SOMMAIRE
NIGERIA, Afrique,
archives, 2005, nigeria, abuja, famille, sani,
abacha, detournement, fonds, geles, suisse,
petrole, opep, shell, lagos,manifestation,
province, abia, delta, niger, journalistes, sida,
yoruba, fulani, kanuri, regime, militaire,
president, olusegun, obasanjo, nigeria,
affrontements, interreligieux, kano, etat,
plateau, chrétiens, musulmans, pauvrete, prix,
nobel, litterature, wole, soyinka, sani, abacha,
dictature, corruption, campagne, vaccination,
poliomyélite, polio, fertilité, vaccin,
dangereux, suspension, campagne, oms, unicef
Mercredi
12 janvier 2005 : ALLEMAGNE : Le Parquet
de Dusseldorf a annoncé mardi que l'un des fils
de l'ancien dictateur nigérian Sani Abacha, a
été arrêté par la police le 9 décembre 2004
et a été placé sous écrou extraditionnel,
dans le cadre d'une demande d'entraide judiciaire
du Parquet de Genève (Suisse). Sani Abacha, au
pouvoir de 1993 jusquà son décès en juin
1998, est soupçonné d'être impliqué dans des
affaires de détournements de fonds et
soupçonné davoir détourné 2,2 milliards
de dollars (1,7 milliard deuros), au
préjudice de la Banque centrale du Nigeria.
Plusieurs comptes bancaires de la famille Abacha
en Suisse avaient été gelés pour un total de
680 millions de dollars. 100 millions de dollars
ont été restitués au Nigeria en 2000.
Mercredi
26 janvier 2005 : La compagnie pétrolière
anglo-néerlandaise Shell (The Royal
Dutch/Shell Group) a annoncé mardi que 300
manifestants, armés de machettes, ont bloqué
tous les accès aux stations de pompage et aux
installations gazières dans la province d'Abia
dans le sud-est du pays provoquant une
interruption de la production de 35 000 barils de
brut par jour. Les manifestants protestaient
contre la nomination d'un représentant au
conseil d'administration de la commission de
développement du Delta du Niger (NDDC), agence
gouvernementale qui fournit les communautés en
infrastructures, telles les hôpitaux, les
écoles, l'électricité et les routes dans cette
zone défavorisée. "Tous les employés de
la Shell dans ces installations ont été
évacués", a précisé la compagnie.
Rappelons que le Nigeria, principal producteur
pétrolier d'Afrique, est le sixième exportateur
mondial avec une production d'environ 2,5
millions de barils par jour. Ce pays, qui compte
125 millions dhabitants, reste lun
des 20 pays plus pauvres du monde. 72 % de ses
habitants sont considérés comme pauvres, et 35
% ne vivent quavec 1 dollar par jour.
Samedi
29 janvier 2005 : Le Ministre des Finances,
Ngozi Okonjo-Iweala, annoncé, dans le cadre du
programme de concession des ports mis en place
par le gouvernement fédéral, lors d'une
réunion ministérielle à Abuja la capitale, que
des sociétés privées vont exploiter les
différents terminaux des ports maritimes du
Nigeria à compter du mois d'août 2005. Environ
94 compagnies ont été jugées qualifiées pour
les 24 concessions disponibles au niveau des
différents ports nigérians, dont les 3 plus
grands ports de Lagos. La majorité des syndicats
des différents ports sont opposés à cette
mesure qui vise, selon le gouvernement à une
"restructuration des ports pour un meilleur
rendement". Le gouvernement fédéral
continuera à réglementer les activités dans
ces ports par le biais de l'Autorité des ports
nigérians (NPA).
Mardi
1er février 2005 : Ouverture dimanche à Abuja
la capitale du 4ème sommet de l'Union
Africaine (UA). En marge de ce
sommet, le ministre des Affaires étrangères
Mustafa Osman Ismail a commenté la parution dans
les prochaines heures d'un rapport des Nations
unies sur la situation au Darfour (ouest du
Soudan) devant le Conseil de Sécurité de l'ONU,
dans lequel le ministre nigérian souligne que
l'ONU se refuse à reprendre le terme de
"génocide", et employé par les
Etats-Unis, pour décrire les violences commises
dans cette région. Depuis 2 ans, la région
occidentale soudanaise du Darfour est le
théâtre d'affrontements entre des rebelles
représentant les populations d'origine
africaine, qui s'estiment
"marginalisées", et les troupes
gouvernementales appuyées par des milices
arabes, les Djandjawids. Ces combats ont déjà
fait plus de 70 000 morts et environ 1,6 million
de déplacés et réfugiés.
