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Mardi
24 janvier 2006 : L'ancien Premier ministre
de centre-droit Anibal Cavaco Silva au pouvoir de
1985 à 1995 a été élu président lors de
l'élection de dimanche 22 janvier 2006, avec
50,59 % des voix. Il était
opposé au candidat socialiste, Manuel Alegre,
vice-président du parlement, et un autre
socialiste, l'ancien président Mario Soares, 81 ans,
candidat officiel du Parti socialiste, qui a
obtenu 14,34 % des suffrages.
Samedi 11 mars 2006 : Le
Président Anibal Cavaco Silva, a été investi
jeudi 9 mars 2006 dans ses fonctions au cours
d'une cérémonie qui s'est déroulée au
parlement de Lisbonne, en présence de plusieurs
chefs d'Etat et de gouvernement et de hautes
personnalités mondiales, dont l'ancien
Président américain, George Herbert Walker Bush,
l'héritier du trône d'Espagne, le Prince Felipe des Asturies, l'ancien
Président français, Valéry Giscard d'Estaing, le
président de la Commission européenne, Manuel Barroso et les
chefs d'Etat d'Afrique du Sud, du Mozambique, de
Guinée-Bissau et du Cap-Vert.
Vendredi 26 mai 2006 : Le
parlement a adopté jeudi 25 mai 2006 une loi sur
la fécondation assistée pour
faciliter l'accès de ces techniques à des
couples hétérosexuels et de plus de 18 ans. La
loi, qui restreint l'accès de ces techniques
"aux personnes mariées" ou
"vivant en couple depuis au moins 2
ans", en exclut les personnes vivant seules
et les couples homosexuels. Plusieurs
associations d'homosexuels ont dénoncé une
"discrimination". Une pétition
rassemblant plus de 77 000 signatures et
réclamant un référendum sur cette question a
été remise jeudi au parlement. Ce texte
interdit le clonage d'êtres humains à des fins
reproductives, l'accès à ces techniques pour
choisir des caractéristiques non médicales
comme le sexe du bébé par exemple, et le
recours à des "mères porteuses". La
loi prévoit que les embryons puissent être
conservés pendant "un délai maximum de 3
ans, pouvant ensuite être donnés à un autre
couple". Les personnes nées à partir de
techniques de fécondation assistées
"pourront réclamer des informations sur
leur nature génétique mais pas l'identité du
donateur".
Mercredi 9 août 2006 : 900
pompiers et 300 véhicules sont toujours
mobilisés pour tenter de maîtriser les feux de
forêts qui ravagent le pays à la suite de la
canicule et qui d'après les premiers éléments
d'enquête seraient d'origine criminels. 2
personnes ont trouvé la mort dans un incendie
criminel à Cerdado en Galice.
Jeudi 31 août 2006 : Le ministre
de la Défense, Nuno Severiano Teixeira, a
annoncé que la Portugal allait envoyer jusqu'à
140 hommes au Liban pour participer à la Force
de maintien de la paix (FINUL)
renforcée. Le ministre a précisé que les
soldats portugais "seront sur le terrain
mais ils ne sont pas une force combattante, ils
travailleront à la reconstruction et ainsi, les
risques qu'ils courent seront modérés"
ajoutant que "les troupes devraient être
prêtes à partir le 14 octobre" 2006.
Vendredi 20 octobre 2006 : Le
parlement a adopté jeudi 19 octobre 2006 une
proposition socialiste portant sur l'organisation
d'un référendum visant à la
"dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) si
elle est réalisée, à la demande de la femme,
dans les dix premières semaines de grossesse,
dans un établissement de santé légalement
autorisé". Le CDS-PP (droite) s'est
abstenu. Seul le Parti communiste a voté contre,
estimant que "les droits des femmes ne sont
pas référendables". Le Portugal est l'un
des pays européens qui a une législation des
plus restrictives en matière d'avortement. L'IVG
n'est actuellement autorisée au Portugal qu'en
cas de danger pour la vie de la mère, de
malformation congénitale du foetus et de viol,
ou de risques pour la santé physique ou
psychique, qui doivent être confirmés par un
médecin. Les femmes reconnues coupables d'avoir
avorté clandestinement sont passibles de peines
allant jusqu'à 3 ans de prison, tandis que les
médecins ayant pratiqué un avortement risquent
de 2 à 8 ans de prison.
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