". **
Le parlement
irakien a élaboré un projet de loi,
jeudi 10 mai 2007, visant à mettre sur
pied un calendrier de retrait des troupes
étrangères, demandant également à ce
que leur nombre n'augmente plus.
Samedi 5 mai 2007 : Le
président Mahmoud Ahmadinejad a exclu
toute négociation sur les droits de
lIran à lénergie
nucléaire.
Jeudi 10 mai 2007 : L'ancien
négociateur iranien, Hossein Moussavia,
allié de l'ancien président Akbar
Hachémi Rafsandjani, en poste du 3 août
1989 au 3 août 1997, qui avait mené les
négociations sur le programme nucléaire
iranien entre la Grande-Bretagne, la
France et l'Allemagne jusqu'en 2005,
arrêté le 30 avril 2007 et accusé
d'espionnage, a été libéré mercredi 9
mai 2007 après le paiement d'une caution
de 2 milliards de rials (environ 215 000
dollars).
Vendredi 11 mai 2007 : La
directrice du Centre international
universitaire Woodrow-Wilson pour le
Moyen-Orient, Haleh Esfandiari, a été
arrêtée mercredi 9 mai 2007 à
Téhéran. Accusée d'espionnage, elle a
été conduite à la prison d'Evin.
** Le premier
vice-président Parviz Davoudi a
rencontré jeudi 10 mai 2007 le
vice-ministre nord-coréen des Affaires
étrangères Kim Hyong Jung. Il a promis
que l'Iran fournira une "assistance
dans différents secteurs
économiques" ajoutant que les 2
pays s'opposeront désormais ensemble aux
"puissances mondiales
hautaines", soulignant :
"L'époque de l'orgueil et des
puissances oppresseurs est révolue et la
victoire appartient définitivement aux
nations indépendantes et éprises de
liberté". Kim Hyong Jung a affirmé
le soutien de Pyongyang à Téhéran dans
son opposition à la communauté
internationale dans la situation qui
s'est créée autour du programme
nucléaire iranien. Il a déclaré :
"Faire appel au nucléaire civil est
le droit inaliénable de tout pays. Les
puissances oppresseurs, dont les
Etats-Unis, ne peuvent s'opposer au
progrès des autres Etats". Une
délégation nord-coréenne est en visite
à Téhéran depuis lundi 7 mai 2007 dans
le but d'instaurer une coopération
politique et militaire avec les
autorités iraniennes. La Corée du nord
et lIran coopèrent dans le domaine
du développement technologique de
système de missiles de moyenne et longue
portée. Des techniciens nord-coréens
travailleraient sur le programme
nucléaire iranien.
Lundi 21 mai 2007 : S'exprimant
vendredi 18 mai 2007 devant les
participants du Forum économique mondial
du Moyen-Orient (WEF),
réuni à Shouneh, en Jordanie, le
conseiller iranien pour la justice,
Mohammad Javad Larijani, a indiqué que
"pour ce qui est denlever
Israël de la carte, il s'agit d'un
produit des médias occidentaux".
Mohammad Javad Larijani a ajouté que la
position du président iranien Mahmoud Ahmadinejad,
était la suivante : "Nous ne
pouvons tolérer un état dans lequel le
racisme est pratiqué
quotidiennement", faisant
référence au traitement israélien des
Palestiniens et de ses citoyens arabes.
Mardi 22 mai 2007 : Mardi 22
mai 2007 : S'exprimant lundi
21 mai 2007 devant des étudiants à
Téhéran, le guide spirituel suprême de
la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a
indiqué que "dans l'arène mondiale
de la résistance des peuples au régime
hautain des Etats-Unis, la République
islamique d'Iran est devenue le centre de
commandement du front (de la résistance)
des nations" ajoutant : "Le
système de présidence islamique (en
Iran) a produit dans la politique
mondiale l'effet d'une bombe dont la
puissance dépasse de milliers de fois
celle de la bombe que les Américains
avaient largué sur Hiroshima".
Mercredi 23 mai 2007 : Haleh
Esfandiari, une universitaire
américano-iranienne, directrice du
programme Proche-Orient de la fondation
américaine Woodrow Wilson, a été
officiellement inculpée mardi 22 mai
2007 de tentative de renversement du
régime en mettant sur pied un réseau
contre la souveraineté du pays. Elle
avait été arrêtée mercredi 9 mai 2007
à Téhéran et conduite à la prison
d'Evin. ** 2
inspecteurs de l'Agence internationale de
l'énergie atomique (AIEA)
sont arrivés mardi 22 mai 2007 en Iran
pour visiter le site de traitement
d'uranium d'Isfahan et celui
d'enrichissement à Natanz, dans le cadre
d'inspections de routine de l'AIEA
prévus dans le Traité sur la
non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Jeudi 24 mai 2007 : 9
bâtiments de guerre de la marine
américaine, dont 2 porte-avions, l'USS
John C. Stennis et l'USS Nimitz,
sont entrés mercredi 23 mai 2007 dans
les eaux du Golfe, au large des côtes
iraniennes. Ce déploiement est sans
précédent depuis le début de la guerre
en Irak en mars 2003. Selon un
communiqué la Cinquième Flotte
américaine, basée à Bahreïn, les
autorités iraniennes n'ont pas été
notifiées de ces mouvements. D'après le
chef des opérations, l'amiral K.Quinn,
"l'objectif est de procéder à des
exercices militaires afin de montrer que
les Etats-Unis portent de l'intérêt à
la sécurité de la région".
