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Projet
de loi Travail du lundi 14 mars 2016 poposé aux
partenaires sociaux
par Manuel Valls, Premier Ministre
Au
centre, Manuel Valls, Premier ministre, lors de la
conférence de presse du lundi 14 mars 2016.
A gauche, Myriam El Khomri, ministre du Travail, de
l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue
social.
A droite, Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de
l'Industrie et du Numérique.
(
Images ou vidéos ; Fil-info-France ; Gouvernement de la
République française ; droits réservés )
Texte intégral des propositions du Premier
Ministre :
Principales mesures du
projet de loi Travail :
Renforcer le rôle des partenaires
sociaux dans lélaboration des règles
appliquées au travail :
- Une nouvelle architecture du code du travail,
pour donner une plus grande place à la norme
négociée entre partenaires sociaux dans le
droit du travail, sans toucher aux droits
fondamentaux des salariés. Le nouveau code du
travail distinguera ainsi 1°) les règles
d'ordre public qui s'imposent à tous, 2°) les
règles définies par les partenaires sociaux par
la négociation collective et 3°) les règles
supplétives à appliquer dans les cas où les
partenaires sociaux n'auraient pas abouti à un
accord. La Commission de refondation du code du
travail créée par la loi disposera de deux ans
pour rédiger le nouveau code du travail ;
D'ores et déjà, le projet de loi amorce
cette refondation par :
1) lidentification du socle des
droits fondamentaux des travailleurs, défini par
le comité Badinter (caractère de droit commun
du contrat à durée déterminée, nécessité de
justifier tout licenciement par un motif réel et
sérieux, responsabilité de l'employeur en
matière de sécurité et de formation des
salariés, ...) ;
2) la responsabilité des partenaires sociaux
dans la définition des règles relatives à
lorganisation et au temps de travail, dans
des limites définies par la loi, sans remettre
en cause en particulier la durée légale.
- Renforcement de la légitimité des accords
dentreprises par le déploiement progressif
de la règle de laccord majoritaire (accord
signé par des organisations syndicales
représentant au moins 50% des suffrages
exprimés par les salariés, contre 30%
aujourd'hui) et lintroduction dun
principe de consultation des salariés pour les
accords signés par des organisations
représentant au moins 30% des salariés. Ces
nouvelles règles concerneront d'abord
l'organisation du travail ;
- Amélioration de la formation et des moyens des
syndicats, en augmentant de 20% les heures de
délégation des délégués syndicaux et en
protégeant les bourses de travail ;
- Rationalisation des branches professionnelles,
pour des actions plus efficaces notamment en
matière de formation professionnelle en faveur
des salariés, avec un nombre cible de branches
de 200 contre environ 700 aujourd'hui.
Donner une plus grande visibilité aux
entreprises, notamment aux TPE/PME, pour
favoriser lembauche en CDI et créer des
emplois :
- Application d'un barème indicatif
pour les licenciements jugés sans cause réelle
et sérieuse, afin de réduire l'insécurité
juridique liée à un contentieux éventuel ;
- Incorporation dans la loi des motifs de
licenciement économique reconnus par la
jurisprudence ;
- Création d'un service d'appui aux entreprise
de moins de 300 salariés.
Créer de nouvelles protections pour les
salariés précaires et les jeunes, notamment les
jeunes faisant face à des difficultés
dinsertion professionnelle :
- Création du compte personnel dactivité
(CPA), qui permet à tous les actifs de
capitaliser des droits tout au long de leur
parcours professionnel. Ces droits acquis seront
attachés aux personnes ; elles pourront les
utiliser aux moments nécessaires, par exemple
pour acquérir de nouvelles compétences. Les
salariés et les demandeurs d'emploi en
bénéficieront dès le 1er janvier 2017 ;
- Création dun capital formation pour les
jeunes décrocheurs, pour les demandeurs
demploi peu qualifiés ;
- Majoration des droits à linformation
pour tous les actifs peu qualifiés :
augmentation de 24 heures à 40 heures des
droits, chaque année, dans la limite dun
plafond de 400 heures.
