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- Mardi 7 mars 2006 : Après
la mort mercredi 1er mars 2006 d'un
membre du contingent indien de la Mission
des Nations Unies en Ethiopie et en
Erythrée (MINUEE),
le Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan
s'est dit "particulièrement
troublé par le fait que la mort se soit
produite dans des circonstances où, en
raison des restrictions inadmissibles
imposées par lErythrée,
lévacuation du soldat de la paix
malade vers un hôpital a dû se faire
par un parcours plus long". Le
Secrétaire général a appelé, dans les
termes les plus forts, les autorités
érythréennes à lever sans délai les
restrictions arbitraires qui font courir
un risque à la vie du personnel de
lONU. Le gouvernent érythréen a
soumis la MINUEE, depuis le mois
d'octobre 2005, à une interdiction de
survol du territoire par ses
hélicoptères, imposant des entraves à
sa circulation et exigeant une expulsion
d'une partie de son personnel.
** Le président du Conseil de
sécurité de l'ONU
pour le mois de mars 2006, César Mayoral
de l'Argentine, a réitéré son appel à
la levée des "restrictions
inadmissibles imposées aux activités de
la MINUEE par le Gouvernement
érythréen, qui ont de graves
répercussions sur la sécurité du
personnel de la Mission et qui doivent
être levées sans plus tarder, comme il
a été exigé dans la résolution 1640
(2005).
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- Jeudi 10 août 2006 : La Commission
européenne a
accordé mercredi 9 août 2006 une aide
humanitaire de 6 millions d'euros
"aux personnes vulnérables"
visant "à soulager les besoins les
plus immédiats en eau, en nourriture et
en soins de santé de base". Elle
est destinée aux populations rurales à
travers tout le pays et sert également
à soutenir lélevage et à porter
assistance aux personnes déplacées.
Selon des chiffres de lUNICEF, Fonds
des Nations Unies pour l'Enfance, une
femme sur deux et un enfant sur deux
souffrent de malnutrition chronique.
Depuis 2004, l'Union européenne a
accordé au total 11,62 millions d'euros
à l'Erythrée au titre de l'aide
humanitaire.
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- Mardi 19 septembre 2006 : A
l'occasion du début de la cinquième
année en détention, sans avoir été
inculpés ni jugés, de 11 anciens
membres du parlement, (souvent désignés
comme membres du "G15" ou
"groupe des 15",accusés
publiquement de "trahison" au
cours de la guerre avec lEthiopie),
10 journalistes qualifiés d'espions et
de mercenaires pour les avoir soutenus,
et de centaines dhommes et de
femmes, arrêtés lors dune vague
de répression contre les adversaires du
gouvernement qui appelaient à des
réformes démocratiques, en septembre
2001, l'organisation de défense des
droits de l'homme Amnesty
International a
appelé le gouvernement à constituer une
équipe denquêteurs indépendants
et impartiaux, qui puissent se rendre
dans la prison secrète où se trouvent
les détenus, sentretenir avec eux
en privé et établir un rapport public
sur leur situation, leurs conditions de
détention et leur état de santé.
Amnesty International demande une
nouvelle fois instamment que ces
détentions soient ramenées dans le
cadre des dispositions légales et
constitutionnelles érythréennes, ainsi
que dans celui des traités relatifs aux
droits humains ratifiés par
lErythrée, notamment le Pacte
international relatif aux droits civils
et politiques (PIDCP).
Le PIDCP interdit toute détention
arbitraire ou au secret, tout acte de
torture, tout traitement cruel, inhumain
ou dégradant des prisonniers et tout
procès inéquitable. La politique
systématique de persécution religieuse,
dont Amnesty international faisait état
dans son rapport de décembre 2005,
sest poursuivie. En tout, environ
deux mille hommes, femmes et enfants,
parmi lesquels 35 pasteurs appartenant à
des églises chrétiennes évangéliques
fermées en 2002, sont détenus dans 14
prisons différentes à travers le pays.
