Vendredi 17 janvier 2003 : Le
Parlement a ratifié mercredi le protocole des
Nations-Unies sur la lutte contre l'immigration
clandestine et le trafic d'êtres humains qui
prévoit la mise en place d'un programme de
répression de l'immigration clandestine par voie
maritime, terrestre et aérienne.
- Samedi 15 Mars 2003 : Plusieurs
centaines de personnes ont manifesté
vendredi à Tunis pour protester contre
une intervention militaire américaine
contre l'Irak.
Mercredi
26 Mars 2003 : La télévision a fait
savoir mardi que "plusieurs
bénévoles" membres de l'Union
Générale Tunisienne du Travail (UGTT) sont
arrivés à Bagdad pour combattre aux côtés des
Irakiens contre "l'agression
américano-sioniste".
- Samedi 5 Avril 2003 : Une
hausse de 4 % des produits pétroliers a
été décidée vendredi par le
gouvernement afin de "faire face aux
charges supplémentaires pour le budget
de l'Etat de 2003 dues à l'augmentation
des prix internationaux du pétrole et
dérivés".
Jeudi
10 Avril 2003 : Après la mort des 3
journalistes qui couvraient la guerre en Irak,
tués lorsque l'hôtel où ils travaillaient a
été pris pour cible par un char américain, l'Association
des Journalistes Tunisiens a
dénoncé "l'obstination des Etats-Unis et
de la Grande-Bretagne à imposer une information
unilatérale et un contrôle sur les journalistes
et les médias" et a accusé Washington d'un
"nouvel acte criminel visant à éliminer
des témoins oculaires". Elle a demandé le
boycottage des conférences de presse que
tiennent les forces américaines et britanniques
et la non-participation aux débats et
manifestations organisés par les services de
presse américains qui, selon elle, sont
destinés à "diffuser leur
propagande".
Mardi
22 Avril 2003 : Quelque 200 avocats qui
tentaient de manifester à Tunis lundi devant le
Ministère de la Justice pour demander
"l'élargissement du champ d'action des
avocats, l'immunité des avocats et de leurs
cabinets, l'unification des voies d'accès à la
profession et une couverture sanitaire", ont
été repoussés par la police qui les ont
empêchés de s'approcher du ministère.
Samedi 10 mai 2003 : 4000
avocats ont suivi vendredi une grève générale
pour protester contre "les agressions et les
harcèlements" dont ils s'estiment victimes
de la part des autorités et demander
"l'élargissement du champ professionnel, la
garantie des immunités nécessaires aux avocats
dans l'exercice de leurs fonctions,
l'instauration d'une assurance maladie pour le
corps du métier, la réhabilitation du rôle de
l'avocat, la création d'un institut supérieur
pour les avocats et l'unification de l'accès à
la profession."
Mardi 20 mai 2003 : Près de
1500 Juifs se sont rendus lundi en pélerinage à
la synagogue de la Ghriba sur l'île
de Djerba.
Lundi 9 juin 2003 : Fin de la
conférence des gouverneurs des banques centrales
de 30 pays francophones réunie depuis 3 jours à
Tunis. Le financement du terrorisme et le
blanchiment d'argent ont été les deux points
abordés. L'absence de réglementation dans
certains pays portant sur la lutte contre le
blanchiment d'argent ou le terrorisme a été
soulevée. Le gouverneur de la banque centrale
des Etats d'Afrique de l'Ouest, Charles
Colombani, a annoncé que ce vide juridique
allait être "comblé dans les prochains
jours".
Mercredi 11 juin 2003 : Amnesty
International a déposé mardi un rapport qui
dénonce "un cycle de l'injustice en Tunisie"
conduisant à une violation continue des droits
de l'homme qui touchent principalement les
opposants au régime du président Ben Ali qui
sont arrêtés arbitrairement, détenus et
victimes de violences et de tortures ainsi que
tous les défenseurs des droits de l'homme.
