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ETATS-UNIS, FIL-INFO-ETATS-UNIS
©, 2003, ARCHIVES, MARS 2003
- Samedi 1er mars 2003 : Selon
le porte-parole de la Maison-Blanche
"il s'agit d'une tromperie prédite
par le président Bush". ** Le
Congrès a adopté un projet de loi
visant à interdire toute forme de
clônage humain.
Mardi 4 mars 2003 : Le
département d'Etat a déclaré lundi que
"l'aide financière américaine à
la Turquie est compromise" après la
décision du parlement turc de refuser le
déploiement des soldats américains sur
son territoire. 30 milliards de dollars,
dont 6 débloqués immédiatement,
avaient été promis au gouvernement
turc.
Mercredi 5 mars 2003 : La
Commission de la Cour Suprême de
Pennsylvanie sur la discrimination
raciale et sexuelle dans le système
judiciaire a publié mardi son rapport de
plus de 550 pages par lequel elle demande
de suspendre les exécutions capitales et
d'organiser des enquêtes pour s'assurer
que la justice a bien été rendue. En
effet, ce rapport révèle que, en mars
2002" 61%
des 245 condamnés à mort de
Pennsylvanie étaient des Noirs, alors
que ceux-ci ne représentent que 10% de
la population de l'Etat".
Jeudi 6 mars 2003 : Plusieurs
grands poètes américains ont présenté
devant le Congrès une "supplique
contre la guerre en Irak" composée
de plus de 13 000 poèmes en provenance
du monde entier.
Vendredi 7 mars 2003 : Le
chef des inspecteurs de l'ONU, Hans Blix,
et le directeur de l'AIEA, Mohamed
ElBaradei, doivent présenter aujourd'hui
leur rapport sur l'état du désarmement
irakien devant le Conseil de Sécurité
de l'ONU. Hans Blix a déclaré jeudi,
lors d'une conférence de presse,
"l'Irak donne des signes de volonté
de remplir ses engagements de
désarmement et de coopération avec les
inspecteurs de l'ONU dans certains
secteurs." La réunion sera publique
à la suite d'une demande française et
sera ensuite suivie d'une séance à huis
clos où les ambassadeurs de l'ONU
s'exprimeront à tour de rôle.
Samedi 8 mars 2003 : Le
chef des inspecteurs de l'ONU, Hans Blix,
et le directeur de l'AIEA, Mohamed
ElBaradei, ont présenté jeudi dans la
nuit devant le Conseil de Sécurité de
l'ONU leur rapport sur l'état du
désarmement irakien. Aucune preuve sur
les accusations des services secrets
américains n'a pu être trouvée : pas
de stocks d'armes chimiques, pas de
laboratoires "mobiles" de
productions d'armes bactériologiques,
pas d'installations chimiques ou
bactériologiques souterraines. Hans Blix
a par contre salué la
"collaboration active" de
l'Irak depuis quelques semaines et
notamment la destruction des missiles
Al-Samoud. Le Secrétaire d'Etat
américain Colin Powell a lui, pour sa
part, déclaré que "la coopération
de Saddam Hussein est insuffisante".
** Le
président George Bush a fait savoir
jeudi soir qu'il "priait chaque jour
pour la paix et que si une guerre en Irak
devait intervenir, il prierait pour la
sûreté des troupes américaines et pour
celle des vies irakiennes
innocentes." ** Le
chef adjoint de la NSA a
annoncé vendredi que les Etats-Unis
s'apprêtaient "à faire des tests
préliminaires sur de nouvelles armes
nucléaires capables de toucher des
bunkers enfouis en profondeur".
Lundi 10 mars 2003 : Dans
son éditorial de dimanche, le quotidien
"New York Times" a exprimé son
opposition à une guerre en Irak et à la
politique guerrière du président Bush :
"Quand le motif est flou ou fondé
sur des arguments suspects, il est temps
d'arrêter et de chercher d'autres
moyens, moins extrêmes d'atteindre ses
objectifs". **
Lors d'un sondage effectué par le
magazine "Time" où il était
demandé quel est le pays le plus
dangereux en ce moment pour la sécurité
internationale, les lecteurs ont choisi
les Etats-Unis devant l'Irak et la Corée
du Nord. ** Une
bagarre a éclaté dimanche dans une
discothèque de New York. 13 personnes
ont été blessées dont 8 par balles. 2
sont dans un état critique.