31 témoins de Jéhovah, dont 3 entament
leur treizième année en détention,
sont également emprisonnés, ainsi que 4
prêtres de lEglise orthodoxe
érythréenne dont le Patriarche serait
assigné à résidence.
Jeudi
5 octobre 2006 : Le Comité pour la
protection des journalistes (CPJ,
Committee to Protect Journalists), basé à
New York, a dénoncé dans un rapport publié
mardi 3 octobre 2006 la détention de 13
journalistes, la plupart d'entre eux détenus
depuis au moins 5 ans dans des prisons secrètes
sans procédure légale régulière. Le CPJ
ajoute que "ces statistiques sinistres ont
fait de l'Erythrée l'un des 5 plus grands pays
geôliers de journalistes pendant 5 années
successives", ajoutant : "Face à la
fermeture de l'ensemble de la presse locale
privée et aux pressions exercées sur les
sources, obtenir une information sur les
journalistes emprisonnés, et les diffuser
constituent une lutte ardue".
Lundi
16 octobre 2006 : Kjell Magne Bondevik, Envoyé
spécial pour la situation humanitaire dans la
Corne de l'Afrique, composé de l'Erythrée, de
Djibouti, de l'Ethiopie, de la Somalie et du
Kenya, est arrivé jeudi 12 octobre 2006 à
Asmara en Erythrée pour une mission de 5 jours
afin d'évaluer la situation alimentaire dans le
pays, après la sécheresse qui a touché la
région l'année dernière. La Corne de
l'Afrique, qui a connu l'année dernière une
sécheresse sévère et la plus dévastatrice
depuis 10 ans, a touché près de 11 millions de
personnes. Les Nations Unies avaient lancé
début avril 2006 un appel humanitaire d'urgence
d'un montant de 426 millions de dollars pour
subvenir aux besoins urgents de plus de 8
millions de personnes. **
Après 3 semaines de négociations,
le président soudanais Omar El Bachir a annoncé
la signature samedi 14 octobre 2006 à Asmara la
capitale de l'Erythrée, d'un accord de paix avec
les responsables des rebelles du Front de l'Est,
en lutte contre Khartoum depuis 10 ans, en
présence du secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa et du
président érythréen Issayas Afewerki. L'accord
final vise à un cessez-le-feu, à la levée de
l'état d'urgence dans l'est du Soudan et au
déploiement des forces soudanaises dans la
région. Il prévoit également que les rebelles
pourront siéger au gouvernement central et que
700 millions de dollars iront au développement
de la région d'ici 5 ans.
Mercredi
18 octobre 2006 : Mercredi 18 octobre 2006 : L'ONU a
accusé lundi 16 octobre 2006 l'Erythrée de
"violation majeure" de l'accord de
cessez-le-feu signé avec l'Ethiopie en 2000, lui
reprochant d'avoir déployé 1 500 soldats et 14
chars dans la zone-tampon établie après 2 ans
et demi d'une guerre frontalière sanglante.
Samedi
21 octobre 2006 : La Mission des Nations
Unies en Ethiopie et en Erythrée (MINUEE) a
constaté vendredi 20 octobre 2006 que "la
situation reste tendue et volatile" après
avoir constaté que "des 2 côtés de la
frontière, l'Erythrée a infiltré un grand
nombre de soldats supplémentaires dans la Zone
de sécurité temporaire" malgré l'appel du
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, au
gouvernement érythréen, en date du 17 octobre
2006, "de retirer immédiatement ses troupes
de la zone tampon". La MINUEE a également
condamné les "restrictions imposées par le
gouvernement érythréen à la Mission restent en
place, notamment les interdictions de survols
imposées aux hélicoptères, les restrictions
aux mouvements des patrouilles dans les secteurs
Centre et Ouest de la zone de sécurité, et les
patrouilles de nuit dans certaines zones".
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