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LES ARCHIVES AOUT 2006 DE L'IRAN
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- Mardi 1er août 2006 : Kazem
Jalali, porte-parole de la Commission des
Affaires étrangères du Parlement, a
indiqué que ""la résolution
du Conseil de sécurité est inacceptable
et oriente le climat dans une direction
qui ne profitera à personne". Il a
ajouté : "Les Américains doivent
être certains que l'Iran n'acceptera pas
un jeu dans lequel il sera perdant. S'il
devait y avoir un perdant, ce sera ceux
qui auront éloigné le dossier
nucléaire iranien du processus de
dialogue".
ONU : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
adopté lundi 31 juillet 2006 par 14 voix
pour et 1 contre, celle du Qatar, une
résolution qui demande à l'Iran de
suspendre, sous vérification de l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA),
"toutes ses activités liées à
l'enrichissement et au retraitement, y
compris la
recherche-développement". La
résolution "demande à l'Iran de
prendre sans plus tarder les mesures
requises par le Conseil des gouverneurs
de l'AIEA", "essentielles pour
instaurer la confiance dans les fins
exclusivement pacifiques de son programme
nucléaire".
Mercredi
2 août 2006 : Le président Mahmoud Ahmadinejad a
déclaré mardi 1er août 2006, après l'adoption
par le Conseil de sécurité de l'ONU une
résolution qui demande à l'Iran de suspendre,
sous vérification de l'Agence internationale de
l'énergie atomique (AIEA),
"toutes ses activités liées à
l'enrichissement et au retraitement, y compris la
recherche-développement", que l'Iran
"ne renoncera pas à la technologie
nucléaire sous la menace et la force".
Vendredi
4 août 2006 : Dans une déclaration
diffusée mercredi 2 août 2006 par l'agence
officielle de presse IRNA
(Islamic Republic News Agency), le chef
spirituel de la République Islamique d'Iran, l'ayatollah
Khamenei, a imputé aux "Etats-Unis, à
Israël et aux pays occidentaux l'entière
responsabilité" des bombardements de la
ville libanaise de Qana, le dimanche 30 juillet
2006 , qui ont fait 55 morts dont 12 enfants. Lire notre édition du 31 juillet
2006. L'ayatollah Khamenei a indiqué :
"Ce qui se produit au Liban montre ce que
valent des droits de l'homme à la mode
américaine et ce que signifie le projet
américain de "Grand Proche-Orient",
ajoutant : "Il est temps que le monde
islamique assène une gifle violente au régime
américain et fasse entendre sa voix haut et
fort". Il a conclu : "La stratégie des
Etats-Unis vise à saper la sécurité, à
provoquer des conflits et à déclencher des
guerres dans cette région, cependant ils doivent
savoir que plus ils saperont la sécurité et
plus grande sera la véhémence du peuple... Le
comportement agressif de l'Amérique et d'Israël
vont réanimer l'esprit de résistance dans le
monde islamique et accroître plus que jamais la
valeur de la notion de guerre sacrée aux yeux
des musulmans".
Samedi
5 août 2006 : DERNIERE MINUTE : Le
ministère de l'intérieur a déclaré
"illégal", samedi 5 août 2006, le
Centre des défenseurs des droits de l'homme, un
groupe d'avocats dirigé par le Prix Nobel de la paix 2003
Shirin Ebadi, auquel le ministère a toujours
refusé de lui octroyer une autorisation depuis
sa création en 2002.
Lundi
7 août 2006 : Le principal négociateur
sur le dossier nucléaire, Ali Larijani, a
annoncé dimanche 6 août 2006 que l'Iran
rejetait la résolution du Conseil de sécurité
des Nations Unies, adoptée le 31 juillet 2006,
lui demandant de suspendre son enrichissement
d'uranium d'ici au 31 août, affirmant que cette
résolution "n'avait aucune valeur
légale".
