FRANCE,
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FRANCE, MERCREDI 1er SEPTEMBRE 2004
- L'ultimatum
de 48 heures fixé lundi 30 août 2004 par
l'Armée islamique en Irak, ravisseurs irakiens
des 2 journalistes français Georges Malbrunot et
Christian Chesnot, expirera ce soir mercredi,
sans qu'aucune nouvelle fiable - sauf
contradictoire - ne nous soit encore parvenue ce
mercredi à 3 heures 30, heure de Paris. Le
Gouvernement, sous l'autorité du Premier
ministre, Jean-Pierre Raffarin, demeure
entièrement mobilisé. La chaîne de
télévision qatariote Al-Jazeera avait
diffusé un message enregistré montrant les 2
journalistes détenus.
Le Conseil Représentatif des
institutions juives de France, CRIF,
très impliqué dans la "bagarre" souterraine
qui a conduit au vote de la loi
portant sur l'interdiction du port du voile
islamique à l'école, a exprimé "sa
profonde émotion devant la prise en otage des 2
journalistes français (en Irak) en plein
exercice de leur profession et a tenu à dire sa
solidarité avec les efforts du
gouvernement". Il "partage les voeux de
libération rapide exprimés par le Conseil
Français du Culte Musulman et par toutes les
composantes religieuses, laïques et politiques
de notre pays". Son Président, Roger
Cukierman - qui bénéficie d'une protection
rapprochée du SPHP (service de protection des
hautes personnalités) au même titre qu'un
ministre - a signé une pétition qui souligne
que "notre meilleure arme contre le
terrorisme, c'est notre solidarité indéfectible
dans les moments de crise". Celle-ci a été
initiée par SOS Racisme, association proche du
parti socialiste et dont le porte parole est
l'avocat Patrick Klugman, également membre du
Comité directeur du CRIF et ancien président de
l'Union des Etudiants Juifs de France.
Selon une étude statistique menée
par le ministère de la Justice, 128 092
personnes sont devenues françaises en 2002 par
décret, par déclaration anticipée, en devenant
majeur ou encore en se mariant avec un Français
ou une Française. 62 % de ces nouveaux Français
sont d'origine africaine, principalement des pays
du Maghreb, (Maroc 27,7 %). 17,9 % des
"acquérants à la nationalité
française" viennent d'Asie, 15,1 %
d'Europe, en majorité des anciennes républiques
soviétiques et 4,7 % d'Amérique. Les modes
d'acquisition les plus courants sont les
naturalisations (44,45 %) et l'accession à la
majorité de mineurs nés en France de parents
étrangers (34,46 %). Les nouveaux Français
demeurent en Ile-de-France à 35,8 % et en
Rhône-Alpes à 10,4 %. Plus de
détails : Conditions requises pour demander la
nationalité française ; Textes de référence, articles
17 à 33-2 du code civil, lois et circulaire du
ministère de l'intérieur D/00/00001/C
Selon les statistiques du ministère du Travail, le nombre
de demandeurs d'emploi a baissé de 0,5 % au mois
de juillet 2004, en "données corrigées des
variations saisonnières." Plus de
détails : LES CHIFFRES DU MARCHE DU TRAVAIL
L'Institut de
veille sanitaire (INVS) a lancé, en
collaboration avec l'Agence
française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), la première phase d'une étude
nationale relative à
l'imprégnation par les dioxines des populations
vivant à proximité d'usines d'incinération
d'ordures ménagères. Cette première phase va
se dérouler sur les sites de Gilly-sur-Isère,
Savoie et Pluzunet, (Côtes d'Armor) auprès
d'une centaine de personnes (tirées au sort),
réparties dans 14 communes avoisinantes aux
usines d'incinération. Une étude dont le but
est de quantifier une éventuelle
"sur-imprégnation" aux dioxines des
populations vivant autour des incinérateurs, la
source principale de contamination chez l'homme
étant alimentaire. L'enquête nationale
débutera en 2005 et portera sur un échantillon
de 900 personnes réparties sur 7 sites
