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LES ARCHIVES 2003 DE LA COREE DU
NORD
8
janvier 2003 : Pyongyang a déclaré
mardi que si les Etats-Unis persistaient dans
leur volonté de lui imposer des sanctions
économiques "dans le seul but d'isoler la
Corée du Nord", ces mesures seront
considérées "comme une déclaration de
guerre".
9
janvier 2003 : Pyongyang a
dénoncé la politique américaine mercredi
accusant les Américains d' "accroître la
crise atomique dans la péninsule coréenne"
malgré le changement d'attitude de Washington,
qui s'est dit favorable "à un dialogue avec
le régime communiste".
10
janvier 2003 : Pyongyang a
proposé jeudi à la Corée du Nord un round de
négociations de haut niveau de 4 jours à partir
du 21 janvier qui se tiendrait à Séoul et
visant à désamorcer la crise nucléaire.
11
janvier 2003 : Le
président sud-coréen, Kim Dae Jung a mis en
garde la Corée du Nord après que Pyongyang ait
annoncé vendredi matin qu'elle se retirait du
traité de non prolifération des armes
nucléaires (TNP) soulignant toutefois qu'elle
était prête à revenir sur sa décision si les
Etats-Unis reprenaient ses livraisons de
pétrole. (Plus de détails : le traité de non prolifération des
armes nucléaires de 1968, la conférence d'examen du traité, avril-mai
2000 à New York, chronologie des accords
internationaux de désarment, chronologie de l'armement et
désarmement nucléaire). La
Maison blanche s'est dite "gravement
préoccupée" par cette décision.
ETATS-UNIS : New
York : Le Conseil
de Sécurité, actuellement sous la présidence
de la France, s'est réuni vendredi. (NDLR. Cette
réunion est automatique dès qu'un état-membre
quitte le TNP). Le ministre des affaires
étrangères français, Dominique de Villepin, a
condamné "une décision grave et lourde de
conséquences".
14
janvier 2003 : Washington
s'est dit prête à reprendre ses livraisons de
pétrole à la Corée du Nord mais pas avant que
le litige concernant son programme d'armement
nucléaire soit réglé.
16
janvier 2003 : Un envoyé
spécial des Nations-Unies, le Canadien Maurice
Strong, est arrivé à Pyongyang pour
"éviter une crise humanitaire dans la
région touchée par la malnutrition" et
discuter de la crise relative à la reprise du
programme nucléaire par les Nord-Coréens. Il
devrait rencontrer le numéro 2 du gouvernement,
Hong Song-nam.
17
janvier 2003 : Le directeur de l'AIEA,
Mohamed ElBaradei, en visite à Moscou, a
dénoncé jeudi le chantage nucléaire mené par
Pyongyang qu'il a invité "à trouver une
solution diplomatique à la crise"
soulignant que "les menaces nucléaires ne
doivent pas être utilisées dans la
diplomatie" ajoutant que "La
communauté internationale est prête à examiner
favorablement les problèmes de sécurité et les
besoins économiques de la Corée du Nord",
mais elle ne saurait le faire "face à un
chantage nucléaire".
18
janvier 2003 : Pyongyang a annoncé
vendredi que "son programme nucléaire est
pour l'instant limité à des fins
pacifiques" tout en rejetant la persistance
de la crise sur les Etats-Unis.
20
janvier 2003 : L'émissaire spécial des
Nations-Unies, le Canadien Maurice Strong, a
achevé une mission de 4 jours dans le pays où
il rappelé que le "maintien de l'aide
humanitaire à la Corée du Nord est une question
de vie ou de mort pour 8 millions de
personnes."
20
janvier 2003 : Le vice ministre des
affaires étrangères russe, Alexandre
Lossioukov, a eu des entretiens lundi avec le
chef de l'Etat Kim Jung Il au cours desquels le
chef coréen a rappelé qu'il souhaitait
"des négocations en face-à-face avec les
Etats-Unis". Un traité de non agression et
une reprise de l'aide économique américaine en
échange du gel du programme nucléaire tel que
définit par l'accord signé en 1994 a été
proposé par l'émissaire russe.
24
janvier 2003 : Pyongyang a officiellement
protesté jeudi auprès des Nations-Unis contre
la déclaration de son secrétaire général Kofi
Annan, qui avait exhorté "Pyongyang à
reconsidérer son retrait du traité de non
prolifération nucléaire" lui répondant en
ces termes : "Notre retrait du TNP était
une mesure inévitable d'auto-défense afin de
faire face à la grave situation dans laquelle
les intérêts supérieurs de notre pays sont
très sérieusement menacés par les Etats-Unis
qui possèdent l'arme nucléaire".
