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Notre ami Ben Ali : L'Envers du miracle tunisien de Nicolas Beau, Jean-Pierre Tuquoi, Gilles Perrault (Préface)
 
 
ARCHIVES DE LA TUNISIE AVRIL 2005


 
Lundi 4 avril 2005 : Le président Zine El Abidine Ben Ali a fait part, "en son nom personnel et au nom du gouvernement et du peuple tunisien" de "ses vifs sentiments de sympathie et de compassion en cette triste circonstance" et "les efforts louables qu'il a déployés durant son pontificat pour que prévalent les valeurs de tolérance et de solidarité et pour la consécration du dialogue et de la compréhension entre les religions et les civilisations". Le président Ben Ali avait rencontré le pape Jean Paul II lors de la visite effectuée par le souverain pontife en Tunisie en avril 1996. A cette occasion, le Pape avait prononcé un discours à Carthage dans lequel il avait prôné le dialogue et la coopération entre les religions.

Jeudi 7 avril 2005 : Une vingtaine d'avocats effectue depuis 2 jours à la maison du barreau de Tunis, la capitale, situé face au palais de justice, un "sit-in" pour exiger la libération de leur confrère Mohamed Abou , défenseur des droits de l'homme, membre fondateur du Parti pour la République (CPR) et de l'Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP), placé en détention depuis le 1er mars 2005. Selon plusieurs ONG tunisiennes, l'arrestation de Mohamed Abou qui milite au sein de plusieurs organisations non reconnues, intervient après la publication de 2 articles sur Internet. Le premier comparait les prisons tunisiennes à celle d'Abou Ghraïb en Irak et le second s'en prenait au gouvernement tunisien pour l'invitation adressée à Ariel Sharon, qualifié de "criminel de guerre". Tunis a proposé au Premier ministre israélien de participer au Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) qui se tiendra du 16 au 18 novembre 2005 dans la capitale tunisienne.

Samedi 9 avril 2005 : Une manifestation prévue vendredi par l'opposition, et interdite par les autorités, en signe de protestation contre l'invitation faite au Premier ministre israélien, Ariel Sharon, à se rendre en Tunisie pour assister au Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) qui se tiendra du 16 au 18 novembre 2005 dans la capitale Tunis, a été empêchée par les forces de l'ordre qui ont déployé un important dispositif dont des blindés bloquant l'accès au centre de la capitale. Maya Jribi, membre du PDP, Parti démocratique progressiste, a dénoncé des "mesures répressives illégales" visant "à bâillonner le peuple tunisien et à le priver de son droit de manifester pacifiquement". Les organisateurs ont affirmé leur "détermination à assumer pleinement leur rôle dans la défense des droits et des libertés" et à "continuer leur lutte jusqu'à l'annulation de la visite d'Ariel Sharon".

Jeudi 21 avril 2005 : Eric Goldstein, directeur de recherches de l'organisation américaine de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW) qui présentait mercredi, pour la première fois à Tunis, un rapport de 39 pages, intitulé "Tunisia : Crushing the Person, Crushing a Movement" (Ecraser l’homme, Ecraser un mouvement), demandant de "mettre un terme à la politique qui vise à écraser les prisonniers politiques en les jetant dans des cellules d’isolement pendant des années et des année", a indiqué que la Tunisie avait "promis de cesser immédiatement l'isolement cellulaire pour ses prisonniers islamistes et de faire contrôler ses prisons". HRW ajoute : "Le gouvernement interdit aux détenus placés en isolement tout contact avec le reste de la population carcérale, y compris au moment de leurs exercices quotidiens dans la cour de la prison. Ces détenus sont exclus de tous les programmes culturels, éducatifs ou de formation professionnelle. Leur communication avec le monde extérieur et leur accès aux livres sont également fortement restreints et les visites familiales sont limitées tout au plus à une seule brève visite par semaine, généralement à travers un grillage de séparation. La pratique tunisienne d’isolement prolongé ne viole pas seulement les normes internationales relatives au traitement des prisonniers mais elle viole également la loi tunisienne, laquelle autorise l’isolement cellulaire comme forme de châtiment pour une période maximum de 10 jours". Tous les prisonniers placés en isolement prolongé sont des islamistes, pour la plupart dirigeants du parti interdit Nahdha. Après avoir pourtant toléré le mouvement Nahdha pendant ses premières années au pouvoir, le Président Zine el-Abidine Ben Ali a déclenché, en 1990, une répression à l'encontre du parti qui s'est poursuivie jusqu'à ce jour. Le gouvernement tunisien soutient que Nahdha est un mouvement extrémiste qui cherchait à instaurer un Etat fondamentaliste. Plus de détails : Tunisie : HWR : Des prisonniers politiques placés en isolement cellulaire pendant des années ; Les prisons tunisiennes

Jeudi 28 avril 2005 : Lors d'une conférence de presse, les partis d'opposition rassemblés au sein d'une "Alliance démocratique pour la citoyenneté" ont accusé les autorités de vouloir "exclure toute participation de l'opposition démocratique" et dénoncé mercredi l'invalidation de leurs listes aux élections municipales prévues le 8 mai 2005 "sans justification claire, ni explications". Ils ont indiqué que des "pressions de toutes sortes, des menaces ont été exercées sur les citoyens pour les dissuader de présenter leur candidature ou les inciter à se retirer, en usant de moyens illégaux et détournés pour étouffer toute voix de l'opposition". Selon des sources officielles, les allégations de l'opposition sont "fausses" et "dénuées de tout fondement" ajoutant que les 10 listes ont été invalidées à la suite de "manquements à la loi électorale" : 26 listes n'ont pas reçu le récépissé définitif les autorisant à se présenter aux élections ; certains candidats "n'étaient même pas inscrits sur les listes électorales", tandis que d'autres listes "ne comportaient pas un nombre suffisant de candidats correspondant aux sièges à pourvoir". Et de conclure : les allégations de l'Alliance "tentent de déformer la vérité et de tromper l'opinion publique".

Vendredi 29 avril 2005 : Le coordinateur général des droits de l'Homme au ministère tunisien de la justice et des droits de l'Homme, Mohamed Habib Chérif, a signé jeudi avec le délégué régional du Comité International de la Croix Rouge (CICR), Bernard Pferferlé, un accord portant sur les "activités humanitaires du CICR en faveur des personnes privées de liberté" qui autorise le CICR à visiter les prisons tunisiennes. L'organisation précise que "les visites aux personnes privées de liberté auront un caractère strictement humanitaire. Elle devront permettre une évaluation objective par les délégués du CICR des conditions de détention et de traitement des détenus en Tunisie". Le 20 avril 2005, Eric Goldstein, directeur de recherches de l'organisation américaine de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW) avait présenté, pour la première fois à Tunis, un rapport de 39 pages, intitulé "Tunisia : Crushing the Person, Crushing a Movement" (Ecraser l’homme, Ecraser un mouvement), demandant aux autorités tunisiennes de "mettre un terme à la politique qui vise à écraser les prisonniers politiques en les jetant dans des cellules d’isolement pendant des années et des années". Voir notre édition du 21 avril 2005

Samedi 30 avril 2005 :Le porte-parole du "Parti du travail patriote et démocratique" (PTPD, parti de gauche qui oeuvre pour défendre les libertés individuelles et publiques, le droit à l'organisation politique et la liberté de presse), Me Mohamed Jmour, a déclaré à la presse que "le responsable des affaires politiques au ministère de l'intérieur avait opposé une fin de non recevoir au dossier portant constitution de ce parti en vue de sa légalisation".




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