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- Colombie,
la paix à mains nues de Philippe
Revelli
- La pêche
miraculeuse : Les enlèvements en Colombie de Alain
Devalpo
- Les
Oubliés de Bogota de Sandra
Liliana Sanchez
- Histoire de
la Colombie: De la conquête à nos jours de
Jean-Pierre Minaudier
La Rage au
coeur de Ingrid Bétancourt
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2008
LES ARCHIVES DE LA COLOMBIE AVRIL
2008
Mercredi 2 avril 2008 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé
mardi 1er avril 2008 la suspension des
opérations militaires dans le sud-est de la
Colombie et l'envoi d'une mission humanitaire,
"accompagnée par le Comité
international de la Croix-Rouge
(CICR)" pour retrouver l'otage
franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Vendredi 4 avril 2008 : Le plus
haut dirigeant des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), Rodrigo Granda, libéré
le lundi 4 juin 2007 par le gouvernement
colombien en signe de "geste de bonne
volonté" envers les FARC, a affirmé jeudi
3 avril 2008 qu'il n'aurait pas de libérations
d'otages sans un échange avec des guérilleros
emprisonnés. L'agence ANNCOL, proche
des Forces armées révolutionnaires de Colombie
, a qualifié "d'ingénu" le président
français Nicolas Sarkozy, en
commentant sa décision d'envoyer une mission
humanitaire sans avoir obtenu d'accord préalable
avec la guérilla. ** Le
président Alvaro Uribe a eu des
entretiens jeudi 3 avril 2008 à Bogota avec les
ambassadeurs de France, dEspagne et de
Suisse pour faire "avancer" la
logistique de la mission humanitaire française
visant a secourir lotage Ingrid Betancourt.
Mercredi 9 avril 2008 : La mission
humanitaire lancée par la France, l'Espagne et
la Suisse, partie mercredi 2 avril 2008 de France
vers Bogota la capitale, pour secourir l'ancienne
candidate des Verts, Ingrid Betancourt, otage des
FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) depuis
février 2002, et d'autres otages, "va
quitter prochainement Bogota, après la décision
du secrétariat de l'Etat-major central des FARC
de rejeter la mission médicale" selon un
communiqué du ministère français des Affaires
étrangères.
Samedi 12 avril 2008 : Le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) et le
gouvernement colombien ont signé mardi 8 avril
2008 un accord "qui pourrait protéger ou
restituer les droits à la propriété de
centaines de milliers de personnes déplacées,
dont le chiffre atteindrait actuellement 2,4
millions dans le pays". 2,4 millions de
personnes déplacées enregistrées au niveau
national ont perdu environ 6 millions d'hectares
de terres - soit 6 % de l'ensemble du territoire
national - après avoir fui le conflit armé et
la violence. 78 % d'entre elles proviennent des
zones rurales et dépendent donc de la terre pour
leur subsistance.
Mercredi 23 avril 2008 : L'ancien
président du Sénat, Mario Uribe, cousin du
président colombien Alvaro Uribe et très
lié avec lui, accusé de liens présumés avec
les groupes paramilitaires et dont l'arrestation
a été ordonnée mardi 22 avril 2008 par le
bureau du procureur, s'est réfugié à
l'ambassade du Costa Rica où il a demandé
l'asile politique. Il est accusé de complot
criminel en vue de "promouvoir des groupes
armés illégaux". Selon plusieurs témoins,
le sénateur Mario Uribe a rencontré à
plusieurs reprises des chefs d'Autodéfenses
Unies de Colombie (AUC) pour qu'ils l'aident à
s'approprier des terres dans le nord et le
nord-ouest du pays. 62 hommes politiques
colombiens, dont 32 membres ou anciens membres du
Congrès, ont déjà été emprisonnés pour
avoir eu des liens avec ces milices accusées
d'avoir tué des milliers de paysans et de
s'être emparées de leurs terres.
Jeudi 24 avril 2008 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé
mercredi 23 avril 2008 à Bogota qu'une enquête
avait été ouverte contre lui à la suite d'une
dénonciation d'un prévenu l'accusant d'être
impliqué dans un massacre de paysans en 1997 à
El Aro. Des paramilitaires, secondés par des
militaires, ont torturé puis assassiné 15
paysans qu'ils accusaient d'aider les
guérilleros marxistes des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC).
Mardi 29 avril 2008 : Le ministre
français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, est
arrivé lundi 28 avril 2008 à Bogota, la
capitale, première étape d'une tournée en
Amérique du Sud qui le mènera également en
Equateur et au Vénézuela. Bernard Kouchner a
été reçu par son homologue Fernando Araujo et
par le président Alvaro Uribe. Le
ministre français tente de relancer la
libération de l'otage franco-colombienne,
candidate des Verts aux élections de 2002, Ingrid
Bétancourt, enlevée par les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) en
février 2002. Le président colombien ne veut
plus de la médiation du président du
Vénézuela Hugo Chavez et a
autorisé les seules médiations de l'Eglise et
des députés européens, ce que les FARC
refusent.
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