(Voir les quotidiens
américains)
Mardi 11 mars 2003 : Le
Conseil de Sécurité de l'ONU doit voter
mardi ou mercredi le projet de
résolution proposé par les Etats-Unis,
l'Angleterre et l'Espagne qui préconise
l'emploi de la force à l'encontre de
l'Irak. Les Etats-Unis souhaitent obtenir
les 9 voix nécessaires à l'adoption de
cette résolution. Et un conseiller de la
Maison Blanche de commenter : "De
cette manière, même avec un veto nous
aurions une légitimité morale sinon
légale". **
Les prix du pétrole brut continuent de
grimper aux bourses de Londres et New
York pour clore à 34 et 37 dollars le
baril. **
Selon des experts, la guerre contre
l'Irak coûterait 100 milliards de
dollars aux seuls Etats-Unis. Ce serait
également le montant des pertes directes
pour les économies arabes.
Mercredi 12 mars 2003 : Le
Conseil de Sécurité de l'ONU s'est
réuni hier soir pour étudier le projet
de résolution sur l'Irak proposé par
les Etats-Unis, l'Angleterre et l'Espagne
alors qu'en coulisse, la diplomatie des
deux camps s'activent pour tenter
d'infléchir la position des membres non
permanents du Conseil de Sécurité
indécis et notamment l'Angola qui ne
s'est pas encore prononcé pour ou contre
ce projet. La Guinée et le Cameroun ont
fait savoir qu'ils s'abstiendraient. **
Selon l'annonce faite par des
responsables du Pentagone, les Etats-Unis
se préparent à tester en Floride une
bombe guidée par satellite de très
forte puissance, la plus grosse bombe de
son arsenal avec 9,5 tonnes de charge,
qui pourrait être utilisée contre
l'Irak. Ce type de bombe a été utilisé
au Vietnam et en Afghanistan par l'armée
américaine.
Jeudi 13 mars 2003 : Le
Conseil de Sécurité de l'ONU a
poursuivi mercredi l'étude du projet de
résolution sur l'Irak proposé par les
Etats-Unis, l'Angleterre et l'Espagne
lors d'une réunion publique où pas
moins de 43 pays se sont inscrits pour
intervenir. L'Australie s'est
"catégoriquement et fermement"
ralliée aux Etats-Unis. Plusieurs pays
ont proposé des amendements à ce texte
qui proposent de repousser la date butoir
du 17 mars fixée à l'Irak pour faire la
preuve de son désarmement. Elle serait
prolongée au 1er avril. ** Etat de New York :
Un hélicoptère américain avec 13
personnes à bord s'est écrasé mercredi
dans le nord de l'état. Il n'y aurait
que deux rescapés. Une enquête a été
ouverte pour déterminer les causes de
l'accident.
Vendredi 14 mars 2003 : Le
secrétaire général de l'ONU, Kofi
Annan, a appelé la communauté
internationale "à travailler
ensemble pour un consensus" dans la
crise irakienne. La séance de mercredi
soir a dû être interrompue après 3
heures d'âpres négociations, aucune
avancée n'ayant pu être faite. Elle a
repris jeudi soir. La France et la Russie
ont rejeté les 6 conditions émises par
la Grande-Bretagne et toute résolution
impliquant l'usage de la force contre
l'Irak **
Washington a par ailleurs fait savoir
qu'il était prêt à attaquer l'Irak
dans les prochains jours sans résolution
de l'ONU. ** 4
800 000 objets prohibés (dont plus de
1000 armes à feu qui ont été
confisquées) ont été saisis lors de
fouilles dans les aéroports au cours de
l'année 2002.
