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- Mercredi
2 février 2005 : Après la publication mardi
du rapport de la commission d'enquête de l'ONU
sur les crimes de guerre et les crimes contre
l'humanité commis dans la province du Darfour,
le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande
ont appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à
imposer des sanctions ciblées contre les auteurs
d'atrocités dans la région soudanaise du
Darfour. Dans une lettre au Conseil, Ottawa,
Canberra et Wellington demandent notamment que la
Cour criminelle internationale soient
autorisés à les juger.
Jeudi 3 février 2005 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
fermement condamné, dans un communiqué publié
mardi les attaques contre les observateurs de l'Union
Africaine (UA) à la fois au Nord et
Sud Darfour, perpétrées le 31 janvier 2005
alors qu'ils enquêtaient sur les allégations
concernant les bombardements aériens du
Gouvernement soudanais le 26 janvier 2005 et les
autres violations du cessez-le-feu conclu avec
les rebelles le 8 avril 2004. Le Secrétaire
général a exhorté "le Gouvernement et les
forces rebelles au Darfour à respecter la
neutralité des observateurs et de la police de
l'UA". Il a aussi appelé à "enquêter
sur l'incident relatif aux tirs et à prendre des
mesures immédiates contre ceux qui seront
reconnus responsables".
Jeudi 10 février 2005 : Le
secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a
présenté mardi devant le Conseil de Sécurité
un rapport qui révèle que les exactions au
Soudan, dans la région du Darfour, se
poursuivent et s'intensifient, alors même qu'Ali
Osman Mohammed Taha, vice-président du Soudan,
et John Garang, chef de la rébellion sudiste,
présenteront aux membres du Conseil les
modalités de leur accord de paix historique
signé en janvier 2005 pour mettre fin à 20
années de guerre civile. Dans ce rapport, Kofi
Annan souligne que Khartoum a refusé d'arrêter
les responsables d'atrocités au Darfour ajoutant
: "Les 6 derniers mois ont vu fortement
s'accroître le règne de l'anarchie, en
particulier le banditisme et les enlèvements.
Les combats continuent et les responsables de
crimes atroces à grande échelle restent
impunis. Les milices poursuivent leurs attaques,
affirmant ne faire partie d'aucun accord. Le
gouvernement ne les a pas stoppées."
Mercredi 16 février 2005 : Faisant
suite à la publication lundi 31 janvier du rapport de la
Commission d'enquête indépendante sur les
crimes commis au Soudan, le Fonds des Nations
Unies pour l'enfance (UNICEF) a attiré
l'attention sur la situation de dizaines
d'enfants nés de mères soudanaises victimes de
viols dans la région du Darfour, dans un communiqué publié
vendredi 11 février à New York. Le rapport de
la Commission d'enquête avait souligné
l'augmentation du nombre des agressions
perpétrées contre les femmes et les jeunes
filles et décrit notamment comment, au mois de
mars 2004, 150 membres des milices janjaouites
avaient enlevé et violé 16 filles au Darfour.
L'UNICEF a dénoncé "la violence sexuelle
utilisée comme arme de guerre pour humilier et
affaiblir les communautés" . L'agence de
l'ONU qui craint maintenant que "les femmes
et leurs enfants soient ostracisés" a
rappelé que "la naissance de ces bébés
perpétuait la mémoire des atrocités".
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