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info du lundi 2 janvier 2017 N°
4677/26073
- FRANCE
- FIL INFO POLITIQUE © - Derniers voeux pour
2017 de François Hollande, président de la
République française, ancien Premier
secrétaire du Parti socialiste : Voici
les derniers voeux du quinquennat 2012-2017 de
François Hollande (photo), président de la
République française et ancien Premier
secrétaire du Parti socialiste ( PS ),
prononcés le samedi 31 décembre 2016. Début de
citation (intégralité) : "Mes chers
compatriotes, Ce soir, c'est la dernière fois
que je vous présente mes voeux comme Président
de la République. C'est pour moi un moment
d'émotion et de gravité. Je veux le partager
avec vous, Françaises et Français de toutes
origines, de toutes convictions, de toutes
confessions, de métropole et d'outre-mer. Je
veux d'abord vous parler de ce que vous avez
enduré cette dernière année lorsque notre pays
a été frappé par de terribles attentats :
celui de Nice le 14 juillet dernier mais aussi de
Magnanville, de Saint-Etienne-du-Rouvray. Je
pense en cet instant aux victimes, à leur
famille, aux blessés qui souffrent dans leur
cur et dans leur chair. Je sais aussi
l'inquiétude qui est toujours la vôtre face à
cette menace terroriste qui ne faiblit pas, comme
hélas en témoigne ce qui s'est produit à
Berlin ces derniers jours. Il me revient donc
avec le gouvernement de Bernard Cazeneuve
d'assurer votre protection. J'y consacre tous les
moyens nécessaires et je veux rendre hommage à
nos policiers, à nos gendarmes, à nos
militaires qui se dévouent jusqu'au sacrifice
pour assurer notre sécurité. Face aux attaques,
vous avez tenu bon. Les terroristes voulaient
vous diviser, vous séparer, vous effrayer, vous
avez montré que vous étiez plus forts,
rassemblés, solidaires et unis. Vous n'avez pas
céder aux amalgames, aux stigmatisations, aux
vaines querelles. Vous avez continué à vivre,
à travailler, à sortir, à circuler, à chérir
la liberté. Vous pouvez être fiers de vous.
Mais nous n'en avons pas terminé avec le fléau
du terrorisme. Il nous faudra continuer à le
combattre -à l'extérieur, c'est le sens de nos
opérations militaires au Mali, en Syrie, en
Irak- Irak où je me rendrai après-demain pour
saluer nos soldats. Le combattre aussi à
l'intérieur pour déjouer des attentats, mettre
hors d'état de nuire les individus dangereux et
prévenir la radicalisation djihadiste. Soyez
certains d'une chose : que de cette lutte contre
la barbarie, notre démocratie sortira
victorieuse. Mes chers compatriotes, cinq années
de présidence m'ont forgé une expérience que
je veux vous livrer ce soir : la France est un
pays admiré, attendu et même espéré partout
dans le monde. C'est sans doute l'héritage de
notre Histoire, de notre langue, de notre culture
mais c'est surtout le respect qu'inspirent nos
valeurs, notre mode de vie, notre attachement
pour la liberté. C'est ce qui explique que
lorsque nous sommes attaqués, le monde entier
est à nos côtés. C'est ce qui donne du crédit
à la parole de la France pour porter de grandes
causes - je pense à la lutte contre le
réchauffement climatique, rappelez-vous, c'est
à Paris qu'un accord historique a été conclu ;
vous en voyez avec les pics de pollution
l'impérieuse nécessité surtout de le mettre en
uvre. Alors je vous l'affirme : la France
ne laissera personne ni aucun Etat, fût-il le
plus grand, remettre en cause cet acquis majeur
de la communauté internationale. Face aux
puissances, les anciennes comme les nouvelles, la
France doit réaffirmer son indépendance. Dans
un environnement international plein
d'incertitudes, avec un climat de guerre froide,
peu de pays ont par leur défense, c'est-à-dire
leur armée et la politique étrangère, la
capacité de décider souverainement. Nous
l'avons. Et nous devons tout faire pour
préserver cette liberté stratégique parce que
la France a un rang et un message à défendre.
Elle n'accepte pas les violations des droits
humains les plus élémentaires - l'utilisation
des armes chimiques, les massacres de populations
civiles comme à Alep, les persécutions des
minorités religieuses, la soumission de la
femme. La France n'admet jamais le fait accompli,
la mise en cause des frontières. Elle cherche
partout par le dialogue, des solutions, y compris
au Proche et au Moyen-Orient. La France se bat
pour le développement de l'Afrique et la
réduction des inégalités car elle sait que là
se situe le règlement des migrations. Voilà ce
que signifie être Français aujourd'hui et je
voudrais que vous puissiez, là-encore, en être
fiers. Mes chers compatriotes, tout au long de
mon mandat, je n'ai qu'une priorité : redresser
notre économie pour faire baisser le chômage.
