- SOMMAIRE
TUNISIE, Afrique,
archives, 2002, actualite, monde, tunisie,
president, Zine El Abidine, Ben, Ali, Mohamed,
Mouada, chanteuse, Zicra, condamnation, mort,
modification, constitution, candidature,
président, 4ème, mandat, attentat, synagogue,
Ghriba, ile, djerba, crash, boeing, 737, egypt,
air, referendum, modification, constitution, ben,
ali, president, à vie, Ligue, tunisienne, des,
droits, homme, Moktar, Trifi, rapport, violation,
droits, homme, repression, presse, muselée,
internet, censure, deces, prison, prisonniers,
politiques, avocate Radhia Nousraoui, greve,
faim, appartenance, Parti Ouvrier Communiste
Tunisien interdit ,
mari, opposant, Hamma, Hammami
-
-
- Vendredi 1er février 2002 :
L'opposant Mohamed Mouada,
qui avait entamé une grève de la faim
le 14 janvier pour protester contre sa
détention, a été mis en libération
provisoire. Il avait été incarcéré en
juin dernier pour purger une peine de 11
ans de prison prononcée en 1996 pour
"intelligence avec
l'étranger".
Samedi
9 février 2002 : Une chanteuse Zicra a été
condamnée à mort par un juge religieux saoudien
pour apostasie. Elle avait en effet, lors d'une
interview, comparé les difficultés qu'elle a
rencontrées pour s'imposer dans le monde de la
chanson à celles du prophète Mohamed lorsqu'il
commença à propager l'Islam. Un mufti d'Egypte
avait, lui, estimé que "les propos de la
chanteuse n'étaient pas condamnables, car mal
interprétés". Un immam tunisien a pour sa
part jugé d'"obscurantisme fanatique"
la condamnation du juge saoudien arguant que
cette décision était inopportune dans le
contexte international.
Jeudi
28 février 2002 : Le président Ben Ali a
proposé au parlement un projet de loi visant à
modifier la constitution pour autoriser un nombre
illimité de candidatures à la présidence, ce
qui permettrait au président Ben Ali de briquer
un 4ème mandat. Une fois adopté par le
parlement, ce projet serait soumis au peuple par
référendum.
Mercredi
27 mars 2002 : Un détenu islamiste de 23
ans, qui poursuivait depuis deux mois et demi une
grève de la faim dans la prison de Borj Errumi
dans la région de Bizerte pour protester contre
ses conditions de détention, est mort hier.
- Vendredi 12 avril 2002 : Un
camion citerne transportant du gaz s'est
écrasé hier matin sur la porte de la
synagogue de la Ghriba sur l'île de
Djerba et a explosé causant la mort de 5
personnes dont 4 touristes allemands et
en blessant une vingtaine. Le rabin de la
synagogue et le ministre de l'Intérieur
ont toute de suite déclaré qu'il
s'agissait d'un accident. Or le ministre
israélien des affaires étrangères a
dans un communiqué parlé d'un
"attentat antisémite" sans
apporter aucune preuve à ses
allégations.Le synagogue de la Ghriba
est l'un des principaux hauts lieux
saints du judaïsme qui attirent de très
nombreux touristes.
Mardi
23 avril 2002 : Après la visite du
ministre de l'intérieur allemand Otto Schilly,
le gouvernement tunisien a officiellement reconnu
hier, que l'explosion contre la synagogue de
Ghriba, sur l'île de Djerba, qui a fait 16 morts
(dont 11 Allemands) était bien "un acte
criminel prémédité".
Samedi
27 avril 2002 : La Tunisie a versé au
titre de dédommagement un million d'euros aux
victimes allemandes tuées lors de l'attentat
perpétré contre la synagogue de la Gherba sur
l'île de Djerba.
Mardi
30 avril 2002 : Le bilan s'alourdit après
l'attentat perpétré contre la synagogue de la
Gherba. 2 femmes allemandes grièvement blessées
ont succombé hier à leurs blessures portant à
18 le nombre des victimes. 20 autres personnes
sont encore hospitalisées.
Mercredi 8 mai 2002 : Un Boeing
737 de la compagnie Egypt Air avec 60 personnes
à bord s'est écrasé hier après-midi sur une
zone difficile d'accès 10 minutes avant son
atterrissage sur l'aéroport de Tunis. Il y
aurait 15 morts et une quarantaine de rescapés.
Le mauvais temps serait à l'origine de
l'accident.
Lundi 13 mai 2002 : Début de
la campagne qui conduira le pays vers un
référendum, organisé le 26 mai, le premier
dans toute l'histoire de la Tunisie, visant à
une révision de la constitution qui permettrait
au président Ben Ali de briguer un second mandat
de 5 ans lors des élections présidentielles
prévues en 2004. En effet cette nouvelle
constitution ne limitera plus le nombre de
mandats (limité à 3 à ce jour) et repoussera
l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Le
président Ben Ali a 65 ans.
- Lundi 27 mai 2002 : Les
Tunisiens étaient appelés aux urnes
hier pour se prononcer sur un
référendum portant sur la modification
de la moitié des articles de la
constitution et permettant au président
Ben Ali de rester au pouvoir pour au
moins 12 ans. Un amendement prévoit
notamment "l'immunité judiciaire
pour le président pendant et après ses
fonctions pour tous les actes qu'il a
accomplis durant son mandat" ! 4 des
6 partis d'opposition ont pris part au
scrutin, les 2 autres appelaient au
boycott.
