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Mardi
10 février 2004 : Une vingtaine d'ONG ont
dénoncé, dans une lettre adressée dimanche au
commissaire européen à l'Elargissement Guenter
Verheugen et au rapporteur du Parlement européen
Emma Nicholson, "les entraves à la liberté
d'expression en Roumanie", candidate à
l'entrée dans l'Union européenne. Ces ONG ont
dénoncé "les pressions politiques sur les
médias à l'approche des élections", les
agressions physiques contre des journalistes et
les "menaces proférées ouvertement"
à leur encontre par des "acteurs importants
de la scène politique". Plusieurs membres
du Parlement européen, dont Mme Nicholson, ont
accusé la Roumanie de ne "pas remplir les
critères politiques" imposés par l'Union
Européenne, dont le respect de la liberté
d'expression et l'indépendance de la justice.
Samedi 13 mars 2004 : La
présidente de l'Autorité pour la protection de
l'enfance, Gabriela Coman, a annoncé qu'un
projet de loi restreignant drastiquement la
possibilité pour les étrangers d'adopter des
enfants roumains a été adopté jeudi en
deuxième lecture. Il sera soumis dès la semaine
prochaine au Parlement. Ce texte prévoit que
seuls les couples étrangers ayant des liens de
parenté directs avec un enfant pourront engager
les procédures d'adoption. Mme Coman a indiqué
que "cette mesure mettra fin aux accusations
injustes dont la Roumanie a fait l'objet ces
derniers temps". La Roumanie a en effet
été accusée par les parlementaires européens
"d'exporter ses enfants". Un moratoire
sur les adoptions avait été institué en juin
2001. Le texte stipule également que l'adoption
sera "le dernier recours" en matière
de protection des enfants orphelins ou
abandonnés et donne "priorité
absolue" aux couples roumains. Le projet
exclut en outre toute implication d'organisations
non gouvernementales dans les procédures
d'adoption et prévoit la création d'un
organisme unique chargé de gérer ce dossier,
placé sous l'autorité du gouvernement. Le
rapporteur du Parlement européen pour la
Roumanie, Emma Nicholson, avait révélé en
janvier que le gouvernement avait violé le
moratoire, en permettant, durant le seul mois de
décembre dernier, l'adoption de 105 enfants par
des couples italiens et avait demandé la
suspension des négociations d'adhésion à
l'Union européenne. Plus de détails : La réforme de l'adoption en
Roumanie.
Mercredi 31 mars 2004 : 8
dirigeants du parti social-démocrate (PSD au
pouvoir), accusés de corruption, ont été
démis de leurs fonctions lors d'une opération
"mains propres" lancées à
l'intérieur du parti. Selon les médias, les
personnes limogées sont de puissants financiers
qui ont amassé de grosses fortunes depuis la
révolution de 1989. Le PSD espère reprendre
ainsi les négociations d'adhésion à l'Union
européenne qui devrait avoir lieu en 2007. Le
porte-parole du PSD a déclaré : cette mesure
est "un signal politique fort adressé à
l'Union européenne, montrant que nous sommes
déterminés à nettoyer le parti et à éloigner
tout soupçon".
Mercredi 5 mai 2004 : Amnesty
International a publié mardi un rapport
qui dénonce les conditions de vie dans les
hôpitaux psychiatriques roumains et appelle
l'Union européenne à aider la Roumanie,
candidate à l'adhésion en 2007, à améliorer
le traitement des maladies mentales. Irene Khan,
secrétaire générale d'Amnesty, a exhorté
" le gouvernement roumain à agir avec la
plus grande urgence pour protéger la vie, la
dignité et le bien-être de tous les patients et
de tous les résidents des hôpitaux
psychiatriques." Dans son rapport l'ONG
dénonce la pratique roumaine d'interner des
personnes pour des soins psychiatriques contre
leur volonté, ou de les hospitaliser pour des
raisons non médicales, revient à une
"détention arbitraire et à un déni de
justice". 18 patients sont morts cette
année à l'hôpital psychiatrique de Poiana
Mare. Selon une organisation roumaine
représentant des patients, les décès à
l'hôpital de Poiana Mare sont imputables au
manque de nourriture, de chauffage, d'hygiène et
de soins médicaux. Le directeur de l'hôpital a
été démis de ses fonctions mais le
gouvernement assure que la plupart des patients
morts ont succombé à des déficiences
cardiaques. Voir le communiqué d'Amnesty.
Mardi 25 mai 2004 : Un camion qui transportait
des pesticides s'est retourné lundi matin dans
le sud-est de la Roumanie, et a explosé tuant 16
personnes dont plusieurs pompiers. 9 autres
personnes ont été blessées.
Lundi 7 juin 2004 : 17,9 millions d'électeurs
étaient appelés aux urnes dimanche pour le
premier tour des élections municipales. Le
scrutin ne sera pas invalidé si le taux
d'abstention est élevé. En effet, le Parlement
a éliminé de la loi la contrainte d'un niveau
minimum de participation en raison de la
mobilisation de plus en plus faible des Roumains
lors des précédentes consultations.
Mercredi 16 juin 2004 : Un
porte-parole du gouvernement a annoncé mardi que
Marian Saniuta, président de l'Agence roumaine
pour les investissements étrangers (ARIS), a
été nommé ministre de l'Intérieur après la
démission dimanche de Ioan Rus, qui veut
"se consacrer entièrement au 2ème tour des
élections municipales de Cluj (centre-ouest),
où il brigue la mairie.
Samedi 14 août 2004 : Le
chancelier allemand Gerhard Schröder s'est
recueilli le 10 août sur la tombe du Caporal
Fritz Schroeder, son père, mort pendant la seconde guerre mondiale et
enterré dans une fosse commune à Ceanu Mare.