Samedi 21 juin 2003 : Un bateau
qui transportait au moins 250 immigrés
clandestins en provenance d'Afrique a fait
naufrage à une douzaine de kilomètres des
côtes tunisiennes, au sud-est de Sfax. 41
personnes ont été repêchées, 12 sont mortes
et 197 sont portées disparues. Selon les
rescapés, ils auraient appareillés en Lybie,
point de transit pour les passeurs et les
clandestins, selon des parlementaires italiens.
Ils se rendaient en Italie.
Jeudi 3 juillet 2003 : 21 pays
arabes étaient présents mercredi à Tunis pour
la 6ème réunion de lutte contre le terrorisme
en vue de préparer le conseil des ministres
arabes de l'Intérieur prévu en début d'année
2004. L'Irak n'était pas présent, faute d'avoir
un gouvernement. Les différents pays doivent
faire le point sur l'état d'avancement de leur
politique de lutte contre le terrorisme et
échanger des informations sur les réseaux
terroristes. Dédommagements des victimes du
terrorisme, protection des lieux publics ou
privés seront des points également abordés.
Vendredi 4 juillet 2003 : La
compagnie Tunisair, qui accuse un déficit de 22
millions d'euros, a annoncé jeudi un plan de
restructuration étalé sur 3 ans et la
suppression de 500 emplois sur la base de départ
volontaire. Ces licenciements devraient permettre
à la compagnie d'économiser 3,5 millions
d'euros dès 2004 et permettre à la compagnie de
renouer avec les bénéfices en 2005. Tunisair
emploie 7000 personnes soit environ 250 agents
par avion alors que la moyenne internationale est
de 100.
Mardi 15 juillet 2003 : Le
président pakistanais Pervez Musharraf est
arrivé lundi à Tunis pour une visite officielle
de 3 jours. Selon
l'agence de presse TAP, cette visite vise
"à promouvoir le dialogue et la
concertation (...) au service de la paix et de la
stabilité dans le monde, dans une conjoncture
marquée par les conflits et les
incertitudes". Plusieurs accords
économiques et de partenariat doivent être
signés entre les deux pays. Prévue du 15 au 21
mai dernier, cette visite avait été annulée
après l'attentat de Karachi contre des
ingénieurs français qui avait fait 14 morts,
dont 11 Français le 8 mai dernier.
Mercredi 16 juillet : En visite
officielle à Tunis, le président pakistanais,
Pervez Musharraf, a réaffirmé mardi , dans une
interview publiée par le quotidien
"Achourouk" que "son pays n'est
pas prêt à reconnaître Israël dans les
conditions actuelles" précisant que
"la poursuite de la politique répressive
d'Israël contre le peuple palestinien et son
refus d'évacuer les territoires occupés rend la
reconnaissance (de l'Etat hébreu)
inadmissible."
Mardi 29 juillet 2003 : Lors du
4ème congrès annuel du Rassemblement
constitutionnel démocratique (RCD), parti au
pouvoir, le président Ben Ali a annoncé qu'il
se représentait pour un 4ème mandat de 5 ans
aux présidentielles de novembre 2004. Rappelons
qu'en mai dernier la constitution avait été
modifiée par référendum (qui avait recueilli
près de 99 % des suffrages) afin de permettre au
président de se représenter : l'âge limite
pour se présenter passe de 70 à 75 ans et
autorise un nombre illimité de mandats.
Vendredi 29 août 2003 : Le
journaliste Abdallah Zouari sera présenté
vendredi devant le tribunal cantonal de Zarzis,
pour " infraction à une mesure de contrôle
administratif " à laquelle il est soumis.
Il poursuit une grève de la faim depuis son
arrestation, le 17 août 2003, à Ben Guerdane à
500 km au sud de Tunis, pour protester contre sa
mise en détention. Reporters
sans frontières appelle à la libération
immédiate d'Abdallah Zouari et demande que cesse
le harcèlement policier et judiciaire que subit
ce journaliste. Abdallah Zouari a déjà purgé
une peine de 11 ans de prison et vit sous le coup
d'une mesure d'éloignement à Zarzis, dans le
Sud-Est tunisien, depuis sa libération le 6 juin
2002, alors que ses proches résident à Tunis.