Mardi
28 mai 2002 : Selon les résultats
officiels, le référendum de réforme
constitutionnelle, visant à reconduire le
président Ben Ali pour au moins 12 ans à la
tête de l'état, a été accepté par les
Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un
taux de participation de plus de 87 % !
Lundi
3 juin 2002 : Après la libéralisation
de ses transports, et l'établissement d'une
première liaison avec Marseille, la Tunisie a
établi samedi soir une nouvelle liaison maritime
avec l'Italie et le port de Gênes. 4 traversées
seront effectuées chaque semaine et elles
dureront 16 heures au lieu des 20 habituelles.
Jeudi
6 juin 2002 : Les Tunisiens étaient
appelés aux urnes hier pour se prononcer sur un
référendum portant sur la modification de la
moitié des articles de la constitution et
permettant au président Ben Ali de rester au
pouvoir pour au moins 12 ans. Un amendement
prévoit notamment "l'immunité judiciaire
pour le président pendant et après ses
fonctions pour tous les actes qu'il a accomplis
durant son mandat" ! 4 des 6 partis
d'opposition ont pris part au scrutin, les 2
autres appelaient au boycott.
Samedi
8 juin 2002 : Le président de la Ligue
tunisienne des droits de l'homme, Moktar Trifi, a
présenté jeudi un rapport de 52 pages par
lequel "l'année 2002 restera l'année de la
répression des militants des droits de
l'homme". Un constat fort alarmant qui met
en évidence une forte augmentation de la
répression physique et verbale à l'encontre des
opposants au régime, mais aussi procès,
condamnations, détentions abusives ainsi qu'une
forte hausse du nombre de décès dans les
prisons. La presse, elle, est muselée et
Internet censuré. Amnesty International a
dénombré environ 1000 détenus islamistes à
Tunis alors que le pouvoir nie formellement
détenir des prisonniers politiques.
Mercredi
3 juillet 2002 : L'avocate Radhia Nousraoui
a entamé son 7ème jour de grève de la faim
pour protester contre l'incarcération de son
mari, l'opposant Hamma Hammami, pour son
appartenance au Parti Ouvrier Communiste Tunisien
interdit par les autorités et demande sa
libération sans condition. Hamma Hammami a été
condamné en février dernier à 3 ans de prison.
Mercredi
10 juillet 2002 : Une dizaine d'organisations
de femmes, dont l'association tunisienne des
femmes démocrates (AFTD), ont manifesté hier à
Tunis en soutien à l'avocate Radhia Nousraoui en
grève de la faim depuis le 26 juin pour
protester contre l'incarcération de son mari,
l'opposant Hamma Hammami, pour son appartenance
au Parti Ouvrier Communiste Tunisien interdit par
les autorités. Hamma Hammami a été condamné
en février dernier à 3 ans de prison. Radhia
Nousraoui a dénoncé également le harcèlement
dont elle est victime avec ses trois filles.
Lundi
15 juillet 2002 : L'avocate Radhia Nousraoui
poursuit sa grève de la faim entamée le 26 juin
pour protester contre l'incarcération de son
mari, l'opposant Hamma Hammami, pour son
appartenance au Parti Ouvrier Communiste Tunisien
interdit par les autorités. De nombreuses
personnalités sont venues la visiter pour lui
demander de suspendre son mouvement. D'après les
médecins sa santé se dégrade de jour en jour.
Samedi 27 juillet 2002 : L'avocate
Radhia Nousraoui a dû être placée hier sous
perfusion. Elle poursuit depuis près d'un mois
une grève de la faim pour demander la
libération de son mari, l'opposant Hamma
Hammami, condamné en février dernier à 3 ans
de prison pour son appartenance au Parti Ouvrier
Communiste Tunisien interdit par les autorités
et demande sa libération sans condition.
Lundi 29 juillet 2002 : Le
gouvernement a, dans un communiqué laconique
dirigée vers l'avocate Radhia Nousraoui, qui a
entamé depuis près de 38 jours une grève de la
faim pour demander la libération de son mari,
l'opposant Hamma Hammami, condamné en février
dernier à 3 ans de prison pour son appartenance
au Parti Ouvrier Communiste Tunisien interdit par
les autorités, déclaré que "Hamma Hammami
ne peut être grâcié avant l'épuisement de
tous les recours juridiques prévus par la
loi". L'avocate a dû être placée sous
perfusion et ses médecins craignent des
problèmes cardiaques. Les autorités judiciaires
ont accusé Radhia Nousraoui de "prendre la
justice en otage par cette grève de la
faim".
Samedi 3 août 2002 : Radhia
Nasraoui a annoncé qu'elle cessait sa grève de
la faim entamée le 26 juin dernier et demande la
libération sans condition de son mari
emprisonné pour son adhésion au parti
communiste ouvrier interdit par le pouvoir.
Mercredi 21 août 2002 : La Tunisie
a signé lundi avec l'Italie un accord de
coopération dans le domaine de la pêche visant
à la création de centres d'entretiens et de
maintenance des équipements de réfrigération.
La FAO a soutenu
ce projet.
EN COURS D'ACTUALISATION
Retour
Tunisie
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|