Mercredi
2 février 2005 : Les pays de l'Union
Africaine réunis en
sommet à Abuja, la capitale, ont demandé à ce
qu'un droit de veto soit accordé aux 2 membres
permanents que l'Afrique pourrait obtenir en 2005
au Conseil de sécurité de l'ONU.
Mercredi
16 février 2005 : La Banque
centrale du Nigeria (CBN) a
publié ce week-end son rapport annuel qui
révèle que les exportations de pétrole brut
ont rapporté au Nigeria, pour le mois de
décembre 2004, 374 milliards de nairas (2 835
481 344 dollars US). Le document note que la
production de décembre avec 2,23 millions de
barils par jour, est légèrement inférieure aux
2,33 millions de barils produits par jour en
novembre 2004. Le Nigeria dépend des
exportations pétrolière pour engranger
l'essentiel de ses recettes en devises. Rappelons
que le Nigeria, principal producteur pétrolier
d'Afrique, est le sixième exportateur mondial
avec une production d'environ 2,5 millions de
barils par jour. Ce pays, qui compte 125 millions
dhabitants, reste lun des 20 pays
plus pauvres du monde. 72 % de ses habitants sont
considérés comme pauvres, et 35 % ne vivent
quavec 1 dollar par jour.
Jeudi
24 mars 2005 : S'exprimant mardi à Abuja
à l'occasion de la destruction de 436 armes et
259 munitions d'armes légères au camp de tir de
la caserne de Lungi, le ministre de la Défense,
Rabiu Kwankwaso, a indiqué mercredi que le
Président Olusegun Obasanjo a ordonné à son
armée de détruire toutes ses mines
antipersonnel. 6 000 armes, munitions et armes
légères ont été détruites jusqu'à présent
dans le cadre de la politique du gouvernement
contre la prolifération des armes illégales au
Nigeria, conformément à la Convention d'Ottawa (Canada)
sur l'utilisation, le stockage, la production et
le transfert des mines antipersonnel, a ajouté
le ministre.
Jeudi
31 mars 2005 : L'ancien inspecteur
général, chef de la police fédérale du
Nigeria, Tafa Balogun, en retraite anticipée à
sa demande, a été placé en détention pour
être interrogé sur une affaire de détournement
de fonds portant sur plusieurs millions de
dollars. Selon plusieurs sources, Tafa Balogun
avait en fait été forcé à démissionner par
le président Obasanjo qui poursuit sa lutte
contre la corruption, mal endémique au Nigeria.
Les accusations se succèdent, et le chef de
l'Etat a démis son ministre de l'Education
Fabian Osuji, et a accusé publiquement, dans un
discours télévisé, le président du Sénat,
Adolphus Wabara, d'avoir reçu un important
pot-de-vin de ce ministre. Selon l'ONG Transparency International, dont le
siège est à Berlin en Allemagne, le Nigeria
occupe la troisième place des pays les plus
corrompus du monde, après Haïti et le
Bangladesh.
Lundi
11 avril 2005 : KBR (Kellogg Brown and
Root), une filiale de la compagnie de service
pétrolier américaine Halliburton, (dirigée
de 1995 à 2000 par l'actuel vice-président
américain Dick Cheney), mise en cause dans de
nombreuses enquêtes pour corruption dans ses
opérations à l'étranger, a décroché avec ses
partenaires un contrat de 1,7 milliard de dollars
pour construire une usine de transformation de
gaz au Nigeria. Halliburton fait l'objet d'une
enquête des autorités nigérianes sur un
pot-de-vin de 180 millions de dollars qui aurait
été versé pour obtenir le contrat de
construction d'une raffinerie de gaz. Cette
compagnie s'est vue interdire en septembre 2004
de signer des contrats avec le gouvernement, pour
son manque de coopération dans l'enquête et
pour la perte de matériels radioactifs de la
région pétrolifère du delta du Niger en 2002.
Plus de détails : Odeurs de pétrole à la
Maison-Blanche ; Irak : à qui profite la
reconstruction ? ; Etats-Unis : le
gouvernement des multinationales ; Le Sénat s'intéresse à
Halliburton
Mardi
12 avril 2005 : Après le Cameroun, le
président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva,
est arrivé lundi à Abuja, la capitale
fédérale, où il effectue une visite officielle
de 2 jours. Il doit rencontrer son homologue
Olusegun Obasanjo et signer des accords
bilatéraux. Le Président Lula da Silva se
rendra ensuite au Ghana, en Guinée Bissau et au
Sénégal, avant un retour au Brésil prévu pour
le 14 avril 2005.