- Valorisation de lengagement citoyen en
permettant de créditer le CPA des personnes
bénévoles ou volontaires, notamment des jeunes
en service civique dont le CPA sera crédité de
20 heures supplémentaires ;
- Pour s'adapter à l'évolution du monde du
travail avec le développement du numérique,
création dun droit à la déconnexion pour
garantir l'effectivité du temps de repos et
développement du télétravail ;
- Sécurisation de certaines catégories
demploi, notamment à travers
lencadrement du portage salarial et du
travail saisonnier ;
- Renforcement de la lutte contre la concurrence
sociale déloyale et le détachement illégal ;
- Réforme de la médecine du travail pour
garantir un suivi médical des salariés plus
efficace et mieux ciblé.
Pour les jeunes, notamment les jeunes faisant
face à des difficultés dinsertions
professionnelle :
- Une véritable « deuxième chance » aux
jeunes décrocheurs, par la garantie d'un droit
universel et personnel à la formation à travers
un capital formation inscrit dans le CPA ;
- Généralisation de la garantie jeunes dès
2017.
Source : Quotidien international
francophone Fil-info-France : Mardi 15 mars 2016.
FRANCE -
FIL INFO EMPLOI - Un nouveau texte du projet de
loi Travail annoncé aux partenaires sociaux
lundi 14 mars 2016 par Manuel Valls :
Manuel Valls (photo), Premier ministre, a
présenté, lundi 14 mars 2016, le nouveau projet
de loi Travail aux partenaires sociaux, en
présence de Myriam El Khomri, ministre du
Travail, de l'Emploi, de la Formation
professionnelle et du Dialogue social, et
d'Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de
l'Industrie et du Numérique, à l'Hôtel de
Matignon à Paris. Voici l'intégralité des
principales mesures officielles proposées.
Début de citation : "Renforcer le rôle des
partenaires sociaux dans l'élaboration des
règles appliquées au travail : - Une nouvelle
architecture du code du travail, pour donner une
plus grande place à la norme négociée entre
partenaires sociaux dans le droit du travail,
sans toucher aux droits fondamentaux des
salariés. Le nouveau code du travail distinguera
ainsi 1°) les règles d'ordre public qui
s'imposent à tous, 2°) les règles définies
par les partenaires sociaux par la négociation
collective et 3°) les règles supplétives à
appliquer dans les cas où les partenaires
sociaux n'auraient pas abouti à un accord. La
Commission de refondation du code du travail
créée par la loi disposera de deux ans pour
rédiger le nouveau code du travail ; D'ores et
déjà, le projet de loi amorce cette refondation
par : 1) l'identification du socle des droits
fondamentaux des travailleurs, défini par le
comité Badinter (caractère de droit commun du
contrat à durée déterminée, nécessité de
justifier tout licenciement par un motif réel et
sérieux, responsabilité de l'employeur en
matière de sécurité et de formation des
salariés, ...) ; 2) la responsabilité des
partenaires sociaux dans la définition des
règles relatives à l'organisation et au temps
de travail, dans des limites définies par la
loi, sans remettre en cause en particulier la
durée légale. - Renforcement de la légitimité
des accords d'entreprises par le déploiement
progressif de la règle de l'accord majoritaire
(accord signé par des organisations syndicales
représentant au moins 50% des suffrages
exprimés par les salariés, contre 30%
aujourd'hui) et l'introduction d'un principe de
consultation des salariés pour les accords
signés par des organisations représentant au
moins 30% des salariés. Ces nouvelles règles
concerneront d'abord l'organisation du travail ;
- Amélioration de la formation et des moyens des
syndicats, en augmentant de 20% les heures de
délégation des délégués syndicaux et en
protégeant les bourses de travail ; -
Rationalisation des branches professionnelles,
pour des actions plus efficaces notamment en
matière de formation professionnelle en faveur
des salariés, avec un nombre cible de branches
de 200 contre environ 700 aujourd'hui. Donner une
plus grande visibilité aux entreprises,
notamment aux TPE/PME, pour favoriser l'embauche
en CDI et créer des emplois : - Application d'un
barème indicatif pour les licenciements jugés
sans cause réelle et sérieuse, afin de réduire
l'insécurité juridique liée à un contentieux
éventuel ; - Incorporation dans la loi des
motifs de licenciement économique reconnus par
la jurisprudence ; - Création d'un service
d'appui aux entreprise de moins de 300 salariés.