Samedi 15 mars 2003 : Aucun
progrès n'a été enregistré vendredi
lors de la séance à huis clos du
Conseil de Sécurité de l'ONU, chacun
des états membres campant sur ses
positions. Le secrétaire général de
l'ONU, Kofi Annan, a reçu séparément
13 des 15 ambassadeurs de l'ONU et les a
pressés "à coopérer et oeuvrer
ensemble dans la recherche de ce
compromis". ** Washington
a lancé des demandes d'expulsion de
diplomates irakiens en poste dans une
soixantaine de pays justifiant ces
demandes par "le danger que
représentent ces diplomates". ** Le
président Bush a au cours d'un bref
discours à la Maison-Blanche déclaré
qu'il "était temps de sortir des
positions retranchées et de prendre des
mesures concrètes en vue de la
paix". Il ne parlait pas de l'Irak
mais du conflit au Proche-Orient :
"Je suis personnellement engagé
dans la recherche de la paix entre
Israéliens et Palestiniens". Il a
rappelé le plan du Quartette "qui
permettra aux Israéliens et aux
Palestiniens de vivre côte à côte dans
la sécurité et la prospérité".
Lundi 17 mars 2003 : Le
secrétaire d'Etat Colin Powell a appelé
les journalistes et les inspecteurs de
l'ONU à quitter Bagdad, estimant qu'ils
seraient "pris en otage" par
Saddam Hussein en cas d'offensive
militaire sur l'Irak.
Mardi 18 mars 2003 : Au
conseil de sécurité de l'ONU,
les Etats-Unis,
l'Espagne et la Grande-Bretagne ont
retiré du vote lundi la résolution
visant à l'emploi de la force contre
l'Irak faute de n'avoir trouvé assez de
voix pour la faire accepter. Le
secrétaire d'état Colin Powell a
annoncé que le président Bush allait
fixer un ultimatum au président Saddam
Hussein pour qu'il désarme. "Le
créneau de la diplomatie se ferme. Le
moment de vérité arrive" a-t-il
conclu. Le secrétaire général de l'ONU
a annoncé qu'il allait ordonner le
retrait immédiat des inspecteurs de
l'ONU chargés du désarmement ainsi que
tous les personnels des missions de l'ONU
en poste en Irak.
Mercredi 19 mars 2003 : Dans
un discours télévisé adressé à la
nation prononcé dans la nuit de lundi à
mardi, le président Bush a donné 48
heures (soit mercredi soir) à Saddam
Hussein et ses fils pour quitter l'Irak.
"Leur refus de le faire conduira à
un conflit militaire qui commencera à la
date de que nous choisirons" a-t-il
ajouté. George Bush a par ailleurs
appelé les militaires irakiens à ne pas
combattre ses troupes entrant dans le
pays. ** La
FIDH
lance un appel à l'union pour la paix et
pour le droit à la justice des victimes
du régime irakien. **
Washington affirme avoir reçu le soutien
d'une coalition de 45 pays. **
Les ministres des affaires étrangères
doivent se réunir ce mercredi devant le
Conseil de Sécurité de l'ONU. ** La
chaîne de télévision CNN a signé
lundi un accord avec le "New York
Times" et le "Boston
Globe" visant à utiliser les
journalistes des deux journaux afin
d'assurer une couverture médiatique
totale de la guerre en Irak.
Jeudi 20 mars 2003 : Le
ministre des affaires étrangères
français Dominique de Villepin a
déclaré mercredi devant le Conseil de
Sécurité de l'ONU où se déroulait une
réunion des ministres des affaires
étrangères, "qu'il n'y a pas de
légitimité à l'action américaine en
Irak".
Vendredi 21 mars 2003 : Le
secrétaire général de l'ONU, Kofi
Annan, a appelé, jeudi, "toutes les
parties à respecter scrupuleusement le
droit humanitaire international".
Samedi 22 mars 2003 : Le
secrétaire d'état au Trésor a annoncé
le gel des avoirs gouvernementaux
irakiens. Ce décret signé par le
président Bush "autorise le Trésor
à regrouper ces actifs et en utiliser
les fonds pour le bénéfice et le
bien-être du peuple irakien". ** 3
diplomates irakiens représentant les
intérêts irakiens à Washington ont
reçu l'ordre vendredi de quitter les
Etats-Unis dans les 48 heures.
