- Lundi 9 janvier 2006 : La
24e session du Conseil des ministres des
Affaires étrangères des pays de l'Union du Maghreb
Arabe (UMA,
composée de 5 pays membres, la Tunisie,
l'Algérie, le Maroc, la Libye et la
Mauritanie) dont le siège est à Rabat
au Maroc, s'est achevée samedi 7 janvier
2006 à Tripoli, la capitale, avec la
nomination au poste de secrétaire
général de l'ancien ministre des
Affaires étrangères de Tunisie, Habib
Ben Yahia, pour un mandat de 3 ans. Aux
termes de cette réunion, les ministres
des Affaires étrangères de l'UMA ont
décidé de mettre en place "une
coopération commune" en vue de
lutter contre l'immigration clandestine.
Vendredi
20 janvier 2006 : Le secrétariat du comité
populaire général (gouvernement) a entériné
mercredi 18 janvier 2006, 4 protocoles d'accords
de coopération avec le Maroc portant
respectivement dans les domaines de la pêche
maritime et de l'industrie, de l'enseignement
supérieur et de la justice.
Vendredi
10 février 2006 : Sur l'initiative du
président Mouammar Kadhaf, le
président soudanais, Omar el-Béchir, et le
président tchadien, Idriss Déby, ont signé
mercredi 8 février 2006 à Tripoli la capitale,
un accord de paix, "la Déclaration de
Tripoli", qui met fin à plusieurs mois de
crise entre les 2 pays. Le Tchad avait déclarer
l'état de guerre avec Khartoum, qu'il accuse
ouvertement de soutenir la rébellion tchadienne,
ce que les autorités soudanaises ont toujours
démenti. Il vise notamment au
"rétablissement des relations" entre
la le Soudan et le Tchad et "la non
transgression des frontières". Il a été
également décidé de déployer sur le terrain
une mission d'information et une force de
maintien de la paix et de la sécurité qui sera
pré-positionnée à la frontière entre le Tchad
et le Soudan. Les 2 pays se sont engagés à ne
pas accueillir de rebelles de lautre pays
sur leur territoire. Cette
"Déclaration" porte également les
signatures du président libyen Mouammar Kadhafi,
parrain de la rencontre, du président en
exercice de l'Union Africaine (UA), le
Congolais Denis Sassou Nguesso, du président en
exercice de la Communauté des Etats
sahélo-sahariens (CEN-SAD. NDLR.
créée le 4 février 1998 à Tripoli, regroupe
le Burkina, Djibouti, l'Egypte, l'Erythrée, la
Gambie, la Libye, le Mali, le Maroc, le Niger, le
Nigeria , la RCA, le Sénégal, la Somalie, le
Soudan, le Tchad, le Togo et la Tunisie), le
président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, et
du président de la République Centrafricaine,
François Bozizé. Lorganisation
de défense des droits de l'homme, Human
Rights Watch (HRW), a souligné, après
la signature de cet accord : "Je ne vois pas
comment ils vont financer une telle force"
ajoutant : "Cet accord permet surtout au
président Déby de gagner du temps" face
aux rébellions qui le menacent depuis
lest. "Quant au Soudan, cest
aussi une manière de gagner du temps et
déviter lenvoi de Casques bleus de
lONU au Darfour". L'Union Africaine a
déployé 7 000 hommes au Darfour.
Mercredi
15 février 2006 : La Fondation Kadhafi,
association caritative pour le développement, a
vigoureusement condamné les déclarations du
ministre italien des Réformes
constitutionnelles, Roberto Calderoli, du parti
de la Ligue du Nord, parti
nationaliste, allié au chef du gouvernement Silvio Berlusconi, appelant
"à l'utilisation de la force contre les
musulmans et à l'intervention du pape Benoît XVI en vue
d'organiser de nouvelles croisades contre les
musulmans". L'organisation estime que les
propos du ministre italien "incarnent une
position méritant la dénonciation et la
condamnation du monde entier étant donné
qu'elles émanent d'un esprit croisé haineux qui
n'a pas su assimiler les leçons de l'histoire
qui nous a appris qu'il n'y a plus de place pour
les guerres et les confrontations entre les
humains ni entre les adeptes des diverses
religions du monde". Ajoutant : "Les
relations humaines doivent être bâties sur le
respect, la compréhension et la coexistence
pacifique dans l'édification la civilisation
humaine universelle. La provocation des conflits,
l'utilisation de la force ou la menace de son
usage ne peuvent émaner d'un esprit sage. Elles
dévoilent une folie, une haine et une envie de
destruction qui nuira en premier lieu à ses
auteurs".