Mercredi
9 août 2006 : Lors d'un rassemblement à
l'occasion de l'anniversaire de Hazrat Ali,
premier imam des chiites, le guide suprême
d'Iran, l'ayatollah Ali
Khamenei, a appelé mardi 8 août 2006 les
pays arabes à s'unir, déclarant : "La
division est un poison mortel pour le monde
musulman, et toute action visant à diviser les
Musulmans et à servir l'ennemi est une trahison
contre le monde de l'Islam". Il a ajouté :
"Deux événements dramatiques secouent
actuellement les pays arabes : la catastrophe qui
se poursuit au Liban et en Palestine, où le
régime sioniste massacre des personnes
innocentes et des enfants, et la division des
pays musulmans, surtout certains Etats arabes qui
regardent sans rien dire". Ali Khamenei a
conclu : "Un tel comportement est mauvais et
nuisible. certains pays arabes, qui sont restés
silencieux par respect pour les Etats-Unis et les
puissances arrogantes, devraient savoir que
l'Amérique ne prendra jamais en compte leurs
intérêts".
Lundi
14 août 2006 : Le ministre des Affaires
étrangères, Manouchehr Mottaki, a
affirmé samedi 13 août 2006 à Sanaa, capitale du Yémen,
que la résolution 1701 votée vendredi 12 août
2006 par le Conseil de sécurité de l'ONU était
"unilatérale" et servait "plutôt
les intérêts du régime sioniste". **
Le ministre irakien du Pétrole,
Hussein al-Shahristani, en visite depuis samedi
12 août 2006 à Téhéran, la capitale, a signé
avec son homologue iranien, Kazem Vaziri Hamaneh,
un protocole d'accord qui prévoit que
"l'Iran raffine quotidiennement 100 000
barils de pétrole irakiens dans ses raffineries
d'Abadan et de Kermanshah (sud-ouest) et
fournisse en échange 2 millions de litres de
pétrole lampant par jour à l'Irak". L'Iran
a accepté de construire des camions-citernes
pour l'Irak afin de permettre le transfert du
pétrole irakien vers les raffineries iraniennes.
L'Irak, qui possède les deuxièmes réserves
pétrolières prouvées au monde avec 114
milliards de barils, est confronté à une
pénurie de produits raffinés depuis l'invasion
américaine en mars 2003, en raison des attaques
contre ses infrastructures pétrolières. Selon
le ministère du Pétrole, en 2005, "les
pertes de revenus et les réparations des
installations se sont élevées en 2005 à 6,25
milliards de dollars à cause des opérations de
sabotage". Quand la guerre a débuté,
l'Irak produisait 3 millions de barils par jour.
Avant août 1990 les Etats-Unis étaient le plus
gros client de lIrak, en important, en
1990, 32 % de la production irakienne (514 500
barils/jour).
Mercredi
16 août 2006 : Le président iranien
Mahmoud Ahmadinejad a rejeté mardi 15 août 2006
la résolution 1696 du Conseil
de sécurité de l'ONU votée le 31 juillet 2006
exigeant une suspension de son enrichissement
d'ici le 31 août 2006
Vendredi
18 août 2006 : Le président de
l'Organisation iranienne pour la culture et les
relations islamiques (ICRO) Mahmoud
Mohammadi Araghi, a indiqué l'Iran
"approuve la disposition de la résolution
du Conseil de sécurité de l'ONU sur la
cessation des hostilités au Liban", mais il
n'est pas d'accord avec l'exigence du
désarmement du Hezbollah" ajoutant :
"Au moment où Israël, pays possédant la
quatrième armée du monde, peut mettre en péril
à tout instant un petit pays voisin, cela a un
aspect tyrannique".
Lundi
21 août 2006 : L'Iran a effectué dimanche
21 août 2006 un tir d'essai d'un missile Sager
sol-sol à courte portée dans le désert de
Kachan, à quelque 250 kilomètres au sud-est de
Téhéran. Les autorités ont également annoncé
le lancement samedi 19 août 2006 de manoeuvres
militaires dans 14 des 30 provinces du pays.