Vendredi 25 mai 2007 : Le
président Mahmoud Ahmadinejad a
exclu jeudi 24 mai 2007 de suspendre le
programme nucléaire iranien, malgré les
menaces de nouvelles sanctions de l'ONU.
Lundi 28 mai 2007 : La
télévision d'Etat a annoncé que les
autorités ont convoqué dimanche 27 mai
2007 l'ambassadeur de Suisse à
Téhéran, qui représente les intérêts
américains en Iran depuis que Washington
a rompu ses relations diplomatiques avec
le pays après la prise d'otages à son
ambassade à Téhéran en 1979, pour lui
demander des "explications
nécessaires" au sujet des réseaux
d'espionnage américains
"identifiés plusieurs réseaux
d'espionnage composés d'éléments"
des forces d'occupation de l'Irak,
"actifs sous la conduite" des
"renseignements américains"
pour s'infiltrer et commettre des actes
de "sabotage dans des régions de
l'ouest, du centre, et du sud-ouest du
pays". L'agence de presse IRNA (Islamic
Republic News Agency) avait
précisé que les réseaux d'espionnage
"bénéficiaient du concours des
services de renseignement des forces
d'occupation de l'Irak" et que des
"groupes irakiens" étaient
également "impliqués dans le
scandale".
** Le ministre des
Affaires étrangères, Manouchehr
Mottaki, a déclaré samedi 26 mai 2007
lors d'une conférence de presse à
laquelle participait également son
homologue sri-lankais Rohitha
Bogollagama, que le Conseil de
sécurité de l'ONU
devrait respecter le droit de l'Iran de
produire du carburant estimant :
"Enrichir de l'uranium pour produire
du carburant est le droit légitime de
l'Iran garanti par le Traité sur la
non-prolifération des armes nucléaires
(TNP)". Il a ajouté que le
programme de l'Iran visant à produire du
carburant "est transparent et
pacifique".
Mardi 29 mai 2007 : Mohsen
Moghadaszadeh, directeur du département
des médias étrangers au ministère de
la Culture, a indiqué lundi 28 mai 2007
dans un communiqué que la chaîne de
télévision satellitaire qatariote Al-Jazeera a
été autorisée à reprendre pleinement
ses activités en langue arabe et
anglaise en Iran après qu'elle eût
présenté ses excuses. Le Parlement
avait décidé le 6 mai 2007 d'interdire
l'accès à son enceinte aux journalistes
d'Al Jazeera pour avoir, selon lui,
insulté le grand ayatollah irakien Ali
Sistani, révéré par de nombreux
chiites en Iran, son pays natal.
Mercredi 30 mai 2007 : Alireza
Jamshidi, porte-parole du ministère de
la Justice, a annoncé mardi 29 mai 2007
que 3 Américano-Iraniens ont été
inculpés d'espionnage. Selon la loi
islamique, ils risquent la peine de mort.
Il s'agit de Haleh Esfandiari, directrice
du Centre international Woodrow-Wilson
pour le programme universitaire du
Proche-Orient, interpellée le 8 mai 2007
pour espionnage et agissements contre la
sécurité nationale ; Parnaz Azima,
journaliste à Radio Farda, radio
financée par les Etats-Unis, qui s'est
vu interdire de quitter l'Iran et Kian
Tajbakhsh, spécialiste de sciences
sociales, arrêté le 11 mai 2007 et
accusé "d'agissements contre la
sécurité nationale iranienne" et
"d'espionnage pour le compte
d'étrangers". Il a enseigné aux
Etats-Unis et en Iran et a travaillé
pour la Banque mondiale. Il a également
travaillé pour la fondation "Open Society"
du philanthrope américain d'origine
hongroise George Soros,
qui est accusée par l'Iran de vouloir
renverser le régime iranien en douceur.
Jeudi 31 mai 2007 : Une
entreprise allemande pourrait construire
une ligne de Transrapid, un train à
sustentation magnétique, sur une route
de pèlerinage en Iran. La société
Schlegel basée à Munich doit étudier
la faisabilité d'une ligne de 800
kilomètres entre Téhéran et la ville
sainte chiite de Mashad, au nord-est du
pays. Selon Otto Wiesheu, ancien ministre
de l'Economie de Bavière à l'initiative
du projet, le transport de pèlerins en
Iran ne s'expose sûrement pas à des
mesures de boycott. La perspective d'une
ligne de Transrapid en Iran a toutefois
fait réagir le Conseil central des Juifs
d'Allemagne, qui estime
"quaucune relation commerciale
ne doit être établie avec ceux qui
nient l'Holocauste". (Source : Deutsche Welle)
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