Lundi
20 février 2006 : Des manifestants protestant
contre l'attitude du ministre
des Réformes constitutionnelles, Roberto Calderoli, qui
arborait des T-shirts imprimés des caricatures du prophète Mahomet, ont
incendié vendredi soir le consulat d'Italie à
Benghazi, au cours d'une émeute qui a fait au
moins 10 morts, selon des chiffres donnés par le
gouvernement italien. Lire notre
édition du 15 février 2006 (Libye)
Mercredi
1er mars 2006 : L'organisation américaine
de défense des droits de l'homme, Human Rights
Watch (HWR), a publié mardi 28
février 2006 un rapport de 40 pages intitulé "Une menace pour la société ?
La détention arbitraire de femmes et de jeunes
filles en vue de leur "réhabilitation
sociale" ("A Threat to Society?
Arbitrary Detention of Women and Girls for
Social Rehabilitation") qui
révèle que le gouvernement libyen emprisonne
arbitrairement des femmes et des jeunes filles
pour une durée indéfinie dans des centres de
"réhabilitation sociale", ajoutant que
ces centres daccueil officiellement
présentés comme tels, et destinés aux femmes
et jeunes filles "vulnérables et
compromises par leur conduite immorale", ces
lieux sont en fait de véritables prisons. Les
femmes et les jeunes filles y dorment dans des
quartiers fermés et ne sont pas autorisées à
quitter les lieux. Parfois, les gardiens les
astreignent à de longues périodes
disolement, éventuellement avec le port de
menottes, pour daussi simples raisons que
celle de "leur avoir répondu". A leur
arrivée, on leur fait subir des tests de
dépistage de maladies contagieuses et la plupart
dentre elles subissent des examens de
virginité intrusifs. Certaines nont que 16
ans mais les autorités ne leur apportent aucune
formation en dehors du cours dinstruction
religieuse hebdomadaire. Human Rights Watch
affirme que les femmes et les jeunes filles
détenues dans ces lieux sont victimes de graves
et nombreux cas de violations des droits de
lhomme, notamment de la violation du droit
à la liberté, du droit à la liberté de
mouvement, du droit au respect de la dignité de
la personne humaine, du droit au respect de la
vie privée et du droit daccès à la
justice.
Jeudi
16 mars 2006 : Le secrétaire libyen aux
Ressources humaines et à la Formation, Maatoug
Mohamed Maatoug, chargé du dossier nucléaire,
et le patron du Commissariat à l'énergie
atomique (CEA) Alain
Bugat, ont signé mercredi 15 mars 2006 à
Tripoli la capitale un accord de coopération sur
l'utilisation de l'énergie nucléaire dans les
domaines de l'agriculture et la santé.
Lundi
27 mars 2006 : Le secrétaire du Comité
populaire général libyen des Relations
extérieures et de la Coopération
internationale, Abderrahman Chalgham, s'est
entretenu jeudi 23 mars 2006 à Tripoli, avec le
chef du bureau politique du mouvement
palestinien, Hamas, Khaled
Mechaal sur les différents aspects de la cause
palestinienne, les positions internationales et
l'ordre du jour du prochain sommet arabe de
Khartoum.
Jeudi
30 mars 2006 : La compagnie nationale
libyenne de transport maritime et le groupe de la
banque française maritime "Calyon" ont
signé lundi 27 mars 2006 à Tripoli, la
capitale, 3 contrats pour doter la compagnie
libyenne de 3 pétroliers d'une capacité totale
de 330 000 tonnes dans le cadre "du plan de
développement et de restructuration de la
compagnie" qui "pourra ainsi agir selon
les lois du marché mondial".
Lundi
17 avril 2006 : Le recensement général de
la population a débuté ce week-end. 11 000
agents recenseurs sont mobilisés pour cette
opération qui devrait durer jusqu'au 7 mai 2006.