6
février 2003 : Un porte-parole du
ministère des affaires étrangères a annoncé
mercredi que la Corée du Nord avait repris sa
production d'électricité en rédémarrant ses
installations nucléaires ajoutant que "les
activités nucléaires seraient limitées à des
fins pacifiques". Pyongyang a par ailleurs
menacé de ne "plus reconnaître le Conseil
de Sécurité des Nations-Unies si l'organisation
ne" fait rien contre les Etats-Unis" et
"leur politique coréenne erronée".
7
février 2003 : Pyongyang a officiellement
annoncé jeudi la remise en service de sa
centrale nucléaire de Yongbyon et met en garde
les Etats-Unis contre toute attaque contre ses
installations assurant qu'elle répondra par
"une guerre totale". Washington a
renforcé ses troupes dans la région et
notamment en Corée du Sud.
8
février 2003 : Lors d'une interview sur la
chaîne de télévision CNN, l'ex-président
américain Bill Clinton a proposé jeudi aux
voisins de la Corée du Nord (Corée du Sud,
Chine, Japon, Russie) de conclure avec Pyongyang
un accord d'échange d'armes contre nourriture
déclarant : "Leur unique source de revenus,
ce sont les bombes et les missiles. Ils savent
qu'ils ne peuvent pas les utiliser, sauf pour les
vendre. Personne dans la région ne veut qu'ils
aient ces armes. Leur seule raison d'avoir des
armes, c'est de les vendre ou de se faire payer
pour ne pas les vendre". Cet accord
porterait sur un arrêt des programmes
nucléaires de la Corée du Nord en échange de
la fourniture d'énergie et de nourriture et la
signature d'un pacte de non-agression.
L'administration Clinton avait signé en 1994 un
accord avec Pyongyang portant sur le gel de ses
programmes nucléaires en échange de la
fourniture de pétrole.
13
février 2003 : A l'issue d'une résolution
acceptée par 33 des 35 pays membres de l'AIEA,
le conseil des Gouverneurs de l'AIEA a saisi
mercredi le Conseil de Sécurité de l'ONU
accusant la Corée du Nord de "violer ses
obligations en matière de non-prolifération
nucléaire". La Russie et Cuba se sont
abstenus estimant qu'il "s'agit d'une
déclaration de guerre à l'encontre de
Pyongyang".
14
février 2003 : Un haut responsable
nord-coréen a déclaré jeudi que si des
sanctions sont prises par le Conseil de
Sécurité à l'encontre de la Corée du Nord,
qui seront considérées comme une déclaration
de guerre par Pyongyang les troupes
nord-coréennes peuvent attaquer "tout
personnel militaire et tout commandement
militaire des Etats-Unis dans le monde. La force
de frappe de l'armée nord-coréenne atteindra
l'ennemi où qu'il se trouve".
15
février 2003 : La Corée du Nord et la
Corée du Sud ont inauguré vendredi une route
qui relie les deux pays pour la première fois
depuis 50 ans.
19
février 2003 : Pyongyang a menacé mardi
de se retirer du traité d'armistice, signé en
1953 et qui mit fin à la guerre de Corée, accusant
les Etats-Unis de "masser des troupes en vue
d'une agression". Ce traité d'armistice n'a
jamais été suivi d'un accord de paix.
22
février 2003 : Environ 5000 soldats
américains ont commencé des manoeuvres vendredi
à la frontière entre les deux Corées. Ces
manoeuvres dureront jusqu'au 10 mars et sont un
prélude aux exercices communs entre l'armée
américaine et l'armée sud-coréenne qui se
déroulent chaque année entre le 4 mars et le 5
avril. Les Etats-Unis sont liés à la Corée du
Sud par un accord de défense mutuelle signé à
la fin de la guerre de Corée en 1953.
26
février 2003 : Le ministre de la défense
a annoncé mardi avoir procédé au tir d'un
missile sol-mer dans la mer du Japon.
11
mars 2003 : Pyongyang a procédé à un tir de
missile de croisière sol-mer, dans la mer du
Japon. Un premier missile avait déjà été
tiré le 24 février dernier lors de
l'investiture du président sud-coréen Roh Moo
Jyun.
