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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, SAMEDI 20 MARS 2004
- BAVURE
: L'automobiliste de 33 ans, Hassan
Jabiri, d'origine marocaine, père d'une petite
fille de 8 ans, qui aurait tenté d'échapper
dans la nuit de mercredi à jeudi, selon les
gendarmes du peloton autoroutier de Rixheim, à
un contrôle sur l'autoroute A35 à hauteur de
Colmar et qui avait reçu une balle dans la tête
après s'être arrêté et être descendu de son
véhicule, est décédé à l'hôpital Pasteur de
Colmar. Selon le procureur de la République du
tribunal de grande instance de Colmar, Pascal
Schultz, le coup de feu serait parti tout seul,
précisant que "les gendarmes devaient
prendre toutes les précautions pour leur
sécurité". L'enquête a été confiée à
la section de recherche de la gendarmerie de
Strasbourg et à l'inspection technique de la
gendarmerie à Paris. Les 4 gendarmes -
présentés comme les victimes par le procureur
Schultz - sont suivis par un psychologue et ont
été mis en arrêt maladie. Une marche
silencieuse en mémoire de Hassan Jabiri doit
avoir lieu ce samedi après-midi à Strasbourg
"pour que cela n'arrive plus". Dans
cette même région de Strasbourg où Hassan
Jabiri réside, cette fois à la maison d'arrêt
de Strasbourg, un jeune homme de 20 ans d'origine
maghrébine en détention provisoire pour vol, se
serait suicidé le samedi 13 mars entraînant de
très vives réactions parmi la population
immigrée dont une manifestation devant le
commissariat central de Strasbourg pour réclamer
des explications après cette mort suspecte.
Plusieurs centaines d'anciens combattants
d'Algérie réunis à Rodez (Aveyron) à l'appel
de le Fédération nationale des anciens
combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca)
, pour commémorer le 42e anniversaire de la fin
de la guerre d'Algérie, ont dénonçé ainsi le
choix du gouvernement de fixer au 5 décembre
l'hommage national aux victimes de ce conflit. A
Paris le député Patrick Bloche, président de
la fédération du Parti Socialiste de Paris, a
déclaré que "le 5 décembre, qui n'a
aucune valeur historique, était simplement la
date disponible du président de la République
pour inaugurer le mémorial du quai Branly".
Pour l'association Recours, "le 19 mars fut
le début d'un génocide en Algérie, les
populations n'étant plus protégées par
l'armée française" estimant dans un
communiqué que "toutes les autres
associations d'anciens combattants et de
rapatriés de toutes origines dénoncent
l'attitude du premier magistrat de Paris (le
maire de Paris Bertrand Delanoë) qui devrait se
comporter autrement que comme un simple militant
de la FNACA". Bertrand
Delanoë, maire socialiste de Paris en pleine
campagne électoral pour son "ami"
Jean-Paul Huchon dont il vient d'appeler au vote
dans une lettre tirée à 500 000 exemplaires, a
présidé une brève cérémonie du souvenir au
cimetière du Père-Lachaise en compagnie d'élus
des partis communiste, socialiste et radicaux et
de plusieurs centaines de membres de la FNACA,
principale fédération d'anciens combattants
d'Afrique du nord. Bertrand Delanoë a fait
savoir qu'il avait toujours commémoré cette
date, "même avant d'être maire de
Paris". Ndlr. Bertrand Delanoë avait posé
le 19 mars 2002 la première pierre du monument
aux morts des combattants parisiens tombés en
Algérie, au Maroc et en Tunisie.
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