Jeudi
28 avril 2005 : Les autorités ont
qualifié d'"inconstitutionnelle" la
déclaration d'Emmanuel Akitani Bob
s'auto-proclamant président de la République du
Togo. ** La capitale
économique du pays, Lagos, est touchée depuis
plus de 48 heures par une grève des chauffeurs
de camions-citerne qui entendent protester
auprès du gouvernement contre l'enlèvement de
leurs camions sur des anciennes aires de
stationnement sur les ponts et artères
principales de Lagos. Ils refusent d'utiliser les
nouveaux espaces de stationnement que le
gouvernement leur a attribués estimant qu'ils
"ne sont pas suffisamment aménagés".
Le gouvernement a finalement fait enlever 40
camions-citernes et exigé le paiement de 50 000
nairas (367 dollars) pour libérer chaque camion,
provoquant la colère des transporteurs qui
refusent de payer l'amende. Les grèves causent
des pénuries de carburant au Nigeria, le
neuvième producteur mondial de pétrole qui
dépend des importations de pétrole pour couvrir
sa consommation locale en raison de la faible
production de ses raffineries mal entretenues.
Des files d'attente de plusieurs kilomètres se
sont formées devant les stations services, les
automobilistes voulant faire des réserves de
carburant au cas où la grève persiste.
Vendredi
27 mai 2005 : Dans un rapport de 75 pages
intitulé "Vengeance au nom de la
religion, dans les Etats du Plateau et du
Kano", l'organisation de
défense des droits de l'homme, Human
Rights Watch (HRW) a dénoncé mercredi
l'absence de poursuite contre les auteurs de
violences inter-religieuses qui ont fait au moins
900 morts dans le centre et le nord du pays en
2004. 900 personnes ont été tuées dans des
affrontements entre Musulmans et Chrétiens à
Yelwa, dans l'Etat du Plateau et dans les
représailles qui ont suivi à Kano (nord) entre
février et mai 2004. Le directeur exécutif
d'HRW pour l'Afrique, Peter Takirambudde, a
déclaré : "Le gouvernement nigérian porte
une lourde responsabilité dans les pertes
énormes en vies humaines au cours de ces
éruptions de violence nourries par la
religion" ajoutant : "Les forces de
sécurité étaient absentes alors que des
centaines de personnes étaient massacrées à
Yelwa. Au lieu de protéger ceux qui étaient en
danger et d'essayer d'arrêter les auteurs des
violence, les policiers et les soldats ont tiré
à vue à Kano". Et de poursuivre :
"Ensuite les 2 et 3 mai, des centaines de
Chrétiens armés ont encerclé la ville et ont
tué 700 Musulmans. Ils ont aussi enlevé des
dizaines de femmes dont certaines ont été
violées". L'organisation a appelé les
autorités à "adresser un message clair à
ceux qui sont responsables des meurtres à savoir
qu'ils seront arrêtés et jugés".
L'impunité ne peut qu'engendrer de nouvelles
violences". NDLR. Olusegun Obasanjo,
président de la République fédérale du
Nigeria, a effectué une visite officielle en
France du 24 au 26 mai 2005. Lire notre édition
du 24 mai 2005.
Lundi
30 mai 2005 : Le président Olusegun Obasanjo a
reproché dimanche à la Suisse de retarder la
restitution des 458 millions de dollars (365
millions d'euros) détournés par l'ancien
dictateur Sani Abacha, au pouvoir de 1993 à 1998
alors que le Tribunal fédéral suisse en a
ordonné le 7 février 2005 la restitution. Les
fonds seraient rendus en 2 étapes. La Suisse
indique que le versement des fonds - environ 290
millions de dollars - ne sera effectué que
lorsque la Banque Mondiale, présidée
par l'américain Paul D. Wolfowitz, et les
autorités suisses auront "défini les
modalités de contrôle" de cet argent et
vérifié qu'il est utilisé pour des projets de
développement. Lorsque Sani Abacha est mort en
juin 1998, soupçonné davoir détourné
2,2 milliards de dollars (1,7 milliard
deuros), au préjudice de la Banque
centrale du Nigeria, 730
millions déposés sur des comptes suisses ont
été bloqués. 216 millions ont déjà été
restitués. Plus de détails : La Suisse et son secret bancaire
Jeudi
16 juin 2005 : 6 employés, 2 Allemands et
4 Nigérians, travaillant pour la société Bilfinger Berger Gas and
Oil Services Ltd (BandB), une filiale du groupe
allemand Julius Berger, opérant
dans la région du Delta du Niger, dans le sud du
pays, ont été enlevés par un "groupe de
militants" qui se fait appeler
"Iju-warri" et qui "demande plus
de développement et d'infrastructures pour leur
région". Leur but étant dimposer
leurs revendications sociales. Rappelons que le
Nigéria est le premier producteur de pétrole
brut d'Afrique et quatrième exportateur mondial
avec 2,5 millions de barils par jour et que la
majorité des 130 millions d'habitants vit dans
l'extrême pauvreté avec moins de 1 dollar par
jour.