représentatifs du parc d'usines d'incinération
d'ordures ménagères en France, situés dans des
zones où la consommation de produits locaux est
avérée : Bessières (Haute-Garonne), Cluny
(Saône-et-Loire), Dijon (Côte d'or), Fécamp
(Seine-Maritime), Gilly-sur-Isère (Savoie),
Maincy (Seine et Marne), Maubeuge (Nord),
Pluzunet (Côtes d'Armor). Les résultats seront
communiqués fin 2006
Le juge d'instruction antiterroriste Jean-Louis
Bruguière (bilderberger) a affirmé qu'un
attentat majeur à l'arme chimique visant
notamment le métro parisien aurait été évité
en décembre 2002. Ces révélations ont été
faites lors d'une conférence sur l'intelligence
économique, dans le cadre de l'université
d'été 2004 du MEDEF (Mouvement
des entreprises de France, patronat français)
qui se tient du 30 août au 1er septembre 2004,
à Jouy-en-Josas (Yvelines). Plus de
détails : Université d'été 2004 du
MEDEF : un millésime à l'image de l'entreprise
ANTISEMITISME : Raphaël
B., Juif séfarade (originaire des pays
méditerranéens) de 52 ans, ex-employé, auteur
présumé de l'incendie qui a ravagé le centre
social juif du 5 de la rue Popincourt à Paris
(12ème arrondissement), dans la nuit du 21 au 22
août 2004, retrouvé souillé de croix gammées
et d'inscriptions antisémites "Sans les
Juifs on serait plus heureux", se serait
inspiré du tournage d'un épisode d'une série
télévisée intitulé "PJ" (police
judiciaire), jamais diffusé en 2003 (pour cause
de tension communautaire) sur le petit écran.
Tourné sur les lieux incendiés, il était
intitulé "Religion", traitant
notamment d'un incendie criminel dans une école
juive, perpétré par un jeune Juif. Les
policiers semblent avoir été guidés par une
information publiée par le quotidien "Le
Monde" dans son édition datée de jeudi. La préfecture de police de
Paris avait annoncé (lundi 30
août 2004) l'arrestation de l'auteur présumé
de l'incendie du centre sans préciser qu'il
s'agissait d'un Juif. En fait, l'imbroglio était
total, puisque l'homme s'est d'abord rendu et a
été arrêté en suite pour l'effet d'annonce. Réagissant
à la mise en cause d'un ancien employé juif
dans cet incendie, l'Union des israélites
séfarades de France (UISF, qui rassemble des
Juifs de langue judéo-espagnole, ou ladino),
gestionnaire du centre incendié, a démenti que
l'incendiaire présumé, en garde à vue depuis
lundi, ait été son salarié en ces termes :
"Il n'est employé dans ce lieu depuis des
décennies qu'un seul salarié qui préparait
chaque matin les repas (cachères) servis
gratuitement".
La Direction générale de la santé a lancé
un avis de recherche pour les personnes et
propriétaires de chiens ayant été en contact
avec un chien enragé en Gironde. La rage est une
maladie toujours mortelle si la contamination
n'est pas traitée à temps. Elle est
transmissible par la salive par morsure, griffure
ou léchage pendant toute la période à risque.
Selon la préfecture de Gironde, le propriétaire
du chien importé illégalement du Maroc le 11
juillet 2004, au comportement "nomade",
est allé de festivals en festivals dans la
région de Bordeaux, mais aussi en Dordogne et
dans le Lot-et-Garonne, en pleine saison
touristique. Les nombreuses personnes
susceptibles d'avoir été en contact avec le
chiot doivent appeler en urgence le centre 15 ou
la cellule de crise (015 56 90 60 00) de la préfecture de Gironde. La France
est déclarée "indemne" de la rage
canine depuis 1924, mais la maladie est
régulièrement importée, à l'occasion d'un
séjour à l'étranger ou par des chiens
illégalement entrés en France (2 cas de chiens
importés du Maroc en 2004). Le directeur
général de la Santé William Dab, a qualifié
cette épidémie comme étant "d'une
gravité exceptionnelle", sans précédent
à sa connaissance.
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