27
mars 2003 : La Corée du Nord a étalé ses
craintes devant la Commission des droits de
l'homme de l'ONU à Genève d'être la prochaine
cible des Etats-Unis après l'Irak après les
exercices de l'armée américaine avec l'armée
sud-coréenne dans la zone démilitarisée entre
les deux Corées. Pour Pyongyang "ce sont
les préparatifs à une guerre nucléaire".
La Corée du Nord fait partie avec l'Iran de
l'Axe du mal "délimité par le président
américain Bush".
29
mars 2003 : Pyongyang a
mis en garde le Japon après le lancement de
satellites espions : "La République
démocratique et populaire de Corée a déjà
averti le Japon que le lancement constituerait un
acte d'hostilité contre la DPRK et une grave
menace. Le Japon sera tenu entièrement
responsable d'avoir provoqué une nouvelle course
aux armements en Asie du nord-est". Elle a
menacé reprendre ses essais de missiles
balistiques.
- Mercredi 2 Avril 2003 : Pyongyang a tiré
mardi sans préavis un missile de courte
portée sol-mer en direction du Japon. Ce
tir intervient après la mise en orbite
le 28 mars de deux satellites espions
japonais chargés de surveiller la Corée
du Nord.
Mercredi
9 Avril 2003 : Pyongyang a d'ores et
déjà annoncé qu'elle ne reconnaîtra aucune
résolution de l'ONU et considèrera toute
sanction comme une déclaration de guerre.
Mardi
15 Avril 2003 : Pyongyang a annoncé
qu'elle acceptait des "négociations
multilatérales sur son programme
nucléaire" avec une seule condition : que
Washington arrête "sa politique hostile à
son encontre". Le Japon, la Corée du Sud et
Washington ont salué "avec
enthousiasme" la décision nord-coréeenne.
Pendant plus de deux mois, Pyongyang ne
souhaitait que des relations bilatérales avec
Washington.
- Samedi 19 Avril 2003 : La
Corée a annoncé le retraitement réussi
de plusieurs milliers de barres de
combustible irradié qui va lui permettre
de produire du plutonium militaire.
Washington a averti que cette annonce
pourrait remettre en question la réunion
multipartite prévue le 23 avril prochain
à Pékin.
- Mardi 10 juin 2003 : Pyongyang
a répondu lundi à la déclaration faite
par le secrétaire-adjoint américain à
la défense Paul Wolfowitz de
développer un plan "visant à
renforcer et moderniser les capacités
américaines en Corée du Sud". Une
enveloppe de 11 milliards de dollars a
été débloquée sur 4 ans pour
permettre la mise en place de ce
programme. Kim Jong Il a reconnu
publiquement et officiellement que la
Corée du Nord tentait de se doter de
l'arme nucléaire pour "répondre à
la politique hostile des Etats-Unis qui
constituent une menace nucléaire".
-
- Jeudi 12 juin 2003 : Pyongyang
a annoncé mercredi qu'elle ne
participera pas au sommet de l'ASEAN
qui doit s'ouvrir du 16 au 20 juin à
Pnom Penh au Cambodge. Lors de ce sommet,
les délégations de l'Union européenne,
des Etats-Unis et d'Asie devaient
s'entretenir avec la Corée du Nord sur
son programme nucléaire.
Mercredi 16 juillet : Le
vice-ministre des affaires étrangères chinois
est en visite officielle à Pyongyang pour
appuyer ce retour à la table des négociations.
Il a rencontré le chef de l'état Kim Jung Il
avec lequel il a "échangé des idées très
profondes sur la crise nucléaire en cours".
Vendredi 18 juillet 2003 : Un échange
de tirs a eu lieu jeudi entre les soldats nord et
sud coréens dans la zone démilitarisée qui
sépare les deux pays. Il n'y a eu aucune victime
selon les autorités sud-coréennes.
Lundi 21 juillet 2003 : Les
autorités ont accusé les Etats-Unis de
préparer une attaque préventive contre leur
pays. Selon la presse coréenne, l'exigence de
Washington d'ouverture de pourparlers
multilatéraux, le redéploiement en préparation
de soldats américains en Corée du Sud et
l'acheminement de renforts aériens étaient des
signes précurseurs et qu'en cas d'attaque
"la Corée du Nord prendra des mesures
d'autodéfense impliquant tous les moyens
équivalant à ceux que les Etats-Unis
utiliseront".
