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Mardi 8 novembre 2005 : Le ministre
de l'Information, le général Kyaw Hsan, a
annoncé que la capitale du pays ne serait plus
Rangoon, mais Pyinmana, dans le centre du pays,
ville qui "permet un accès rapide à toutes
les parties du pays" selon le ministre.
Lundi
28 novembre 2005 : L'assignation à résidence
d'Aung San Suu Kyi,
dirigeante de l'opposition démocratique la Ligue
nationale pour la démocratie (NLD), Prix Nobel de la Paix 1991,
expirait dimanche. Selon des proches de
l'opposante, cette assignation devrait être
prolongée d'un an. La junte militaire n'a pas
encore confirmée cette information, mais selon
des témoins, des policiers ont rendu visite à
Aung San Suu Kyi (NDLR. Les ordres de détention
entrent en vigueur quand ils sont remis et lus au
détenu) et la sécurité a été renforcée
autour de sa maison à Rangoon la capitale.
Mardi
29 novembre 2005 : Un responsable du
ministère de l'Intérieur, sous couvert
d'anonymat, a annoncé lundi que l'assignation à
résidence d'Aung San Suu Kyi,
dirigeante de l'opposition démocratique la Ligue
nationale pour la démocratie (NLD), Prix Nobel de la Paix 1991,
avait été prorogée de 6 mois.
Mercredi
30 novembre 2005 : Le secrétaire général de
l'ONU, Kofi Annan, s'est
déclaré lundi "grandement déçu par la
décision des autorités du Myanmar (NDLR.
Birmanie) de proroger à nouveau de 6 mois
l'assignation à résidence de l'opposante Aung San Suu Kyi,
secrétaire générale de la Ligue nationale pour
la démocratie (NLD) et Prix Nobel de la Paix 1991. Kofi
Annan a réitèré sa conviction, partagée par
lAssociation des nations de l'Asie du
Sud-Est (ANASE) et la
majorité de la communauté internationale, que
"la détention continue de San Aung Suu Kyi
ne contribue à la réussite des processus de
réconciliation et de démocratisation en cours
au Myanmar".
Jeudi
1er décembre 2005 : Le groupe pétrolier
français Total a annoncé mardi avoir trouvé un
accord pour mettre un terme à la procédure
judiciaire l'opposant à 8 ressortissants du
Myanmar (ex-Birmanie) qui accusent la compagnie
pétrolière de travail forcé sur un chantier de
construction d'un gazoduc qui recevront la somme
de 10 000 euros, soit 30 ans de salaire en
Birmanie. Le groupe Total a également annoncé
la création d'un fonds de solidarité de 5,2
millions d'euros" dans le cas où d'autres
personnes intenteraient une action judiciaire
contre le groupe. Rappelons notre édition du 18
décembre 2003 : L'ex-ministre français,
socialiste et fondateur de Médecins sans
frontières, Bernard Kouchner est accusé
par la Fédération internationale des ligues des
droits de l'homme (FIDH) de
blanchir, dans un rapport publié sur Internet,
le groupe pétrolier Total des accusations de
recours au travail forcé (esclavage moderne) en
Birmanie. Ce document, réalisé par Bernard
Kouchner pour le cabinet BK Conseil (Bernard
Kouchner Conseil) après une
enquête de cinq jours en Birmanie en mars 2003,
est publié alors qu'un des partenaires de Total
dans ce projet, l'Américain Unocal, est mis en
accusation devant un tribunal californien pour
"violation des droits de l'Homme".
Ndlr. Rappelons qu'en France, une plainte a été
déposée en 2002 au tribunal de Nanterre
(Hauts-de-Seine) par une dizaine de paysans
birmans qui affirment avoir été victimes de
"travail forcé" par Total pendant la
construction d'un gazoduc de 63 kilomètres entre
le rivage de la mer d'Adaman et la frontière
thaïlandaise dans les années 1990.
L'instruction est en cours. Enfin, rappelons que
dans le quotidien "Le Monde" du 12
décembre 2003, Bernard Kouchner a confirmé
avoir reçu 25 000 Euros (hors frais) de Total,
pour ce rapport, et, que, l'Organisation
internationale du travail a établi une
Commission d'enquête spéciale pour enquêter
sur les violations de la Convention de 1930
relative au travail forcé, laquelle a qualifié
en 1998 la persistance du travail forcé en
Birmanie de crime contre l'humanité. Lire le communiqué intégrale de la
FIDH.
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