Lundi
20 juin 2005 : Les Etats-Unis et le
Royaume-Uni ont fermé jusqu'à nouvel ordre leur
consulat à Lagos, en raison "d'une menace
terroriste". La Russie, l'Allemagne et
l'Italie ont suspendu leurs activités. La
sécurité a été renforcée dans l'ensemble du
quartier des ambassades. Aucune information n'a
été fournie quant à l'origine de l'alerte.
Mercredi
22 juin 2005 : 2 employés allemands et 4
employés nigérians travaillant
pour la société Bilfinger Berger Gas and
Oil Services Ltd (BandB), une filiale du groupe
allemand Julius Berger, opérant
dans la région du Delta du Niger, dans le sud du
pays, enlevés le 15 juin 2005, ont été
libérés après 3 jours de captivité. Les
ravisseurs, le Mouvement national Iduwini pour la
paix et le développement, avaient à
lorigine demandé une rançon de 20
millions de dollars et affirmé que ces
enlèvements visaient à contraindre la compagnie
pétrolière Royal Dutch Shell à respecter ses
engagements économiques et sociaux. .Aucune
information officielle n'a précisé si une
rançon avait ou non été payée.
EN COURS D'ACTUALISATION
Vendredi 16 septembre 2005 : Une marche
rassemblant plusieurs milliers de personnes a
été organisée à Abuja la capitale par une
coalition de syndicats et la société civile
pour protester contre une hausse de 30 % des prix
du carburant à la pompe et la politique
d'austérité du gouvernement. Pour la première
fois dans l'histoire du pays, la police a
escorté les manifestants sans armes, portant
seulement des matraques. Rappelons que le
Nigéria est le premier exportateur de brut
d'Afrique et le 6è du monde. Le Nigeria, qui
compte 125 millions dhabitants, reste
lun des 20 pays plus pauvres du monde. 72 %
de ses habitants sont considérés comme pauvres,
et 35 % ne vivent quavec un dollar par
jour. Notons également que le Nigéria doit
importer l'essentiel du carburant qu'il consomme
à cause de la sous-capacité de ses 4
raffineries, dont la production totale se monte
seulement à 450 000 barils par jour. Le pays
exporte plus de 2,5 millions de barils de brut
par jour.
Jeudi
29 septembre 2005 : Le chef de la police Sunday
Ehindero a annoncé lundi qu'à "la suite
d'une enquête menée par le Département des
Opérations de maintien de la paix, 19 cas d'abus
sexuels et de mauvaise conduite ont été
établis pour 11 officiers" sur les 120 qui
avaient été retirés de la MONUC (Mission
de maintien de la paix en République
démocratique du Congo). Ces 11 policiers ont
été suspendus.
Samedi
1er octobre 2005 : Le sommet de la CEDEAO
(Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest qui regroupe 15 Etats) s'est ouvert
vendredi à Abuja, en l'absence du président
ivoirien Laurent Gbagbo qui a refusé d'y
assister. Les 10 dirigeants d'Afrique de l'Ouest
qui assistent à ce sommet doivent tenter de
relancer le processus de paix en Côte d'Ivoire,
après l'annonce par le Président Laurent Gbagbo
d'un report de l'élection présidentielle
prévue pour le 30 octobre 2005 en raison du
refus de certains factions rebelles de désarmer.