Lundi 28 juillet 2003 : Commémoration
dimanche du 50ème anniversaire de la signature
de l'armistice, dans le village de Panmunjon dans
la zone démilitarisée qui sépare aujourd'hui
les deux Corées, qui mettait fin à la guerre de Corée , qui dura
3 ans, de 1950 à 1953, et qui fit 3 millions de
morts, en présence des anciens combattants de 16
nations qui se sont battus sous la bannière de
l'ONU. Aucun traité de paix n'a été, à ce
jour, signé. Plus de liens sur la guerre de
Corée : Histoire résumé de la guerre de
Corée ; La guerre de Corée ; La guerre de Corée (2)
Samedi 2 août 2003 : Le
ministère des affaires étrangères a confirmé
vendredi son acceptation d'ouvrir des
négociations multilatérales pour régler la
crise liée à la reprise du programme nucléaire
nord-coréen. Jusque là Pyongyang ne voulait que
des discussions avec Washington. Pyongyang
propose à la Corée du Sud, le Japon, les
Etats-Unis, la Russie et la Chine de participer
à ces négociations.
- Mercredi 27 août 2003 :
CHINE : Ouverture mercredi
à Pékin d'une réunion multipartite
regroupant des représentants chinois,
américains, russes, japonais, nord et
sud-coréens portant sur le programme
nucléaire de la Corée du Nord. Cette
réunion se tiendra jusqu'au 29 août.
- Vendredi 29 août 2003 :
CHINE : Les discussions
multipartites qui se sont ouvertes
mercredi à Pékin, et qui s'achèvent
vendredi, sur le programme nucléaire
nord-coréen n'ont fait aucune avancée
significative, chacune des parties
restant sur ses positions. Il a été
convenu de reprendre les négociations
dans deux mois. Aucune rencontre directe
n'a eu lieu entre représentants
américains et nord-coréens. Un document
final devrait être signé par les 6 pays
participant à ces discussions.
Samedi
30 août 2003 : CHINE : A l'issue
de 3 jours d'âpres négociations sur le
programme nucléaire nord-coréen, où chacune
des parties en présence (Chine, Japon,
Etats-Unis, Russie, Corée du Nord, Corée du
Sud) sont restées sur leurs positions, aucune
déclaration commune n'a été effectuée. Les
représentants des 6 pays en présence ont promis
de poursuivre le dialogue et éviter une escalade
de la crise. Une nouvelle rencontre est prévue
pour octobre. Aucune date précise n'a été
cependant fixée.
Lundi
1er septembre 2003 : Après les négociations
multipartites qui se sont déroulées du 27 au 29
août à Pékin en Chine, sans parvenir à une
avancée significative, la Corée du Nord et les
Etats-Unis restant sur leurs positions, le
ministre des affaires étrangères a déclaré
samedi que ces discussions avaient été
"inutiles" et "nuisibles"
ajoutant que "suite à cette réunion, la
Corée du Nord n'a pas d'autre choix que de
renforcer son programme de dissuasion
nucléaire".
- Jeudi 4 septembre 2003 : Les
687 membres de l'Assemblée Populaire
Suprême ont réélu Kim Jung Il à la
présidence de la Commission de Défense
Nationale qui a procédé à un
remaniement ministériel et a placé ses
hommes aux postes clés. Les députés
ont par ailleurs approuvé la volonté de
Kim Jung Il de "renforcer son
arsenal de dissuasion nucléaire".
Mardi
16 septembre 2003 : Un groupe de 114 touristes
sud-coréens est parti lundi de Séoul (Corée du
Sud) pour un circuit organisé de 5 jours à
Pyongyang. Un haut responsable sud-coréen a
affirmé que ce projet permettrait aux touristes
sud-coréens "d'avoir un plus large choix
dans leur destination touristique au nord du
38ème parallèle". Un accord avait été
passé en juillet dernier entre les deux Corées
en vue de permettre à 2000 touristes
sud-coréens d'effectuer un voyage organisé en
Corée du Nord. C'est la première fois qu'un
groupe de simples voyageurs sud-coréens se rend
dans la capitale Pyongyang depuis la division de
l'île en 1945 et le premier vol commercial
inter-coréen à des fins touristiques.