Lundi 24 mars 2003 : Après
la diffusion sur la chaîne de
télévision qatariote Al-Jazeera
dimanche de prisonniers de guerre
américains, le président Bush a menacé
l'Irak : "Si les prisonniers
américains étaient maltraités, les
responsables de ces actes seraient
considérés comme des criminels de
guerre." Ces images ont été
interdites de diffusion aux Etats-Unis.
Le CICR a dénoncé une violation de la
Convention de Genève qui stipule en son
article 14 : "Les
prisonniers de guerre doivent de même
être protégés en tout temps, notamment
contre tout acte de violence ou
d'intimidation, contre les insultes et la
curiosité publique. ** Les mesures de
représailles à leur égard sont
interdites.** Les prisonniers de
guerre ont droit en toutes circonstances
au respect de leur personne et de leur
honneur".
Mardi 25 mars 2003 : Selon
des hauts responsables de la
Maison-Blanche, sous couvert de
l'anonymat, le président Bush s'apprête
à demander une rallonge de 118 milliards
de dollars pour financer la guerre en
Irak. **
La 75ème
cérémonie des Oscars a finalement eu
lieu lundi à Los Angelès. Pas ou peu de
"stars" ont parlé du conflit
irakien, à l'exception du réalisateur Michael Moore qui en
recevant l'Oscar du meilleur documentaire
pour "Bowling For Columbine", a
déclaré : "Nous aimons le
documentaire mais nous vivons une
période de fiction. Nous vivons à une
époque où nous avons des résultats
électoraux fictifs, où nous élisons un
président fictif. Nous vivons à une
époque où un homme nous envoie à la
guerre pour des raisons fictives.
"(...) nous sommes opposés à cette
guerre, M. Bush. Vous devriez avoir honte
!". Hué au début de sa
déclaration, Michael Moore a été
ensuite ovationné par le public avant
d'être couvert par la musique.
Mercredi 26 mars 2003 : Le
secrétaire d'état à la défense,
Donald Rumsfeld, a indiqué mardi que
"les troupes américaines étaient
plus près du début de la guerre que de
la fin" alors que le secrétaire
d'état Colin Powell estimait, dans une
interview à la chaîne de télévision
française France 3, que "les
troupes américaines rencontraient
quelques petits problèmes",
ajoutant que "Il est aussi important
de savoir que les Irakiens ne mettent pas
en place une défense cohérente sur
l'ensemble du pays". **
Les manifestations se poursuivent un peu
partout dans le pays et notamment à San
Francisco où quelques centaines de
manifestants ont bloqué l'entrée du
siège d'une société liée au groupe
Carlyle, spécialisé dans la défense et
la vente d'armes. Un de ses conseillers
n'est autre que l'ex-président Bush . ** Le
FBI a annoncé avoir interrogé 5000
Irakiens vivant aux Etats-Unis. Une
trentaine d'entre eux ont été
arrêtés. Les autorités craignent
qu'ils ne projettent des attentats aux
Etats-Unis en guise de représailles. ** Le
secrétaire général de l'ONU a demandé
au Conseil de Sécurité de lui donner
les pleins pouvoirs afin de gérer l'aide
humanitaire à destination de l'Irak.
Jeudi 27 mars 2003 : www.YellowTimes.org
hébergé en Floride, qui a passé outre
la consigne de la Maison Blanche en
montrant des prisonniers de guerre
américains filmés par Al-Jazeera, a
été fermé sans préavis. L'hébergeur
Vortech à évoqué une "violation
du contenu pour adulte". ** Le
président George Bush est allé mercredi
sur la base de la Tampa en Floride,
siège du Commandement central
américain, afin d'encourager les
militaires. Devant 2 000 soldats et leur
famille, le président Bush les a
félicités estimant que de "bons
progrès" avaient été enregistrés
en Irak. Il a toutefois prévenu que la
guerre serait longue. Selon le président
Bush "chaque jour Saddam Hussein
perd le contrôle de son pays, chaque
jour le peuple irakien est plus proche de
la liberté". **
Tony Blair était attendu mercredi soir
à Washington où il sera reçu par le
président Bush. Le bilan de la guerre en
Irak et l'après-Saddam Hussein, l'aide
humanitaire au peuple irakien, que Tony
Blair souhaite voir entièrement gérée
par les Nations-Unies, sont les 3 points
principaux qu'aborderont les deux hommes.
