FRANCE - DIPLOMATIE - PALESTINE - Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, est à Jérusalem, capitale du futur Etat palestinien : Alain Juppé (photo) est en voyage officiel en Palestine sous occupation israélienne, du mercredi 1er au vendredi 3 juin 2011, pour "marquer l’engagement résolu de la France pour la relance du processus de paix". "Le déplacement d’Alain Juppé et les contacts qu’il aura avec tous les acteurs s’inscrit dans la ligne de l’engagement déterminé de la France en faveur de la reprise du dialogue israélo-palestinien", indique le Quai d'Orsay. Alain Juppé s’entretiendra à Rome avec le président Mahmoud Abbas. Le Premier ministre de l'Etat juif, Benyamin Netanyahu, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef de l’opposition Tzipi Livni, rencontrerons le ministre Français des Affaires étrangères et européennes. Il rendra également visite aux parents de l’otage franco-israélien Gilad Shalit pour leur marquer le soutien de Nicolas Sarkozy, Président de la République française. Alain Juppé se rendra à Ramallah pour rencontrer le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. Il a également souhaité rencontrer des acteurs de la société civile palestinienne de Ramallah et de Jérusalem, et notamment de la jeunesse, comme il l’avait fait au Caire et à Tunis. Cette dernière action a fait l'objet de vives critiques de la part du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France). "Auprès de tous les acteurs qu’il rencontrera, le ministre d’Etat soulignera l’urgence d’une dynamique de dialogue constructif entre les deux parties au bénéfice d’une solution négociée la seule à même de mettre un terme au statu quo actuel. " La paix a en effet trop attendu alors que les paramètres en sont connus", rappelle le maire de Bordeaux, Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes. A Jérusalem-Est, future capitale de l'Etat palestinien qui doit être reconnu par l'ONU en septembre 2011, de jeunes juifs célébraient "Yom Yeroushalaim", le "Jour de Jérusalem" qui rappelle la conquête de la partie orientale de la ville, lors de la guerre des 6 jours de 1967. NDLR. L'Etat d'Israël a été déclaré unilatéralement par le sioniste Ben Gourion, le 14 mai 1948 suite au vote par l'Organisation des Nations Unis, le 29 novembre 1947, d'un plan de partage de la Palestine à l'exception de Jérusalem. Jérusalem, qui est le lieu saint des 3 grandes religions monothéistes, est habitée par des Arabes et des juifs, tous descendants d'Abraham que les Musulmans appellent Ibrahim. Israël, devenu l'Etat juif, a annexé lors de la guerre de 1948, Jérusalem-Ouest, la partie Est passant sous administration jordanienne. En 1967, Israël s'empare de Jérusalem-Est. Depuis 4000 ans, tous les Juifs, sionistes ou non sionistes, généralement qualifiés par eux-mêmes de "peuple élu" attendent la construction du "3ème temple" par un "Messi" à Jérusalem en "terre promise", Israël, l'Etat juif. Enfin rappelons que le 22 mars 1975, la résolution 3379 de l'Assemblée générale de l'ONU abrogée en 1991, "décrétait que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale" et que cette "idéologie de haine raciale" constituait une "menace pour la paix et la sécurité mondiale". Le 18 avril 2011, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu réaffirmait à Paris que le président français Nicolas Sarkozy soutenait une revendication - essentielle - qu’Israël soit reconnu par les Palestiniens comme "l’Etat juif". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

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