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Samedi 3 janvier 2009 : La président du Comité de coordination des procédures spéciales, de coordination pour les indépendants de l'ONU des droits de l'homme (connu sous le nom de "procédures spéciales"), Asma Jahangir, a indiqué vendredi 2 janvier 2009 dans une déclaration que les experts des droits de l'homme de l'ONU se sont déclarés vendredi "profondément alarmés par la persistance de la violence dans la Bande de Gaza", appelant " toutes les parties à cesser immédiatement toutes les actions qui entraînent des pertes civiles". Asma Jahangir a souligné que "le droit international des droits humains continue de s'appliquer" et "qu'il impose des obligations contraignantes sur toutes les parties dans les situations de conflit armé". Selon les experts, "l'usage disproportionné de la force par Israël et le manque d'égard pour la vie des civils des 2 côtés ne peuvent être justifiés par les actions de l'autre partie. Ils constituent des violations flagrantes des droits de l'homme et du droit international humanitaire". Ils se sont dits "particulièrement préoccupés par l'impact de la violence actuelle et de la destruction des infrastructures vitales sur la situation humanitaire déjà désastreuse dans la Bande de Gaza" et ont demandé "à toutes les parties de garantir immédiatement le plein accès aux acteurs humanitaires et aux fournitures et de leur permettre de s'acquitter de leur travail de distribution de nourriture, de traiter les malades et les blessés, et de garantir la fourniture d'énergie essentielle et de l'assainissement". (Reproduction interdite)

Lundi 5 janvier 2009 : Entre 300 à 400 personnes ont manifesté dimanche 4 janvier 2009 à Genève, devant les bâtiments de l'ONU, sur la Place des Nations, pour protester contre l'offensive militaire terrestre israélienne contre la Bande de Gaza à l’appel du collectif Urgence Palestine Genève. (Copyright www.fil-info-france.com)

Jeudi 8 janvier 2009 : BANDE DE GAZA : La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) s'est déclarée, mercredi 7 janvier 2009, "extrêmement préoccupée par les entraves à l’action humanitaire du Croissant-Rouge palestinien. Elle a ajouté qu'en tant que membre de la Fédération internationale, le Croissant-Rouge palestinien joue un rôle vital en assurant l’évacuation médicale des victimes des hostilités dans des conditions dangereuses". Selon l'IFRC, 3 trois équipes médicales et au moins quatre ambulances du Croissant-Rouge palestinien se sont trouvées prises dans des tirs croisés. Dans la soirée du 5 janvier 2009, une ambulance du Croissant-Rouge palestinien qui avait été invitée par les forces armées israéliennes à évacuer des blessés à Gaza a été arrêtée en cours de route et contrainte sous les balles à faire demi-tour sans avoir pu accomplir sa mission humanitaire. Le 4 janvier 2009, un volontaire du Croissant-Rouge palestinien, Arafa Abdul Dayem, a été tué en service lors d’une frappe aérienne à Jabaliya. 2 autres membres du personnel médical ont été grièvement blessés dans ce même incident. Suite à ces incidents, le Croissant-Rouge palestinien a dû se résoudre à évacuer plusieurs de ses postes dans des endroits où les besoins humanitaires sont généralement les plus pressants. La Fédération internationale et le CICR appellent toutes les parties à tout mettre en oeuvre pour garantir la sécurité des employés et des volontaires du Croissant-Rouge palestinien dont l’action est absolument vitale dans ce contexte de violence. (Copyright www.fil-info-france.com)

Vendredi 9 janvier 2009 : BANDE DE GAZA Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a accusé jeudi 7 janvier 2009 dans un communiqué l'armée israélienne de ne respecter son obligation de prendre en charge les blessés et de les évacuer, comme le prescrit le droit international humanitaire. Il juge inacceptable le retard avec lequel l'accès a été donné aux services de secours. Le CICR avait demandé dès le 3 janvier 2009 que les ambulances puissent accéder au quartier de Zeitoun dans la ville de Gaza où plusieurs maisons civils ont été la cible de bombardements israéliens. Le CICR n'a obtenu l'autorisation des Forces de défense israéliennes que l'après-midi du 7 janvier 2009. L'équipe du CICR et du Croissant-Rouge palestinien a alors découvert 4 petits enfants à côté de leurs mères respectives, mortes. Ils étaient trop faibles pour se lever tout seuls. Au total, au moins 12 corps gisaient sur des matelas. Dans une autre maison, l'équipe de secours du CICR et du Croissant-Rouge palestinien a découvert 15 survivants de l'attaque, dont plusieurs blessés. Dans une troisième maison, l'équipe a trouvé 3 autres corps. Des soldats israéliens occupant un poste militaire à 80 mètres de cette maison ont ordonné à l'équipe de secours de quitter la zone, ce qu'elle a refusé de faire. Plusieurs autres postes des Forces de défense israéliennes se trouvaient à proximité, ainsi que 2 tanks. Pierre Wettach, chef de la délégation du CICR pour Israël et les territoires palestiniens occupés, s'est insurgé : "Cet incident est choquant. Les militaires israéliens devaient être au courant de la situation, mais ils n'ont pas porté secours aux blessés. Ils n'ont pas non plus fait en sorte que le CICR ou le Croissant-Rouge palestinien puissent leur venir en aide". Le CICR a été informé que davantage de blessés avaient trouvé refuge dans d'autres maisons détruites du quartier. Il demande à l'armée israélienne de lui permettre immédiatement, ainsi qu'aux ambulances du Croissant-Rouge palestinien, d'accéder en toute sécurité à ces maisons et de chercher d'autres blessés. Les autorités israéliennes n'ont toujours pas confirmé au CICR qu'elles lui autoriseraient l'accès. (Copyright www.fil-info-france.com)