Mardi
22 août 2006 : Le ministre iranien des
Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a
annoncé lundi 21 août 2006 "avoir achevé
notre étude" de la proposition des 5
membres du Conseil de sécurité de l'ONU
(Russie, Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne,
Allemagne et France) visant à l'abandon de son
programme nucléaire, ajoutant : "Nous
espérons pouvoir élaborer une solution
exhaustive (du problème nucléaire) dans le
contexte d'une coopération et par des
négociations, en respectant le droit de l'Iran
à posséder la technologie nucléaire et en
réglant toutes les questions qui se
posent". Les ministres des Affaires
étrangères de Russie, des Etats-Unis, de Chine,
de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de France, 5
membres permanents du Conseil de Sécurité de
lONU, avaient proposé à l'Iran, lors de
leur rencontre à Vienne, en Autriche, le 1er
juin 2006, des mesures visant à l'abandon par
l'Iran de son programme d'enrichissement
d'uranium en échange d'un accord de coopération
économique et technologique. Le Conseil de sécurité de l'ONU avait
adopté lundi 31 juillet 2006 par 14 voix pour et
1 contre, celle du Qatar, une résolution qui
demande à l'Iran de suspendre, sous
vérification de l'Agence internationale de
l'énergie atomique (AIEA),
"toutes ses activités liées à
l'enrichissement et au retraitement, y compris la
recherche-développement". ** Le guide
suprême iranien, layatollah
Ali Khamenei, a déclaré lundi 21
août 2006 que "la République islamique
dIran a décidé de poursuivre son chemin
avec force en matière dénergie
nucléaire". Le directeur adjoint de
lOrganisation iranienne de lénergie
atomique, Mohammad Saeedi, a quant à lui
indiqué que la suspension de
lenrichissement duranium était
"concrètement impossible" malgré la
demande du Conseil de sécurité de l'ONU
Mercredi
23 août 2006 : Le secrétaire du Conseil
suprême de la sécurité nationale de l'Iran
(CSSNI), Ali Larijani, s'est dit
prêt à entamer dès mercredi 26 août 2006 les
négociations avec "les représentants de
six puissances mondiales (5 membres permanents du
Conseil de sécurité de l'Organisation des
Nations Unies plus l'Allemagne)". Le chef
adjoint de l'Organisation de l'énergie atomique
de l'Iran, Mohammed Saidi, a déclaré notamment
que la réponse de Téhéran offrait une
"chance extraordinaire" pour revenir à
la table des négociations et rechercher des
compromis.
Lundi
28 août 2006 : Le porte-parole du
ministère des Affaires étrangères, Hamid Reza
Asefi, a annoncé dimanche 27 août 2006 que le
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, est
attendu en Iran le 2 septembre 2006 pour discuter
de "différentes questions" avec les
dirigeants iraniens. Le Conseil de sécurité des
Nations Unies avait adopté le 31 juillet 2006 la
résolution 1696 demandant à l'Iran de
suspendre, avant le 31 août, l'enrichissement de
l'uranium sous peine de sanctions. Le président Mahmoud Ahmadinejad a rejeté
mardi 15 août 2006 cette résolution. **
Le président Ahmadinejad a
inauguré samedi 26 août 2006 à Arak, dans le
centre du pays, une usine de production d'eau
lourde. Il a affirmé dans son discours
d'inauguration que l'Iran n'est une menace pour
aucun pays, même pas pour Israël. Il a prévenu
que personne ne priverait son pays de la
technologie nucléaire à laquelle l'Iran a
droit.
Mardi
29 août 2006 : Le porte-parole du
ministère iranien des Affaires étrangères, Hamid-Reza Assefi, cité
lundi 28 août 2006 par l'agence nippone Kyodo, a
affirmé que "le gouvernement iranien a eu
la surprise d'apprendre par les médias que notre
pays aurait acheté au Japon des instruments
utilisables dans la création de l'arme
nucléaire" et a nié cette information. Lire notre édition du lundi 28
août 2006 (Japon) ** Le
représentant du guide suprême, l'ayatollah
Ali Khamenei, a indiqué lundi 28 août
2006 qu'une "fatwa autorisant l'élevage de
crocodiles a été émise" au sein des
services vétérinaires. Le décret religieux
précise que "l'animal doit être tué en
lui coupant les quatre veines comme pour les
animaux dont la viande est propre à la
consommation, pour que sa peau puisse être
utilisée".
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