Abdallah Zouari, 46 ans, est journaliste pour
Al-Fajr, organe officieux du mouvement
d'opposition islamiste Ennahda.
Samedi 30 août 2003 : Le
président de la Ligue
tunisienne des droits de l'homme (LTDH),
Mokhtar Trifi, a annoncé vendredi que le
journaliste Abdallah Zouari a été condamné
vendredi par le tribunal cantonal de Zarzis dans
le sud du pays à 9 mois de prison ferme pour
"n'avoir pas obtempéré à une mesure de
contrôle administratif à laquelle il était
astreint" par un précédent jugement.
Abdallah Zouari, 46 ans, est journaliste pour
Al-Fajr, organe officieux du mouvement
d'opposition islamiste Ennahda. Reporters sans
Frontières a fait part de son indignation de la
bouche de son secrétaire général, Robert
Ménard : "Abdallah Zouari est victime d'un
acharnement judiciaire grotesque et scandaleux.
Le délire de la justice tunisienne se poursuit
à l'encontre de ce journaliste, qui a déjà
passé onze ans derrière les barreaux ; rien
d'étonnant de la part d'un régime autoritaire
comme celui du président tunisien Zine
el-Abidine Ben Ali ".
Samedi 6 septembre 2003 : Pour la
4ème fois depuis 1999, la Tunisie a procédé,
jeudi, en présence de Ariel Francis,
coordinateur général de l'ONU en Tunisie, à la
destruction de son dernier stock de mines antipersonnel 4 mois
avant l'échéance fixée au 31 décembre 2003
par la Convention d'Ottawa . 2300
mines ont été détruites. Selon le ministère
de la Défense, 17 000 mines ont été détruites
au total ; 500 ont été conservées à des fins
d'entraînement. Les pays signataires de la
Convention d'Ottawa ont procédé à la
destruction de 40 millions de mines. Il en reste
plus de 7 millions à détruire. 100 millions de
mines sont actuellement actives et disséminées
sur toute la planète. Elle tue ou mutile une
personne toutes les 20 minutes. Plus de détails
: la liste des pays signataires de la
Convention d'Ottawa ; Rapport de situation sur la
convention d'Ottawa, août
2003. Rappelons que des grands pays comme la
Chine, les Etats-Unis, la Fédération de Russie,
l'Inde, le Pakistan, la Turquie, l'Ukraine, le
Vietnam ou Israël
n'ont pas encore signé la Convention d'Ottawa.
Samedi 20 septembre 2003 : La capitale
Tunis est touchée par des pluies torrentielles
qui ont déjà fait 4 morts selon un premier
bilan. Il est tombé 200 mm d'eau en 36 heures
soit plus de la moitié de ce qui tombe en une
année sur la région. Les dégâts matériels
sont importants.
Vendredi 26 septembre 2003 : La
présidente indonésienne Megawati Sukarnoputri
est arrivée jeudi à Tunis pour une visite
"de fraternité et de travail" portant
essentiellement sur la lutte contre le
terrorisme. ** Tunis a
été frappé mercredi par des pluies diluviennes
qui ont fait 3 morts et un nombre indéterminé
de blessés provoquant des inondations et des
coupures d'électricté et bloquant totalement la
circulation dans la capitale.
Lundi 29 septembre 2003 : En visite
dans le pays ce week-end, le directeur adjoint du
FMI a salué l'économie tunisienne "qui se
porte globalement bien avec une croissance
soutenue" soulignant toutefois un taux de
chômage important de 15 %. Il a souligné la
dépendance de la Tunisie face à l'Union
européenne avec laquelle elle réalise 80 % de
son commerce et lui a demandé de diversifier ses
partenaires commerciaux de façon "à faire
face à une éventuelle récession en
Europe".
- Jeudi 2 octobre 2003 : Un
homme de 39 ans a lancé mardi sa voiture
contenant une bonbonne de gaz contre le
mur de l'ambassade des Etats-Unis à
Tunis. Selon la police, il ne s'agit pas
d'un attentat, mais une tentative de
suicide. L'homme aurait été furieux de
ne pas avoir pu obtenir, pour la seconde
fois, un visa longue durée pour
rejoindre sa femme qui vit aux
Etats-Unis. Après avoir effectué un
long séjour illégal aux Etats-Unis, de
1997 à 2002, l'homme tentait de
régulariser sa situation selon les
autorités.