Je revendique les choix que j'ai fait -les
résultats arrivent, plus tard que je ne les
avais prévus, j'en conviens mais ils sont là-
les comptes publics ont été rétablis, la
Sécurité sociale est à l'équilibre, la
compétitivité de nos entreprises a été
retrouvée, la construction de logements atteint
un niveau record, l'investissement repart et,
surtout le nombre de demandeurs d'emploi baisse
enfin depuis un an. Parallèlement, je l'ai voulu
ainsi, le progrès social n'a pas arrêté sa
course ; de nouveaux droits ont été ouverts
pour les salariés, pour la formation tout au
long de leur vie, pour l'insertion des jeunes,
pour l'accès de tous à la santé. Il reste
encore à faire mais le socle est là, les bases
sont solides. Ces succès, ce sont les vôtres.
Vous devez vous en emparer, non pour nier les
difficultés - elles demeurent - occulter les
souffrances -elles sont là- ou repousser les
choix - il y en aura à faire- mais pour prendre
conscience de vos atouts, de vos talents, de vos
capacités, de vos réussites. Notre principal
adversaire, c'est le doute. Vous devez avoir
confiance en vous, surtout face aux défis qui
nous attendent. En cette fin d'année, ce que
nous croyions acquis parfois pour toujours -la
démocratie, la liberté, les droits sociaux,
l'Europe et même la paix - tout cela devient
vulnérable, réversible. On l'a vu au
Royaume-Uni avec le Brexit et aux Etats-Unis lors
de l'élection du mois de novembre, on le voit
sur notre continent à travers la montée des
extrémismes. Il y a dans l'Histoire des
périodes où tout peut basculer. Nous en vivons
une. Dans à peine cinq mois, vous aurez, mes
chers compatriotes, à faire un choix. Il sera
décisif pour la France, il y va de son modèle
social auquel vous êtes attachés car il
garantit l'égalité de tous face aux aléas de
la vie et notamment la santé. Il y va de ses
services publics, essentiels, et notamment
l'école de la République, là où beaucoup se
joue et notamment pour la jeunesse qui est notre
espérance. Il y va aussi de la capacité de
notre pays à saisir les grandes mutations que
sont la révolution numérique et la transition
énergétique pour en faire des facteurs de
croissance, de bien-être, d'emplois et non des
éléments supplémentaires de précarité et
d'instabilité. Il y va enfin de nos valeurs. La
France est ouverte au monde, elle est
européenne, elle est fraternelle. Comment
imaginer notre pays recroquevillé derrière des
murs, réduit à son seul marché intérieur,
revenant à sa monnaie nationale et en plus en
discriminant ses enfants selon leurs origines !
Mais ce ne serait plus la France ! Voilà les
enjeux majeurs. Les débats qui s'ouvrent les
éclaireront mais dans ces circonstances, le
rôle des forces et des personnalités politiques
est immense. Elles doivent être à la hauteur de
la situation, faire preuve de lucidité, éviter
de brutaliser la société et puis aussi écarter
la dispersion pour certaines de nos forces
politiques qui entraînerait d'ailleurs leur
élimination. Mais c'est vous quoi qu'il arrive,
qui aurez le dernier mot. C'est pourquoi votre
responsabilité est aussi grande et la France
compte sur vous. Pour ma part, jusqu'au dernier
jour de mon mandat, je serai pleinement à ma
tâche pour servir notre pays ; agir pour la
France, se battre pour la justice et le progrès,
c'est l'engagement de toute ma vie. Je n'y
renoncerai jamais. J'ai partagé avec vous des
épreuves et des souffrances mais aussi des joies
et des bonheurs. J'ai eu l'immense fierté
d'avoir été à la tête d'un peuple debout,
fidèle à lui-même et à sa vocation
universelle. C'est un lien indéfectible qui nous
unit et que rien n'altèrera. C'est fort de cette
conviction que je vous adresse du fond du coeur
mes voeux les plus chaleureux pour cette nouvelle
année. Vive la République ! Vive la France
!". Fin de citation. Plus de FIL-Info ® : François
Hollande, élu pour la paix et le retrait
d'Afghanistan, adresse des voeux de guerre et de
protection aux Français ; Le prince héritier d'Arabie
saoudite inscrit à l'ordre national de la
Légion d'honneur par François Hollande ; La loi Travail adoptée sans vote
pendant les vacances d'été 2016, ni motion de
censure contre le 49-3 de Manuel Valls, Premier
Ministre ; François Hollande soutient sans
réserve Israël et son armée Tsahal dans
l'opération Bordure protectrice à Gaza ; François Hollande complice des
crimes du gouvernement israélien, accuse le
Parti de Gauche ; Le projet de réforme du Code du
travail serait tout bénéfice pour le MEDEF,
selon la CGT ; La loi Travail adoptée sans vote
pendant les vacances d'été 2016, ni motion de
censure contre le 49-3 de Manuel Valls, Premier
Ministre ; SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ®
applications mobiles du quotidien international
francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN
1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos
FIL-INFO-ORIGINAL © - La
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dispositions du Code de la propriété
intellectuelle et du Code pénal.
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FIL-INFO-FRANCE, LA CITATION DU JOUR : "On
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