Créer de nouvelles protections pour les
salariés précaires et les jeunes, notamment les
jeunes faisant face à des difficultés
d'insertion professionnelle : - Création du
compte personnel d'activité (CPA), qui permet à
tous les actifs de capitaliser des droits tout au
long de leur parcours professionnel. Ces droits
acquis seront attachés aux personnes ; elles
pourront les utiliser aux moments nécessaires,
par exemple pour acquérir de nouvelles
compétences. Les salariés et les demandeurs
d'emploi en bénéficieront dès le 1er janvier
2017 ; - Création d'un capital formation pour
les jeunes décrocheurs, pour les demandeurs
d'emploi peu qualifiés ; - Majoration des droits
à l'information pour tous les actifs peu
qualifiés : augmentation de 24 heures à 40
heures des droits, chaque année, dans la limite
d'un plafond de 400 heures. - Valorisation de
l'engagement citoyen en permettant de créditer
le CPA des personnes bénévoles ou volontaires,
notamment des jeunes en service civique dont le
CPA sera crédité de 20 heures supplémentaires
; - Pour s'adapter à l'évolution du monde du
travail avec le développement du numérique,
création d'un droit à la déconnexion pour
garantir l'effectivité du temps de repos et
développement du télétravail ; - Sécurisation
de certaines catégories d'emploi, notamment à
travers l'encadrement du portage salarial et du
travail saisonnier ; - Renforcement de la lutte
contre la concurrence sociale déloyale et le
détachement illégal ; - Réforme de la
médecine du travail pour garantir un suivi
médical des salariés plus efficace et mieux
ciblé. Pour les jeunes, notamment les jeunes
faisant face à des difficultés d'insertions
professionnelle : - Une véritable « deuxième
chance » aux jeunes décrocheurs, par la
garantie d'un droit universel et personnel à la
formation à travers un capital formation inscrit
dans le CPA ; - Généralisation de la garantie
jeunes dès 2017". Fin de citation. Plus de
filinfos : Fil info
loi travail ; Rassemblements à Paris et en
province contre l'avant-projet de loi de réforme
du code du Travail, à l'appel de la CFDT, l'UNSA
et la CFE-CGC ; Importantes manifestations et
grèves mercredi 9 mars 2016 contre la réforme
du code du Travail ; Le projet de réforme du Code du
travail serait tout bénéfice pour le MEDEF,
selon la CGT ; Une pétition mise en ligne contre
le projet de réforme du Code du travail des
ministres du Travail Rebsamen-El Khomri ; Lettre
ouverte des entreprises et entrepreneurs au
Président de la République ; 1 million d'emplois créé en 5 ans,
c'est possible, selon le président du MEDEF,
Pierre Gattaz ; La CGT dénonce la fuite en avant
libérale du gouvernement socialiste à travers
la loi d'Emmanuel Macron ; Projet de loi Macron, la recherche
de la croissance ou celle du bien commun,
s'interroge EELV ; Emmanuel Macron présente en Conseil
des ministres le projet de loi controversé pour
la croissance et l'activité ; Le Pacte de responsabilité
qualifié de "patriotique pour l'emploi et
l'investissement" par le Parti socialiste ; Les députés socialistes votent les
dispositions les plus destructrices pour le droit
du travail, selon la CGT ; 220
milliards de cadeaux déjà consentis aux
entreprises sans création d'emploi, dénonce la
CGT ; La France est le plus important
payeur de dividendes en Europe, révèle une
étude d'Henderson Global Investors, HGI ; Les basses retraites toujours en
attente de revalorisation s'inquiètent la CGT et
l'Union Confédérale des Retraités ; Blogger,
webmaster, abonnés : Filinfo
sources ; Contacts (fr) ; Contacts us ; Fil-info-France, quotidien
international pourquoi ? ; Copyright et conditions
d'utilisation du fil info ; Signaler une
contrefaçon du filinfo, fil infos, fil news ou
fil actu, contrefaçon par imitation !
Source : Quotidien international
francophone Fil-info-France : Mardi 15 mars 2016.