Vendredi 28 mars 2003 : Le
président Bush et le premier ministre
britannique Tony Blair, qui ont eu des
entretiens jeudi à Camp David, ont d'une
commune voix demandé à l'ONU de
"reprendre le programme pétrole
contre nourriture en Irak"
interrompu il y a une dizaine de jours
après que les personnels humanitaires et
des Nations-Unies aient été évacués
d'Irak dans l'imminence du lancement de
la guerre par les Etats-Unis. Le
président Bush a également annoncé que
"la feuille de route visant au
réglement de la crise
israélo-palestinienne allait être
bientôt publiée" dès que "le
premier ministre palestinien Mahmoud
Abbas sera confirmé dans les
règles". Cette publication avait
été une première fois retardée pour
cause d'élections législatives
israéliennes et une seconde fois dans
l'attente de la création d'un poste de
premier ministre par l'Autorité
Nationale Palestinienne. ** Le ministre
palestinien des collectivités
territoriales Saeb Erakat a déjà
répondu mercredi au président Bush :
"La décision pour (lancer) la
guerre (en Irak) n'a pas pris de retard,
par contre la décision pour (restaurer)
la paix (entre Israël et les
Palestiniens) a été retardée six fois
en quatre mois". ONU
: S'exprimant en réunion
publique du Conseil de sécurité jeudi
pour la 1ère fois depuis le début de la
guerre en Irak, Mohammed Al-Douri,
émissaire irakien, a accusé les
Etats-Unis et la Grande-Bretagne de
"commencer une véritable guerre
d'extermination qui tuera tout le monde
et détruira tout" révélant que
Washington avait négocié des contrats
de reconstruction de l'Irak dès 1997.
Ajoutant que les Etats-Unis utilisaient
maintenant l'aide humanitaire pour
dissimuler leur "agression
criminelle". L'ambassadeur
américain aux Nations-Unies, John
Negroponte, a quitté la salle sans
attendre la fin du discours. Seul une
dizaine d'émissaires sur 80 présents
soutiennent les Américains, les autres
s'y déclarent opposés.
Samedi 29 mars 2003 : Lors
d'un discours à la Maison Blanche
vendredi devant des anciens combattants,
le président Bush a félicité les
soldats qui combattent en Irak :
"Les forces armées d'aujourd'hui
maintiennent les meilleures traditions de
notre pays et de notre armée. Ils
accomplissement de grands progrès dans
la guerre contre l'Irak. Ils montrent un
grand courage et rendent ce pays
fier". Il a également rappelé le
but de la guerre contre l'Irak :
"Nous allons libérer le peuple
irakien des griffes de Saddam Hussein et
de ses alliés meurtriers. Nous envoyons
un signal clair au monde que nous
n'acceptons pas un avenir où des
dictateurs et des terroristes peuvent
s'armer et menacer la paix sans en
souffrir les conséquences (...) Nous
refusons de laisser le peuple irakien en
esclavage. Chaque atrocité commise par
les Irakiens vient justifier la justesse
et la noblesse de notre cause". ** Au
cours d'une conférence de presse au
Pentagone, le secrétaire d'état à la
défense, Donald Rumsfeld, a accusé
vendredi la Syrie de vendre des armes à
l'Irak et a mis en garde l'Iran contre
toute action visant à "entraver
l'action des troupes de la coalition en
Irak". Il a également accusé
l'Irak d'utiliser "des escadrons de
la mort dans les villes irakiennes
pour terroriser les civils et les
empêcher d'accueillir les forces (NDLR.
de la coalition), et pour tenter
d'obliger l'armée régulière à se
battre en leur mettant un pistolet sur la
tempe".
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