- Mercredi 1er octobre 2003 : Pyongyang
a annoncé "ne plus être
intéressée par les pourparlers à
six" (Chine, Russie, Etats-Unis,
Japon, Corée du Sud et du Nord) et
qu'elle allait renforcer "sa force
de dissuasion nucléaire comme un moyen
dautodéfense visant à empêcher
une frappe nucléaire préventive des
Etats-Unis". Cette déclaration
intervient après le déploiement, par
l'armée américaine, de missiles
Patriot, la semaine dernière, en Corée
du Sud en vue de "moderniser le
dispositif de défense (NDLR. des
Etats-Unis) en Corée du Sud". Pour
la première fois, vendredi, un
porte-parole américain a confirmé que
des drônes (avions sans pilote)
effectuaient des missions de
reconnaissance au-dessus de la ligne de
démarcation entre les deux Corées.
Vendredi
3 octobre 2003 : Un porte-parole du
ministère nord-coréen des Affaires étrangères
a déclaré, dans un communiqué diffusé par
l'agence officielle Korean
Central News Agency (KCNA),
"avoir achevé le retraitement de quelque 8
000 barres de combustible nucléaire"
ajoutant : "La Corée du Nord a modifié sa
politique d'utilisation du plutonium produit à
partir de barres de combustibles retraitées pour
augmenter sa force de dissuasion nucléaire"
et de terminer : "Nous retraiterons
davantage de barres de combustible dans une
chaine continue depuis le réacteur nucléaire de
5 megawatts de Yongbyon sans délai si cela
s'avère nécessaire".
Mardi
21 octobre 2003 : Selon des sources
militaires sud-coréeennes, Pyongyang aurait
tiré avec succès en mer du Japon un missile
sol-mer de courte portée dans le cadre d'un
exercice annuel.
Mercredi
22 octobre 2003 : Selon la chaîne de
télévision japonaise NHK, Pyongyang aurait
procédé mardi à un deuxième tir de missile
sol-mer en mer de l'Est, qui sépare la Corée du
Japon, d'une portée de 100 km. Aucune
information n'a été divulguée quant à la
nature du missile ni l'endroit où il est tombé.
Jeudi
23 octobre 2003 : Après la proposition du
président américain Bush, qui prévoit la
signature par Washington d'une garantie écrite
de non-agression contresignée par la Russie, la
Corée du Sud, la Chine et le Japon, l'agence de
presse officielle KCNA a écrit : "Nous
avons demandé qu'un traité bilatéral soit
signé entre la Corée du Nord et les Etats-Unis,
et pas une quelconque garantie de sécurité.
L'idée que les Etats-Unis fournissent des
garanties de sécurité en échange de l'arrêt
de notre développement nucléaire est risible et
ne mérite même pas d'être examinée".
Vendredi
31 octobre 2003 : Le président du parlement
chinois Wu Bangguo sest rendu mercredi en
Corée du Nord à la tête dune importante
délégation comprenant 7 vice-ministres ou hauts
responsables de rang similaire. M. Bangguo est
porteur dune lettre personnelle du
président chinois Hu Jintao.
Samedi
1er novembre 2003 : Après la visite du N° 2
chinois, Wu Bangguo, président du parlement ,
Pyongyang a donné son accord sur "le
principe" d'une reprise des pourparlers à 6
(Chine, Russie, Corée du Sud, du Nord, Japon et
Etats-Unis) portant sur le programme nucléaire
nord-coréen.
Lundi
24 novembre 2003 : 2 sénateurs américains
(un démocrate et un républicain) ont élaboré
un projet de loi "Acte de la liberté en
Corée du Nord 2003" qui vise, grâce à une
aide de 500 millions de dollars sur 3 ans, à
promouvoir les droits de l'homme, les libertés
fondamentales et les droits de l'homme dans ce
pays.
Mercredi
10 décembre 2003 : Pyongyang a proposé mardi
un gel de son programme nucléaire en échange
d'une aide énergétique et économique après un
plan transmis par le Japon et élaboré par les
Etats-Unis et la Corée du Sud. Aucune date n'a
été fixée pour la reprise de négociations
multipartites réunissant la Chine, le Japon, les
Etats-Unis, la Corée du Sud, la Corée du Nord
et la Russie.
- Lundi 29 décembre 2003 : Le
vice-ministre chinois des Affaires
étrangères a annoncé samedi que
Pyongyang acceptait la reprise début
2004 d'un nouveau round de négociations
à 6 portant sur son programme
nucléaire.
Mardi
30 décembre 2003 : Pyongyang a accusé les
Etats-Unis de violer laccord
darmistice qui a mis fin à la Guerre de
Corée et son article 13 qui stipule que
"les Américains ne doivent pas renforcer
leur dispositif militaire en Corée du Sud".
Depuis le mois de mai, Washington a renforcé son
arsenal militaire en Corée du Sud.
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