Mercredi
22 octobre 2003 : Selon le journal
"Assabah" de Tunis, une embarcation
transportant une trentaine d'immigrants
clandestins, pour la plupart tunisien, qui
désiraient se rendre sur l'île de Lampedusa en
Italie, a chaviré au large des côtes
tunisiennes, faisant 6 morts et 22 disparus.
Déjà dimanche au large de Lampedusa, un bateau,
où avaient embarqué sur les côtes libyennes 80
immigrants somaliens, a chaviré dimanche faisant
13 morts. De nombreux passagers avaient péri de
froid et de faim lors de la traversée.
Mardi
28 octobre 2003 : L'avocate Radia Nasraoui a
entamé lundi son 13ème jour de grève de la
faim. Elle a indiqué qu'elle ira jusqu'au bout
face au mutisme des autorités. Elle a commencé
son mouvement de grève le 15 octobre dernier
pour dénoncer le harcèlement dont elle est
victime, elle et ses proches, de la part des
autorités. Elle réclame "l'arrêt de la
surveillance de son bureau, de son domicile, la
cessation des pressions contre sa famille,
l'aboutissement de ses plaintes pour actes de
vandalisme et agressions physiques, l'arrêt de
la saisie de son courrier et des écoutes
téléphoniques". Elle accuse "les
autorités de vouloir la réduire au silence et
de provoquer son isolement en raison de son
implication dans la défense des droits de
l'Homme et de sa dénonciation de la
torture."
Jeudi 6 novembre 2003 : Le
président Zine El Abidine Ben Ali a grâcié,
mercredi, à l'occasion du 16ème anniversaire de
son accession au pouvoir de nombreux détenus de
droits commun. L'agence officielle TAP (Agence de
Presse Tunisienne) n'a pas précisé le nombre de
libérations et si des prisonniers politiques
figuraient parmi les grâciés. Plusieurs
organisations non gouvernementales, dont Amnesty
International et la Ligue tunisienne des droits
de l'Homme (LTDH), estiment à environ 600 le
nombre de ces détenus, pour la plupart des
membres du mouvement islamiste interdit Ennahdha.
Jeudi 13 novembre 2003 : L'avocate
et militante pour les droits de l'homme, Radhia
Nasraoui, en grève de la faim, a dû être
hospitalisée suite "à une dégradation de
son état de santé". Elle a entamé son
mouvement le 15 octobre dernier pour dénoncer le
harcèlement dont elle est victime, elle et ses
proches, de la part des autorités. Elle réclame
"l'arrêt de la surveillance de son bureau,
de son domicile, la cessation des pressions
contre sa famille, l'aboutissement de ses
plaintes pour actes de vandalisme et agressions
physiques, l'arrêt de la saisie de son courrier
et des écoutes téléphoniques". Elle
accuse "les autorités de vouloir la
réduire au silence et de provoquer son isolement
en raison de son implication dans la défense des
droits de l'Homme et de sa dénonciation de la
torture."
Samedi 29 novembre 2003 : L'avocate
Radhia Nasraoui en grève de la faim depuis 45
jours est jugée "dans un état hautement
inquiètant" par ses médecins. (Voir
notre édition du 13 novembre)
- Mardi 2 décembre 2003 : Le
président français Jacques Chirac se
rendra dans ce pays sur l'invitation du
président Ben Ali du 3 au 5 décembre.
Mercredi
3 décembre 2003 : Le secrétaire d'état
américain Colin Powell est arrivé mardi à
Tunis où il a été reçu par le président Ben
Ali. Il a appelé à la poursuite des réformes
économiques et politiques ainsi qu'à "la nécessité d'une presse
ouverte". C. Powell se rendra
ensuite au Maroc et en Algérie. La lutte contre
le terrorisme sera le point d'orgue de cette
visite. La Commission européenne a octroyé à
la Tunisie une aide de 43,2 millions d'euros pour
la mise en place d'un programme de réformes de
l'économie, l'enseignement et l'administration.
