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LES ARCHIVES 2005 DU BELARUS
- Lundi 7 mars 2005 : La
Commission des questions juridiques et
des droits de lhomme de
l'Assemblée parlementaire du Conseil de
l'Europe (APCE),
réunie à Paris le 3 mars 2005, a
appelé à la libération de l'opposant
bélarusse Mikhaïl Marinitch, ancien
ministre des relations économiques
extérieures, ancien ambassadeur en
Lettonie, Estonie et Finlande, candidat
aux élections présidentielles de 2001,
condamné à une peine de 5 ans de camp
de travail pour avoir volé du matériel
informatique de lorganisation
Delovaya Initsiyativa dont il est
président. Selon les parlementaires, les
poursuites contre cet opposant sont
"une nouvelle preuve du manque
d'indépendance de la justice au
Bélarus" et témoignent que
"les poursuites judiciaires
engagées contre Mikhaïl Marynich
démontrent une fois de plus l'absence
dindépendance judiciaire au
Bélarus, qui traduit le manque général
de respect pour la primauté du droit et
un climat général de répression
politique", dans le seul Etat
européen à rester à l'écart du
Conseil de l'Europe.
Samedi 26 mars 2005 : Plusieurs
centaines de personnes sont descendues
vendredi dans les rues de Minsk la
capitale pour exiger la démission du
président Alexandre Loukachenko à
l'occasion de l'anniversaire de la
proclamation de l'indépendance en 1918
de la première République populaire
bélarusse, écrasée moins d'un an
après par les troupes bolchéviques. Les
forces spéciales de la police (OMON),
accompagnés de chiens, ont dispersé la
manifestation. Une dizaine de
manifestants a été arrêtée, alors
qu'un certain nombre d'entre eux ont
été légèrement blessés. Plus de
détails : RSF : Rapport 2003
sur le Bélarus
Mercredi 18 mai 2005 : Marek
Bucko, Premier secrétaire de l'ambassade
polonaise à Minsk la capitale, a été
déclaré "persona non grata"
par les autorités bélarusses qui l'ont
sommé de quitter le pays d'ici 1 mois.
La Pologne a vivement protesté contre
une décision prise la semaine dernière
par les autorités bélarusses de
considérer illégal un congrès de
l'Association des Polonais de ce pays
dénonçant des "actions illégales
des services de sécurité bélarusses
visant à intimider" les membres de
l'Association qui prônent un engagement
dans la vie politique au Bélarus, aux
côtés des opposants du régime
autoritaire du président Alexandre
Loukachenko. Varsovie a également
reproché à Minsk la violation des
normes internationales relatives aux
minorités nationales.
Samedi 24 septembre 2005 : Une
bombe a explosé jeudi à Vitebsk faisant
une cinquantaine de blessés dont 4
gravement atteints.
Mardi 29 novembre 2005 : Le
Parlement a adopté vendredi 25 novembre
2005 à l'unanimité une loi visant à
punir par des peines de prison sévères
tout Bélarusse qui discrédite son pays
à l'étranger. Cette loi stipule que :
"Appeler "un Etat étranger ou
une organisation internationale à agir
au dépens de la souveraineté" du
Bélarus ou fournir aux étrangers
"des fausses informations" sur
la situation au Bélarus
"discréditant la république et son
pouvoir" seront désormais des
crimes passibles d'une peine allant
jusqu'à 3 ans de prison. Selon cette
même loi, la participation à un parti
non enregistré ou interdit par la
justice sera passible d'une peine allant
jusqu'à 2 ans de prison et la formation
de personnes à la "participation à
des désordres" jusqu'à 3 ans. Les
personnes qui participent à un
"complot" pour "prendre le
pouvoir" risquent une peine de 8 à
12 ans de prison. Le président du KGB
bélarusse Stépan Soukhorenko, qui
présentait la nouvelle loi, a indiqué
que : "Les forces destructrices
veulent utiliser la campagne (NDLR.
présidentielle prévue en 2006) pour
prendre le pouvoir et changer le régime
constitutionnel" en organisant une
révolution à l'instar de celles en
Géorgie (2003), en Ukraine (2004) ou au
Kirghizstan (2005)".Le chef du Parti
citoyen uni (opposition libérale)
Anatoli Lebedko, a indiqué : "Le
pouvoir menace les gens de prison,
craignant qu'ils ne sortent dans la
rue" ajoutant qu'il s'attendait à
des "procès politiques
exemplaires" avant la
présidentielle de 2006. Le président
Alexandre Loukachenko a été qualifié
par les Etats-Unis de "dernier
dictateur en Europe" pour ses
atteintes répétées aux Droits de
l'homme.
Samedi 17 décembre 2005 : L'élection
présidentielle a été fixée vendredi
au 19 mars 2006 après un vote à
l'unanimité des 104 députés de la
Chambre des représentants (chambre
basse). Le Président Alexandre
Loukachenko
avait organisé le 17 octobre 2004 un
référendum (où le oui avait remporté
avec 77 % des voix) visant à une
modification de la Constitution lui
permettant de se représenter, à la fin
de son deuxième mandat en 2006, alors
que l'actuelle constitution ne permettait
que 2 mandats successifs. L'opposition
avait crié à la "farce
électorale" et dénoncé des
irrégularités" tandis que les
observateurs internationaux critiquaient
le scrutin notamment l'OSCE
(Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe) qui avait estimé
que "ces élections sont très loin
d'avoir respecté les normes
démocratiques telles qu'établies par
l'organisation" ajoutant "les
autorités bélarusses n'ont pas assuré
les conditions fondamentales nécessaires
pour que la volonté du peuple serve de
fondement à l'autorité du
gouvernement". Le président en
exercice, Alexandre Loukachenko, a d'ores
et déjà indiqué qu'il se porterait
candidat à la présidence. L'opposition
présente son candidat, Alexandre
Milinkevitch.
Mercredi 28 décembre 2005 :
Le vice-président de la
compagnie Gazprom,
Alexandre Riazanov, et le directeur
général bielorusse de Beltransgaz,
Dmitri Kazakov, ont signé mardi un
accord qui prévoit la livraison à la Biélorussie 21
milliards de mètres cubes de gaz, dont
1,5 milliard sous réserve de
possibilités techniques" au même
prix qu'en 2005.
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