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Mercredi 16 novembre 2005 : L'ancien dictateur tchadien Hissène Habré sous le coup d'un mandat d'arrêt international de la justice belge pour des "violations graves" des droits de l'homme, en exil dans ce pays depuis 1990, a été arrêté mardi à Dakar la capitale, et écroué. En 2001, la Cour de cassation de Dakar avait rejeté toute possibilité de poursuites au Sénégal contre Hissène Habré, affirmant que la justice sénégalaise n'était pas compétente pour le juger. Daniel Fransen, juge d’instruction près le tribunal de première instance de Bruxelles en Belgique, avait délivré le jeudi 29 septembre 2005 un mandat d’arrêt international pour violation massive des droits de l’homme à l’encontre de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré. Hissène Habré, le "Pinochet africain" qui est poursuivi pour des atrocités commises alors qu’il était président du Tchad de 1982 à 1990, avait été inculpé dans ce pays en 2000 de complicité de crimes contre l’humanité, d’actes de torture et de barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger. Le mandat d'arrêt contre Hissène Habré, avait été lancé dans le cadre de la législation belge de "juridiction universelle" (anciennement "loi de compétence universelle") qui autorise la justice à lancer des poursuites pour crimes contre l'humanité quel que soit l'endroit où ils ont été commis.

Samedi 19 novembre 2005 : El Hadji Diouf, un des avocats de l'ancien président tchadien, Hissène Habré, sous le coup d'un mandat d'arrêt international de la justice belge pour des "violations graves" des droits de l'homme, en exil dans ce pays depuis 1990, arrêté mardi 15 novembre 2005 à Dakar la capitale, et écroué, a annoncé jeudi que "son client ne peut pas être extradé vers la Belgique parce que "le mandat d'arrêt lancé contre lui n'a aucune valeur" au Sénégal, déclarant : "Le Sénégal ne va pas accepter de servir de terrain d'expérimentation aux visées hégémoniques de la Belgique en matière judiciaire. Il ne peut pas s'imposer aux lois sénégalaises". Maître Diouf estime que la "loi de compétence universelle" votée puis abrogée par le parlement belge "n'a de valeur qu'en Belgique" poursuivant : "Ce que les Américains, les Israéliens et les Congolais ont refusé, le Sénégal ne va pas l'accepter". L'avocat a conclu : "Il y a beaucoup d'argent derrière cette affaire. Des organisations des droits de l'homme vivent de ce gagne-pain. Elles sont payées par des puissances pour s'agiter parce que Habré, dont des populations tchadiennes demandent le retour au pouvoir, fait peur".

Lundi 28 novembre 2005 : La Chambre d'accusation de la Cour d'Appel de Dakar s'est déclarée incompétente vendredi sur l'extradition de l'ancien dictateur tchadien Hissène Habré, qui vit à Dakar depuis 1990, après que la justice belge ait lancé contre lui, le 19 septembre 2004, un mandat d'arrêt international en vertu de la loi belge sur la compétence universelle, pour "violations graves" commises sous son règne (1982-1990). D'après une commission mise en place au Tchad, 40 000 assassinats politiques et 200 000 cas de torture ont été commis sous son régime. Après cette annonce, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio a déclaré dimanche dans un communiqué à la presse : "Il avait été convenu de porter devant le prochain sommet des chefs d'Etat de l'Union Africaine prévu à Khartoum (Soudan) du 23 au 24 janvier 2006 cette affaire (Hissène Habré) qui n'est pas une affaire sénégalaise, mais bien une affaire africaine" ajoutant : "Prenant en considération les arguments de M. Habré et de ses avocats, notre pays, tout en maintenant la saisine du sommet de Khartoum, a décidé de permettre à M. Habré de continuer à séjourner au Sénégal en attendant la décision de l'Union africaine".

Mercredi 30 novembre 2005 : La seizième session de l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) s'est ouverte lundi 28 novembre 2005 à Dakar, la capitale. A cette occasion, le Secrétaire général de l'ONU a adressé un message dans lequel il appelle la communauté internationale "à pratiquer le tourisme responsable" déclarant : "Le tourisme doit être bien géré si l'on veut éviter les effets pernicieux parmi lesquels la destruction du patrimoine naturel du fait de constructions surabondantes, la surexploitation des réserves d'eau et des ressources énergétiques, la détérioration des écosystèmes fragiles due à un développement immobilier effréné, la fragilisation des cultures autochtones, l'exploitation de la main-d'œuvre et le tourisme sexuel organisé qui, comble de l'horreur, implique des millions d'enfants chaque année". Il a appelé l'OMT à élaborer un Code mondial d'éthique du tourisme, "étape importante sur la voie du développement d'un tourisme responsable partout dans le monde". ** Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, effectue une visite dans ce pays le 30 novembre 2005, qui s'inscrit dans la continuité de la visite du président de la République en février 2005, et coïncide avec la Journée mondiale de lutte contre le sida. Le ministre participera notamment à l'inauguration d'une maison médicale à Wassadou, dans l'est du pays, et visitera le centre régional de recherche et de formation sur le VIH/SIDA de l'hôpital de Fann à Dakar. Il sera reçu par le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade, et s'entretiendra avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio. Il rencontrera également la communauté française du Sénégal. Philippe Douste-Blazy se rendra ensuite au Mali à l'occasion du sommet Afrique-France.



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