Lundi
24 octobre 2005 : Un Boeing 737 de la
compagnie privée nigériane Bellview Airlines,
qui effectuait la liaison Lagos/abuja sest
écrasé à 400 kilomètres au nord de Lagos peu
après le décollage. Il n'y aurait aucun
survivant parmi les 117 personnes à bord dont 6
membres d'équipage. Plusieurs hauts responsables
de la CEDEAO
(Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'ouest ) font partie des victimes. **
L'Etat de Borno dans le nord du pays
est touché par une épidémie de choléra. 12
personnes sont mortes, pour la plupart des
enfants, sur les 250 cas enregistrés. De l'eau
contaminée serait à l'origine de la maladie. 32
morts ont été enregistrés depuis le début de
l'année.
Mardi
25 octobre 2005 : Après le crash à
proximité de Lagos, capitale économique, peu
après le décollage, d'un Boeing 737 de la
compagnie privée nigériane Bellview Airlines,
qui effectuait la liaison Lagos/Abuja, tuant les
111 passagers, dont de nombreux hauts
représentants de la CEDEAO
(Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'ouest ), et 6 membres d'équipage, un deuil de
3 jours a été décrété dans le pays.
- Mercredi 23 novembre 2005 : Diepreye
Alamieyeseigha, gouverneur de l'Etat
pétrolier de Bayelsa (sud du Nigeria),
avait été arrêté à l'aéroport
londonien d'Heathrow le 15 septembre
transportant sur lui 1,8 million de
livres sterling en espèces (3,2 millions
de dollars), inculpé de blanchiment
d'argent et libéré sous caution, est
"de retour à son bureau et qu'il
s'était remis au travail" un
responsable de l'information de l'Etat de
Bayelsa alors même que son passeport lui
avait été confisqué et qu'il n'était
pas autorisé à quitter la
Grande-Bretagne avant son procès.
L'ambassade britannique au Nigeria a
confirmé le retour du gouverneur.
"Il a violé ses conditions de
libération sous caution. Il est
vraisemblable que la police demandera un
mandat d'arrêt à la justice britannique
et il sera interpellé s'il retourne en
Grande-Bretagne". La Commission sur
les crimes économiques et financiers (EFCC Economic and
Financial Commission)
du Nigeria a qualifié lundi d'acte
"criminel" la fuite du
gouverneur. En octobre 2005, le ministre
de la Justice, avait demandé à la
justice britannique de ne pas laisser
Diepreye Alamieyeseigha "revenir au
Nigeria, où les gouverneurs en fonction
jouissent de l'immunité". **
Le président Olusegun Obasanjo a
limogé lundi 21 novembre 2005 son
conseiller économique et directeur
exécutif de la Commission nationale de
planification, Ode Ojowu. Les raisons de
ce limogeage, qui survient quelques
semaines après la publication par ladite
commission d'une évaluation
controversée des performances
économiques des gouvernements des 36
Etats et du territoire de la capitale
fédérale, n'ont pas été révélées.
Mercredi
30 novembre 2005 : Les pourparlers entre le
gouvernement soudanais et les rebelles du Darfour
ont repris mardi à Abuja la capitale pour tenter
de mettre un terme à une guerre civile qui a
débuté en février 2003 et qui a fait plus de
150 000 morts et 2 millions de déplacés. Salim Ahmed Salim, chef des
médiateurs africains, a appelé les parties
"à travailler avec une détermination
obstinée en vue d'aboutir à un accord"
ajoutant que "les massacres insensés de
civils innocents (...) les attaques visant les
travailleurs humanitaires doivent cesser".
Lundi
5 décembre 2005 : Ouverture samedi et
jusqu'au 9 décembre 2005 à Abuja de la 14e
conférence internationale sur le Sida et les
maladies sexuellement transmissibles en Afrique
(CISMA), forum organisé tous les 2 ans. Le
directeur exécutif de l'ONUSIDA, Peter Piot, a
rappelé dans son discours inaugural qu'il
"y a eu plus de nouvelles contaminations du
VIH en Afrique sub-saharienne en 2005 que
l'année précédente, soit environ 3,2 millions
d'adultes et d'enfants" ajoutant que
"plus d'Africains sont décédés des suites
du sida en 2005 que les années précédentes,
soit environ 2,4 millions d'adultes et
d'enfants".
Lundi
12 décembre 2005 : Un DC-9 de la compagnie
nigériane Sosoliso Airlines en provenance de la
capitale Abuja s'est écrasé samedi à
l'aéroport de Port Harcourt dans le sud du pays
faisant 103 victimes dont 71 élèves de 12 à 16
ans appartenant au collège jésuite Loyola,
près d'Abuja. 7 personnes sont rescapées. Selon
les premiers éléments de l'enquête la
vétusté de l'appareil serait à l'origine du
drame. Le président Olusegun Obasanjo a annulé
une visite au Portugal, et convoqué d'urgence
pour mardi à Abuja les responsables de
l'aviation civile pour montrer sa détermination
à engager des réformes dans ce secteur. Depuis
1991, 39 catastrophes aériennes ont été
enregistrées et qui ont fait plus de 1 000
victimes. La plupart des accidents n'ont jamais
été officiellement expliqués.
