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- Vendredi 6 mai 2005 : Alors
que les étudiants entament leur
deuxième semaine de grève pour
protester contre la suppression des
droits universitaires, et demander
l'amélioration de leurs conditions de
vie, les forces de l'ordre se sont
déployées autour du campus de
Ngoa-Ekellé à Yaoundé la capitale,
interdisant l'accès ou la sortie à la
zone. Elles ont usé de matraque et de
gaz lacrymogènes contre les
manifestants, et une dizaine d'entre eux
a été arrêtée. Personne ne sait où
ces étudiants ont été conduits. Le
gouvernement avait décrété la reprise
des cours et interdit tout rassemblement
de plus de 3 personnes dans l'enceinte du
campus.
Vendredi 24 juin 2005 : La
présidence a annoncé dans un
communiqué officiel que "des
incidents regrettables sont survenus dans
la péninsule de
Bakassi, en territoire
camerounais, les 5, 17, 18 et 21 juin
2005, suite à des attaques répétées
des forces nigérianes sur les positions
camerounaises" ajoutant que
"ces attaques se sont soldées par
la mort d'un soldat camerounais, d'un
blessé grave et de dégâts
matériels" et précise que "le
caractère brutal et unilatéral des
attaques et provocations de l'armée
nigériane a contraint l'armée
camerounaise, en situation de légitime
défense, à la riposte". Le
communiqué conclut : "Face à ces
actes répétés d'agression et de
provocation de l'armée nigériane, M.
Paul Biya, président de la République
du Cameroun, a décidé de saisir
l'organisation des Nations Unies".
Jeudi 29 septembre 2005 : L'ONU
a envoyé mardi 27 septembre 2005 une
équipe d'expert au Cameroun afin
d'examiner les risques posés par un
barrage naturel situé au nord ouest du
Cameroun, qui pourrait céder et inonder
des dizaines de milliers de personnes et
dégager des gaz toxiques. En 1986, 1 700
personnes étaient des suites de ces gaz.
Samedi 8 octobre 2005 : L'équipe
des Nations Unies déployée récemment
au nord ouest du Cameroun pour évaluer
la stabilité du barrage naturel du lac
Nyos a indiqué, jeudi à Genève, en
Suisse, que le barrage pourrait céder
dans les 5 prochaines années et appelé
à prendre des mesures urgentes pour
éviter une catastrophe naturelle.
L'équipe composée d'experts du Bureau de la
coordination des affaires humanitaires (OCHA)
et du Programme des
Nations Unies pour l'environnement (PNUE),
arrivée sur le terrain le 21 septembre
2005 a conclu, dans un rapport publié
jeudi à Genève,qu'il y avait une forte
probabilité que le barrage naturel du
lac Nyos cède au cours des 5 prochaines
années. Cette rupture entraînerait des
inondations monstres dans la vallée de
Nyos et le dégagement important de gaz
toxiques, contenus dans les couches
souterraines du lac, affectant des
dizaines des milliers de personnes, ont
prévenu les experts. Des gaz toxiques
s'étaient déjà échappés en 1986,
tuant plus de 1 700 personnes, ont-ils
rappelé. En conséquence, les experts
des Nations Unies recommandent notamment
aux autorités du Cameroun de mettre en
place un procédé qui permettrait de
pomper l'eau du lac, au niveau des
couches les plus profondes, dans les
zones où il y a de fortes concentrations
de gaz toxiques. Cette opération,
estimée à 15 millions de dollars,
permettrait de réduire le niveau de
l'eau du lac de 20 mètres. (SOURCE : ONU)
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