Vendredi 1er octobre 2004 : L'Union
Postale Universelle (UPU), la
plus ancienne des institutions internationales
qui rassemble 189 états et dont la seule langue
officielle est le français, tient actuellement
son 23ème Congrès à Bucarest, la capitale.
Dans le cadre de ses travaux, l'UPU a élu le 29
septembre 2004 son Directeur général en la
personne d'Edouard Dayan, (format
pdf) directeur des affaires européennes et
internationales du groupe français La Poste par
102 voix contre 63. C'est la première fois qu'un
Français est élu à la tête de l'UPU.
Lundi 18 octobre 2004 : Le Premier
ministre français, Jean-Pierre Raffarin, est
arrivé dimanche à Bucarest la capitale, pour
une visite officielle de 2 jours où il
"entend renforcer les relations économiques
entre la France et la Roumanie et tenter de
régler un contentieux entre les 2 pays sur
l'adoption". La visite du Premier ministre
français intervient en pleine campagne
électorale pour la présidentielle et les
législatives du 28 novembre 2004 en Roumanie.
Jean-Pierre Raffarin a indiqué "qu'afin de
respecter l'équilibre entre le Premier ministre
Adrian Nastase, candidat du Parti
social-démocrate au pouvoir, et son rival
centriste, le maire de Bucarest Traian
Basescu", il recevra ce dernier à
l'ambassade de France lundi matin.
Samedi 13 novembre 2004 : La
commission, formée en 2003 et présidée par le
prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, chargée
de faire la lumière sur le passé nazi du pays,
a publié jeudi son rapport qui révèle qu'entre
280 000 et 380 000 Juifs roumains et ukrainiens
ont été tués par les autorités dans les
territoires sous contrôle roumain pendant la
Seconde Guerre Mondiale et que 135 000 Juifs
vivant en Transylvanie - alors contrôlée par la
Hongrie - et 5 000 Juifs roumains vivant ailleurs
qu'en Roumanie ont aussi trouvé la mort. Le
document recommande aux autorités
"d'assumer son histoire en érigeant un
mémorial dédié aux morts. Elle conseille
également d'informer les écoliers au sujet de
la Shoah". La commission a demandé à la
Roumanie d'annuler la réhabilitation de
criminels de guerre, dont elle a dénombré
plusieurs cas au cours des 15 dernières années.
Lundi 29 novembre 2004 : Les
Roumains étaient appelés aux urnes dimanche
pour des élections législatives et le premier
tour d'un scrutin présidentiel qui oppose, parmi
12 candidats, le Premier ministre sortant Adrian Nastase (Parti
social-démocrate PSD), et le maire de Bucarest,
Traian Basescu (chef de l'Alliance Justice et
Vérité). Selon des résultats encore
provisoire, le Parti social-démocrate (PSD) et
son candidat à la présidence, le Premier
ministre Adrian Nastase, arriveraient en tête
des élections. Adrian Nastase devrait disputer
le 12 décembre 2004 le second tour face au maire
de Bucarest Traian Basescu.
Mercredi 1er décembre 2004 : Le Bureau
électoral central (BEC) a annoncé avoir rejeté
la demande d'annulation des élections demandée
par lopposition menée par Traian Basescu
qui dénonce une fraude électronique et réclame
un nouveau scrutin.
Jeudi 9 décembre 2004 : Le ministre
des Affaires étrangères Mircea Geoana a
annoncé mercredi la fin des négociations sur
l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne
ouvrant la voie à son entrée au 1er janvier
2007.
Lundi 13 décembre 2004 : Second tour
dimanche des élections présidentielles qui
opposent le Premier ministre Adrian Nastase au
maire de Bucarest Traian Basescu ainsi que des
législatives. L'opposition avait crié à la
fraude lors du premier tour.
Mardi 14 décembre 2004 : Le maire de
Bucarest, Traian Basescu (Alliance
PNL-PD - centriste pro-occidental) a remporté le
second tour de l'élection présidentielle de
dimanche avec 51,23 % des suffrages, contre 48,77
% pour le Premier-ministre sortant, Adrian
Nastase (Union PSD-PUR - néo-communiste).
Lundi 20 décembre 2004 : Traian
Basescu, le nouveau président de la République
a annoncé samedi lors d'une conférence
nationale à Bucarest, la capitale, qu'il
démissionnait de son poste de président du
Parti Démocrate (PD), affirmant qu'il veut
"être un président qui respecte la
Constitution du pays". Il a confié la
direction du parti au président exécutif du PD,
le maire de Cluj-Napoca (centre-ouest), Emil Boc.
Traian Basescu devrait prêter serment lundi
devant les 2 chambres réunies du Parlement.
Mardi 21 décembre 2004 : Traian
Basescu a prêté serment lundi devant le
Parlement à Bucarest. Dans son discours
d'investiture, il a affirmé que ses 2 priorités
seraient la lutte contre la corruption
"maladie de la société roumaine qui
ébranle la confiance du peuple dans la
démocratie" et l'adhésion de la Roumanie
à l'Union européenne.
Jeudi 23 décembre 2004 : Le
président Traian Basescu a désigné mercredi
Calin Popescu Tariceanu de l'Alliance de Centre
Droit, au poste de Premier ministre. Cette
nomination a été contestée par le Parti social
démocrate (PSD) qui avait obtenu 37 % des
suffrages aux législatives du 28 novembre 2004.
Le nouveau premier ministre a indiqué qu'il
soumettrait la composition de son gouvernement au
vote avant le 29 décembre 2004.
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