Mercredi
14 décembre 2005 : Diepreye Alamieyeseigha,
gouverneur de l'Etat de Bayelsa, dans le
sud du pays, a été arrêté vendredi 9
décembre 2005 après la levée de son immunité.
Arrêté à l'aéroport londonien d'Heathrow le
15 septembre 2005, transportant sur lui 1,8
million de livres sterling en espèces (3,2
millions de dollars), inculpé de blanchiment
d'argent et libéré sous caution, il ne s'était
pas présenté le 23 novembre 2005 à son procès
et avait regagné le Nigéria alors qu'il était
en liberté conditionnelle et que son passeport
lui avait été confisqué. Le président de la
Commission nigériane de répression de la
corruption, des crimes financiers et économiques
(EFCC Economic and Financial
Commission), Nuhu Ribadu, a indiqué
que Diepreye Alamieyeseigha pourrait être
poursuivi dans son pays pour corruption et
pourrait même être extradé vers la
Grande-Bretagne pour la suite de son procès pour
blanchiment d'argent. L'adjoint du gouverneur,
Jonathan Goodwill, a prêté serment lundi après
la mise en accusation du gouverneur, Diepreye
Alamieyeseigha pour "faute professionnelle
très grave".
Jeudi
15 décembre 2005 : Le président Olusegun Obasanjo a interdit
de vol, mardi, les 2 compagnies aériennes
privées du pays, Sosoliso et Chanchangi,
affirmant que "tous les avions qui volent et
opèrent au Nigeria vont être vérifiés cette
semaine et ceux qui ne seront pas au normes ne
pourront plus voler". Cette mesure
intervient après l'accident de l'avion de la
Sosoliso, survenu le samedi 10 décembre 2005 sur
l'aéroport de Port Harcourt, qui a fait 103
victimes dont 71 élèves de 12 à 16 ans
appartenant au collège jésuite Loyola, près
d'Abuja. Le pays a connu 39 catastrophes
aériennes depuis 1991.
Mercredi
21 décembre 2005 : Le groupe spécial
présidentiel sur l'aviation et l'Autorité
nigériane de l'aviation civile (NCAA) a interdit
samedi avec effet immédiat le vol de certains
modèles de Boeing 737 utilisés par la plupart
des compagnies aériennes locales, notamment les
séries 737- 100, 200 et 200C. Le gouvernement a
adopté toute une série de mesures visant à
réduire les catastrophes aériennes qui frappent
le pays. Depuis 1991, 39 catastrophes aériennes
ont été enregistrées et qui ont fait plus de 1
000 victimes. La plupart des accidents n'ont
jamais été officiellement expliqués. Le 10
décembre 2005, un DC-9 de la compagnie
nigériane Sosoliso Airlines en provenance de la
capitale Abuja s'était écrasé à l'aéroport
de Port Harcourt dans le sud du pays faisant 103
victimes dont 71 élèves de 12 à 16 ans
appartenant au collège jésuite Loyola, près
d'Abuja. Jeudi 13 décembre 2005, le président
Olusegun Obasanjo a interdit de vol, mardi, les 2
compagnies aériennes privées du pays, Sosoliso
et Chanchangi, affirmant que "tous les
avions qui volent et opèrent au Nigeria vont
être vérifiés cette semaine et ceux qui ne
seront pas au normes ne pourront plus
voler".
Mercredi
28 décembre 2005 : La Banque centrale du Nigeria (CBN) a
annoncé que conformément à la réforme du
système bancaire, qui doit être terminée le 31
décembre 2005, plus d'une dizaine de banques
privées vont être liquidées. Les banques
doivent avoir à la fin de l'année un capital de
25 milliards de naira (plus de 147 millions
d'euro) pour continuer à opérer. De nombreuses
banques ont donc été dans l'obligation de
fusionner. La CBN souhaite "faire du Nigeria
d'ici à 10 ans le centre financier de l'Afrique
et des banques nigérianes les 50 ou 100
premières du monde".
Retour
Nigéria
Retour
sommaire