Mardi
16 mai 2006 : La secrétaire d'Etat
américaine, Condoleezza Rice, a
annoncé lundi 15 mai 2006 que les Etats-Unis ont
décidé de rétablir des relations diplomatiques
complètes avec la Libye (interrompues en 1980)
avec louverture dune ambassade à
Tripoli. Selon un responsable américain,
Washington envisage de retirer dans les 45 jours
la Libye de sa liste des Etats soutenant le
terrorisme international. Ces mesures ont été
prises après que la Libye ait accepté en
décembre 2003 d'éliminer ses armes chimiques et
biologiques, en autorisant les experts
américains à vérifier son application.
- Mardi 18 juillet 2006 : Le
sous-secrétaire d'Etat américain
chargé des Affaires du Proche-Orient,
David Welsh, en visite depuis samedi 15
juillet 2006 à Tripoli la capitale, dans
le cadre des perspectives de coopération
entre Tripoli et Washington dans les
domaines de l'économie, du pétrole, du
commerce et des infrastructures de base
et sur coopération dans les domaines de
l'enseignement, la santé et des
finances, a salué "les efforts
soutenus du guide Mouammar Kadhafi
pour l'instauration de la paix et de la
stabilité dans le continent africain
ainsi que son implication dans le
réglement de conflits en Afrique, en
particulier au Darfour". David Welsh
a affirmé : "L'Amérique soutient
et appuie ce rôle".
Mercredi
19 juillet 2006 : Le chef de l'Etat Mouammar Kadhafi a reçu
lundi 17 juillet 2006 à Tripoli la capitale, la
présidente des Philippines, Gloria
Arroyo, qui lui a renouvelé son
invitation à visiter son pays. Gloria Arroyo,
arrivé dimanche 16 juillet 2006 dans le pays a
loué "la profondeur des relations d'amitié
entre les 2 pays".
Mercredi
2 août 2006 : Le vice-président russe de
la Douma (chambre basse du parlement) et leader
du Parti libéral-démocrate (LDPR), Vladimir
Jirinovski, est arrivé mardi 1er août 2006 en
Libye à l'invitation du chef de l'Etat Mouammar Kadhafi. Les
discussions portent principalement sur la
situation au Proche-Orient.
Vendredi
25 août 2006 : Le secrétaire du Comité
populaire général, Docteur Baghdadi Mahmoudi, a
reçu mardi 22 août 2006 en audience à Tripoli,
le président de la Commission juridique du
Sénat américain, Arlen Specter en mission
en Libye en vue d'examiner les relations
bilatérales entre les 2 pays et les moyens de
les promouvoir et de les consolider notamment
dans les domaines du commerce, de l'économie, de
la santé et de l'enseignement.
Samedi
26 août 2006 : Le ministre portugais des
Affaires étrangères, Luis Amado
Tarodo, en visite à Tripoli, la capitale,
a annoncé vendredi 25 août 2006 à l'occasion
d'une réunion avec le secrétaire du comité
populaire général libyen des Relations
extérieures et de la Coopération
internationale, Abderrahman Chalgham, que le
Portugal ouvrira en septembre 2006 une
représentation diplomatique et nommera un
ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire
pour le représenter en Libye.
Mercredi
30 août 2006 :Le procureur a demandé
mardi 29 août 2006 la confirmation de la peine
de mort à l'encontre des 5 infirmières bulgares
et du médecin palestinien jugés en appel à
Tripoli pour avoir inoculé le virus du sida à
à 426 enfants libyens, dont 51 sont décédés,
à l'hôpital de Benghazi dans le nord-est du
pays. Incarcérés depuis 1999 et condamnés à
mort en première instance le 6 mai 2004, ils
clament leur innocence, affirmant que la police
leur a extorqué des "aveux sous la
torture". Aucun des 10 témoins cités par
la défense n'a été entendu, ne pouvant se
présenter au tribunal pour des raisons
inconnues.
Samedi
9 septembre 2006 : Le président du Conseil
italien, Romano Prodi, a
effectué vendredi 8 septembre 2006 une visite
surprise en Libye. Romano Prodi entend rencontrer
des dirigeants africains à l'occasion du
septième anniversaire de l'Union Africaine.