FRANCE -
FIL INFO EMPLOI - La CGT demande toujours un
retrait du projet de loi Travail et des droits
nouveaux pour tous : Alors que Manuel
Valls, Premier ministre, a présenté, lundi 14
mars 2016, le nouveau projet de loi Travail aux
partenaires sociaux, le premier
syndicat de salariés de France, la CGT,
Confédération Générale du Travail, dont le
Secrétaire général est Philippe Martinez, a rejeté
l'offre, dénonçant une
"pseudo-concertation" (sic). Début de
citation : "Aujourd'hui, Manuel Valls
recevait les organisations syndicales et les
organisations étudiantes - écartant au passage
les lycéens- pour faire des propositions
d'évolution de la loi travail, suite à la
pseudo-concertation de la semaine dernière. La
démarche unitaire et intergénérationnelle à
laquelle participe la CGT, ainsi que les fortes
mobilisations du 9 mars, ont mis la pression sur
le gouvernement contraint à modifier certains
articles de son projet de loi. Ce rétropédalage
du gouvernement est à mettre à l'actif de la
mobilisation, des salariés, des jeunes et des
citoyens. Pour autant, dans ce contexte de
régression sociale et de chômage persistant,
les désaccords de fonds restent ! Les
déséquilibres et inégalités de traitement sur
les droits des salariés en fonction des
entreprises ainsi que la remise en cause de la
représentation syndicale restent la philosophie
générale de ce texte. A chaque entreprise son
propre code du travail ! Les licenciements seront
facilités indépendamment de la réalité
financière et économique des groupes
internationaux. C'est la porte ouverte à la
multiplication des licenciements boursiers. La
CGT réaffirme qu'il faut retirer le texte de
projet de loi, et ouvrir de réelles
négociations avec les organisations syndicales
et les organisations de jeunesse. La CGT porte
des propositions concrètes pour un code du
travail du 21ème siècle garant de nouveaux
droits pour les salariés sécurisant notamment
les parcours professionnels. La CGT réaffirme
qu'il faut augmenter les salaires et pensions,
développer l'emploi, améliorer les conditions
de travail et construire des garanties
collectives de haut niveau pour les salariés,
précaires, jeunes et retraités, en taxant une
partie des dividendes versés. Plus de 70 % des
français rejettent ce projet de loi, c'est
maintenant dans les entreprises et dans la rue
que doivent se mobiliser massivement les
différentes générations de salariés et de
citoyens. Rendez-vous dans les diverses
initiatives du 17 et 24 mars et tous mobilisés
dans la grève et les manifestations le 31 mars !
". Fin de citation. Plus de filinfos : Fil info
loi travail ; Rassemblements à Paris et en
province contre l'avant-projet de loi de réforme
du code du Travail, à l'appel de la CFDT, l'UNSA
et la CFE-CGC ; Importantes manifestations et
grèves mercredi 9 mars 2016 contre la réforme
du code du Travail ; Le projet de réforme du Code du
travail serait tout bénéfice pour le MEDEF,
selon la CGT ; Une pétition mise en ligne contre
le projet de réforme du Code du travail des
ministres du Travail Rebsamen-El Khomri ; Lettre
ouverte des entreprises et entrepreneurs au
Président de la République ; Blogger,
webmaster, abonnés : Filinfo
sources ; Contacts (fr) ; Contacts us ; Fil-info-France, quotidien
international pourquoi ? ; Copyright et conditions
d'utilisation du fil info ; Signaler une
contrefaçon du filinfo, fil infos, fil news ou
fil actu, contrefaçon par imitation !
L'alliance Pierre Gattaz (à
gauche), François Rebsamen (à droite), à
l'origine de la loi Travail.
( Images ou vidéos ;
Fil-info-France ; Gouvernement de la République
française ; droits réservés )
-
ARCHIVES PAGES INFO TRAVAIL :
Lettre ouverte des entreprises et
entrepreneurs au Président de la République
Date : 10 janvier 2016 ; Liste des signataires :
Pierre Pringuet, Président de l'AFEP (NDLR.
L'Association française des entreprises privées
représentant plus de 100 des plus grands groupes
privés exerçant leur activité en France.)
Stanislas de Bentzman, Président de Croissance Plus
Philippe Varin, Président du Cercle de l'industrie
Laurent Bataille, Président des EDC
(Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens)
Sophie de Menthon, Présidente d'ETHIC
Pierre Gattaz, Président du MEDEF (NDLR.
Mouvement des entreprises de France, patronat.)
Elizabeth Ducottet et Philippe d'Omano,
Co-Présidents du METI (NDLR.
Mouvement des entreprises de taille
intermédiaire, partenaire de l'ASCEL,
l'Association de l'économie numérique.)
Source : Quotidien international francophone
Fil-info-France : Lundi 11 janvier 2015
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