Depuis le début de l'année, ce sont 69,34
millions d'euros qui ont déjà été versés à
ce pays. ** Après l'Algérie en mars
et le Maroc en octobre, le président français
Jacques Chirac effectue une visite d'état de 4
jours dans le pays, la quatrième en 8 ans. Selon
la porte-parole de l'Elysée Catherine Colonna,
ces visites répondent à "la nécessité
pour les Européens de développer le dialogue
avec les pays du Maghreb dans le contexte de
l'après-11 septembre". Elle a également
indiqué que le président Chirac aborderait la
situation des droits de l'hommes avec son
homologue tunisien.
Vendredi
5 décembre 2003 : Au 2ème jour de sa visite
d'état dans le pays, le président français
Jacques Chirac a soulevé l'indignation des
organisations de défense des droits de l'homme
en déclarant, après avoir réaffirmé sa
conception "universelle et indivisible des
droits de l'Homme", que "le premier des
droits de l'Homme, c'est de manger, d'être
soigné, de recevoir une éducation et d'avoir un
habitat. De ce point de vue, il faut bien
reconnaître que la Tunisie est très en avance
sur beaucoup, beaucoup de pays." Jacques
Chirac a rencontré pour la deuxième fois son
homologue Zine Abidi Ben Ali, au cours
d'une réunion de travail en présence d'hommes
d'affaires français. La France est le premier
partenaire commercial de la Tunisie avec 27 % de
parts de marché. Plus de détails : Le régime du général Ben Ali
n'est pas celui décrit par le président Chirac
(communiqué de la FIDH) ; Ben Ali, président à vie ; La défense des droits de
l'homme en Tunisie ; Les défenseurs des droits de
l'homme en danger ; La situation des droits de
l'homme a stagné en 2002 ; Tunisie : le livre noir.
Samedi
6 décembre 2003 : Ouverture vendredi et
samedi à Tunis du premier sommet euro-maghrébin
des pays de la Méditerranée occidentale en
présence de 10 chefs d'état et de gouvernement,
5 des pays d'Europe du Sud (France, Italie,
Espagne, Portugal, Malte) et 5 des pays de
l'Union du Maghreb arabe, UMA, (Tunisie, Algérie,
Maroc, Libye, Mauritanie). L'immigration
clandestine, l'intégration économique et
régionale des pays du Maghreb et les
investissements européens au Maghreb seront les
principaux points abordés.
Lundi
8 décembre 2003 : Fin dimanche du premier
sommet euro-maghrébin des pays de la
Méditerranée occidentale en présence de 10
chefs d'état et de gouvernement, 5 des pays
d'Europe du Sud (France, Italie, Espagne,
Portugal, Malte) et 5 des pays de l'Union du
Maghreb arabe, UMA, (Tunisie, Algérie,
Maroc, Libye, Mauritanie). Dans une déclaration
finale, les participants ont
"fermement" condamné le terrorisme et
décidé de mettre une politique de coopération
commune de lutte contre l'immigration clandestine
et le trafic d'êtres humains.
- Jeudi 11 décembre 2003 : L'avocate
et militante pour les droits de l'homme,
Radhia Nasraoui, en grève de la faim
depuis 57 jours, a annoncé mercredi
qu'elle cessait son mouvement mais
qu'elle poursuivra son combat pour la
défense des libertés en Tunisie. Elle a
choisi le 10 décembre, date symbolique,
où l'on célèbre le 55ème anniversaire
de la déclaration universelle des droits
de l'homme.
Mercredi
17 décembre 2003 : Le ministre de la Défense
nationale Dali Jazi et l'ambassadeur de France en
Tunisie Yves Aubin De La Messuzière ont signé
mardi à Tunis une convention visant à la
création d'un centre de formation
professionnnelle en Tunisie.
Samedi
20 décembre 2003 : La Banque Européenne de
développement a accordé vendredi un prêt
supplémentaire de 45 millions d'euros pour
l'extension et la modernisation des trains et
métros à Tunis.