Lundi
11 septembre 2006 : S'exprimant
à l'occasion de la commémoration du 7ème
anniversaire de l'Union Africaine (UA), le
chef de l'Etat lybien, Mouammar Kadhafi, a
violemment critiqué samedi 9 septembre 2006 à
Syrte ville située dans le centre du pays,
"ceux qui font recours aux armes pour faire
la guerre et exploiter les populations en
Afrique" et les chefs des groupes armés,
qualifiés de "saboteurs" et
"agents à la solde du
néo-colonialisme" dont le seul objectif est
de voir le continent africain sombrer dans les
conflits en achetant des armes au lieu d'oeuvrer
au développement et à la reconstruction du
continent. Concernant la guerre au Darfour, au
Soudan, Mouammar Kadhafi a indiqué qu'il s'agit
d'un conflit pour le pétrole entre les grandes
compagnies occidentales, déclarant :
"Pourquoi n'envoie-t-on pas de forces
internationales dans des régions d'Europe ou
d'Asie en conflit tels que le pays basque
espagnol ou le Cachemire ?"
Vendredi
15 septembre 2006 : L'organisation de défense
des droits de l'homme Human
Rights Watch a publié mercredi 13
septembre 2006 un rapport selon lequel "le
gouvernement libyen fait subir aux migrants,
demandeurs dasile et réfugiés de graves
violations des droits de lhomme, notamment
des passages à tabac, des arrestations
arbitraires et des retours forcés". Le
rapport de 135 pages, intitulé "Endiguer la
marée : Exactions à lencontre des
migrants, des demandeurs dasile et des
réfugiés" (en anglais : "Stemming the Flow : Abuses Against
Migrants, Asylum Seekers and Refugees") ,
explique comment les autorités libyennes
arrêtent arbitrairement les étrangers sans
papiers, les maltraitent pendant leur détention,
et les renvoient de force dans des pays tels que
lErythrée et la Somalie où ils risquent
la persécution ou la torture. Selon les chiffres
officiels libyens, le gouvernement aurait
rapatrié quelque 145 000 étrangers entre 2003
et 2005. Selon des statistiques gouvernementales,
quelque 600 000 étrangers vivent et travaillent
légalement en Libye, pays qui compte une
population denviron 5,3 millions
dhabitants. Mais la présence sur le
territoire d1 à 1,2 million
détrangers en situation irrégulière
pèse sur les ressources et les infrastructures.
Le refus libyen dadopter une législation
ou des procédures en matière dasile pose
un problème à divers niveaux. Tripoli na
pas signé la Convention de 1951 sur les
réfugiés et le gouvernement ne cherche pas à
identifier les réfugiés ou autres qui ont
besoin dune protection internationale. Le
Haut Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (HCR) dispose dun bureau
à Tripoli mais na pas daccord de
travail officiel avec les autorités.
Lundi
18 septembre 2006 : Commémoration samedi 16
septembre 2006à Seloug, dans le nord-est du
pays, du 75ème anniversaire de la pendaison du
"Doyen des martyrs, Cheikh Omar Mokhtar,
pendu le 16 septembre 1931 par les forces
d'occupation fascistes italiennes", selon un
communiqué officiel. L'Italie, avait présenté
officiellement, le 9 juillet 1998 et pour la
première fois, ses excuses au peuple libyen,
reconnaissant sa responsabilité pour les
préjudices, la souffrance et l'endurance subis
par le peuple libyen.
Mardi
26 septembre 2006 : En marge de la 61e Assemblée générale de l'ONU qui se
tient à New York du 19 au 29 septembre 2006, le
ministre libyen des Relations extérieures et de
la Coopération internationale, Abderrahman
Chalgham, a eu des entretiens avec la secrétaire
d'Etat américaine Condoleezza Rice portant
sur la coopération entre la Libye et les
Etats-Unis, notamment dans les domaines du
pétrole et de l'enseignement.
