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LIBAN, FIL-INFO-LIBAN
©, 2006, ARCHIVES, OCTOBRE 2006
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2 octobre 2006 : L'ONU a confirmé dans un
communiqué que l'armée israélienne s'était
retirée des positions au Liban sud qu'elle
occupait encore à l'exception d'un secteur dans
l'est de la zone frontalière. L'armée
libanaise s'est déployée sur ces positions à
la frontière après 40 ans de non présence.
Jeudi 5 octobre 2006 : La Force
intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a
prévenu mardi 3 octobre 2006 qu'elle pourrait
recourir à la force en cas d'activité hostile
ou de menace, afin de faire respecter le
cessez-le-feu au Liban-Sud auparavant contrôlé
par les milices du Hezbollah, déclarant :
"Si la situation devait présenter un
quelconque risque de reprise des activités
hostiles, les règles d'engagement de la FINUL
autorisent les forces de l'ONU à réagir comme
exigé".
Mardi 17 octobre 2006 : La marine
allemande a pris officiellement, dimanche 15
octobre 2006, le commandement de la mission
navale des Nations Unies au large des côtes du
Liban. Lors d’une cérémonie officielle à
bord du porte-avion italien "Garibaldi"
dans le port de Beyrouth, le commandement de la
force navale a été remis à l’amiral
allemand Andreas Krause qui a déclaré à cette
occasion : "Notre mission, en accord avec la
résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, est
d’aider le gouvernement libanais à
protéger ses côtes de la livraison illégales
d’armes". L’intervention maritime
comprend aussi des navires des Pays-Bas, de la
Suède, de la Norvège et du Danemark.
Mercredi 18 octobre 2006 : Le
quotidien "Haaretz" a
indiqué dans son édition du mardi 17 octobre
2006 que le "commandement du contingent
français de la FINUL, Force
intérimaire des Nations Unies au Liban, a
prévenu officiellement les Israéliens que ses
troupes ouvriraient le feu sur les avions violant
l'espace aérien du Liban".
Vendredi 20 octobre 2006 : Le chef de
la Force intérimaire des Nations Unies au Liban
(FINUL), le général français Alain Pellegrini,
a indiqué jeudi 19 octobre 2006 que les survols
israéliens du territoire libanais étaient une
violation de la résolution 1701 du Conseil de
sécurité de l'ONU ayant mis fin à la guerre
menée par Israël au Liban et a estimé que
l'emploi de la force pourrait être envisagé,
"si de nouvelles règles d'engagement sont
prises afin d'autoriser le recours à la force
pour empêcher la violation de l'espace aérien
libanais par l'aviation israélienne et qui
seraient rédigées et approuvées à
l'ONU".
Mardi 24 octobre 2006 : L'ONU a transmis
au gouvernement libanais un nouveau projet de
création d'un tribunal à caractère
international visant à juger les responsables de
l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic
Hariri, à Beyrouth le 14 février 2005.
Jeudi 26 octobre 2006 : Selon le
quotidien "Tagesspiegel" dans
son édition à paraître du jeudi 26 octobre
2006, qui cite le secrétaire d'Etat à la
Défense Christian Schmidt, 2 avions de chasse
israéliens de type F-16 auraient tiré à 2
reprises dans le vide alors qu'ils survolaient un
navire allemande au large des côtes libanaises.
Christian Schmidt a également indiqué devant la
commission de défense de la chambre basse du
Parlement que "les avions auraient
également envoyé des fusées-leurres
infrarouges, destinées à tromper d'éventuels
missiles". Le ministre israélien de la
Défense, Amir Peretz a démenti cette version
des faits indiquant "qu'aucun appareil
israélien n'a ouvert le feu en direction d'un
navire allemand" et que "Israël n'a
aucune intention d'attaquer des forces
allemandes".
Samedi 28 octobre 2006 : Le
vice-premier ministre et ministre russe de la
Défense, Sergueï Ivanov, a indiqué vendredi 27
octobre 2006 à Moscou en Russie qu'il doutait
que les Casques Bleus de l'ONU puissent désarmer
les milices du Hezbollah. Le vice-premier
ministre a ajouté que cette circonstance était
l'une des raisons pour lesquelles des militaires
russes se sont rendus au Liban non pas dans le
cadre du mandat de l'ONU, mais en vertu d'un
accord bipartite. Sergueï Ivanov a donné un
délai d’un mois et demi à ses soldats
envoyés sur place pour finir leur mission qui
est de réparer des ponts détruits par les
bombardements de l’armée israélienne. Une
fois achevée, le Liban versera un demi milliard
de roubles, soit près de 19 millions de dollars
à la Russie.
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