Samedi 10 janvier 2009 : S'exprimant devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, réuni vendredi 9 janvier 2009 à Genève en session extraordinaire pour un débat portant sur la situation dans la Bande de Gaza après l'offensive israélienne, la Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navanethem Pillay, a demandé l'ouverture d'une enquête sur les violations des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé, qualifiant la situation d'intolérable. Navanethem Pillay a souligné que certaines des violations pourraient constituer des crimes de guerre impliquant la responsabilité personnelle de leurs auteurs. (Copyright www.fil-info-france.com)

Lundi 12 janvier 2009 : Dans une interview donnée au quotidien "SonntagsZeitung", l'ambassadeur d'Israël à Berne, Ilan Elgar, a critiqué la position de la Suisse qui "a clairement" pris position contre Israël en autorisant une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la question de Gaza. Il a déclaré : "La Suisse est le seul pays occidental à soutenir la demande des pays arabes. Je trouve cela très problématique". Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dément tout parti pris affirmant que "32 pays, sur les 47 membres du Conseil, ont réclamé cette réunion extraordinaire" qui s’est ouverte vendredi 9 janvier 2009 à Genève. (Copyright www.fil-info-france.com)

Mardi 13 janvier 2009 : BANDE DE GAZA : Lors de sa session extraordinaire, qui s'est ouverte vendredi 9 janvier 2009 à Genève, consacrée aux "graves violations des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé, y compris la récente agression dans la Bande de Gaza occupée" par l'armée israélienne débutée le samedi 27 décembre 2008, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté, lundi 12 janvier 2009 par 33 voix pour, 1 contre (le Canada) et 13 abstentions une résolution dans laquelle il condamne fermement les opérations militaires de l'armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés, notamment la récente agression dans la Bande de Gaza occupée, exige le retrait des forces israéliennes de la Bande de Gaza et demande qu'il soit mis un terme aux tirs de roquettes contre des civils israéliens. Le Conseil a décidé par sa résolution "de dépêcher une mission internationale indépendante d'établissement des faits afin d'enquêter sur toutes les violations du droit international relatif aux droits de l'homme et du droit international humanitaire commises par Israël contre le peuple palestinien". Le Conseil a demandé à "la Haute Commissaire aux droits de l'homme de faire rapport sur les violations des droits de l'homme du peuple palestinien par Israël en renforçant la présence du Haut Commissariat dans le territoire palestinien occupé, en particulier dans la bande de Gaza occupée, et en déployant le personnel et l'expertise nécessaires pour surveiller et faire rapport sur les violations des droits de l'homme israéliennes commises contre les Palestiniens et leurs biens". Il a demandé "à tous les Rapporteurs spéciaux pertinents de rechercher et rassembler, de toute urgence, des informations concernant sur les violations des droits de l'homme du peuple palestinien". Le Conseil a également demandé au Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, "de mener une enquête au sujet des derniers ciblages de locaux de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Gaza, notamment des écoles, qui ont entraîné le décès de dizaines de civils palestiniens, dont des femmes et des enfants". Le Conseil demande enfin "la protection internationale immédiate du peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé" et exhorte "toutes les parties concernées de respecter les règles du droit international relatif aux droits de l'homme et du droit humanitaire international et de s'abstenir de toute violence contre la population civile". Ont voté pour (33) : Afrique du Sud, Angola, Arabie saoudite, Argentine, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Chili, Chine, Cuba, Djibouti, Egypte, Fédération de Russie, Gabon, Ghana, Inde, Indonésie, Jordanie, Madagascar, Malaisie, Maurice, Mexique, Nicaragua, Nigéria, Pakistan, Philippines, Qatar, Sénégal, Uruguay et Zambie. A voté contre (1) : Canada. Abstentions (13) : Allemagne, Bosnie-Herzégovine, Cameroun, France, Italie, Japon, Pays-Bas, République de Corée, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suisse et Ukraine. La session extraordinaire avait été requise par l'Egypte au nom du groupe des Etats arabes et du groupe des Etats africains, par le Pakistan au nom de l'Organisation de la conférence islamique et par Cuba au nom du Mouvement des Non-alignés. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 23 janvier 2009 : GUANTANAMO : La Haute Commissaire des Nations Unies au droits de l'homme, Navanethem Pillay, a qualifié, mercredi 22 janvier 2009, "très encourageante" la décision prise par le nouveau président américain élu, Barack Obama, de "fermer le centre de détention de Guantanamo, ainsi que son intention d’interdire les méthodes de tortures qui entravent le respect du droit international". Elle a indiqué : "Dans le passé, les Etats-Unis se sont toujours montrés fervent défenseurs du droit international des droits de l'homme, et c’est une des raisons pour lesquelles le régime créé à Guantanamo a été si préjudiciable" ajoutant : "Le ´waterboarding´ (NDRL. Simulacre de noyade) et toute autre méthode d’interrogatoire qui s’apparente à de la torture, les détentions prolongées sans procès ou examen judiciaire approprié, - ainsi que ce que l’on appelle les ‘redditions extraordinaires´- toutes ces aberrations n’auraient jamais du exister". Navanethem Pillay a demandé un examen détaillé des pratiques de détention à l’étranger employées par les Etats-Unis, notamment dans des pays tels que l’Afghanistan ou l’Irak, ainsi que sur la pratique des restitutions. Elle a demandé une enquête approfondie sur les allégations faisant état d’usage de la torture dans le centre de Guantanamo, déclarant : "Le droit international interdit dans l’absolu l’usage de la torture et de tout autre traitement cruel, inhumain ou dégradant. Les personnes ayant ordonné ou perpétré ce type de traitement doivent être tenues pour responsables et les victimes doivent obtenir des dommages". Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 24 janvier 2009 : PROCHE-ORIENT :
Le Centre de politique de sécurité, qui se trouve à Genève, a publié vendredi 23 janvier 2009 une étude sur le coût économique de 20 ans de conflits au Proche-Orient, région qui dispose de la proportion de personnel militaire la plus élevée au monde, soit 6 millions de gens armés sur 300 millions d'habitants. Sur les 10 pays qui dépensent le plus dans le domaine militaire, 7 se trouvent au Proche-Orient. Le coût de ces 20 ans de conflit dépasse les 12 000 milliards de dollars. L'étude révèle que l'Irak est le plus touché affirmant que si l'Irak n'avait pas connu les sanctions de l'ONU et la guerre, son PNB atteindrait 2262 milliards de dollars, contre 58,6 milliards actuellement. Israël a perdu 15 milliards de dollars en recettes touristiques entre 2000 et 2006. Son PNB pourrait atteindre 323 milliards en 2010 en cas de paix contre 170 milliards. Les experts ont calculé qu'une famille israélienne moyenne aurait un revenu supérieur de 4 429 dollars par an si la paix était instaurée. Le revenu de chaque famille en Egypte augmenterait de 500 dollars, en Jordanie de 1 250 dollars et en Arabie saoudite de 5 000 dollars par an. Quant aux territoires palestiniens, le Centre de politique de sécurité indique que la pauvreté est passé de 23 % de la population en 1995 à 35 % actuellement. Environ 120 millions d'heures de travail ont été perdues en 10 ans en raison des barrages militaires israéliens en Cisjordanie. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 27 janvier 2009 :
Ouverture mercredi 28 janvier 2009 et jusqu'au 1er février, de la 39e édition du Forum économique mondial de Davos. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 28 janvier 2009 : Ouverture de la 39e édition du Forum économique mondial de Davos (WEF, World Economic Forum) du mercredi 28 janvier au dimanche 1er février 2009. 4 500 soldats de l'armée suisse ont été déployés pour assurer la sécurité du Forum. L'espace aérien au-dessus de Davos est fermé entre le 27 janvier et le 2 février 2009. Un radar de surveillance mobile a été mis en place. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 29 janvier 2009 : Le président russe Vladimir Poutine est intervenu mercredi 28 janvier 2009 à l'ouverture du Forum économique mondial de Davos, déclarant que la crise financière mondiale a éclaté en "raison d'une mauvaise régulation, quand des risques immenses sont devenus ingérables". Il a demandé d'éviter le protectionnisme excessif et la participation directe de l'Etat dans l'économie. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 30 janvier 2009 : Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui assistait jeudi 29 janvier 2009 à la 39e édition du Forum économique mondial de Davos, a quitté un débat public portant sur la Bande de Gaza, alors que le président israélien, Shimon Peres, défendait l'offensive israélienne sur la Bande de Gaza, qui a fait plus de 1 300 morts, en majorité des femmes et des enfants, l'animateur du débat, le journaliste du quotidien "Washington Post", David Ignatius, refusant de donner la parole au premier ministre turc, estimant que le temps imparti au débat était terminé. Recep Tayyip Erdogan a indiqué un peu plus tard au cours d'une conférence de presse que l'animateur du débat ne lui avait accordé que 12 minutes de temps de parole contre 25 minutes au président israélien, Shimon Peres. La Turquie est un allié d'Israël, notamment depuis la signature d'un important accord de coopération militaire en 1996. La Turquie joue également le rôle de médiatrice entre la Syrie et Israël qui ont entamé des "négociations indirectes" en vue "d'un rapprochement". Copyright www.fil-info-france.com/




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