Mardi
31 octobre 2006 : Le secrétaire du comité
de direction de la Compagnie nationale libyenne
de pétrole (NOC), le Docteur Choukri
Ghanem, a annoncé que la Libye allait baisser la
production de pétrole de 72 000 barils par jour
à partir du début du mois de novembre 2006,
dans le cadre de décision de l'Organisation des
pays exportateurs de pétrole (OPEP), prise le
19 octobre à Doha, au Qatar, de réduire sa
production journalière de 1,2 million de barils
afin de rééquilibrer le marché pétrolier.
Mercredi
22 novembre 2006 : Ouverture mardi 21 novembre
2006 à Tripoli la capitale d'un mini sommet
réunissant les chefs dEtat du Soudan, du
Tchad, de lEgypte et de lErythrée
invités par le chef de lEtat Mouammar Kadhafi pour
discuter de la situation dans la région du
Darfour au Soudan.
Jeudi
23 novembre 2006 : Un sommet Union européenne/Afrique
sur l'immigration s'est ouvert mercredi 22
novembre 2006 à Tripoli en présence d'une
cinquantaine de ministres de pays membres de l'Union Africaine et de
l'Union Européenne dans le but de "mettre
en oeuvre un important dispositif sur le
contrôle de la migration illégale". Le
chef de l'Etat, Mouammar Kadhafi, a estimé
que cette réunion "n'était qu'une
supercherie et de la propagande" jugeant que
la majorité des pays présents n'était pas
"sérieusement disposé" à résoudre
ce problème. Il a demandé 10 milliards de
dollars par an pour l'Afrique afin de financer
des projets de développement qui encourageront
les gens à rester dans leurs pays. La Libye et
le Maroc sont les 2 principaux points de départ
des clandestins en Afrique du Nord.
Lundi
4 décembre 2006 : Le 4ème congrès annuel de
l'Académie libyenne de langue arabe s'est ouvert
samedi 2 décembre 2006 pour 6 jours à Tripoli,
la capitale. Le secrétaire du comité populaire
général libyen de la culture et de
l`information, Nouri Hamidi, a souligné dans son
discours inaugural que "la création de
cette académie était intervenue sur instruction
du guide Mouammar Kadhafi qui est
convaincu que la langue constitue une composante
essentielle de l'identité et qu'il faut la
préserver et la développer afin qu'elle puisse
refléter tous les aspects de la vie".
Lundi
18 décembre 2006 : Le général Hussein
Tantaoui, ministre égyptien de la Défense et
des Industries militaires, est arrivé samedi 16
décembre 2006 à Tripoli pour une visite en
Libye à l'invitation du général Abou Bakr
Younès Jaber, membre du commandement historique
de la révolution libyenne et secrétaire du
comité provisoire libyen de la défense. Le
ministre égyptien s'est félicité de la
"solidité des relations existant entre la
Libye et l'Egypte", ajoutant que ces
relations se développent dans tous les domaines,
y compris militaires".
Mercredi
20 décembre 2006 : Un tribunal de Tripoli a
condamné à la peine de mort 5 infirmières
bulgares et un médecin palestinien accusés
d'avoir inoculé, le virus du sida à 400 enfants
dont une cinquantaine sont morts, dans l'hôpital
pédiatrique de Benghazi dans le nord du pays.
Ils auraient inoculé du sang contaminé aux
enfants dans le but de rechercher un remède
contre le VIH. Le colonel Mouammar Kadhafi les avait
alors accusés "d'être impliqués dans un
complot international fomenté par les services
secrets israéliens et américains". En mai
2004, ils avaient été condamnés à la peine de
mort, mais sous la pression internationale, qui
avait dénoncé une "procédure
inique", la Libye avait accepté de rejuger
les infirmières et le médecin palestinien. La
communauté internationale s'est dite
"choquée par ce verdict".
Mardi
26 décembre 2006 : Le président tchadien Idriss Deby Itno a signé
dans la nuit de dimanche 24 à lundi 25 décembre
2006 à Tripoli la capitale un accord
de paix avec Mahamat Nour Abdelkerim, le chef des
rebelles du Front uni pour le changement, sous
les hospices du chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, et qui
porte sur 5 points essentiels : la mise en plce
d'un cessez-le-feu, la libération de prisonniers
des 2 côtés, la grâce pour tous les membres du
FUC, le retour des réfugiés et la participation
du Front au gouvernement.